lundi 17 septembre 2012

On a tous un film que l'on porte en nous






Synopsis: Andrew Beckett, brillant avocat, est appelé à une carriere fulgurante. Adulé par son milieu, rien ne semble pouvoir ralentir son ascension. Mais, le jour où ses associés apprennent qu'Andrew est atteint du sida, ils n'hésitent pas à pretexter une faute professionnelle pour justifier son renvoi. Andrew décide de ne pas se laisser faire et attaque le cabinet pour licenciement abusif. 

Chacun d'entre nous à un film culte. Un film qui le marque au moment où il le découvre et qui le marquera toute sa vie.

Mon film culte est sans conteste Philadelphia. Quand il est sorti au cinéma en 1994, j'ai tout de suite voulu aller le voir. J'avais 16 ans. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai de suite voulu voir ce film qui fut considéré comme l'un des premiers à traiter du Sida, ce mal gay, ce cancer gay comme on l'appelait alors.
J'ai de suite été époustouflé, bluffé par la performance de Tom Hanks, que je découvrais (il allait devenir l'un de mes acteurs préférés, tellement que j'ai voulu voir tous ces films à l'époque) et qui a bien mérité son oscar de meilleur acteur (l'un des rares acteurs à avoir eu l'Oscar du meilleur acteur deux années de suite puisqu'il le remporta  pour "Philadelphia" et l'année suivante pour son rôle dans "Forrest Gump" autre film admirable et que je n'ai pas dans ma DVDthèque, un oubli qu'il va falloir que je répare prochainement car ma vidéo- cassette fatigue).
J'ai été également bouleversé par ce film, l'émotion étant palpable tout du long.

En rentrant de la séance de ciné, j'ai de suite compris que ce film allait me toucher toute ma vie et que je voudrais le voir encore et encore.
Lors de son passage sur Canal plus, j'ai sorti une de mes cassettes vierges de mon placard (j'enregistrais beaucoup de films à l'époque) et j'ai lancé l'enregistrement.
Par la suite, j'ai visionné ce film au moins trois ou quatre fois par an.
Pour tout vous dire l'année de ma 1ereL, j'ai étudié un extrait du roman en cours d'anglais. Notre professeur avait alors proposé, juste avant les vacances de Noël, de regarder le film, (en VOST bien évidemment). Je me souviens que le visionnage avait lieu un vendredi dès la première heure de cours, à 8h00. Cependant, les élèves qui avaient déjà vu le film (et nous étions un certain nombre) n'étaient pas obligé de venir. Vous pensez bien que je suis venu a cette projection, qui était à ce moment là, mon 6e visionnage du film. Mais quand on aime, on ne compte pas.

J'ai vu ce film une dizaine de fois (17 pour être précis, la 17e ayant eu lieu ce soir même) et il me fait toujours le même effet: je suis toujours  indigné devant les scènes du procès, toujours estomaqué par la performance et l'investissement de Tom Hanks, enthousiasmé par l'interprétation de Denzel Washington (l'une de mes scènes favorites est celle où il débite le mot gay dans beaucoup de terminaisons et la petite plaidoirie qui suit sur le fait qu'il serait temps de parler du véritable sujet: l'homosexualité  qui est tout l'enjeu du procès, malgré ce qu'en disent les défendeurs. )

J'ai vu ce film tellement de fois que la bande de la (première) cassette video commençait a dépérir, l'image n'arrêtant pas de sauter. Je l'ai alors enregistré lors de son passage sur Antenne2 pour pouvoir le voir encore. Sauf que la bande de cette (deuxième) cassette video allait connaitre le même sort.
C'est pour ça qu'il y a  trois ans, j'ai acquis le DVD (que je n'avais pas encore visionné. J'ai honte. Cela faisait trois ans au moins que je n'avais pas vu ce film. Et en le voyant ce soir, j'ai su de suite, qu'Andy et Joe m'avaient manqué). Maintenant que ces retrouvailles ont eu lieu, (en VO off course, je connais tellement bien le film) je sais que je suis reparti pour encore des années de re-re-visionnage, toujours avec la même envie.

Pour tout vous dire, j'aime tellement ce film que quand j'ai emménagé dans mon appartement, j'ai fait des pieds et des mains pour acquérir l'affiche du film (pas une petite affiche) The  Affiche du film, grandeur nature, celle qu'on voit affiché dans les cinémas (et qui m'a couté un certain, prix. Mais quand on aime, ça ne compte pas). Elle a été accroché dans mon salon durant 7 ans. J'ai été contraint de la décrocher (et ça m'a fait quelques chose) pour pouvoir installer une bibliothèque. Je ne voulais pas que l'affiche reste coincée derrière cette bibliothèque et qu'elle ne soit plus visible. Il faut maintenant que je lui trouve un autre endroit...

L'un des moments, les plus émouvants de ma vie fut lors de mon voyage aux États Unis. Je visitais la côte est et l'une des étapes fut une petite visite à Philadelphie. Malheureusement, nous ne restions que quelques heures avant de partir pour New York. Mais je peux vous dire que lors de cette visite, je n'ai pas cessé de penser au film de Jonathan Demme.


Philadelphia est et restera "Mon" Film Culte. Celui qui me bouleverse, qui me chamboule, qui me révolte, qui me fait me poser des questions. Mais surtout celui qui m'a fait voir la vie autrement et qui a peut être changer ma vision sur la vie et les choses de la vie...un film qui a peut-être décidé de la suite de ma vie (j’avais presque oublié que j'étais adolescent la première fois que je l'ai vu). Un film qui me fait pleurer même après le 17e visionnage.



1 commentaire:

  1. Pour moi aussi,un film marquant qui provoque à chaque fois beaucoup d émotions

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