mercredi 30 novembre 2011

Descente en Librairie 5

Aujourd'hui, je suis allé à la librairie pour une amie blogueuse, qui je pense se reconnaitra puisqu'elle a pris l'habitude de mes petits paquets que je lui ai fait parvenir tout au long de cette année.
Bien sûr, je n'ai pas pu résister d'acheter pour moi(je rassure cette amie blogueuse: aucun des romans achetés pour moi ne fait partie de ma LAL donc tout va bien).

Je suis revenu avec quatre romans, acheté d'occasion (ben oui, c'est la crise donc je me fais plaisir à petit prix. Ce qui me fait peur, c'est que je trouve toujours mon bonheur en occasion, même avec une bibliothèque qui approche dangereusement du chiffre mille. (Qui sera probablement atteint l'année prochaine): il faut dire aussi qu'il y a beaucoup de livres et que des nouveaux arrivent chaque mois. Donc le monde des livres est immense pour notre plus grand bonheur!

Maintenant,présentation des livres:


Roman évoqué dans "Alabama Song" et qui m'intrigue. Donc, il a fini sous le bras (car oui, je ne vais jamais en librairie avec un sac, j'ai peur de trop craquer).


Parce qu'un Oates d'occasion, ça ne se laisse pas dans le rayon. Je l'ai pris directement sans même lire la 4e de couverture.


Pour le titre, la couverture que je trouve magnifique, le résumé, l’Irlande et la découverte d'une auteur que je ne connais pas.


Un roman que je voulais lire depuis longtemps. Il se trouve maintenant dans ma PAL. Youpi!

Je viens de m'apercevoir que sur 4 romans, trois ont été écrit par des femmes. Serai je plus sensible aux plumes féminines? C'est possible.

P.S. J'ai oublié de vous dire que j'avais aussi craqué pour ça:


Un jeu de société que Gallimard à sorti il y a quelques semaines et que je zieute depuis sa sortie. Je me suis enfin décidé à l'acquérir. Un jeu de société idéal pour tous les LCA. Et pour les amoureux de la lecture bien évidemment.

Falling Angels


4e de couverture: Londres, janvier 1901 : la reine Victoria vient de mourir. Comme la coutume l’impose, les familles se rendent au cimetière. Leurs tombes étant mitoyennes, les Waterhouse et les Coleman vont faire connaissance et leurs petites filles vont immédiatement se lier d’amitié. Pourtant, les familles n’ont pas grand-chose en commun. L’une incarne les valeurs traditionnelles de l’ère victorienne et l’autre aspire à plus de liberté. Dans le cimetière, véritable coeur du roman, Lavinia et Maude se retrouvent souvent et partagent leurs jeux et leurs secrets avec Simon, le fils du fossoyeur, au grand dam de leurs parents. Lavinia est élevée dans le respect des principes alors que Maude est livrée à elle-même : sa mère, Kitty Coleman, vit dans ses propres chimères. Ni la lecture, ni le jardinage, ni même une liaison ne suffisent à lui donner goût à la vie. Jusqu’au jour où elle découvre la cause des suffragettes. La vie des deux familles en sera bouleversée à jamais.

Pourquoi ai je attendu aussi longtemps avant de me plonger dans ce fabuleux roman de Tracy Chevalier, qui traine dans ma PAL depuis presque 2 ans?
En fait, j'ai eu peur de me lancer dans ce roman au vu des nombreux avis mitigés ou même négatifs, glané ici où là sur la blogosphère. J'avais peur de ne pas retrouver le souffle romanesque qui m'avait séduit dans La jeune fille à la perle.
Je peux vous dire qu'il n'en est rien et que, même s'il n'a pas le même charme de son précédent roman, ce récital des anges est magnifique. Oui, je n’ai pas peur de dire que c'est un coup de coeur.
J'ai aimé l'ambiance de ce début du siècle, les passages au cimetière, les différents personnages: mes préférés étant Maude, Simon, Jenny et Kitty. J'ai aimé ce vent de liberté qui souffle sur Kitty. Cette femme a décidé d'être libre dans sa manière de vivre et de n'en faire qu'à sa tête, et même si parfois, elle délaisse sa fille Maude, elle l'aime tout de même et veut ce qu'il y a de mieux pour elle. Alors, certes, une bonne partie du roman, on se demande quel est l'enjeu des personnages: on suit leur vie sur plus d'une centaine de pages sans voir où tout cela va nous mener. Puis vient le coeur du roman et du sujet:la cause des suffragettes. J'ai trouvé ça bien que l'auteur prenne son temps pour nous amener à cette cause qui va tout chambouler.

Le nombre impressionnant de narrateurs me faisait un peu peur, je l'avoue:le roman est raconté à la 1ere personne et chaque personnage du roman prend la parole à un moment donné ce qui fait qu'il y a une dizaines de narrateurs différents: de Maude Coleman, la fille de Kitty à Simon, le jeune fossoyeur que Maude rencontre le jour de la mort de la Reine Victoria, en passant par Jenny, la bonne de la famille Coleman et Lavinia, la fille des Waterhouse, les voisins des Coleman, qui deviendra amie avec la petite Maude et le petit Simon. J'avais un peu peur de m'y perdre. Ce fut tout le contraire: dès que je savais les liens des personnages entre eux, je me suis laissé porté par ces voix différentes. Car la voilà aussi la force de Tracy Chevalier: de donner un style et un phrasé différent pour chaque personnage. J'ai aimé la gouaille de Simon, qui rappelle un peu certains personnages de Dickens ou le Gavroche de Hugo. J'ai aimé le désœuvrement puis la passion et la fougue de Kitty quand elle découvre le mouvement des suffragettes. J'ai détesté la suffisance et les envolées lyriques de Lavinia. Qu'est ce qu'elle a pu m'insupporter celle là et dès le départ, je savais que je ne l'aimerai pas. Je me suis même demandé pourquoi Maude à voulu devenir amie avec elle. Elles sont tellement différentes. J'ai tout de même réussi a comprendre le pourquoi de cette amitié: Maude se sentait tellement seule, étant fille unique, qu'avoir une amie de son âge était une bénédiction, même si elle trouvait parfois que Lavinia était insupportable.

Le seul petit bémol que je pourrais faire à ce roman et qui m'a un peu gêné, fut justement le style de l'auteur, que je trouve toujours très beau (j'aime la plume de Tracy Chevalier) mais qui ne convient pas dans la bouche d'enfants de 6 ans. Je m'explique: au début du roman Maude et Lavinia ont 6 ans sauf qu'elles s'expriment comme des adolescentes ou des jeunes adultes. Ainsi, je n'ai pas eu l’impression que c'étaient des enfants de 6 ans qui parlaient. Plus le roman avance et moins cela m'a gêné puisque les fillettes grandissent. Mais,bon le roman m'a tellement plu que pour moi, ce n'est qu'un petit détail...mais qui a son importance pour ceux et celles qui veulent le lire.

En conclusion, un roman merveilleux où encore une fois la plume de Tracy Chevalier m'a charmé. Voilà une auteur qui a trouvé définitivement sa place dans mon panthéon et je compte bien lire ses autres romans. Certains attendent dans ma PAL comme "Prodigieuses créatures"ou "L'innocence" . Mais j'aimerai trouver son premier roman "La vierge en bleu" pour pouvoir le lire avant ceux cités (J'aime parfois lire les livres d'un auteur dans l'ordre où ils ont été écrit pour voir l'évolution du style de l'écrivain). Ce Récital des anges est un véritable coup de coeur qui m'a fait frissonné, qui m'a enthousiasmé et que j'ai fini à regret. J'aurai tellement voulu que ça continue encore et encore.

Tracy Chevalier: Le récital des anges (Falling Angels), Folio, 434 pages, 2002

Recherche Vent d'Ouest désespérément


4e de couverture: Lorsque, par un soir brumeux de 1898, le jeune peintre Samuel Godwin pousse les grilles de la propriété de Fourwinds, il est immédiatement envoûté. Engagé pour enseigner l’art aux deux filles de Mr Farrow, il ignore encore que cette luxueuse demeure sera pour lui le décor de ses plus belles peintures. Intrigué par la personnalité ombrageuse du maître des lieux, séduit par les jeunes demoiselles, Marianne et Juliana, désarçonné par Charlotte Agnew, leur gouvernante et dame de compagnie, Samuel comprend vite que le raffinement du décor et des êtres dissimule de bien sombres mystères et que le vent souffle pour mieux balayer les cendres d’un passé scandaleux…

Voilà un roman anglais comme je les aime.
Linda Newbery a réussi le pari de nous replonger dans l'ambiance fin XIXe début XXe siècle, en s'inspirant des grands auteurs anglais: Le Fanu (pour le mystère), Thomas Hardy ou les Soeurs Brontë (il y a d'ailleurs un côté "Wutherings Heights" dans ce roman (même s'il n'a pas la force du roman d'Emily Brontë).
Tout m'a plu dans ce roman: les personnages à commencer par ce jeune peintre Samuel Godwin (qui est totalement fictif, j'ai eu la curiosité de vérifier). C'est par son intermédiaire qu'on arrive à Fourwinds, cette demeure qui au fur et à mesure devient sombre et obscure. C'est l'impression que cela m'a donné au vu de l'histoire qui se déroule devant nous. J'ai beaucoup aimé sa fougue, son envie de découvrir les mystères que renferment cette demeure. Mais également son enquête pour découvrir où se trouve ce fameux "Vent d'Ouest" que Marianne, autre personnage fantastique (mon préféré assurément) recherche désespérément. J'ai aimé sa folie, sa passion pour les choses de la vie et sa fougue. Julianna est plus effacée que sa soeur mais son comportement mystérieux est tout aussi attachant et intriguant. Puis il y a Charlotte, la gouvernante, qui s'occupe des deux filles Farrow du mieux qu'elle peut, tout en essayant elle aussi de découvrir les secrets qui se cachent à Fourwinds.

Linda Newbery a réussi à me surprendre, malgré une histoire qui au final, est classique. J'ai déjà lu des histoires de ce genre des dizaines de fois. Mais, en choisissant deux narrateurs différents, Samuel et Charlotte qui découvrent en même temps que nous les secrets de Fourwinds, elle réussit à garder le mystère jusqu'au bout et je me suis pris les révélations en pleine figure, sans que je m'y attende. Pourtant, je le répète, après avoir tourné la dernière page, je me suis dit que j'aurai pu tout deviner à l'avance ayant déjà lu ou vu ça quelque part. Donc un grand bravo à Linda Newbery qui a réussi à m'avoir.

En conclusion, un roman anglais comme je les aime, qui m'a surpris malgré une histoire somme toute classique, mais qui nous prend dès les premières pages pour ne plus nous lâcher. Un roman qui aurait pu être écrit au début du XXe siècle, Linda Newbery s'étant inspiré des plus grands auteurs anglais en trouvant un style bien à elle. (D'ailleurs j'y pense maintenant, il y a une touche de Daphné Du Maurier dans ce roman: un petit soupçon de "Rebecca") Ce qui n'est pas pour me déplaire.

J'ai lu ce livre lors d'une Lecture Commune avec Tiphanie et Manu. Merci à Tiphanie de m'avoir offert ce livre. Grâce à toi, j'ai passé un agréable moment.

Linda Newbery: De Pierre et de Cendre (Set in Stone), Le Livre de Poche, 380 pages, 2008

mardi 29 novembre 2011

"J'ai tellement de choses à dire..."



Vous devez vous demander pourquoi cet homme élégant à les honneurs d'un billet sur mon blog essentiellement littéraire? Tout simplement parce que j'estime qu'il y a sa place et ce parce qu'il fait la jonction entre plusieurs de mes passions: le cinéma, la chanson, le théâtre (il a adapté quelques pièces dont "Madame Marguerite") mais également la littérature (son premier roman "Les Yeux Secs" date de 1957).

Je pense que certains l'auront reconnu. Pour les autres, je vais enfin lever le voile en vous disant son nom:

Cet homme élégant et toujours souriant n'est autre que M. Jean-Loup Dabadie.

Un très grand scénariste qui nous a offert de très belles histoires mis en images par Sautet, Truffaut, Yves Robert: c'est à lui qu'on doit les plus beaux films des années 70-80 comme "Une histoire simple", "Les choses de la vie", "Un éléphant ça trompe énormément", "César et Rosalie", "Vincent, François Paul et les autres..." et plus récemment l'adaptation de "La Tête en Friche".
Mais il est également un parolier de talent: il est très difficile de résumer une histoire dans une chanson de quelques minutes et il y réussit parfaitement. Ce n'est pas un hasard si des chanteurs de renom comme Michel Polnareff, Dalida, Julien Clerc, Johnny Hallyday ou même Barbara lui ont demandé de leur écrire un texte.
C'est d'ailleurs impressionnant, toutes les chansons qu'on connait et qui sont sorties de sa plume: en voici quelques exemples:

Pour Serge Reggiani:

Le Petit Garçon



"Ce soir mon petit garçon
Mon enfant, mon amour
Il pleut sur la maison
Mon garçon, mon amour
Comme tu lui ressembles!
On reste tous les deux
On va bien jouer ensemble
On est là tous les deux
Seuls

Ce soir elle ne rentre pas
Je n'sais plus, je n'sais pas
Elle écrira demain peut-être
Nous aurons une lettre
Il pleut sur le jardin
Je vais faire du feu
Je n'ai pas de chagrin
On est là tous les deux
Seuls

Attend, je sais des histoires
Il était une fois
Il pleut dans ma mémoire
Je crois, ne pleure pas
Attends, je sais des histoires
Mais il fait un peu froid, ce soir
Une histoire de gens qui s'aiment
Une histoire de gens qui s'aiment

Tu vas voir
Ne t'en vas pas
Ne me laisse pas


L'italien



C'est moi, c'est l'Italien
Est-ce qu'il y a quelqu'un
Est-ce qu'il y a quelqu'une
D'ici j'entends le chien
Et si tu n'es pas morte
Ouvre-moi sans rancune
Je rentre un peu tard je sais
18 ans de retard c'est vrai
Mais j'ai trouvé mes allumettes
Dans une rue du Massachussetts
Il est fatiguant le voyage
Pour un enfant de mon âge

Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Io non ne posso proprio più
Se ci sei, aprimi la porta
Non sai come è stato laggiù


Pour Michel Polnareff:

Lettre à France



Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi !

Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas.

La différence
C'est ce silence
Parfois au fond de moi.
Tu vis toujours au bord de l'eau
Quelquefois dans les journaux
Je te vois sur des photos.
Et moi loin de toi
Je vis dans une boite à musique
Électrique et fantastique
Je vis en "chimérique".


Ça n'arrive qu'aux autres (Chanson du film "Ça n'arrive qu'aux autres" avec C. Deneuve et M. Mastroianni dont J.L. Dabadie a écrit le scénario)



La petite bête jouait au jardin
Et j'avais sa tête au creux de ma main
Un oiseau de plus
Un oiseau de moins
Tu sais, la différence c'est le chagrin

Il n'y a pas eu école ce matin
Il n'y aura plus d'enfance au jardin
Un oiseau de plus
Un oiseau de moins
Tu sais, la différence c'est le chagrin


J'ai tellement de choses à dire (je ne pouvais pas ne pas mettre cette chanson dont j'ai repris le titre pour ce billet: cette chanson est l'une des plus belles qui existent)




J'avais pour tout bagage
des mots et des images
j'ai eu peur, Dieu me garde
qu'on garde mon âme à la douane

J'ai tout connu je pense
L'absence et le silence
Ce soir on se rencontre
je n'ai plus votre heure à ma montre
Je ne serais jamais le magicien d'Oz
Et j'ai vu la mort en rose
oui mais ...

J'ai tellement de choses à dire
que je n'ai pas voulu mourir
tellement de souvenirs
On m'a dit de ne rien dire
je suis venu désobéir

La première chose à dire
c'est que je n'ai personne à maudire
tant d'autres miroirs m'attirent
je reviens de l'avenir
et le passé je le déchire


Pour Julien Clerc

Ma préférence



Je le sais
Sa façon d’être moi parfois vous déplait
Autour d'elle et moi le silence se fait
Mais elle est
Ma préférence a moi

Oui je sais
Cet air d’indifférence qui est sa défense
Vous fait souvent offense
Mais quand elle est parmi mes amis de faïence, de faïence
Je sais sa défaillance


Femmes...je vous aime (petite anecdote que Julien Clerc raconta chez Drucker: quand Jean-Loup Dabadie apporta ce texte, Julien fut un peu gêné de chanter ce texte mais il fit quand même une musique. Quand il la fit écouter à Miou-Miou, sa femme à l'époque, cette dernière voulu faire changer le "je vous aimes" en "je t'aime". Un petit brin de jalousie de la part de Miou Miou. Peut être. Sa réaction est toutefois très compréhensible.)



Quelquefois
Si douces
Quand la vie me touche
Comme nous tous
Alors si douces...

Quelquefois
Si dures
Que chaque blessure
Longtemps me dure
Longtemps me dure...

Femmes... Je vous aime
Femmes... Je vous aime
Je n'en connais pas de faciles
Je n'en connais que de fragiles
Et difficiles
Oui... difficiles


Pour Romy Schneider

La chanson d'Hélène (chanson du film "Les choses de la vie" dont J.L. Dabadie écrivit le scénario. La chanson ne fait pas partie du film .Elle fut écrite après, il me semble. Une chanson qui me bouleverse à chaque fois et l'interprétation de Romy Schneider n'y est pas étrangère).



Ce soir nous sommes septembre et j'ai fermé ma chambre
Le soleil n'y entrera plus
Tu ne m'aimes plus
Là-haut un oiseau passe comme une dédicace
Dans le ciel

Parlé:
Je t'aimais tant Hélène
Il faut se quitter
Les avions partiront sans nous
Je ne sais plus t'aimer Hélène


...
et je m'arrête là. Il y en a tellement.

Il fut également auteur de sketches pour Guy Bedos, entre autre celui de "La drague" avec Sophie Daumier.

La Drague



Les textes de Jean-Loup Dabadie sont d'une beauté sans pareille et me bouleversent à chaque écoute. Les compositeurs et chanteurs ont su habiller ses mots d'une manière fort belle, qui sonnent toujours juste.

Jean-Loup Dabadie a été élu en 2008 à l'Académie Française et y a fait son entrée l'année suivante. Un bel honneur pour cet artiste aux multiples facettes.

dimanche 27 novembre 2011

Sur invitation


4e de couverture: L'avenir de Reed Brennan s'annonce aussi brillant que les deux carats de diamants aux oreilles de ses nouvelles colocataires. Admise à Easton, elle a accompli l'impossible : intégrer le cercle très fermé des Billings.
Son nouveau statut suscite le respect et l'envie, et Reed va vite en faire les frais... Lors d'une soirée, quelqu'un prend des photos compromettantes d'elle et les utilise pour la faire chanter. Reed se trouve face un choix cruel : dénoncer les agissements des Billings, ou quitter l'Académie d'Easton.


Risque de Spoiliers sur les tomes précédents

Ce second tome est semblable au premier. Ces filles populaires, Noelle et sa clique sont toujours aussi imbuvables et Reed, toujours aussi naïve. Mais quand vas t-elle se réveiller bon sang. J'espère que l'évènement final de ce second tome va la faire changer.
Vous l'aurez donc compris. Rien de nouveau sous le soleil dans ce second tome: le style est toujours simple et les dialogues parfois insipides mais je tourne les pages toujours aussi rapidement. Je trouve les personnages insupportables pour la plupart (il n'y a vraiment que Josh qui sort du lot) mais l'histoire me tient toujours en haleine. Ce qui me laisse sur un sentiment toujours mitigé.

Comme je le disais, le seul personnage qui sort du lot et que je trouve sympathique et différent des autres, c'est Josh, le meilleur ami de Thomas et vu ce qui se profile à la fin de ce tome, celui ci devrait avoir de l'importance dans le prochain tome. Mais le personnage le plus présent tout en étant absent, c'est bien ce cher Thomas. Tout le tome tourne autour de sa disparition et Reed va aller jusqu'à sortir avec Whittaker juste pour retrouver Thomas à une fête: L'Héritage. Justement Whittaker, ce nouveau personnage qui remplace en quelque sorte Thomas, est bien sympathique au départ car très bien élevé: un gentleman quoi, malgré son côté un peu arrogant vu son rang dans la société. Que voulez vous, j'ai du mal avec les gosses de riches.
Pour ce qui est des autres personnages et de l'intrigue de chantage, j'aurai très bien pu m'en passer. Pour moi, elle n'a pas servi à grand chose. La bande de Noelle, je ne la supporte pas et je pense que ça ne changera jamais et je n’attends qu'une chose: que Reed se rebelle. Quand on pense que dès son premier jour à Billings, elle sert de boniche à tout le monde, c'est le pompon! Non, mais qui accepterait ça, même pour avoir une bonne situation. J'ai trouvé ça too much!
Déçu également qu'on ne se focalise pas plus sur Ariana. Je suis sûr que ce personnage à quelque chose en plus que les trois autres: Noelle, Taylor et Kiran, superficielles au possible, donc creuses et sans intérêt. Sauf que malheureusement, Ariana est beaucoup trop en retrait. Dommage.

Au final, les romans de la série "Campus" se lisent vite. La force de Kate Brian est sa capacité à faire des cliffhangers réussi pour qu'en lisant "A Suivre..." à la fin d'un tome, on est envie de lire le suivant. Prochain Tome que je lirai bien évidemment car j'ai envie de savoir comment la relation de Reed et Josh va évoluer,si Reed va enfin ouvrir les yeux sur "ses amies" et surtout savoir ce qui est arrivé à Thomas.

Kate Brian: Campus Tome 2: Sur invitation (Invitation Only), France Loisirs, 329 pages, 2008

Hurt

Le slow qui tue de la semaine fait partie de ce magnifique album qu'est "Back to Basic":

Christina Aguilera: Hurt



L'album "Back to Basic" est un petit bijou. Surtout la 2e partie: le CD 9 titres,que l'on peut qualifier d'album concept. Toutes les chansons de ce 2e album ont un univers commun (le cirque) et racontent une histoire. La chanson "Hurt" en fait partie et à été un succès dès sa diffusion en radio. Un succès bien mérité. Cette chanson fait partie de mes préférées dans cet album avec "The Right Man"

Bonne écoute!

samedi 26 novembre 2011

A devenir parano


4e de couverture: Tom Valle, ancienne star du journalisme new-yorkais, a vu sa carrière brisée lorsqu'il fut découvert que certains de ses articles pour un grand quotidien national étaient des histoires inventées de toutes pièces. Depuis, il survit en couvrant les événements locaux pour un petit journal californien... jusqu'au jour où un accident de la circulation, en apparence banal, le met sur la piste d'une affaire de tout premier plan.

Usant de ses remarquables dons d'investigation, il ne tarde pas à découvrir un véritable complot aux ramifications politiques nombreuses. Mais qui peut encore lui faire confiance ?

Affrontant un ennemi invisible aux moyens illimités, traqué par des tueurs lancés à ses trousses, c'est seul contre tous et au péril de sa vie qu'il va, coûte que coûte, poursuivre son enquête.

Avec ce roman palpitant aux retournements multiples, James Siegel renoue avec la veine des grands thrillers paranoïaques des années 1970, tels Blow Out ou Conversation secrète, dans un contexte moderne où storytelling et traitement de l'information ont bouleversé la donne.


Attention, voici un roman qui vous prend pour ne plus vous lâcher!
Tout d'abord, je voudrais féliciter l'éditeur pour cette couverture originale et accrocheuse. Cette une de journal qui sert de couverture à ce livre m'a rendu curieux et m'a fait m'intéresser à ce thriller.

Dès les premières pages, j'ai tout de suite été happé. D'un style simple mais accrocheur, James Siegel nous fait voyager dans le temps. Même si l'action se déroule dans notre présent, j'ai eu l'impression, par moments qu'on se retrouvait au temps de la Guerre froide. Mais ce n'est pas tellement un hasard, puisque Tom Valle, le héros du roman va déterrer une histoire vieille de plus de 50 ans (une inondation qui remonte à 1954) et essayer de démêler cet imbroglio dans lequel il se trouve.
L'action va donc à cent à l'heure, j'ai tourné les pages sans m'en rendre compte,tellement j'étais pris par l'enquête de Tom: je voulais avoir le fin mot de toute cette histoire.

Justement, Tom, ce journaliste déchu par sa seule faute, puisqu'il a inventé des articles de toute pièce (le mensonge c'est son dada!),se retrouve à travailler dans un petit journal d'une petite ville de Californie. Il va déterrer une histoire vieille de plus de 50 ans: tout ça à cause d'un banal accident de voiture. Peut être pas si banal que ça. J'ai trouvé le personnage sympathique. Il cherche à tout pris a retrouver sa place mais surtout la rédemption. Il veut être un journaliste honnête. Il va prendre cette histoire d'accident au sérieux et mener sa petite enquête: et ce ne sera pas si facile puisque tout ceux qui le connaissent et savent qu'il est un menteur né, ne vont pas le croire. Je dois d'ailleurs dire que moi même j’avais du mal à croire ce que je lisais. Voilà pourquoi ce roman ne sera pas un coup de coeur pour moi: il s'est avéré que plus j'arrivais vers la fin, plus l'histoire devenait nébuleuse. En fait, je ne comprenais plus rien à ce que je lisais. L'auteur m'a perdu à un moment pour me retrouver vers la fin du roman. Même si le dernier chapitre est également nébuleux et m'a laissé sur ma faim, il est toutefois compréhensible.

Mis à part ce petit bémol, j'ai apprécié ma lecture et ce roman, qui est dans la lignée de tous les films ou séries traitant de complots gouvernementaux et autres conspirations. Je voudrais d'ailleurs dire aux personnes un peu, voire beaucoup paranoïaques de ne pas ouvrir ce livre. Vous seriez encore plus parano.

En conclusion, un thriller mené tambour battant qu'on lâche difficilement. Dans la plus pure lignée de "X Files" (pour la théorie du complot) et "Les Hommes du Président". Un thriller efficace que j'ai pris plaisir à lire malgré les derniers chapitres nébuleux qui m'ont un peu perdu et fait décroché pour mieux me reprendre dans les dernières pages. Je le conseille vivement à tous ceux qui sont fans de thrillers, de théories du complots et pas parano pour deux sous. On passe un très bon moment.

Je voudrais remercier le site News Book et les Editions du Cherche Midi pour ce partenariat.



James Siegel: Storyteller (Storyteller), Le Cherche Midi, 462 pages, 2011

jeudi 24 novembre 2011

2 ans déjà!



Quand je pense qu'aujourd'hui, mon petit kabaret fête ses 2 ans d'ouverture, j'ai dû mal à le croire.
En ouvrant ce petit espace personnel sur la toile, sur une impulsion et une envie -je me méfie des impulsions et des envies car elles sont souvent synonymes de feu de paille en ce qui me concerne. Combien de fois j'ai entamé des projets que j'ai vite abandonné-, je ne pensais pas qu'il serait encore là deux ans plus tard. Surtout vu le nombre impressionnant de blogs qui existent sur internet.
Bien sûr, je fais ce blog pour moi mais également pour être lu et pouvoir échanger sinon, je ne vois pas l'intérêt. Au final, je ne me plains pas de ce côté là. J'ai fait de belles rencontres, soit en virtuelles où dans la vraie vie.
Par ce billet, je voulais vous remercier, amis lecteurs (blogueurs ou non) de me suivre encore dans cette belle aventure.
Mais je voudrais remercier deux personnes en particulier:
tout d'abord George qui, pour un certain 8 mars (il paraitrait que c'est la journée de la femme dis donc!) m'a demandé gentiment de répondre à quelques questions. Cette charmante George a voulu faire connaître mon petit kabaret et j'ai pris beaucoup de plaisir à faire cet échange. Merci à toi pour cette publicité.

Ensuite, j'aimerai dire un grand merci à Tiphanie. Nous nous sommes connu grâce à "l' American sixties swap" qu'elle organisait, en mai 2010. J'avais reçu un très joli colis de ta part. Puis j'ai voulu te rendre la pareille en t'envoyant un petit cadeau pour ton anniversaire. Finalement de mois en mois, une petite correspondance est née entre nous, nous envoyant des petits livres et autres petites choses. Je prends toujours autant de plaisir à te faire ces petits présents (j'adore recevoir des livres mais j'aime aussi et surtout en offrir) et à recevoir les tiens en échange. Merci Tiphanie pour cette année d'échange (année qui n'est pas finie et je pense déjà au prochain envoi! lol)


Dire que 2 ans se sont déjà écoulé depuis mon premier billet et l'envie est toujours là: en fait, j'ai remarqué que j'avais écrit plus de billets cette année, que l'année passée. J'ai mis en place deux rubriques musicales: une pour l'année: Slow qui tue et une rubrique musicale estivale: SLC. Cette année a été aussi l'année des challenges: pourtant, je ne voulais pas me lancer dans ces aventures, ne voulant pas m'imposer des contraintes. Au final je suis plutôt satisfait puisqu'ils avancent bien (même si celui d'Agatha mis en place par George est en pause (je pense que l'hiver qui arrive va me donner envie de me plonger dans les polars de Dame Agatha)).
J'ai moi même mis en place un challenge cette année: La littérature fait son cinéma avec lequel je m'amuse beaucoup.
Le fait de tenir un blog, m'a fait découvrir que je lisais plus qu'avant, comme si le fait de parler de mes lectures, mais également de découvrir des auteurs et des romans sur la blogosphère littéraire, me donnait envie de lire. Donc merci à vous tous et toutes pour toutes ces jolies découvertes livresques.

Je vais terminer ce billet en vous remerciant encore une fois. C'est grâce à vous qui me rendez visite si ce petit kabaret est encore ouvert.

mercredi 23 novembre 2011

Descente en Librairie 4: De la suite dans les achats

Ce matin, je suis allé faire "mon petit marché" à France Loisirs pour principalement acheter des suites de série:



J'avais lu le premier tome cet été et j'avais bien aimé, malgré la superficialité de ces filles. J'avais donc acheté le tome 2 qui traine encore dans ma PAL. Normal, le tome 3 n'était pas encore à France Loisirs. Et ce cher tome 3 est arrivé. Maintenant qu'il est dans ma PAL, le tome 2 va pouvoir en sortir!



J'ai lu le premier tome de la série Enola, ce mois ci. Comme je suis resté sur ma f(a)in, il me fallait la suite. J'ai pris les tome 2 et 3, tout simplement parce que France Loisirs faisait une petite réduction pour deux acheté. Donc pourquoi se priver!


Bon, j'avoue, ce n'est pas la suite d'une série mais il me faisait envie depuis longtemps ce livre; Alors quand je l'ai vu en rayon et qu'en plus, il y avait une remise de 10% sur le prix (ben oui, si j'achetai deux livres, celui ci avait une réduction de 10 ou 20%, selon votre fidélité à France Loisirs). Comme c'était mon 4e article, à mois la réduc. De plus, ils ont gardé la couverture avec l'affiche du film. J'adore!

Au final, je suis ressorti avec 4 livres. C'est bien les séries de romans car on retrouve des personnages qu'on connait et qu'on aime. Mais ce n'est pas très bon pour nos PAL.

dimanche 20 novembre 2011

"Moi, j'ai dû me cacher pour écrire."


4e de couverture: Alabama, 1918. Quand Zelda, " Belle du Sud ", rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s'est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison. Le couple devient la coqueluche du Tout - New York. Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes... Gilles Leroy s'est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister.. . Mêlant éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand " roman américain ".

Prix Goncourt en 2007 avec ce roman, Gilles Leroy s'est glissé dans la peau de Zelda Fitzgerald avec pudeur et sensibilité. Bien évidemment, comme le dit l'auteur en note de fin, ce livre est bien un roman et non une biographie. Beaucoup d'éléments sont sorti de son imagination. Je suis souvent fasciné par ces auteurs qui s'approprient des personnes ayant existé réellement pour en faire des personnages de romans.
Zelda Fitzgerald devient un très beau personnage de roman sous la plume de Gilles Leroy. Je l'ai trouvé frondeuse, touchante, passionnée, aimante. J'ai été bouleversé par elle quand elle apprend la mort de Scott. Cet homme qui l'a profondément blessée et abandonnée au fil du temps,elle l'a aimé de tout son être et quand elle dit que "si il crève, si vraiment il est crevé, elle crèverai(t) aussi..." (p.191),cela montre bien que malgré les blessures et les peines, elle ne peut pas concevoir de vivre sans lui.
Pourtant, un autre homme a compté dans sa vie, Jozan, un aviateur français, avec qui elle a une aventure d'un mois dans le Sud de la France. J'ai cru comprendre au fil des pages que ce fut lui, le plus grand amour de sa vie. Pourtant, il n'y aura pas de happy end pour les deux amants amoureux.

Si Zelda a la part belle dans le roman, Francis Scott Fitzgerald est décrit comme un être abject, ambitieux, fat, plagiaire puisque Zelda l'accuse de lui avoir volé ses écrits pour ces romans "Gatsby" et "Tendre est la nuit". D'avoir fait publié des nouvelles de Zelda sous son nom pour qu'ils leur rapportent plus d'argent. En clair,sous les traits de Zelda, Gilles Leroy en fait un salaud. Il (ou plutôt Zelda) n'est pas tendre également avec un certain Lewis O'Connor (qu'une amie de Zelda, sa prof de danse Liobov surnomme "O'Connard"), que Zelda exècre au plus haut point, voyant ce parasite s'immiscer dans son couple. De ce point de vue là, je ne lui donne pas tort car je l'ai également détesté cet O'Connor. C'est aussi par ce personnage que l'homosexualité de Fitzgerald est suggéré. A moins que Zelda affabule.

C'est le soucis des romans qui s'inspirent de personnes ayant vécu. Je ne sais pas où est le vrai du faux sur la relation de ce couple: la personnalité de Francis Scott Fitzgerald me semble biaisé par la vision que nous en donne l'auteur par l'intermédiaire de Zelda. C'est donc ailleurs qu'il faudra que je cherche à comprendre la vraie personnalité de l'auteur de "Gatsby".
Malgré ce point évoqué juste à l'instant, j'ai aimé me plonger dans ce court roman. Gilles Leroy nous offre un beau portrait de femme. La fin est touchante et j'ai ressenti toute l'admiration que Gilles Leroy portait à Zelda Fitzgerald.

En conclusion, un beau portrait de femme, flamboyant et touchant, qui a su faire vibrer ma corde sensible. Par moments, j'étais au bord des larmes devant les peines de Zelda. Une Alabama Song que je vous invite à lire.

Gilles Leroy: Alabama Song, Folio, 218 pages, 2007

Je suis malade

Le slow qui tue de la semaine est devenu un standard de la chanson française,repris par plusieurs interprètes.

Serge Lama & Dalida: Je suis malade



Pourquoi avoir choisi cette version? Dalida est la meilleure interprète de cette chanson: elle me fait pleurer à chaque fois. Mais il fallait quand même que Serge Lama, l'auteur de ce magnifique texte soit là aussi.

Bonne écoute!

vendredi 18 novembre 2011

L'effet domino


4e de couverture: La nuit, Xavier Ireland anime avec passion une émission de radio pour les Londoniens, à l’écoute de leurs espoirs, leurs peurs, leur doutes. Le jour, c’est un solitaire, un homme volontairement coupé du monde. Jusqu’à sa rencontre avec une femme de ménage peu ordinaire qui va l’obliger à se confronter aux fantômes de son passé. Qu’il le veuille ou non, le destin de Xavier est lié à celui des autres, et le plus infimes de ses actes peut déclencher une série d’événements susceptibles d’affecter inéluctablement la vie de onze de ses concitoyens.

Certains romans nous donnent une pêche d'enfer. Eleven de Mark Watson fait parti de ceux là.
Dès que j'ai croisé ce livre en librairie, je savais qu'il allait me plaire. Au final, je n'ai pas été déçu. C'est d'une fraicheur, une lecture réjouissante qui nous mets du baume au coeur. Pourtant, tout n'est pas rose dans ce roman.
C'est un roman qui nous parle du monde de la nuit (comprendre ce monde de la nuit dans le sens, les gens qui travaillent la nuit ou qui n'arrivent pas à trouver le sommeil. Je ne parle pas de boites de nuits,de fêtes, et tutti-quanti) puisque Xavier, le héros du roman anime une émission de radio, la nuit. Même si le roman ne se passe pas totalement la nuit, j'ai retrouvé cette ambiance que je connais bien puisque moi même je travaille de temps en temps la nuit. L'émission qu'anime Xavier, et qui consiste à écouter parler des auditeurs de leurs problèmes en prodiguant des conseils, m'est familière puisque je suis également à l'écoute d'une émission de ce genre, qu'anime Caroline DuBlanche sur Europe1. Donc j'étais en terrain connu avec ce roman.
C'est aussi un roman plein d'humour, sur les conséquences et un certain effet domino. Et c'est sur cet effet domino que le titre prend tout son sens. Au fil du roman, Mark Watson tisse un fil ténu entre Onze personnes, la première étant Xavier qui n'a pas pris la défense d'un gamin qui se faisait malmener violemment par des petites brutes.La mère du gamin, critique gastronomique pour un journal va avoir du mal a s'en remettre et va passer ses nerfs sur un restaurant "Chez Chico", en écrivant une critique assassine. Le restaurateur va être très en colère par rapport à cette critique et va renvoyer le jeune Julius, un ado en surpoids qui va alors voler un portable pour le revendre afin de payer son club de gym... et je vais m'arrêter là pour éviter d'en dire trop. Je pense que vous aurez compris le système boule de neige ou effet domino qu'à mis en place l'auteur.

Certes,on suit momentanément le parcours de ces onze personnes mais ce ne sont pas elle les plus importantes, je pense (à part Xavier off course). Pour moi, les personnages qui m'ont le plus touché, sont Pippa et Murray. Pippa, la femme de ménage que Xavier a rencontré et embauché lors d'un speed-dating, va changer littéralement sa façon de voir la vie et les choses.En clair, elle va changer sa vie. Puis, Murray et son bégaiement que j'ai trouvé touchant.Murray m'a ému à plusieurs reprises et j'ai bien aimé son duo avec Xavier, à la radio ou en dehors. Il y a aussi les habitants de l'immeuble de Xavier, Mel et Jamie, ainsi que Tamara et son boy friend. Ces passages là m'ont fait prendre conscience qu'on ne sait rien de ses voisins et qu'on a pas envie de se mêler de ce qui ne nous regardent pas, même si nous sommes les premiers spectateurs de leurs disputes. Xavier nous ressemble, sauf que lui sait très bien pourquoi il ne veux plus intervenir dans la vie des autres. Merci d'ailleurs aux flash-baks de nous parler de la vie de Xavier avant son arrivée à Londres.
Le petit plus de ce roman,ce sont les petits flash-forwards qui nous racontent l'avenir de certains personnages (on sait par exemple que le petit garçon turbulent qu'est Jamie dans le roman deviendra un brillant chercheur qui trouvera un moyen de guérir deux cancers): une petite nouveauté dans ce roman que je n'ai rencontré nulle part ailleurs. Grâce à deux petites phrases, l'auteur nous parle de l'avenir d'un personnage, et même parfois, d'un personnage qui n'interviendra plus du tout dans le roman. J'ai trouvé ça inédit et très bien mené.

En revanche, j'aurai un petit bémol sur la fin qui m'a frustré au possible. C'est pas possible de terminer un roman comme ça. Je veux en savoir plus. Mais bon, ce n'est qu'un petit détail et ce n'est que ma frustration. En un sens, la boucle est bouclée.

En conclusion, un roman fabuleusement génial d'un jeune romancier anglais prometteur, qui d'une plume subtile nous fait rire et nous enchante malgré la désespérance qui transparait dans ses personnages.
Pour finir, j'aimerai m'adresser à l'auteur, même si je sais très bien qu'il ne lira pas ces lignes. "M. Watson, j'ai été ravi de vous lire et j'espère vous retrouver bientôt avec un autre roman. Et qui sait, peut être qu'un jour vous nous raconterez la suite des aventures de Xavier Ireland" (même le titre trouve sa signification dans les initiales du héros).

Mark Watson: Eleven (Eleven), Albin Michel, 344 pages, 2011

dimanche 13 novembre 2011

Enola a de qui tenir


4e de couverture: Ceux qui disent que Sherlock Holmes est le meilleur détective du monde ignorent encore l'existence de sa jeune soeur de quatorze ans... Sa mère l'a appelé Enola, qui àl'envers se lit alone, "seule" en anglais. Lorsque madame Holmes disparaît, Enola se refusant au destin trop convenu que lui ont choisi ses frères Mycroft et Sherlock décide de prendre son avenir en main et se lance, seule, à la recherche de sa mère...

Nancy Springer a réussi le pari de se fondre dans la mythologie Holmesienne en créant de toute pièce une jeune soeur au célèbre détective. J'ai apprécié retrouver ce Londres du XIXe que j'aime tant, et retrouver des personnages connu comme Sherlock, Mycroft et Lestrade, tout en faisant la connaissance de la jeune Enola, jeune fille espiègle et très moderne de par son ton et son tempérament (même si je l'ai trouvé un peu geignarde au début du roman).
Pourtant, j'ai eu du mal au début du roman. Je trouvais justement Enola un peu geignarde, à se lamenter sur l'abandon dont elle est "victime",et surtout l'action n'avançait pas beaucoup. Il m'a fallu attendre une centaine de pages et la fuite d'Enola pour Londres, pour qu'enfin l'action s'emballe et que je sois captivé au point de ne plus lâcher le roman avant la fin.
C'est également à partir de là que la première enquête d'Enola débute: avec l'enlèvement d'un jeune lord. Son arrivée à Londres fut des plus passionnante et j'admire la façon dont Nancy Springer nous décrit ce Londres mal famé. Même si je n'ai plus l'âge du lectorat visé, j'ai trouvé que ses descriptions sur les bas quartiers de Londres sont très bien écrites. On s'y croirait et l'imagination tourne à plein régime (du moins pour ma part, j'y étais dans ce Londres des bas quartiers).

Bien sûr, tout n'est pas parfait dans ce premier tome (en même temps comme beaucoup de tome dit de présentation et de mise en situation. Il en va de même en littérature et en série): l'enlèvement du lord est classique et la résolution un peu rapide mais je pense que la suite peut être intéressante. Et surtout j'ai été frustré par cette fin rapide et ouverte. Si bien que j'ai envie de savoir comment va se dérouler la suite des aventures d'Enola. Je me procurerai donc le 2e tome rapidement.

En conclusion, malgré que ce 1er tome ne soit pas parfait, j'ai pris plaisir à retrouver des personnages connu. Nancy Springer à réussi le tour de force de se fondre dans l'univers Holmesien en imaginant une héroïne volontaire, indépendante qui annonce déjà le mouvement des suffragettes évoqué dans ce roman. La femme sera indépendante n'en déplaise à ces messieurs. Enola est là pour nous en donner une preuve supplémentaire. Puis, ce premier tome se termine beaucoup trop rapidement, ce qui a fait naître en moi une petite frustration et l'envie de lire la suite car tout est loin d'être réglé. Bien au contraire.

Nancy Springer: Les Enquêtes d'Enola Holmes Tome 1: La double disparition (The Case of the Missing Marquess- An Enola Holmes Mystery), France Loisirs, 250 pages, 2007

Simply the best...version (for me off course)

Le Slow qui Tue de cette semaine est pour moi mieux que l'original. Mais peut être est ce le fait qu'elle a bercé mon adolescence. J'ai découvert la version originale bien après.

Simply Red: If you don't know me by now



Bonne écoute!

P.S. Voici le lien vers la version originale: Harold Melvin & The Blue Note: If you don't know me by know (Écrite et interprétée par Harold Melvin & The Blue Notes, elle date de 1972). Cette version est très belle mais je préfère celle de Simply Red.

samedi 12 novembre 2011

Un bel hommage

Aujourd'hui, je me suis réécouté l'album de l'opéra Rock "La légende de Jimmy". J'ai voulu faire des recherches sur Renaud Hantson, chanteur dans cet opéra. J'avais bien écouté son premier album (qui date de 1994), il y a dix ans, emprunté à la médiathèque mais c'était loin. Par hasard, je suis tombé sur la chanson "Apprendre à vivre sans toi". En l'écoutant et en faisant attention aux paroles, cela a fait tilt dans ma tête. Renaud Hantson a écrit cette chanson en hommage à Michel Berger. Cette belle chanson qu'il adresse à France Gall.



Voici les premières paroles de la chanson qui m'ont mis la puce à l'oreille:

"Evidemment il y a ces photos
Ce piano blanc muet
Ces quelques mots
D'amour qui laissent un goût amer en nous
Privé de toi
C'est comme privé de tout
Et cet adieu qui ne tient pas debout
Quelqu'un est là pour se souvenir de tout
Un lit défait, un parfum, une chanson
Qui lui rappelle
Que d'aimer est si bon

Apprendre à vivre sans toi
Elle y arrive parfois
Mais lorsque tombe le soir
Les souvenirs hantent sa mémoire
La nuit est trop longue sans toi
"

Je voulais juste vous la faire partager. Peut être qu'elle vous rappellera des souvenirs.

Comme je dis souvent après une vidéo musicale,

Bonne écoute!

Au coin des bonnes affaires 2

Deux billets de suite sur des achats livresques, vous allez peut être trouver ça trop. Mais ce n'est pas de ma faute, c'est celle de ma mère. Ce matin, j'étais en visite chez mes parents et ma mère me dit qu'elle aimerait bien faire un petit tour à la braderie Emmaüs qui a lieu ce week-end dans la charmante ville de mon enfance. Ni une ni deux, je me propose de l'accompagner au cas où je trouverai de belles lectures ou autres.

Et au final, la sortie a été très fructueuse. Je suis ressorti avec une jolie théière et 4 livres.


Cette photo ne représente pas mon exemplaire puisque j'ai trouvé ce roman dans une vieille édition "S.E.P.E". Retrouver la plume de Charlotte Brontë va être un régal. (il ne m'en a couté que 1.50€)


J'ai trouvé ce roman de Sand et j'ai tout de suite sauté dessus sans savoir de quoi cela parlait puisqu'il n'y a pas de résumé sur mon exemplaire (c'est aussi un livre trouvé dans une édition "S.E.P.E"), comme le Brontë. Mais bon,un roman de George Sand ne peut qu'être bien. (1.50€ aussi)


Un roman en 5 actes (un pavé, on peut le dire puisqu'il fait plus de 900 pages). Un roman à La Dickens. Cela ne peut que me plaire. (Et ce pour 4€)


Enfin!!! Ce roman est dans ma PAL!!! Depuis le temps que je l'attends, je n'ai pas pu résister. Dès que je l'ai vu, je me suis jeté dessus. Je peux vous dire que j'ai fait une belle affaire puisqu'il ne m'a couté que 2€! Oui oui, vous lisez bien. Presque 22€ d'économie ça ne se refuse pas. Surtout qu'il est en bon état.


Celui ci, je ne l'ai pas trouvé à la braderie Emmaüs. Je l'ai acheté dans la grande surface où mes parents font leurs courses. Je les ai accompagné faire leurs courses et j'ai repéré ce livre d'Andrea H. Japp. Un polar médiéval qui me tentait bien. Surtout que je voulais découvrir cette auteur. En arrivant à la caisse, mes parents ont voulu me l'offrir. Comme ça. Un cadeau spontané. J'aime toujours ce genre de petites attentions. Merci papa! Merci Maman!

mercredi 9 novembre 2011

Descente en Librairie 3 (ou comment soutenir mon libraire et fêter le passage du 500e livre dans ma PAL)

Comme beaucoup d'entre vous, j'ai appris la nouvelle de la hausse de la TVA en ce qui concerne les livres (qui ne sont pas de première utilité: qu'est ce qu'il ne faut pas entendre! La culture et la lecture ne sont pas de première utilité. Après, il ne faudra pas s'étonner que les jeunes ne savront pas causer le français et fairent des phrases correctement. Quand on voit déjà le niveau de vocabulaire affligeant de candidats de la télé réalité. Moi, je dis : Pauvre France!). Si la lecture devient un "luxe", comment voulez vous que les parents intéressent leurs enfants à la lecture. (Heureusement, il reste les Bibliothèques ou Médiathèques pour ceux qui ne peuvent pas acheter trop de livres pour leur bambins ou pour eux).

Donc, j'ai décidé d'aller soutenir mon libraire préféré


Je sais, ce n'est pas une librairie indépendante puisque Gibert est devenu un grand groupe. Mais c'est une librairie tout de même où les personnes qui y travaillent aiment la littérature et ne sont pas seulement des vendeurs (comparé à la F**C ou les grandes surfaces).

Puis, cela a été l'occasion de faire des occasions (puisque tous les livres que j'ai acheté sont d'occasions. Et puis, ce fut l'occasion de fêter l'arrivée de mon 500e livre dans ma PAL. (Je sais, ça fait beaucoup d'occasion et une PAL importante mais pas grave).

Je suis revenu avec ceci:


5e Austen qui se trouve dans ma bibliothèque (PAL et livres lus compris). De plus dans l'édition 10/18(car oui, je veux les livres de Miss Austen dans la même édition). Il ne me manque plus qu'Emma et j'aurai tous les livres de la dame dans ma biblio.



J'ai un livre de Dick dans ma PAL "Le Maître du Haut Château" que mon frère m'avait offert à mon anniversaire l'année dernière et qui est toujours dans la dite PAL. Le résumé de ce livre m'a plu et pour 2.80€, je me suis dit que ça valait le coup d'essayer. Car il est bon, de temps en temps de lire un peu de SF (même si ce n'est pas trop ma tasse de thé...avec des muffins off course.)



J'avais vu M. Gérard Collard (oui le fameux Gérard) en parler sur une de ces vidéos et je l'avais noté quelque part. Quand je l'ai vu d'occasion, j'ai pas hésité.


J'ai hésité un peu avant d'acheter ce roman (non pas qu'il ne m'intéressait pas, bien au contraire) car simplement, j'ai beaucoup de romans de cet auteur et je ne me rappelais plus si je l’avais déjà où pas. Dans le doute je l’ai pris et j'ai bien fait, car je ne l'ai pas.


3e tome de Georgina Kincaid, trouvé d'occasion. Je n'ai pas encore commencé à lire la série mais je sens que ça va me plaire. Donc j'achète les tomes au fur et à mesure (et là en plus, il était d'occas). Je pense lire le premier tome bientôt.


Voilà le fameux 500e livre de ma PAL et je suis trop content que ce soit un roman de Oates qui ait cet honneur. Un roman d'Oates d'occasion, ça ne se rate pas, ça se met direct sous le bras, que le roman soit d'occasion ou pas d'ailleurs. (Ce n'est pas George qui me contredira)


Bon, je ne vais pas vous mentir, celui ci n'était pas d'occasion. En même temps, c'est un Folio 2€. Ce n'est pas la ruine!. Je l'ai pris parce que j'ai très envie de découvrir la plume et l'humour de cet auteur anglais. Avant de découvrir un jour son héros Jeeves. De plus, on parle de Golf dans ce petit recueil. La classe!

Encore de belles heures de lecture qui s'annoncent.
Toutefois, je me pose une question: arriverai-je un jour à réfréner mes envies d'achats livresques?

dimanche 6 novembre 2011

Petite île


4e de couverture: Londres, 1948. L'Angleterre est encore secouée par la guerre. Au 21 Nevern Street vit Queenie Bligh, une belle femme de tempérament, élevée à la dure dans les Midlands. Son mari, Bernard, n'est pas rentré des Indes, où il servait dans la Royal Air Force. Pour survivre, Queenie est contrainte de prendre des locataires, dont un couple de jamaïquains, Gilbert et Hortense. Gilbert Joseph vient lui aussi de faire la guerre sous le drapeau de l'Empire et l'uniforme bleu de la RAF. Déterminé à rester à Londres, il subit bon gré mal gré le racisme ordinaire. Sa jeune femme, Hortense, a toujours rêvé de vivre en Angleterre, mais la Mère Patrie ne correspond pas à ce qu'elle imaginait à l'ombre des manguiers. Andrea Levy tisse avec une grande finesse d'observation un roman à quatre voix, teinté d'humour et d'émotion, pétri d'exotisme et d'humanité. En évoquant la rencontre et le métissage des cultures, elle pose avec intelligence la question de l'intégration. Un grand roman, couronné de nombreux prix. unanimement célébré par la critique et le public.

Andrea Levy nous propose "d'écouter" un roman à quatre voix. Quatre personnages qui vont nous raconter leur histoire. Et je peux vous dire que c'est un roman passionnant et envoutant que j'ai eu du mal à lâcher. Je tournais les pages sans m'en rendre compte, me laissant bercer par ces quatre voix. Les voix d'Hortense, jeune femme noire, (un peu fière je l'avoue) qui s'est mariée pour partir vers l'Angleterre, comme une sorte de fuite en avant, espérant que là bas, la vie sera plus belle. Sauf qu'elle va vite découvrir qu'il n'en est rien et connaître le racisme ambiant qui y règne. Tout comme Gilbert, son mari, parti en Angleterre au moment de la Seconde Guerre Mondiale, combattant dans la RAF. C'est lui qui nous parle de ce racisme qui gangrène l'Angleterre. (Ce fut d'ailleurs une découverte pour moi: de voir que le racisme ne connait malheureusement pas de frontière): Gilbert combat pourtant pour sauver la Mère Patrie de l'envahisseur mais sera considéré comme un moins que rien à la fin de cette guerre. Avec Queenie,on se retrouve embarqué en pleine guerre au moment des bombardements.Il y a une quatrième voix qui nous parlera également de la guerre en Inde, contre les japs. Mais je préfère ne pas en dire plus concernant cette voix. Un peu de suspense que diable.

J'ai trouvé ce roman passionnant. Cela se passe en 1948 mais les nombreux flashbacks nous raconte ce qui s'est passé durant la Seconde Guerre. La force de ce roman, c'est que l'auteur fait de ces quatre personnages, le narrateur de leur histoire. D'un chapitre à l'autre, chacun prend la parole et le style de l'auteur, touchant et drôle à la fois, parvient à donner du sens et une voix particulière à chacun des personnages. On les différencie facilement et on s'attache, ou pas, à eux. Andrea Levy a réussi à nous prendre par la main en nous racontant une histoire où le gris des personnages est le principal attrait et sa force.

Bon, je ne sais pas si je vous ai donné envie de le découvrir car comme souvent, j'ai toujours du mal à trouver les mots pour parler d'un livre qui m'a touché. J'ai été étonné par la fin qui pourrait paraître classique pourtant. J'ai également eu un éclair de génie quand j'ai compris ce qui liait Hortense et Queenie à quelques pages de la fin: un petit rappel du début du roman
Il y a eu énormément de roman sur la Seconde Guerre Mondiale mais pour une fois, ce roman m'a fait découvrir ce conflit du point de vue anglais. C'est ce qui le rend particulier à mes yeux.

En conclusion, je n'aurai qu'une chose à dire: si le coeur vous en dit et si j'ai piqué votre curiosité, ouvrez ce livre et écoutez ces quatre voix qui vous raconteront leur histoire. Je pense qu'elles ne vous laisseront pas indifférentes.

Andrea Levy: Hortense & Queenie (Small Island), Folio, 546 pages, 2006

Là bas

Le slow qui tue de la semaine est un magnifique duo qui à bercé mon adolescence:

Jean-Jacques Goldman & Sirima: Là bas


Jean Jacques Goldman & Sirima - La-bas [1987] bY... par ZapMan69


Bonne écoute!

mercredi 2 novembre 2011

Descente en Librairie 2

Oui, je sais, nous ne sommes que le 2 novembre et déjà des achats. Mais que voulez vous quand des livres d'occasion sont à porté de mains, je ne résiste pas.



Le 5e tome (en 2 volumes) de la saga des "Enfants de la Terre" trouvé d'occasion. Je ne pouvais pas les laisser bien longtemps à la librairie, au risque de les voir s'envoler. (Quoi, c'est une excuse comme une autre! lol)


C'est la couverture qui m'a attirée (et aussi le petit autocollant jaune "occasion", je l'avoue) vers ce livre. (N'est ce pas qu'elle est magnifique et inquiétante). La 4e de couverture a finit de me convaincre.


Des nouvelles d'une auteure néo-zélandaise (et non anglaise comme je le pensais. Merci ICB d'avoir rectifié ma petite erreur) que je ne connais pas. Je ne demande qu'à découvrir. Voilà pourquoi il a fini sous le bras.


Un Tropper que je n'avais pas et de plus d'occasion. Je n'ai même pas lu la 4e de couverture, j'ai mis sous le bras direct!


C'est le 4e livre de la collection "Grands auteurs" de France Loisirs qui nous fait (re)découvrir leurs plus beaux textes dans de très belles reliures. (Il me manque plus que le "Camus" et le "Colette" paru ce trimestre ci et je serai à jour dans la Collection).

Voilà, c'est tout pour ce début de mois. Vous me direz, c'est déjà beaucoup. Ma PAL ne vous dira pas le contraire!