mercredi 29 août 2018

La Discothèque du 20e siècle #284

En 1995, le groupe MN8 enflammait les dance floor avec ce titre.

MN8: I've got a little something for you (1995)


Originaires de Grande-Bretagne et des îles de Trinité-et-Tobago, les MN8 étaient quatre et s'appelaient K.G. (18 ans), Dee Talls (17 ans), G. Man (17 ans) et Kule (prononcez "Kioule" parce qu'en français ça sonne pas terrible, 19 ans). Produits par l'équipe qui avait lancé avec succès le groupe féminin Eternal à l'assaut des hit-parades européens et qui tentaient de dupliquer l'affaire avec un groupe vocal constitué de quatre jeunes et (très) beaux garçons, ils eurent moins de chance avec MN8 qui, au delà du triomphe initial du titre que nous vous présentons ici, ne parvint pas à transformer l'essai. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1995" Polygram Direct)

Bonne écoute!


lundi 27 août 2018

Au rendez-vous des élégantes

4e de couverture: Une île où tout semblait possible…
La Havane, 1947. Patricio débarque à Cuba après avoir quitté la misère de son Espagne natale. Débrouillard, le garçon trouve vite ses marques dans ce monde luxuriant de couleurs et de sons. Après avoir été cireur de chaussures puis vendeur de billets de tombola, le voilà homme à tout faire à El Encanto, prestigieuse enseigne de la ville, qui rivalise avec les grands magasins parisiens. Patricio apprend vite, il gravit les échelons. D’autant qu’il veut éblouir la mystérieuse Gloria, la plus belle femme de l’île, et sans doute aussi la plus inaccessible puisqu’elle est
mariée au chef de la mafia… Pour l’arracher des griffes de son ogre d’époux, l’intrépide Patricio sera prêt à tout.

Dans le monde rayonnant et bigarré de Cuba avant la révolution – son insouciance de façade, son exubérance, mais aussi son impitoyable criminalité –, une grande histoire d’amour, de choix, et surtout de courage.

Au rendez-vous des élégantes est une saga qui nous emporte dans le Cuba des années 40  à la rencontre d'un jeune espagnol aventurier et malin. Je sentais qu'il fallait que je lise ce livre avant la fin de l'été. Il était clair pour moi, que ce roman était une saga estivale. Qu'est ce que j'ai eu raison. 
Tous les ingrédients sont là pour nous emporter très loin pour des des aventures multiples, dans un pays exotique que je connais peu, et qui nous embarque dans le feu de l'histoire avec des personnages hauts en couleur, tel que Patricio, Le Barouf, Guzman et Gloria. J'ai aimé cette histoire d'amour contrarié et ce que l'auteure en a fait. On sait dès le départ que le héros va tomber amoureux de la mauvaise personne: Gloria est une jeune femme mariée à un mafioso notoire de la Havane, qui n'hésiterai pas a tuer le possible amant de sa femme s'il l'apprenait. Le fait que l'histoire soit racontée par Patricio nous le rend de suite sympathique et on a souvent peur pour lui jusqu'au bout. Il y a beaucoup d'humour au début du roman,surtout dans la rencontre entre Patricio, Le Barouf et Guzman, les trois amis qui partagent un appartement et tous leurs soucis. Mais la peur survient quand arrive Gloria dans la vie du jeune homme et cette peur est symbolisée par César, le mari, mafieux notoire, de Gloria, ainsi que de la soeur de ce dernier Marita, qui suit sa belle soeur comme son ombre, afin de surveiller ses moindres faits et gestes. (quand je vous disais qu'on était dans une grande saga à la "Nord et Sud" ou "Les Oiiseaux se cachent pour mourir", je ne mentais pas). L'histoire devient encore plus palpitante et plus riche, quand la narration devient double. En effet, à l'arrivée de Gloria, le lecteur aura droit aux points de vue successif des deux amoureux: Patricio et Gloria. Ainsi nous apprendrons comment Gloria est devenue la femme de César, mais aussi, suivre leurs déboires et leurs joies, en tremblant pour eux deux. 
Bien sûr, je ne vais pas vous détailler le roman afin de vous laisser la surprise, mais juste vous dire que cette histoire est maîtrisée de bout en bout, avec son lot de surprises qui s'enchaînent à cent à l'heure, dans un style fluide et addictif (les fin de chapitres où le narrateur nous annonce, de manière sibylline, les prochains drames ou aventures des protagonistes, fait qu'on tourne les pages très rapidement). 
Surtout, tout ce qui fait le sel de cette histoire, c'est l'histoire d'amour contrariée de Patricio et Gloria. C'est l'amour contrarié par excellence, qui jusqu'au bout du roman n'aura de cesse de nous tenir en haleine sans forcément nous promettre de happy end. Et ça c'est fort de la part de Susana Lopez Rubio. Ne pas forcément nous donner ce que l'on attend de toutes nos forces(ne comptez pas sur moi, pour vous dire si ça finit bien pour nos deux héros). 
L'autre point de ce roman, c'est sa durée: on traverse la 2e moitié du XXe siècle dans un pays en pleine révolution (de 1947 aux années 2000): le lecteur, en plus de rêver et de s'émouvoir devant cette histoire d'amour entre les deux héros, découvre le Cuba de cette période, que l'auteure retranscrit de fort belle manière. Et le dernier point, c'est l'élégance qui se dégage du roman: il fait rêver. En effet, l'autre personnage du roman n'est autre que El Encanto, le grand magasin,( style Galerie La Fayette pour vous donner une idée),  dans lequel travaille Patricio, et qui sera le lieu de la rencontre entre celui ci et Gloria. C'est un endroit de rêve, qui nous fait côtoyer les riches de la Havane, mais aussi les plus grandes stars comme Ava Gardner, Franck Sinatra et bien d'autres. Cela nous vend du rêve et on n'a qu'une envie: faire un tour dans ce grand magasin. 
Vous l'aurez compris: "Au rendez-vous des élégantes" est une saga formidable qui nous vend du rêve, du voyage, de l'amour, de l'aventure, des dangers, des moments comiques. Tout ce qui fait le sel d'une grande et belle saga, fort élégante. Tout ce que j'aime trouver dans une saga, je l'ai eu dans le premier roman de Susana Lopez Rubio. Et le petit plus, c'est qu'il m'a fait voyager et découvrir une île que je connais peu: Cuba. N'hésitez pas une minute et embarquez pour la Havane en compagnie de Patricio, Gloria, Le Barouf, Nely, César, Marita, et bien d'autres...et n'oubliez pas d'ouvrir la porte du grand magasin El Encanto. Vous aurez ainsi droit à votre moment de rêve. 
Merci aux Editions Presses de la Cité pour ce moment de rêve merveilleux. 
Susan Lopez Rubio: Au rendez-vous des élégantes, (El Encanto), Presses de la Cité, 476 pages, 2018


dimanche 26 août 2018

So Jazz #26 (Saison 3): Les Double Six


Les Double Six

Né en 1959, les Double Six est un groupe français de "vocalese", crée par Mimi Perrin. 

L'ensemble, formé de six choristes, dont Mimi Perrin, varie un peu selon les différents enregistrements. Grâce au re-recording, ils reproduisent les douze voix des big bands. 

Les chanteurs vocalisent à la manière des instruments, restituant sans onomatopées les improvisations des saxophones, , trompettes ou trombones relevées sur les disques. Ils chantent des grands standards de jazz, notamment d'après des enregistrements de Quincy Jones ou Dizzie Gillepsie, adaptées en français avec des textes poétiques ou humoristiques écrits par la très imaginative Mimi Perrin. , en respectant exactement le phasé de l'enregistrement original, ce qui constitue une prouesse jamais inégalée. 

Il y eux énormément de membres dans ce groupe, certains se succédant selon les enregistrements. On peut citer, entre autre Mimi Perrin, Jean-Claude Briodin, Louis Aldebert, Monique Aldebert, Claude Germain (qui sera la voix chantée de Catherine Deneuve dans les films de Jacques Demy), Eddy Louis, (également musicien de jazz), Christiane Legrand (la soeur de Michel Legrand) ou Ward Single. 

Ward Single sera à l'origine du groupe vocal des Swingle Singers (qui comprendra plusieurs membres des Double Six). 

Ils vont enregistré quatre albums entre 1959 et 1964. 
Malheureusement, par suite de problèmes de santé de Mimi Perrin, qui souffrait de tuberculose, les Double Six cessent d'exister en 1966. 

J'ai découvert ce groupe grâce à un ami musicien, et dès la première écoute, j'ai été estomaqué par la performance vocal. Quel  talent. Les Double Six est un groupe unique qui réalise à chaque fois des merveilles, et surtout ce groupe, par l'intermédiaire de Mimi Perrin, nous démontre que la langue française sait swinguer. 

Pour illustrer ce billet, le choix a été difficile car tous les morceaux sont  bons. Il faut, cependant faire un choix, mais vous en aurez deux pour le prix d'un. C'est pas chouette ça! 


Boplicity (La légende du troubadour)/ Rat Race (La course au rat)

Bonne écoute! 

C'est avec les excellents Double Six que se clôt ce 3e été So Jazz. J'espère que vous avez apprécié la (re)découverte de ces talentueux artistes. 
Dès dimanche prochains, les Slow Qui Tue seront de retour pour leur 10e saison. (Eh oui, c'est en somme un anniversaire qui s'annonce). 


mercredi 22 août 2018

La Discothèque du 20e siècle #283

En 1995, le groupe Brownstone débarque sur les ondes avec ce titre.

Brownstone: If you love me (1995)


Signé sur MJJ Records, la maison de disques de Michael Jackson, le lancement de ce trio de filles super-mignonnes (Maxee, Mimi et Nicci) fut accompagné d'une campagne promotionnelle évalué à l'époque à 5 millions de francs...rien que pour la France! Malgré cela, If you love me ne dépassera pas la 18e position du Top 50, ce qui est finalement assez injuste, vu la beauté des harmonies et la perfection de la mélodie...(Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1995", Polygram Direct)

Bonne écoute!


mardi 21 août 2018

Un intrus (Belfond Vintage Saison 6, Volume 30)

4e de couverture: Parue en 1959 aux États-Unis et en 1960 en France, adaptée au cinéma par Roger Corman, une analyse aussi virtuose que glaçante de la montée du populisme pour un Vintage noir choc, qui n’a malheureusement pas perdu une once de son actualité. 
La petite ville sudiste de Caxton est déboussolée : l’arrêt de la Cour suprême vient de tomber ; désormais, les écoles publiques sont ouvertes aux enfants noirs. On s’étonne, on s’agace, et puis finalement on laisse faire.
Jusqu’à l’arrivée d’un intrus.
L’inconnu s’installe, intrigue, séduit, et petit à petit distille le poison : des Noirs ? Avec vos enfants chéris ? Vous n’y pensez pas !
Alors on s’invective, on rugit, on brandit le poing. Et puis montent la fureur, la haine, le sang…


Dès les premières pages, on sent que "Un intrus" est un livre qui dérange et met mal à l'aise. Pourtant, on ne peut s'empêcher de continuer, malgré le malaise, pour savoir comment cela va se terminer. 

Ce n'est jamais évident de lire un livre dans lequel on ne se sent pas bien, dont on sait que les actions des personnages, tel que cet intrus, Adam Cramer, vont vous mettre hors de vous. Alors, parfois, ce malaise vient au fil de la lecture et on ne sait pas comment on en est arrivé là. Mais, dans Un intrus, c'est tout le contraire. On sait très bien, dès les premières lignes et l'arrivée de cet étranger, Adam Cramer, dans la ville de Caxton, que tout va nous mettre mal à l'aise. 
Mais pourquoi, me direz-vous? 
Commençons d'abord par résumer l'histoire: la Cour Suprême vient de voter une loi autorisant les élèves noirs à intégrer les écoles des Blancs. Les gens sont choqués, restent interdits et n'acceptent pas cette situation...mais ne font rien et se plient à la loi. Car la loi est la loi. Jusqu'au jour où un étranger arrive et, par petites touches, de paroles, de séductions commence à convaincre la population que ce n'est pas normal et qu'il faut changer cela. 
C'est alors que tout va dégénérer. 

Ce roman, qui se déroule dans le Sud des Etats Unis, m'a énormément plu, même s'il m'a gêné: tous les personnages blancs , sans exception, sont contre l'intégration, même ceux qui n'ont rien contre les Noirs. C'est alors très difficile de prendre parti pour quelqu'un. Puis, progressivement, je me suis interrogé: ce roman serait il si gênant s'il n'était pas seulement le reflet de la majorité de la population, moi, y compris. Est ce que ce ne serait pas ça le plus gênant, à savoir, qu'il y a un peu de racisme en chacun de nous, des pensées inavouées qui resurgissent parfois. Attention, je ne me considère par raciste, mais seulement, est ce que je n'ai pas eu moi aussi, un jour où l'autre des pensées racistes? Je m'interroge. 

En fait, ce roman, de par ce sujet brûlant d'actualité qui n'est autre que le racisme ordinaire, fait ouvrir les consciences et nous fait nous poser mille questions. 
Surtout que ces personnages ne sont pas manichéens (bon, il y a bien des salauds qui resteront des salaud, comme le révérend Niesen ou Carey), à commencer par Adam Cramer. Adam est un personnage plus complexe qu'il n'y parait et l'auteur, en  nous racontant son histoire personnelle par petite touche va nous le dévoiler sous un autre jour. Il n'est pas forcément le raciste forcené qui veut à tout prix que les nègres décampe des écoles.Son but ne serait il pas tout autre? Je vous laisse le découvrir. 

En tout cas, voilà un roman puissant qui dérange et qui nous fait nous poser mille questions, sur le racisme ordinaire, que l'on vivait dans les années 50, dans le Sud des Etats Unis, mais aussi aujourd'hui, dans notre propre société. Un racisme ordinaire qui, par un discours plein de haine,mais bien formulé par un orateur hors pair (un parallèle est même fait entre Adam Cramer et Hitler à un moment dans le livre) peut se révéler ravageur et mettre le feu aux poudres. Un roman fort bien écrit,qui ne cherche pas à faire la morale. Il laisse simplement vivre ses personnages, dans cette histoire haletante qui vous prend aux tripes jusqu'à la dernière page. Un roman qui nous fait réfléchir et qui est ressorti cette année chez Belfond [Vintage], qui encore une fois à su faire mouche. Merci à eux! 

Pour info, ce roman a été adapté par Roger Corman (qui signe la préface de la présente édition) en 1962, au cinéma. Le film vient de  bénéficier d'une sortie au cinéma, à partir du mercredi 15 août 2018, dans une version restaurée, dans certaines villes de France. Renseignez vous. 

Charles Beaumont: Un intrus, (The Intruder), Belfond, (collection Belfond [Vintage]), 444 pages, 1959 (pour l'édition originale), 1960 (pour la traduction française), 2018 (pour la présente édition)


dimanche 19 août 2018

So Jazz #25 (Saison 3): Aretha Franklin


Aretha Franklin

Née le 25 mars 1942 à Memphis (Tennessee), Aretha Louise Franklin est une chanteuse, auteure et compositrice  de gospel, soul, funk, rythm'n'blues et jazz. 

Fille d'un pasteur baptiste et d'une mère, chanteuse de gospel, Aretha et ses soeurs Carolyn et Emma chantent à l'église de Détroit dans la chorale de leur père et font leurs premiers enregistrements à l'âge de 14 ans. L'un de ces frères devient son imprésario de 1969 à 1989. 

Découvert par John Hammond, Aretha signe son premier contrat avec Columbia Records. Au début des années 60, elle obtient quelques petits succès comme "Rock a bye your baby with a dixie melody". Columbia Records veut en faire une chanteuse de jazz mais les premiers résultats ne sont pas probants. 

En 1967, elle quitte Columbia pour rejoindre la maison de disque Atlantic et s'associer aux réalisateurs artistiques Jerry Wexler et Arif Mardin. Ce qui aboutit aux enregistrements R&B les plus influents des années 60, y compris"I never loved a man (the way I love you)". A la fin des années 60, elle obtient le surnom de "Queen of Soul", devenant par là même connue internationalement et devient  un symbole de fierté pour la communauté noire. 

En 1972, elle interprète des chants gospel traditionnels dans l'album Amazing Grace ; il devient l'un des albums gospel les plus vendus de l'histoire de la musique avec deux millions de copies.

Après une carrière un peu ralenti dans les années 70, son passage dans le film des "Blues Brothers" la relance. Elle enchaîne alors les albums à succès  tel que "Jump to it" en 1982 et "Get it right" en 1983. 

Durant la décennie 90, elle intervient dans plusieurs bande originales de films tel que "Malcolm X" ou "Sister Act 2". 
Elle revient sur le devant de la scène en 1998 en participant à un concert caritatif "Divas Live" aux côtés de Céline Dion, Mariah Carey, Gloria Estefan et Shania Twain. 

Le 20 janvier 2009, elle chante "My Country , 'Tis of Thee", lors de la cérémonie  d'assermentation  du nouveau président des Etats Unis Barack Obama. 

Elle donne son dernier concert le 7 novembre 2017 à la Cathédrale Saint Jean le Théologien de New York lors du 25e anniversaire de la "Elton John's Aids Foundation". 

Elle nous quitte le 16 août 2018, à l'âge de 76 ans. 

Je ne pouvais pas faire autrement que de rendre hommage à cette grande dame de la chanson qu'est Aretha Franklin, qui nous a quitté cette semaine. Comme beaucoup, la musique d'Aretha  partage ma vie. Qui ne connait pas "Think" ou "Respect". On a tous été bercé par la musique d'Aretha. C'était une voix chaude, pleine d'énergie et d'émotion. Ce fut une grande tristesse pour moi quand j'appris son décès jeudi. Une grande dame de la musique nous a quitté mais elle restera longtemps dans nos coeurs et dans les mémoires. 

Pour illustrer ce billet, j'aurai pu choisir la facilité en prenant l'un de ses titres phares. Mais, comme cecux ci sont des standards, vous vous doutez bien que vous risquez de les retrouver un jour dans la rubrique musicale "La Discothèque du 20e siècle"(ce qui ne veut pas dire que celui que j'ai choisi ne soit pas un tube. Bien au contraire). J'ai donc choisi un autre titre que j'aime énormément car il lui correspond totalement.


 A natural woman

Bonne écoute! 


vendredi 17 août 2018

Les Princes d'Ambre (Cycle 1)

4e de couverture: Il est amnésique. 

Il est l’un des neuf princes d’Ambre, ce monde dont tous les autres ne sont que des reflets. 

Son nom est Corwin et il compte bien vaincre ses frères pour monter sur le trône vacant.

Cycle phare de Roger Zelazny, "Les Princes d'Ambre" est une saga fantasy ambitieuse qui comprend 10 tomes, publiés sur une vingtaine d'années. 

Depuis quelques années, j'ai pris l'habitude de lire de la fantasy durant l'été. Faute de 6e tome de "Trône de fer", il a bien fallu que je me procure une autre saga. 
Sur les conseils de ma libraire, j'ai choisi le cycle des Princes d'Ambre, et j'ai décidé de lire les 5 premiers livres de la saga que constitue ce premier cycle. (En même temps, les tomes sont petits (moins de 200 pages pour la plupart), je serai resté sur ma faim, en n'en lisant qu'un. 
Avant d'entrer dans mon ressenti sur chaque tome, un point de vue sur l'ensemble de ce 1er cycle. 
J'ai aimé découvrir cet univers riche et complexe, mais sans qu'on tombe dans l'incompréhensible. L'univers d'Ambre est très riche, mais surtout, il s'ancre dans notre propre réalité (Corwin, le héros, vit sur Terre, avant de découvrir la Cité d'Ambre). Chaque tome à son propre univers, tout en continuant la découverte de Corwin et son retour à Ambre. 
Ainsi le lecteur, va de surprise, en surprise, sans temps mort, tout en découvrant de nouveaux personnages et de nouveaux rebondissements à chaque fois. 
En définitive, d'un point de vue global, j'ai passé un agréable moment dans l'univers d'Ambre, et le final du 5e tome, m'a satisfait, au point de pouvoir attendre quelques mois avant de lire le 2e (car l'histoire va probablement partir sur autre chose). 

Maintenant, passons dans le détail de chaque livre. Et là, vous pouvez passer les tomes 2 à 5, si vous ne voulez pas être spoiler. 

les Neuf Princes d'Ambre (tome 1)

Un premier tome d'introduction fort bien mené. Ce fut une belle idée de faire du héros (Corwin) un amnésique, ainsi nous découvrons l'univers d'Ambre en même temps que lui (Ambre étant un univers parallèle à notre terre). 
C'est un livre qui va à cent à l'heure, sans temps mort et qui nous présente la lutte d'une fratrie, dont Corwin fait partie, pour un trône. C'est une histoire passionnante, fait de poursuites, de combats et de révélations. 
Un bon début de saga qui augure une suite des plus passionnantes. 

Risque de Spoilers sur la suite de l'histoire

Les Fusils d'Avalon (tome 2)

Un 2e tome au rythme un peu plus lent que pour le premier. 
On suit Corwin lors de son voyage à travers Avalon pour la reconquête du trône d'Ambre. 
On fait la connaissance de plusieurs personnages de ce pays (Avaon) comme Ganelon, Lorraine (une femme dont Corwin va tomber amoureux) et Benedict, l'un des frères de Corwin que nous n'avions pas rencontré dans le tome précédent. Puis, il y a Dara, une jeune fille que Corwin rencontre sur son chemin et qui va prendre de l'importance, au fil des pages. 
C'est un tome de transition qui se laisse lire, car il apporte plusieurs explications sur Ambre. 

Le Signe de la Licorne (tome 3)

Un 3e tome qui relance l'intérêt, après un 2e tome un peu plus mou. On est moins dans un voyage initiatique (comme dans le 2e tome), mais plus dans un jeu de pouvoir entre les enfants d'Oberon (Oberon étant le roi d'Ambre et le père de Corwin) (comme le 1er). 
Corwin prend plus de responsabilité au sein d'Ambre et doit faire face à une menace. 
On en apprend plus sur son accident qui  débute  la saga, quand Corwin revient sur terre. 
Les révélations s'enchaînent et on en apprend plus sur l'une des soeurs de Corwin (Fiona) et son rôle dans la rébellion. 
Un tome important qui présage une suite des plus palpitantes. 

La main d'Oberon (tome 4)

Un tome qui entre plus dans l'intrigue principale (à savoir: qui complote pour prendre le contrôle d'Ambre et son trône). 
Point positif: l'auteur fait un résumé de quelques pages au début du tome pour nous rappeler tout ce qui s'est passé dans les 3 premiers. Ainsi, cela nous remet les événements en tête, en apportant d'autres lumières sur le rôle de certains, (comme Brand, l'un des frères dont on fait la connaissance dans ce tome). 
Ce tome se focalise sur Random, l'un des frères de Corwin, qui partira à la recherche de son fils, Martin. Nous découvrirons également la découverte d'une autre Marelle (qui est une sorte de pont que seuls les princes peuvent emprunter et qui fait le lien entre les ombres (notre Terre étant une ombre du royaume d'Ambre). 
Encore une fois, l'auteur sait nous ménager quelques surprises qui m'ont cueilli au point de vouloir savoir la suite. La révélation finale sur un personnage m'a laissé complètement ébahi. 

Les Cours du chaos (tome 5)

5e tome de la saga et celui qui conclut le premier cycle, celui ci m'a laissé un peu sur le bord de la route je l'avoue. Le voyage de Corwin dans les cours du chaos, fut un peu trop philosophique à mon goût et je m'y perdais un peu. 
Mais le final m'a vraiment saisi et conclut parfaitement ce premier cycle sur l'histoire de Corwin, que l'on a appris à connaître tout au long de l'histoire. 

Fin des Spoilers

Au final, une saga fantasy que je vous encourage à découvrir. L'auteur nous emmène dans un univers riche et original (celui d'une cité dont notre Terre ne serait qu'une Ombre), de manière fluide et rytmée. Un héros des plus sympathiques que l'on apprend à connaître tout au long de son périple. Le fait d'avoir 5 livres, fait que l'on navigue dans plusieurs genres (le voyage initiatique, les lutte de pouvoir et le récit familial et les luttes fratricides). 
Non, franchement, j'ai passé un fort bon moment et je ne peux que vous encourager à découvrir cette saga fantasy. 

Roger Zelazny: Les Princes d'Ambre, Cycle 1, Folio SF, 923 pages, 1975, 1976, 1978, 1979, 1980

 


mercredi 15 août 2018

La Discothèque du 20e siècle #282

En 1994, Jimmy Cliff nous faisait danser sur ce titre phénomène, issu de la BO de "Rasta Rockett"

Jimmy Cliff: I can see clearly now (1994)


On ne présente plus Jimmy Cliff, la première méga-star jamaïcaine connue mondialement, avec quelques années d'avance sur Bob Marley. Les premiers succès de Cliff remontent à la fin des années 60, quand il chantait Wonderful World, Beautiful People, puis, en 1970, Wild World de Cat Stevens. Star du film The harader they come, qui fit beaucoup pour la renommée internationale du reggae (avec la chanson Many Rivers to cross), l'étoile de Jimmy Cliff pâlit lorsque Bob Marley devint-enfin- une star durant la seconde moitié des seventies. Mais la France continua à lui réserver un accueil chaleureux au fil des années 80, jusqu'en 1994, date à laquelle I can see clearly now (une chanson créée par Johnny Nash) fit un énorme succès grâce à la bande originale du film Rasta Rocket. Un an plus tard, Jimmy revient avec Hakuna Matata, une des chansons du film Le Roi Lion...mais c'est une autre histoire! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle:1994", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 12 août 2018

So Jazz #24 (Saison 3): David Enhco


David Enhco

Né en 1986,David Enhco est trompettiste et compositeur de jazz. 
Dès l'âge de 3 ans, il commence à travailler la musique avec les percussions et le piano, puis adopte la trompette à 5 ans.  Il étudie la musique classique avec Pascal Clarhaut, le jazz au CMDL (Centre des Musiques Didier Lockwood), et donne ses premiers concerts à 8 ans avec un groupe d’enfants.
Dès l’âge de 16 ans, David Enhco est invité à jouer dans des formations allant du duo au big band en France et à travers le monde (Etats-Unis, Japon, Italie, Moyen-Orient, Chine, Philippines, Allemagne…). 

 En 2011,  une affaire de famille réunit Didier Lockwood, Caroline Casadesus, Thomas Enhco et David Enhco pour le spectacle Le Jazz et la Diva, mis en scène par Alain Sachs (plus de 200 représentations et de 100 000 spectateurs). Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, ce début des années 2010 sera aussi celui de tournées avec le Trio Casadesus-Enhco et avec Didier Lockwood.

Inlassable créateur de groupes et de projets musicaux, David Enhco aime partager et transmettre : en 2012, avec The Amazing Keystone Big Band, sur une commande du festival Jazz à Vienne et avec Bastien Ballaz, Jon Boutellier et Fred Nardin, il crée une adaptation jazz de Pierre et le Loup. Ce sont alors 6000 enfants qui découvrent l’improvisation, les instruments et les différents styles du jazz à travers l’œuvre de Prokofiev. Le disque et le livre-disque de ce spectacle, avec Denis Podalydès dans le rôle du récitant, sortent en octobre 2013 . 

Cette aventure collective n’empêche pas l’éclosion d’autres projets : en 2012, David Enhco part en tournée avec Thomas Enhco et participe à la création d’un septet avec la chanteuse Cécile McLorin Salvant. Avec le David Enhco Quartet, il se produit dans divers festivals et remporte le premier prix du concours international de jazz de Montauban. Peu après, le premier album du David Enhco Quartet, La Horde, est nommé Révélation Jazzman, Must TSF. Un an plus tard, en 2014, le deuxième album du David Enhco Quartet, Layers, est Choc JazzMagazine, Qobuzissime et MustTSF.

En 2015,  de nouveau avec The Amazing Keystone Big Band, David Enhco co-écrit et enregistre Le Carnaval Jazz des Animaux avec Edouard Baer dans le rôle du récitant. 
Le troisième disque du David Enhco Quartet (Horizons) est enregistré en décembre 2016 et sort en avril 2017. 
Chaque année Il donne environ 100 concerts avec ses différents projets : "David Enhco Quartet, "The Amazing Keystone Big Band", "Trio Casadesus Enhco", "Enhco Brothers".

(Source de cette biographie:Site de David Enhco )

J'ai découvert David Enhco il y a trois ans, lors de ma redécouverte du Jazz (Ben oui, maintenant, cela risque d'être le même discours à chaque fois que je vous parlerai d'un artiste, mais la radio jazz est formidable pour  découvrir des talents). J'ai de suite été charmé par David (en même temps, il est très mignon,) mais également par sa musique et par sa diversité. Il a cette capacité de se fondre dans tous les projets auquel il appartient sans pour autant perdre son identité. A chaque fois, c'est un plaisir d'en découvrir plus sur lui et sa musique.

Pour illustrer ce billet, cela n'a pas été facile: quelle facette de lui vous montrer: celle de son quartet, sa complicité avec son frère ou dans celle de la formation big band. J'aime la complicité des deux frères, c'est donc un morceau de cette formation que j'ai choisi.


You're just a ghost


Bonne écoute! 

Petit Bonus:David est tellement prolifique et a tellement de facette que  pour une fois, j'ai envie de déroger à la règle et de  vous proposer un autre titre de cet artiste. avec un extrait de son dernier album, que je vous encourage à découvrir. 


Sentinelle


vendredi 10 août 2018

Kestavu au ciné cette semaine? #21

Voilà une rubrique que je ressors de son placard (après 4 ans tout de même). Alors, je vous rassure, j'ai vu des films depuis le temps, mais je n'avais pas forcément envie d'en parler...et puis, ce matin...

Voici le petit rendez-vous cinéma où je parle des films vu en DVD (principalement), à la télé (très rarement) où au ciné (encore plus rarement) cette semaine. 

69/ Vu le 4 août 2018


Film de Christopher McQuarrie avec Tom Cruise, Jeremy Renner, Simon Pegg, Rebecca Fergusson... (2015)

Oui, bon, ok. J'ai toujours du retard dans mes visionnages des Mission Impossible. En fait, j'ai remarqué que j'attendais toujours la sortie d'un nouveau MI pour me plonger dans le précédent. 
Encore une fois, j'ai passé un agréable moment devant ce film. Il est bourré d'action,sans temps mort, avec toutefois une petite complexité dans l'intrigue au niveau espionnage, mais qui coule de source dans la construction du film. Il n'y a aucun temps mort. 
Le seul petit soucis, c'est que depuis le 3e film (en fait depuis que JJ Abrams est aux commandes de la franchise, en tant que producteur sur celui ci), la saga devient feuilletonante. Je trouve ça génial car cela reste dans l'esprit de MI (n'oublions pas qu'à la base, c'est une série télé) mais il faut alors se souvenir des liens entre les personnages. 
Ce que je retiendrais surtout de ce film, c'est la scène à L'Opéra. C'est l'une des scènes les plus longues, mais les plus époustouflantes, dans sa maîtrise de l'action et du suspense. On est tendu d'un bout à l'autre de la scène. C'est génial. 
Encore une fois, le film fait son job et je regarderai le prochain épisode (qui vient de sortir au ciné), même si Jeremy Renner sera absent...sniff. 



70/ Vu le 4 août 2018


Film d'Ali Soozandeh avec Elmira Rafizadeh, Zarah Amir Ebrahimi, Arash Marandi, Bilal Yasar... (2017)

Ce film m'interpellait, mais je pense que je n'aurai jamais franchi le pas du visionnage, sans "the cakemaker" et mon envie de voir un cinéma différent de celui que j'ai l'habitude de voir. 
Alors, cela n'a pas été un visionnage facile. Il m'a fallu du temps pour entrer dans le film, d'une part, pour m'habituer aux dessins et d'autre part, pour m'habituer à la langue persane, que je n'ai pratiquement jamais entendu. 
Mais, après 20 minutes de film, j'ai été capté par la vie de ces 3 femmes vivant à Téhéran: Pari, une prostituée, qui s'est sorti de la drogue, et dont le compagnon est en prison. Elle emmène son fils muet partout avec elle, même au moment des passes avec les clients dans la voiture. Sara, une femme marié, enceinte de son premier enfant et qui vit avec sa belle famille. Elle voudrait travailler mais son mari s'y refuse. Et Donya, une future mariée qui fait l'erreur de coucher avec Babak lors d'une soirée. Elle va alors lui demander de tout faire pour la rendre de nouveau vierge. 
Ce film est fascinant. Il nous montre la vie à Téhéran entre sexe, corruption, entravée par la religion. Il y a une hypocrisie qui se dégage de ce film. 
Les personnages féminins sont ceux qui s'en sortent le plus grandi. Mention spéciale à Pari, la pute au grand ccoeur, qui fera tout pour aider Sara, sa voisine, et la jeune Donya. 
C'est un film qui nous emmène de surprise en surprise et j'ai été étonné jusqu'au bout. 
Surtout, je me suis surpris à être ému par ce film. Emu aux larmes. Comme quoi, il faut savoir sortir des sentiers battus, parfois. 




71/ Vu le 7 août 2018 (Coup de Coeur


Film de Marc Webb avec Chris Evans, McKenna Grace, Lindsay Duncan, Octavia Spencer... (2017)

Ce film, c'est tout ce que j'aime. Une belle comédie dramatique avec des bons sentiments, mais avec du fond (ou comment parler des enfants surdoués). 
Tout est quasi parfait dans ce film: les acteurs sont tous juste dans leurs rôles (d'ailleurs Chris Evans démontre qu'il est bien plus qu'un acteur de super héros et je suis ravi de savoir que son contrat avec Marvel se termine car il va pouvoir se diversifier) Chris Evans, en oncle gentil mais dépassé par la situation qui essaye d'élever sa nièce comme il peut en lui donnant l'enfance que sa soeur (la mère de la petite Mary) n'a pas eu. Il sera alors confronté à sa mère, qui voudra la garde de l'enfant pour en faire un "singe savant" comme sa défunte mère. 
Tous les acteurs sont au diapason, mais mention spéciale à la petite McKenna Grace, qui démontre tout son talent dans le film. Elle n'a que 13 ans, mais elle ira loin cette petite (je l'avais déjà remarqué quand elle interprétait la petite Faith dans "Les Feux de l'amour" (il faut bien commencer quelque part). 
Après "500 jours ensemble", Marc Webb démontre encore une fois son talent pour donner une vie à ses personnages, tout en traitant d'un sujet complexe (les enfant surdoués). Il me tarde de voir "Liaisons à New York", sorti en DVD cette année, en France. 
En tout cas, Mary m'a fait rire, mais aussi ému aux larmes (et ça je le dois au talent de la petite McKenna Grace). Un film rempli d'émotions vraies, qui va vous faire chavirer. 




72/ Vu le 9 août 2018


Film de Simon Curtis, avec Helen Mirren, Ryan Reynolds, Daniel Brûhl, Tatiana Maslany, Max Irons... (2015)

Un film dont le sujet me parle encore une fois. J'aime les films traitant de la seconde guerre mondiale. 
Tiré d'une histoire vraie (Maria Altman a tout fait pour que le gouvernement autrichien lui restitue les 5 tableaux de Klimt que sa famille possédait, dont le fameux tableau "portrait d'Adèle Bloch Bauer" qui n'était autre que sa tante que Klimt avait peint. Tableaux que les nazis avaient volé durant la guerre). 
On va suivre dans ce film la bataille de Maria Altman pour récupérer les biens de sa famille, aidé d'un jeune avocat Randol Schoenberg. Le film est entrecoupé de flashbacks, qui revient sur le passé de Maria en Autriche, en 1938. 

Alors, je dois dire que j'ai aimé ce film, même si je dois avouer qu'il est des plus classiques dans sa réalisation. C'est un peu lisse et trop propre parfois. Mais ce qui le sauve, c'est l'interprétation de ces acteurs et actrices. Helen Mirren montre encore une fois l'étendue de son talent dans le rôle de Maria et Ryan Reynolds arrive, avec son côté de gendre idéal non teinté d'humour à nous faire emporter l'adhésion pour leur combat fort juste. 
Mention Spéciale tout de même à Tatiana Maslany pour son interprétation de Maria jeune. J'ai trouvé qu'elle donnait une force et un courage sans borne au personnage. Mention également à Max Irons, qui jour le mari de Maria, Fritz. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé les scènes de flashbacks. 
Sinon, que dire: c'est un bon film qui m'a fait passer un bon moment et qui est un bon témoignage sur la spoliation des biens juifs par les nazis durant la guerre et le combat des héritiers pour les retrouver. 
Un film à voir, si vous en  avez l'occasion. 



73/ Vu le 9 août 2018


Film de Doug Liman, avec Sarah Poley, Katie Holmes, Scott Wolf, Desmond Askew... (1999)

Un petit revisionnage de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Parce que c'est bien joli de voir des films non vu, mais si on garde des DVDs chez soi, c'est pour les revoir de temps en temps. 
Ce film là, j'ai dû le voir au moins 5 fois. La première fois, je l'avais loué dans un vidéo club (ouais, je sais, cela commence à dater) et j'avais éte tout d'abord attiré par le casting (en fait, je l'avais choisi parce qu'il y avait Scott Wolf, que j'adorais dans "Party Of Life", Katie Holmes (de "Dawson") et Jane Krakowski (d'"Ally McBeal", l'une de mes séries cultes). 
J'ai trouvé ce film tellement fun, barré, déjanté (alors que souvent ce sont les films qui m'attirent le moins, comme quoi..) que je me le suis acheté, quand je suis tombé dessus quelques semaines plus tard. 

Il y avait longtemps que je ne l'avais pas vu et je dois dire, que s'il m'a moins fait rire qu'à l'époque, il est toujours aussi génial et fun à regarder. Ce qui me plait dans le film, c'est sa construction: on suit le point de vue de 4  personnages durant la soirée de Noël: Ronna, une caissière qui va se mettre à vendre des ecstas pour payer son loyer, Simon, son dealer attitré, qui lui, est parti en virée à Las Vegas avec ses copains, et Adam et Zach, deux acteurs de séries, qui se sont fait piéger par les flics et qui jouent les indics pour eux pour arrêter Simon...sauf que c'est Ronna qu'ils vont prendre dans leurs filets. Les points de vue s'enchainent les uns après les autres, ce qui fait qu'il y a certains retours en arrière et quelques scènes qui reviennent, vu par différents persos. Cela peut paraître déstabilisant, mais on s'y fait vite. 

Ce film est jouissif, il va à cent à l'heure et certains acteurs comme Scott Wolf (jouant Adam, l'acteur de série, totalement gay) ou Katie Holmes (la bonne copine de Ronna, qui va tout faire pour l'aider) qui sortent de leur registre pour proposer autre chose. 
Un moment fun, cool, d'un film de toute une génération d'acteurs, qui m'a vraiment marqué et que j'ai revu avec plaisir. 
A voir, pour un moment fun et cool, sans prise de tête. 




Voilà pour ce vingt-et-unième  rendez-vous du Kestavu au ciné cette semaine?

Et vous Kavezvousvu au ciné cette semaine?