dimanche 29 avril 2012

100e Slow!

Le slow qui tue de la semaine a la chance d'être le 100e slow de la rubrique:


Gilbert 0'Sullivan: Alone again (Naturally)

 

Je ne pensais pas arriver à ce nombre à trois chiffres avec cette rubrique. Pourtant, ce chiffre 100 ne serait jamais arrivé si j'avais arrêté cette rubrique l'année dernière comme je comptais le faire. Heureusement, il n'en est rien et je peux vous dire qu'elle va continuer encore. Pour mon plaisir mais j'espère aussi pour le vôtre.

Bonne écoute!

Les Chemins de l'enfance

4e de couverture: Dans la classe de Florence,institutrice en maternelle,il y a Emeline,petite fille timide et sensible,étouffée par une mère omniprésente et autoritaire,et Théo,garçonnet vif mais dissipé car délaissé par des parents plus préoccupés par leur carrière que le bien-être de leur fils .Florence ,qui souffre profondément de ne pas être mère elle-même,se donne corps et âme à ses petits élèves et va tout faire pour aider ces deux petits bouts à avancer sur le chemin parfois difficile de l'enfance... 

 Après avoir sorti ce roman de ma PAL par deux fois, pour le remettre aussitôt en place (comme si j'avais le pressentiment que ce roman ne me plairait pas au final. Vous savez, ces romans que vous achetez sur un coup de tête pour se dire ensuite, "ai je bien fait de craquer?"), j'ai finalement céder à la tentation et la troisième fois fut la bonne.
Pour tout vous dire, ce n'est pas le roman du siècle: j'ai lu mieux mais j'ai lu pire. Le style simple de l'auteur nous emporte dans une histoire touchante sur l'enfance.
  Certes, c'est clairement une histoire destiné aux femmes. Parmi les personnages adultes, les femmes ont d’ailleurs le rôle le plus important, les hommes n'étant là que pour le décor. Il y a tout d'abord Florence, institutrice, qui n'a pas totalement confiance en elle, à cause d'une soeur ainée adulée et des parents intransigeants. Elle veut par dessus tout un enfant mais celui ci n'arrive pas. Elle apprend que sa meilleure amie Juliette est enceinte. Le lecteur suit alors les deux histoires en parallèle et les questionnements des deux femmes car Juliette vit une grossesse à risques. 
Si les femmes ont un rôle prépondérant dans le roman, pour ma part, j'ai été plus sensible au parcours des deux enfants: Théo et Emeline. Le petit Théo, garçon turbulent, délaissé par des parents débordés par leur travail, se révèle très mûr pour son petit âge. Il pose des tas de questions auquel son papi répond bien volontiers: j'ai aimé la relation entre Théo et son grand-père. Puis, il y a la petite Emeline, timide, qui a une mère abominable, je trouve, qui impose à sa fille des tas d'activités (comme les cours de natation, les cours d'anglais, d'informatique (petite précision, la gamine n'a que cinq ans)), faisant perdre confiance à la petite Emeline qui va se rebeller de la mauvaise manière. J'ai eu de la peine pour cette petite fille. Heureusement qu'elle va se rapprocher de Théo. Ces deux petits gamins ont été mes deux petits préférés dans le roman. 

Au final, un petit roman touchant sur le monde de l'enfance et son parcours du "combattant" pour devenir grand, qui m'a fait passé d'agréable moments, surtout de la part de ces deux  gamins. Rien que pour Théo et Emeline, je suis ravi de l'avoir lu. 

Laurence Dal Cappelo: Les Chemins de l'enfance, France Loisirs, 271 pages, 2007

vendredi 27 avril 2012

Michel Berger, celui qui chante #17

On n'est pas  seul (1981)


 Pour être moins seul
Je suis venu chanter ma vie pour vous
Pour être moins seul
Et partager la musique entre nous
Nos amours qui flambent
Nos raisons qui tremblent
Nos destins qui tell'ment se ressemblent
Pour être moins seul
Quand vous quittiez la porte de chez vous
J'étais déjà seul
La tête pleine de notre rendez-vous
Nos amours qui flambent
Nos raisons qui tremblent
Tout ce qui ce soir nous rassemble
On n'est pas seuls
Puisqu'on est ensemble.

 

Voilà un autre titre de l'Album "Beaurivage". Entre tristesse et joie, entre solitude et rassemblement, cette chanson est un bel hymne du partage. Encore une fois, Michel Berger fait mouche et nous touche tout en simplicité.


mercredi 25 avril 2012

Des choses sérieuses

4e de couverture: A 30 ans, Bruno Jackson est un homosexuel obèse et mal dans sa peau, Au cours d'une soirée à laquelle il n'a pu se soustraire, il tombe sur Anthony Blunden, son ami d'enfance, jeune insolent plein d'assurance à qui tout réussit. Le souvenir de leurs années à Kingsley, pensionnat au conservatisme tout britannique, refait alors surface, et avec lui un lourd secret. Anthony n'a vécu que pour oublier, tandis que Bruno, rongé par la culpabilité, n'a eu de cesse de régler ses comptes avec son passé. Un roman d'une rare finesse, dont l'intrigue distille au compte-goutte ses rebondissements, pour le bonheur du lecteur. 

  Ce roman avait tout pour me plaire: l’Angleterre, le huis clos d'un pensionnat anglais et un secret qui ronge le personnage principal. Las, je n'ai pas totalement été captivé par ce roman, le trainant depuis bientôt une semaine. L'histoire est pourtant passionnante et l'auteur arrive tout de même a nous tenir en haleine en ne dévoilant pas le secret qui ronge Bruno Jackson. Grégory Nominton  a eu le bon esprit de mélanger les deux époques: le présent et le passé, passant de l'une à l'autre. Il maintient ainsi l'intérêt du  lecteur jusqu'au bout. Mais même si l'histoire est prenante, je trainais toujours un peu des pieds pour replonger dans ma lecture. Après avoir refermé le livre tout à l'heure, j'ai compris mon peu d'entrain pour le roman: j'ai détesté les deux personnages principaux: Bruno Jackson et surtout Anthony Blunden.

  Commençons par Anthony Blunden, que Bruno Jackson retrouve à une soirée chez une amie commune alors qu'il ne l'avait pas vu depuis la fin de ces études. Cette rencontre va raviver les mauvais souvenirs: c'est ainsi  que nous allons faire un petit voyage temporel lors de leurs années de collège. Cet Anthony Blunden est détestable depuis les premières lignes: arrogant, il a tellement de suffisance en lui qu'elle transpire par tous les pores de sa peau. Un personnage que j'ai détesté d’emblée et que je n'avais qu'une envie: lui mettre mon poing dans la figure.
Passons maintenant à Bruno Jackson: même si je me suis retrouvé dans son parcours, il m'est un peu sorti par les yeux: son manque d'affirmation et son adoration pour Anthony, son apitoiement sur lui et sur ce qui s'est passé dans son adolescence ont fait que je n'ai pas réussi à m'attacher à lui. J'aurai tellement voulu qu'au fil du roman, il se décolle de l'emprise d'Anthony que j'ai été déçu que cela n'arrive qu'à la toute fin.
 La fin justement: celle ci m'a complètement scotchée: je ne m'attendais pas du tout à ce qui arrive à Bruno et j'en reste encore abasourdi. En fait, les deux dernières parties: celle de la révélation du secret qui ronge Bruno  et celle des conséquences des retrouvailles de Bruno et d'Anthony ont réveiller mon intérêt pour le livre. Je les ai d'ailleurs lues ce matin, ne pouvant lâcher le roman jusqu'à la toute fin.

 Voilà donc un roman qui ne m'a pas totalement transporté et que je lisais avec indifférence: la cause à deux personnages qui m'ont exaspéré, l'un par sa faiblesse et son attirance pour le mauvais garçon et l'autre par sa suffisance et son arrogance qui me sortaient par les yeux. Toutefois, c'est un roman maitrisé de bout en bout, qui nous parle des tourments de l'adolescence mais également de culpabilité. Ce roman nous montre également qu'on a beau enterrer le passé, il reviendra un jour ou l'autre nous hanter et régler ses comptes. Je n'aurai qu'un seul regret sur ce roman: être passé à côté. Les sujets que traitent l'auteur sont  pourtant tout ce que j'aime dans les romans mais là ça ne l'a pas fait. C'est un simple rendez-vous manqué.

Gregory Nominton: Des Choses sérieuses (Serious Things), Grasset, 411 pages, 2009

dimanche 22 avril 2012

Pull Marine

Le slow qui tue de la semaine nous fait plonger dans la piscine de ses yeux bleus:

 Isabelle Adjani: Pull Marine

 
Isabelle Adjani - Pull Marine par yanndirtybastard



 Une mélodie signé Gainsbourg, une actrice superbe, Isabelle Adjani et un jeune réalisateur Luc Besson qui déjà filme les eaux bleues qui se cachent dans les yeux d'Isabelle Adjani. Voilà le trio gagnant de ce "Pull Marine": un slow devenue une légende.

 Bonne écoute!

vendredi 20 avril 2012

Michel Berger, celui qui chante #16

Mademoiselle Chang (1981)

Loin de ses origines, de son histoire,
Elle cherche à perdre la mémoire.
Loin de la mousson et du ciel bleu noir,
Dans un monde qui n'a rien à voir,
Déracinée par le hasard...

Mademoiselle Chang,
Tout ce qu'elle demande,
C'est de pouvoir comprendre
Ce qu'elle fait là.
Mademoiselle Chang,
Si vous savez être tendre,
Elle se rapproche de vous.
Sans que vos yeux demandent,
Les siens se font plus doux.
Elle vous dit dans sa langue
Les mots qu'on dit partout.
L'amour, elle l'appelle solena,
Mais l'amour l'a oublié là.

Mademoiselle Chang,
Mademoiselle Chang.

Loin elle sait cacher derrière son regard
Toutes ses joies et tout ses désespoirs.
Loin, son incorrigible espérance,
Son sourire, c'est sa force immense,
Son sourire, c'est son arme blanche.

Mademoiselle Chang,
Tout ce qu'elle demande,
C'est de pouvoir comprendre
Ce qu'elle fait là.
Mademoiselle Chang,
Si vous savez être tendre,
Elle se rapproche de vous.
Sans que vos yeux demandent,
Les siens se font plus doux.
Elle vous dit dans sa langue
Les mots qu'on dit partout.
L'amour, elle l'appelle solena,
Mais l'amour l'a oublié là.

Mademoiselle Chang,
Mademoiselle Chang.

Si vous savez être tendre,
Elle se met dans vos bras.
Elle vous montre sa chambre
Et elle vous dit tout bas
Quelques mots dans sa langue
Que vous'n comprenez pas.

Mademoiselle Chang,
Mademoiselle Chang,
Mademoiselle Chang, {...}






Après le succès de "Beauséjour", Michel compose l'année suivante, l'album "Beaurivage". Un titre se dégage de l'album "Mademoiselle Chang". Ce titre montre bien que Michel Berger va se sentir concerné par les problèmes du monde et il commence à s'investir dans les causes humanitaires.


jeudi 19 avril 2012

New York entre ciel et terre


4e de couverture:New York, 1916. Des terrassiers creusent les tunnels du métro sous l'East River. Des noirs, comme Nathan Walker, venu de sa Géorgie natale, des Italiens, des Polonais, des Irlandais... Pendant les dures heures de labeur dans les entrailles de la terre, une solidarité totale règne entre eux. Mais, à la surface, chacun garde ses distances, jusqu'au jour ou un accident spectaculaire établit entre Walker et un de ses compagnons blancs un lien qui va sceller le destin de leurs descendants sur trois générations.

Manhattan, 1991. Sous le bourdonnement trépidant de la ville, un certain Treefrog, qu'un secret honteux a réduit à vivre dans ces mêmes tunnels, endure les rigueurs d'un hiver terrible, aux côtés d'autres déshérités réfugiés dans ce monde obscur.
(Résumé pris sur le site des Editions Belfond)

Je n’imaginais pas que la plume de Colum McCann m'avait autant manqué. Il a fallu que je me plonge dans ce roman pour découvrir comme cette écriture particulière mais tellement belle me plaisait toujours autant.
Après cette lecture, je me suis aperçu également que j’avais débuté ma découverte de cet auteur avec son roman le plus difficile a abordé au niveau du style: "Danseur". Je me suis alors fait la réflexion que ayant passé cette étape du style et de l'univers particulier, je pouvais tout lire de McCann avec plaisir.

Pourtant, les histoires que nous raconte McCann ne sont pas gaies. Mais il rend cette pauvreté, et ces malheurs d'une manière si poétique et vraie qu'on est en empathie avec les personnages. J'ai été ému devant Treefrog, ce SDF qui a élu domicile dans les tunnels de la ville de New York. Ces tunnels que des ouvriers ont creusés au début du XXe siècle: Nathan, Rhubarbe, Con et Sean, quatre amis qui un jour de 1916, vont vivre un accident qui coutera la vie à l'un d'entre eux.
Colum McCann nous fait traverser l'histoire de deux personnages à deux époques différentes. On suivra Nathan de 1916 jusque dans les années 80, entre amours, racisme, pauvreté où le bonheur et le malheur se passe la balle de leur destin.

En débutant ce roman, j'ai bien vu que deux époques et deux destins nous étaient racontés:celui de Treefrog en 1991 et celui de Nathan Walker, terrassier qui creuse les tunnels de la ville, tunnels qui accueilleront les futurs métros de New York. Dès le départ, j'ai tout de suite pensé que ces deux destins étaient liés. Ai je eu raison dans ce raisonnement? : je vous le laisse découvrir par vous même.

Par ce roman Colum McCann rend un hommage vibrant à ces new-yorkais de l'ombre: les SDF qui se sont installés dans les tunnels du métro, avec la compagnie des rats, de la saleté. Je peux vous dire que quelquefois, il faut avoir le coeur bien accroché car Colum McCann a le don de nous immerger dans ces tunnels avec eux, donnant la parole a ces SDF, parole qu'ils n'ont peut être pas souvent. Alors, c'est vrai Colum McCann nous donne cette vision brut, sans rien édulcorer: on est pas au pays des bisounours où tout est beau et où les SDF retrouvent une belle vie à la fin. C'est dur, âpre, violent parfois mais cela sonne tellement vrai qu'on s'y croirait. Les SDF ne sont pas les seuls a qui McCann rend un hommage: ils nous parlent aussi des terrassiers qui ont risqué leur vie pour permettre aux gens de circuler sous la ville. Puis, il y a également ces bâtisseurs du ciel, qui en haut des poutrelles à plus de 7 mètres du sol construisent ces building qui donneront son identités propre à cette magnifique ville qu'est New York.

En racontant les destins de ces new-yorkais de l'ombre, l'auteur rend un hommage à ceux qui ont fait de New York ce qu'elle est. Par l'intermédiaire de ces personnages, Colum McCann rend un bel hommage à cette ville où il s'est installé il y a plus de vingt ans.

Avec ce troisième roman (bien différent des deux premiers que j'ai lu, "Le chant du Coyote" et "Danseur": c'est ce que j'aime chez un auteur; tout en gardant sa patte, il s'aventure dans des histoires et des univers différents), je m'aperçois que Colum McCann est un des auteurs qui ne me décevra jamais. Certes, il est assez difficile d'entrer dans son style (pour cela, il me fait penser à Joyce Carol Oates qui a également un style très particulier) mais une fois cette barrière franchie, il nous emmène dans des univers nouveaux et fabuleux qui ne laissent pas indifférent. Par ses écrits, Colum McCann m'interpelle et me fait chavirer le coeur. Il rentre dans mon panthéon des grands auteurs.

Si vous n'avez jamais lu un livre de cet auteur, vous passez à côté d'émotions fortes qui vous chamboulent à jamais. Treefrog, Nathan, Angela, Eleanor, Rhubarbe, et même Con, personnages des "saison de la nuit", resteront longtemps avec moi.

Colum McCann est un auteur à découvrir et à lire. Pour débuter la découverte, je vous recommande de commencer par Le Chant du Coyote ou "les saisons de la nuit" . Colum McCann a écrit deux recueils de nouvelles: "Ailleurs, en ce pays" et "La rivière de l'exil". Parfois de courtes histoires sont plus facile à lire pour aborder un nouvel auteur, surtout si cet auteur a un style très particulier comme celui de McCann.
Pour les plus téméraires, vous pouvez même débuter par Danseur, qui est probablement son roman le plus complexe au niveau stylistique, mais avec un destin tellement exceptionnel. Pour moi, cela a fonctionné et j'aborde ces autres romans, plus facile d'accès, avec beaucoup moins d'appréhension.
Pour finir, je vous dirai que Colum McCann fait parti de ces auteurs qui ne laissent pas indifférent: soit on aime, soit on déteste. Et quand on aime cette écriture, on découvre des romans forts, beaux, touchants. On vibre avec des personnages ordinaires aux destins souvent extraordinaires.

En conclusion (car il serait temps que j'arrête de faire l'éloge de ce formidable auteur irlandais qu'est McCann), voilà un roman fort, vibrant, touchant, qui nous raconte l'histoire de New York par l’intermédiaire de ses habitants de l'ombre et ses travailleurs qui ont fait d'elle, l'une des plus belles et vivantes villes du monde.

Colum McCann: Les saisons de la nuit (The Side of Brightness), 10/18, 322 pages, 1998



3e roman (pour cette 2e année) qui entre dans le cadre du challenge New York mis en place par Emily

dimanche 15 avril 2012

A propos d'un auteur


4e de couverture: Cal Cunningham, vingt-cinq ans, travaille comme manutentionnaire dans une librairie. S’il a toujours rêvé de devenir un écrivain célèbre, il emploie pour l’instant son temps libre à draguer les filles dans les bars, prétendant réunir ainsi le matériau nécessaire à un roman autobiographique. Son colocataire, Stewart, lui avoue avoir terminé l’écriture d’un roman ! Non seulement superbe, le livre est aussi un récit détaillé de la propre vie de Cal, une restitution presque littérale des confidences qu’il a faites à Stewart ! Outré, Cal se promet d’obtenir des explications mais, le jour même, Stewart trouve la mort dans un accident de la circulation. L’aubaine est inespérée... Dans la lignée d’un Douglas Kennedy, un roman psychologique à suspense, hautement humoristique, sur l’ambition littéraire et sur la notion d’identité.

Merci à mon frère de m'avoir mis ce livre dans les mains. Je vous explique: il y a cinq ans, mon frère, ma mère et moi étions à la Rochelle (où mon frère habitait), dans un magasin qui vendait des livres d'occasion. Soudain, mon frère est tombé sur le roman de John Colapinto et il me l'a tendu en me disant: "tiens, c'est un livre qui devrait te plaire vu le titre". Malgré que je ne trouvais pas la couverture tip top (je ne la trouve toujours pas tip top mais ce n'est qu'un détail), j’ai lu la 4e de couv et je me suis dis pourquoi pas.
J'ai laissé le livre dormir pendant 5 ans dans ma PAL: pourtant c'est pas faute d'avoir voulu le lire avant mais à chaque fois que je tombais sur la couverture, j'étais pas motivé...jusqu'à il y a trois jours. Je me suis alors lancé dans ce roman et je ne le regrette pas. Ce roman est jubilatoire et plein de suspense.
Grâce au personnage de Cal, qui veut être un écrivain célèbre mais qui n'a pas écrit une ligne encore, l'auteur nous parle du monde littéraire aux Etats Unis. Ce qui m'a frappé, c'est que les agents littéraires cherchent d'abord à vendre le manuscrit à Hollywood avant de le proposer à un éditeur. Et c'est Blackie Yaeger qui nous le dit: "...j'ai envoyé le synopsis à Hollywood et,regardons les choses en face, le fric aujourd'hui,il est là bas. Le fric,et aussi le public. Parce que sauf votre respect, qui lit encore aujourd'hui? Qui a le temps? Je ne dis pas que je ne serai pas capable de vendre le livre à un éditeur, ici à New York. Je vais le vendre, et très cher, parce que ce bouquin, avec la bonne affiche et une grande star au générique, mon vieux, il va faire un carton. (p.71).
Quand j'ai lu cela, je n'ai pas été surpris mais un peu indigné. Il y a pourtant du vrai là dedans.

Pourtant, même si le roman nous parle du milieu littéraire, il nous parle surtout d'une supercherie: Cal, qui se dit écrivain et qui veut devenir célèbre, n'a pas encore écrit une ligne. Il découvre alors que son co-locataire, Stewart, a écrit un roman et que ce roman raconte tout simplement sa vie. Stewart s'est servi des anecdotes que lui racontait Cal pour en faire un roman...et un roman excellent. Cal va alors s'approprier le roman qu'il va proposer à un agent sous son nom. Le succès est à lui... Malheureusement tout ne va pas se passer comme il le voudrait et il va devoir user de beaucoup d'imagination pour se sortir de ce guêpier.
C'est un roman drôle au début et on se demande comment Cal va se sortir de cette situation puis, plus on avance,plus le livre devient un petit thriller. Heureusement l'humour est souvent là pour que l'atmosphère ne soit pas pesante.
Cal est un personnage que j'ai trouvé suffisant, qui croit qu'il est un écrivain génial mais qui jalouse son colocataire car lui a un vrai talent; il vole, il ment, il triche...et pourtant, malgré tous ses défauts, l'auteur nous le rend sympathique. Je n'ai pas espéré qu'il s'en sorte mais j'étais curieux de savoir comment il allait se dépêtrer de cette toile d'araignée.

Voilà un roman drôle, où l'auteur nous dépeint le monde littéraire d'aujourd'hui (où les gens préfèrent la célébrité au talent, quitte à voler le manuscrit d'un autre) et qui nous plonge dans une histoire haletante en mettant son héros dans mille et un imbroglio dont il va devoir se dépêtrer. Le roman se transforme alors en petit thriller sympathique qui nous fait tourner les pages et arriver à la fin très rapidement sans s'en apercevoir.
En un mot, un roman surprenant! Je ne m'attendais pas à l'apprécier autant et je me dis que j'aurai dû le sortir de ma PAL bien plus tôt. Mais mieux vaut tard que jamais, non?

John Colapinto: Auteur en sursis (About the author), Belfond, 328 pages, 2003

Honesty

Un petit tour dans les années 70? C'est ce que nous propose le slow qui tue de la semaine:

Billy Joel: Honesty


Billy Joel - Honesty par cladstrife

Bonne écoute!

vendredi 13 avril 2012

Michel Berger, celui qui chante #15

Splendide hasard (1985)

Splendide hasard,
Splendide nuit,
Y a des regards
Qui donnent la vie.
Splendide amour,
Passions déchues,
Doit-on mourir
D'avoir vécu ?
Les souvenirs volent
Comme des nuages
Et s'évaporent
Les paysages,
J'appelle la vie
Un splendide hasard.

Splendide hasard,
Splendide étoile,
Éveillezla passion en moi,
Splendide amour,
Vertiges bizarres,
Envoyez mon cœur au combat.
Et toutes les flammes de mon corps,
Voudraient brûler bien plus fort,
J'appelle la vie
Un splendide hasard






Michel Berger a écrit "Splendide hasard" en 1985. Cette chanson se trouve sur l'album "Différences" qui est l'un des plus beaux albums de Michel. Rien que la pochette de l'album est déjà tout un poème d'acceptation des différences. Il émane une telle humanité dans les chansons de Michel qu'on ne peut qu'être touché par elles.

jeudi 12 avril 2012

L'été de cristal


4e de couverture: Publiés pour la première fois entre 1989 et 1991, L'Eté de cristal, La Pâle Figure et Un requiem allemand ont pour toile de fond le IIIe Reich à son apogée et, après la défaite, l'Allemagne en ruine de 1947. Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise, est devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est à l'Allemagne nazie ce que Philip Marlowe est à la Californie de la fin des années 1930 : un homme solitaire, témoin de son époque.
Des rues de Berlin "nettoyées" pour offrir une image idyllique aux visiteurs des Jeux olympiques à celles de Vienne la corrompue, Bernie enquête au milieu d'actrices et de prostituées, de psychiatres et de banquiers, de producteurs de cinéma et de publicitaires. La différence avec un film noir d'Hollywood, c'est que les principaux protagonistes s'appellent Heydrich, Himmler et Goering....


L'achat du 4e tome des aventures de Bernie Gunther a été le déclic pour sortir la Trilogie Berlinoise de ma PAL.
Je ne le regrette aucunement car le premier tome qui s'intitule "L'été de cristal" est passionnant du début à la fin.
Philip Kerr nous emmène dans le Berlin des années 30 (l'année 36 pour être précis) et nous embarque pour une histoire folle sur fond de nazisme.
J'ai trouvé très intéressant que Bernie Gunther soit un héros sans parti pris. Il n'est pas à la solde des nazis (il à même démissionné de la police après que ces derniers ai pris le contrôle de cette administration). Il a un bagout qui va parfois lui jouer des tours. Il est tout simplement le narrateur qui nous emmène avec lui dans les rues de Berlin (chapeau à l'auteur qui a su nous faire visiter cette ville. J'ai eu l'impression de mieux la connaitre). Comme vous le savez probablement, la seconde guerre mondiale me fascine. J'ai donc été ravi de pouvoir découvrir dans ce premier tome comment les allemands ont vécu l'arrivée du nazisme, bien avant la guerre. Avoir enfin une vision allemande du nazisme est fascinant.

Dans ce premier tome, Bernie est contacté par un millionnaire qui vient de perdre sa fille et son gendre dans un incendie. Il n'engage pas spécialement Bernie pour retrouver l'assassin mais pour retrouver un collier de diamants qui se trouvait dans le coffre fort. Bernie va se lancer dans cette quête qui le mènera jusque dans les bureaux de Goering.

Je n'en dirai pas plus pour ne pas déflorer le suspense. Je peux vous dire que j'ai tourné les pages de plus en plus vite. L'histoire va à toute vitesse et on ressent l'atmosphère pesante de cet été 36 sur fond de Jeux Olympiques. C'est très astucieux de la part de Kerr de mêler personnages de fictions et personnes réelles comme Goering ou Himmler. J'espère qu'il continuera dans les prochains tomes (qui sait Bernie croisera peut être la route d'Hitler?).
C'est un policier efficace que ce premier tome, avec un style direct et rapide qui va à l'essentiel, et les quelques pauses historiques comme les courses des Jeux Olympiques avec le fameux noir américain Jesse Owens sont très bien amenés et indispensables pour rester dans l'ambiance. Ces petits rappels de l'histoire sont les bienvenus. J'espère qu'il y en aura d'autres dans les prochains tomes.

RISQUE DE SPOILERS

Toutefois, j'aurai un petit bémol sur la fin que j'ai trouvé trop rapide. La partie dans le KZ est intéressante pour nous montrer ce qu'était les camps de concentration avant la guerre mais j'ai trouvé la résolution de la mission de Bernie trop rapide.
FIN DES SPOILERS.

Mis a part ce petit bémol, j’ai trouvé ce roman policier captivant et qui en plus nous apprend des choses sur l'Allemagne nazie. Je compte lire le 2e tome prochainement (car non, je ne vais pas enchaîner directement avec le 2e par peur de me lasser).

Un policier que je conseille à tous ceux qui aiment les polars, qui s'intéressent à l'histoire et plus particulièrement à l'Allemagne des années 30, qui aiment les détectives privés à la Marlowe. Un roman noir qui s'inscrit complètement dans l'ambiance des films noirs américains des années 40-50 avec Humphrey Bogart. Vivement la suite!

Philip Kerr: L'été de cristal (la Trilogie Berlinoise) (March Violets), Le Livre de Poche, 322 pages, 1989

lundi 9 avril 2012

Nos années


4e de couverture: "La photo en noir et blanc d'une petite fille en maillot de bain foncé, sur une plage de galets. En fond, des falaises. Elle est assise sur un rocher plat, ses jambes robustes étendues bien droites devant elle, les bras en appui sur le rocher, les yeux fermés, la tête légèrement penchée, souriant. Une épaisse natte brune ramenée par-devant, l'autre laissée dans le dos. Tout révèle le désir de poser comme les stars dans Cinémonde ou la publicité d'Ambre Solaire, d'échapper à son corps humiliant et sans importance de petite fille. Au dos : août 1949, Sotteville-sur-Mer."

Étonnant. Voilà le premier mot qui me vient en repensant à ma lecture des "années" d'Annie Ernaux. Ce n'est pas un roman fictionnel, ni une autobiographie, malgré le fait que l'auteur se dévoile un peu à travers des photos piochées dans ses albums. C'est un peu la biographie d'une époque, celle de l'après-guerre. Annie Ernaux rouvre notre mémoire pour nous parler d'elle mais surtout de nous.

Je n'ai pas trop l'habitude de lire des livres comme celui ci: il s'est retrouvé dans ma PAL par le fait du hasard: lors d'un de mes achats à France Loisirs, j'avais eu le droit de choisir un livre gratuit parmi un choix donné; ce livre là m'a alors appelé. Je l'ai laissé reposé puis il y a quelques jours, il m'a fait de l'oeil. Curieux, je l'ai sorti de ma bibliothèque et j'ai commencé à le lire. Et là, j'ai été bercé par l'écriture d'Annie Ernaux. Sa plume est belle, attendrissante, émouvante. Elle ouvre pour nous la boite à souvenirs avec certains slogans publicitaires où autre. Elle nous inclut dans ces souvenirs et le lecteur, toute génération confondue, se retrouvera dans cette histoire. La preuve: je suis né à la fin des années 70, donc tout se qui se passe avant, je ne l'ai pas vécu mais j'avais l'impression de connaitre certains objets, ou expressions: je les ai entendu ou connu par l'intermédiaire de mes grands-parents ou parents. J'ai donc vécu ces souvenirs (la libération en 44, la guerre d'Algérie, Mai 68...) grâce aux générations passées.

Puis, en avançant dans la lecture (ce livre couvre la période 1940-2007), les années passent et ce sont mes souvenirs propres qui m'ont sauté au visage: l'arrivée au pouvoir de Jacques Chirac en 1995, le fameux 21 avril 2002 (d'ailleurs à ce propos, Annie Ernaux déclare: "Ultérieurement, dans la mémoire il ne resterait de l'élection présidentielle que le jour et le mois du premier tour, 21 avril, comme si l'élection forcée du deuxième avec quatre-vingts pour cent de voix ne comptait pas. " (p.216)), les attentats du 11 septembre 2011, les avancées technologiques comme internet ou le téléphone mobile, l'arrivée de l'an 2000, la tempête qui eu lieu juste avant le passage à l'an 2000, le 27 décembre 1999.

Annie Ernaux passe aisément dans son récit du collectif à l'individuel. En nous racontant, elle se raconte aussi, à la troisième personne, peut être pour que ce livre ne soit pas une autobiographie finalement. Quand elle parle d'elle, c'est toujours par l'intermédiaire de photos ou des repas familiaux qui rassemblent certains dimanches, les membres d'une même famille.
C'est également un livre qui parle de la fuite du temps, ces années qui défilent: les études, le mariage, les enfants, la retraite. Elle pose un regard nostalgique sur ses années et s'étonne de voir ses enfants devenir des adultes. Ils ont grandit si vite. Le temps passe inexorablement et Annie Ernaux, a couché sur le papier ces années avant qu'elles ne s'envolent.

Un livre captivant qui parle de nous, qui parle à tous et qui rouvre notre boite à souvenirs. Si vous ne l'avez pas encore lu, je vous encourage à le faire: parfois il est bon de regarder en arrière pour voir le chemin parcouru.

Annie Ernaux: Les années, France Loisirs, 242 pages, 2008

dimanche 8 avril 2012

Marguerite

Le slow qui tue de la semaine est interprétée par une voix rocailleuse:

Richard Cocciante: Marguerite


marguerite - richard cocciante par damienmailis

J'ai choisi cette chanson moins connue que "le coup de soleil" car elle me touche plus. Et puis surtout, je n'en peux plus d'entendre "Le coup de Soleil".

Bonne écoute!

samedi 7 avril 2012

Moka


4e de couverture: Justine mène une petite vie tranquille entre son mari, ses deux enfants et son boulot de traductrice free-lance. Mais un mercredi après-midi, tout bascule. Un chauffard renverse son fils en plein Paris, et prend la fuite, à bord d'une berline couleur moka. Malcolm sombre dans le coma, l'enquête piétine... Seule contre tous - ou presque, Justine veut découvrir la vérité. Jusqu'au bout. Et à n'importe quel prix.

Tatiana de Rosnay est un nom que j'ai découvert par ma mère puisque cette dernière à lu et aimé il y a quelques années "Elle s'appelait Sarah".
Bizarrement, alors que la période de ce livre est une de celles qui me fascine, je n'ai pas été attiré plus que ça par ce roman: peut être parce que j'en ai entendu un peu trop parler.

Toutefois, j'avais envie de découvrir la plume de cette auteur et c'est grâce à Tiphanie que cela est possible. Cette chère Tiphanie m'a envoyé il y a quelques mois le roman dont je vais vous parler: "Moka".

J'ai été soufflé par cette lecture: le sujet n'est pas facile (une mère apprend que son fils vient d'être renversé par un chauffard en fuite et se retrouve dans le coma) mais est plus qu'intéressant. Le lecteur se met à la place de Justine, cette mère déboussolée. Il se questionne: aurait il eu les mêmes réactions que l'héroïne ou aurait il eu le comportement d'Andrew, son mari, passif, comme ailleurs dans cette histoire. Comment aurait on réagit dans cette situation.

L'auteur se met admirablement dans la peau de Justine et nous fait ressentir et comprendre toutes les phases qu'elle traverse. J'ai été happé par cette histoire, j'étais hypnotisé et ne pouvais pas lâcher le roman avant la toute fin. Je voulais savoir, comprendre comment un chauffard peut faire ça à un enfant? Je l'avoue parfois, j'ai eu l'impression d'être un "voyeur", me demandant si j'avais le droit de connaître cette douleur intime de voir son enfant inanimé, à se demander s'il va un jour se réveiller.

Tatiana de Rosnay sait maintenir un petit suspense avec la recherche de Justine pour découvrir la vérité sur cet accident. Une fois révélé, la tension retombe: Justine et le lecteur peuvent enfin souffler.

Je ne sais pas trop quoi dire d'autre, mis à part que j'ai aimé l'histoire, l'héroïne, le petit Malcolm, qui est présent malgré son "absence".
J'ai également aimé le style de Tatiana de Rosnay car, il me semble que contrairement à d'autres romans, elle a écrit celui ci dans la langue de Molière. Elle a ainsi parsemé dans le roman quelques phrases anglaises qui donnait une sonorité particulière à la lecture.

Je suis agréablement surpris par cette lecture et je compte bien lire d'autres romans de cette auteur à l'avenir.

Au final, un roman psychologique sur un sujet grave et qui peut concerner chacun de nous. Si un jour vous receviez un coup de fil de la police vous disant que votre enfant à été renversé par un chauffard, quelle serait votre réaction? Tatiana de Rosnay nous donne la réponse et la vision de Justine, une femme désemparée par le drame qu'elle vit mais qui se bat pour savoir la vérité et essayer de comprendre. Un roman beau et touchant.

Tatiana de Rosnay: Moka, Le livre de Poche, 282 pages, 2006

vendredi 6 avril 2012

Michel Berger, celui qui chante #14

Quelques mots d'amour (1980)

Il manque quelqu'un près de moi
Je me retourne tout le monde est là
D'où vient ce sentiment bizarre que je suis seul
Parmi tous ces amis et ces filles qui ne veulent
Que quelques mots d'amour

De mon village capital
Où l'air chaud peut être glacial
Où des millions de gens se connaissent si mal
Je t'envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d'amour

Je t'envoie mes images
Je t'envoie mon décor
Je t'envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t'envoie mes voyages
Mes jours d'aéroport
Je t'envoie mes plus belles victoires sur l'ironie du sort

Et dans ces boîtes pour danser
Les nuits passent inhabitées
J'écoute les battements de mon cœur répéter
Qu'aucune musique au monde ne saura remplacer
Quelques mots d'amour

Je t'envoie mes images
Je t'envoie mon décor
Je t'envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t'envoie mes voyages
Mes jours d'aéroport
Je t'envoie mes plus belles victoires sur l'ironie du sort

De mon village à cent à l'heure
Où les docteurs greffent les cœurs
Où les millions de gens se connaissent si mal
Je t'envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d'amour


Quelques mots d'amour par negresseblonde




Voici l'une des deux chansons qui va réellement lancer la carrière de Michel Berger. En 1980, Michel sort l'album "Beauséjour". Ce n'est pas son premier album: il chante en solo depuis 1973 mais ces albums précédents n'ont pas eu l'écho escompté pour lancer sa carrière. Pour tout dire, les chansons qu'il écrit pour France sont des succès depuis leur première collaboration en 1974 avec "La déclaration d'amour", "Si maman si" ou "Musique". Il va falloir attendre l'album "Beauséjour" pour qu'on découvre enfin le chanteur Michel Berger. Grâce à "Quelques mots d'amour" et "La Groupie du pianiste", Michel Berger fait enfin entendre sa voix.
Cette année 1980 est marqué d'un double succès pour Michel: cette année là, France Gall triomphe aussi avec la chanson "Il jouait du piano debout" qui se trouve sur l'album "Paris, France".


mercredi 4 avril 2012

Descente en librairie 11

Malgré une PAL qui déborde, je ne peux m'empêcher d'acheter de nouveaux livres.
Cependant pour réfréner la montée de la dite PAL et éviter les folies livresques de l'année dernière, j'ai décidé de restreindre mes achats de livres.

Je ne ferai qu'une sortie achats livres par mois et surement en début de mois.

Voici donc celle du mois d'avril.

Je suis revenu avec 7 livres (dont 6 d'occasions):





Le Temps des métamorphoses: Poppy Adams (un roman et une couverture que j'ai repéré depuis quelque temps déjà. Le fait qu'il y ait un exemplaire d'occasion m'a grandement facilité le choix).

Karitas, l'esquisse d'un rêve: Kristin Marja Baldursdottir (Je l'avais repéré chez George et l'avait de suite noté. Il a rejoint ma PAL et j'en suis ravi. Je l'ai acheté neuf à la librairie "La Belle Aventure". Une petite librairie où j'aime aller fureter de temps en temps.) (c'est d'ailleurs dans cette librairie que j'ai vu l'effet de la taxe à 7% en vigueur depuis le 1er avril. Avant cette date, ce roman coutait 8€ (le prix est même noté au bas de la 4e de couverture); depuis le 1er avril il est passé à 8.10€. Une petite augmentation de 10 cts dont je me serai volontiers passé.)

Fugues: Lauren Groff (je l'avais repéré au Salon du Livre mais n'avais pas été tenté. Le fait de le voir avec le bandeau jaune d'occasion m'a fait lire la 4e de couverture. Ces histoires de femmes dans des lieux et des époques différentes (je pense que ce sont des nouvelles) a fait que je l'ai mis sous mon bras. Comme quoi ce livre ne me laissait pas totalement indifférent la première fois que je l'ai vu au Salon du Livre.)

La Panthère: Stéphanie des Horts (là encore, c'est un livre que je croise depuis un moment mais sur lequel je ne m'étais pas attardé. Il a fallut encore une fois qu'il y ait le fameux ruban jaune pour que je m'y arrête. J'ai alors été attiré par le destin de Jeanne Toussaint, l'héroïne de ce roman, joaillière et qui croisa la route de Proust, Cocteau, Zelda et Scott Fitzgerald, Hemingway. Voir tous ses noms en 4e de couverture m'a décidé à choisir le livre.

Petit aparté avant de reprendre la liste: je remarque que je suis souvent influencé dans mes achats par les livres d'occasions.J'ai de petits moyens. Ma boulimie de livres est telle que pour la rassasier, je préfère acheter 5 livres de poche d'occasion pour 20 euros plutôt que d'acheter un grand format à 20 euros. Alors il est vrai qu'en allant à Gibert, je me focalise surtout sur les romans qui ont le ruban "occasion" autour de la tranche. Et je laisse les neufs de côtés. Je regarde tout de même les poches neufs et en notent certains mais j'attends qu'il y ai un exemplaire d'occasion de disponible pour l'acquérir quitte à attendre un ou deux mois pour l'avoir. Voilà ce qui explique l'arrivée dans ma PAL de "La Panthère" et d'autres livres comme les deux qui vont suivre.


Le cordonnier de la rue triste: Robert Sabatier (j'avais repéré ce roman depuis sa sortie poche. J'aime beaucoup l'écriture de Robert Sabatier et j'avais adoré "Les allumettes suédoises". Je l'ai trouvé d'occasion, je n'ai donc pas hésité.)

Elle et lui: George Sand (trouvé également d'occasion. C'est une des raisons qui a fait qu'il a rejoint ma PAL mais pas seulement. J'avais noté ce titre depuis un moment sauf que j'avais du mal à le trouver avec la couverture que je voulais (celle que je vous présente plus haut). Et là, voilà qu'il y avait ce roman avec la couverture voulue. ni une, ni deux, sous le bras.)

Descente aux grands crus: Paul Torday (c'est la couverture et le résumé qui m'ont titillé. Et puis le fait que ce soit aux éditions 10/18, une maison d'édition que j'aime beaucoup depuis quelques années et qui propose souvent des romans qui me plaisent ont renforcé mon choix vers ce livre.)

Encore une fois, je remarque que "Le livre de Poche" et surtout les "éditions 10/18" sont au rendez-vous mais que voulez vous, ce sont deux éditions de poches que j'apprécie tout particulièrement.
De, plus sur les 7 romans, 3 faisaient partie de ma LAL. de quoi déculpabiliser un peu.

Meurtre banal en entreprise


4e de couverture:
Charlotte, tonique quadragénaire, est l'une des juristes les plus appréciées d'un groupe international. Jouissant de la confiance du grand patron, chargée d'une importante mission de fusion-acquisition, elle se donne sans compter. Mais l'arrivée du nouveau responsable du service, M. Price, va sonner le glas de son bonheur. Suppressions de postes dans son équipe, annulations d'ordres de mission, espionnages divers, dont celui du courrier... Une année de harcèlement systématique au bout de laquelle, malgré ses résultats, M. Price la licencie. Comment les grands groupes n'ont-ils pas compris qu'à force d'inhumanité on joue avec la vie des gens ? Comment un seul homme, plus manipulateur que compétent, peut-il faire illusion ? Comment finalement les réseaux et le sens politique l'emportent-ils trop souvent sur le mérite ? Où puiser la force de résister ? Des dommages personnels aux leurres des cabinets d'outplacement, nouveau credo des ressources humaines, Charlotte nous fait vivre avec émotion et effroi cette année décisive dans la vie d'un cadre modèle.


Ce roman est arrivé dans ma PAL par hasard. C'est attiré par son titre accrocheur que je me suis laissé tenter. Je m'attendais alors à lire un petit polar: il n'en sera rien. Ce roman raconte simplement une réalité d'aujourd'hui: la vie dans un grand groupe: l'inhumanité, le harcèlement moral subi par ces employés, les licenciements (les fameux dégraissages).
Charlotte raconte point par point sa descente aux enfers, depuis l'arrivé de M. Price, son nouveau chef. Je peux simplement vous dire que cet homme est une ordure, incompétent et qui va avoir Charlotte dans le collimateur depuis le premier jour.

Ce premier roman, malgré ces maladresses dû à un premier roman justement (certains dialogues mal maitrisés et qui sonnent faux, des personnages sans nuances (Price est le méchant et Charlotte la pauvre victime) décrit un univers que je connaissais très peu et que j'ai trouvé fascinant: le monde des grands groupes d'entreprises, les conseillers juridiques qui travaillent pour ces groupes; le thème du harcèlement moral qui est bien traité et toute la partie de recherche d'emploi qui nous montre parfois l'absurdité de l'ANPE (ancien nom de "Pôle Emploi" pour ceux qui l'aurait déjà oublié) mais également des recruteurs. On sent que l'auteur maitrise ce sujet qu'elle connait puisqu'elle même est cadre supérieure dans un grand groupe.

Malgré un sujet intéressant, j'ai trouvé que l'auteur n'avait pas encore trouvé son style. Vous me direz c'est normal, c'est son premier roman: un style s'acquiert au fil du temps. Heureusement, la brièveté du roman (il fait une centaine de pages) est une force car je me suis plus focalisé sur l'histoire que sur le style. Puis, le thème du harcèlement moral est assez stressant: en parler dans un roman est une bonne idée mais il faut que le roman soit court, comme c'est le cas ici, pour ne pas laisser ce stress nous envahir trop longtemps. Quand je lis, c'est pour me faire oublier le stress de la journée ou du boulot et pas pour le retrouver.

Au final, un roman intéressant, qui ne restera pas dans mes lectures favorites, certes, mais qui m'aura fait découvrir un monde que je ne connaissais pas. En revanche, je ne conseille pas ce livre aux personnes stressées ou qui ont des problèmes à leur travail. Vous en ressortiriez encore plus déprimé. Ce qui ne doit pas être le but de la lecture.

Flore Dubor: Meurtre banal en entreprise, Editions JC Lattès, 186 pages, 2002

mardi 3 avril 2012

Mary


4e de couverture: 1723, Gotham. Mary Wickford, jeune orpheline à la beauté flamboyante, quitte le couvent et les sœurs qui l'ont recueillie dix-sept ans plus tôt. En route vers l'est, la jeune fille s'arrête dans le vieux village d'Old Haven où règne une atmosphère lourde de secrets. sans jamais être venue, elle connaît ces paysages de brumes et de ténèbres...
c'est ici que fut brulée vive, jadis, une sorcière du nom de Lisbeth Wickford...


J'ai dévoré les 300 dernières pages du roman dimanche et le constat, c'est que même si cela fait deux jours de réflexion pour écrire mon billet, je ne sais pas trop quoi dire sur ce roman. J'ai bien aimé mais j'ai mis du temps à entrer dans le roman. Je rassure tout de suite: Fabrice Colin n'est pas la cause de ce fait. J'ai tout simplement eu une semaine chaotique, la semaine dernière: un évènement familial m'a chamboulé et fait que j'ai eu du mal à me concentrer sur ma lecture toute la semaine.
J'ai alors profité de mon dimanche au calme pour faire défiler les pages.

L'histoire de Mary est intéressante mais bizarrement, je n'ai pas été surpris: je devinais toujours ce qui allait se passer dans les pages suivantes. Pourtant des surprises il y en a et l'action est omniprésente. Mais Mary m'a laissé quelquefois indifférente à son sort. Peut être parce que j’avais déjà deviné ce qui allait se passer...et je n'aime pas ça: deviner juste et faire que les rebondissements tombent à plat. J'aime bien être surpris.
J'ai aussi eu une autre frustration: que Thomas Goodwill, le pirate ne soit pas assez présent. (Mais bon, ce dernier a apparemment la part belle du 2e volume d'Old Haven. Ce qui me réconforte quelque peu.)

Ce que j'ai trouvé intéressant, c'est que l'auteur nous ballade d'un genre à un autre: le roman se compose de trois parties distinctes et chaque partie à son genre particulier: la 1ere où l'on découvre Mary qui quitte le couvent pour Boston ressemble fortement à un roman historique; la 2e partie, qui voit la fuite de Mary d'Old Haven par voie de mer à lui des ressemblances avec le roman d'aventure (la mer, les pirates, les batailles) et la dernière partie où Mary découvre ses pouvoirs est affilié au genre de la fantasy puisqu'on parle de sorcellerie et de dragons. Le roman peut ainsi plaire à un lectorat différent et fera ainsi découvrir un genre que le lecteur ne lit pas forcément.
Le petit bémol de cette ingéniosité c'est que j'ai eu l'impression de lire 3 petits romans avec la même héroïne: ce qui fait que l'histoire dans chaque partie est vite bouclée et passe trop vite; J'aurai voulu quelquefois qu'il y ai quelques petites pauses ou plus d'éléments dans chaque partie. J'ai eu l'impression de survoler les choses.

Malgré ces petits bémols, je n'ai pas boudé mon plaisir, même si j'ai mis la semaine pour le lire (mais on ne fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie). Peut être le relirai je un jour dans un meilleur contexte.

En tout cas, malgré cet avis en demi teinte, j'ai envie de découvrir d'autres romans de Fabrice Colin car, malgré la rapidité de l'intrigue et le fait que je n'ai pas été surpris, j'ai beaucoup aimé la fluidité de son style et son imaginaire.


Fabrice Colin: La Malédiction d'Old Haven, Le livre de Poche, 666 pages, 2007

La littérature fait son cinéma (2e année)

Non, non vous ne rêvez pas.
La première session vient à peine de se terminer que déjà la 2e se met en place. Eh oui, il y a encore tellement de livres adaptés au cinéma qu'une année ne suffisait pas pour en faire le tour. (Puis, ce challenge m'amuse toujours autant donc pourquoi ne pas le continuer).

Je reprends la présentation de l'année dernière:


Le cinéma et la littérature se sont toujours fait la cour. Le cinéma s'intéresse à la littérature depuis pratiquement ses débuts.
Il n'y a qu'à voir le nombre d'adaptation de romans, nouvelles et pièces de théâtre que le cinéma nous a donné.


Le but du challenge est de (toujours) lire des romans, des nouvelles, des pièces de théâtre, des BDs qui ont été adaptés au cinéma.

Toutefois, il y a une petite différence avec le challenge de l'année dernière: il n'y a plus de catégorie et un nombre de livres à lire. Le but du challenge est de lire le plus de livres possible dans l'année. Comme ça pas de contrainte! (Si vous voulez lire 1 livre ou 5 vous pouvez. Mais si vous voulez en lire plus de 20, c'est possible aussi).

En revanche, il y a 3 nouveaux logos cette année (vous choisissez celui que vous voulez!)



(Logo "Brokeback Mountain")




(Logo "Les liaisons dangereuses")



(Logo "Le Guépard").

La fin du challenge est prévue le: 5 avril 2013

Voilà je pense avoir tout dit. Si j’ai oublié quelques détails, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire.

Alors qui est partant pour une nouvelle année?
Pour participer, il suffit de me le dire en commentaires. Si vous pouviez parler du challenge sur votre blog, ce serait super gentil.
Pour les futurs participants, pour les liens de vos billets, vous me les laisserez en commentaires sous ce billet également.

Les participant(e)s:

argali:Hunger Games: Suzanne Collins; Mon petit doigt m'a dit: Agatha Christie; Un hiver de glace: Daniel Woodrell; L'odyssée de Pi: Yann Martel;

Aymeline:Persuasion: Jane Austen; Soie: Alessandro Baricco; Jane Eyre: Charlotte Brontë; Northanger Abbey: Jane Austen;

Belette: Dracula: Bram Stocker; Misery: Stephen King; Je suis une légende:Mathieson; Les liaisons dangereuses: Choderlos de Laclos; Le portrait de Dorian Gray: Oscar Wilde;Des souris et des hommes: John Steinbeck; L'île au trésor: R.L. Stevenson; Bel ami: Maupassant; Frankenstein: Mary Shelley; Le silence des agneaux: Thomas Harris; Orgueil et préjugés: Jane Austen; Jane Eyre: Charlotte Brontë;Des fleurs pour Algernon Daniel Keyes;Le chien des Baskerville: Arthur Conan Doyle; La vie privée de Sherlock Holmes: Michael Hardwick;Shutter Island: Dennis Lehane;

Cha: La femme du Ve: Douglas Kennedy;

Dawn: Les liaisons dangereuses: Choderlos de Laclos; Rebecca: Daphné du Maurier; Un secret: Philippe Grimbert; Dix petits nègres: Agatha Christie; La chambre des morts: Frank Thilliez; Hunger Games: Suzanne Collins; La Prime: Janet Evanovitch (adapté sous le titre "Recherche bad boys désespérément"); Les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devint milliardaire: Vikas Swarup (adapté sous le titre "Slumdog Millionnaire"); Confessions d'un accro du shopping: Sophie Kinsella; Le magasin des suicides: Jean Teulé;Le joueur d'échecs: Stefan Zweig;

 Delphine:
 
Elsinka:

George: Le temps de l'innocence: Edith Wharton; Moi et toi: Nicollo Ammaniti; Maurice: E.M.Forster; Le Roman d'Ernest et Célestine: Daniel Pennac; Dans la ville des veuves intrépides: James Canon; Little Stuart: E.B. White;Le Miroir se brisa: Agatha Christie; Sublimes Créatures (16 lunes): K. Garcia et M. Stohl

grignoteuse: Les adieux à la Reine: Chantal Thomas; Autant en emporte le vent: Margarett Mitchell; La jeune fille à la perle: Tracy Chevalier; L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux: Nicholas Evans;Alice au pays des merveilles: Lewis Carrol; Les dames du lac: Marion Zimmer Bradley (adapté sous le titre "Les Brumes d'Avalon); No et moi: Delphine de Vigan; Le grand Meaulnes: Alain Fournier; Hunger games: Suzanne Collins;

Jeneen: Le pacte des vierges: Vanessa schneider (adapté sous le titre "17 filles");

Julieblack: Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur: Harper Lee; Le Fantôme de l’Opéra: Gaston Leroux; Raison et sentiments: Jane Austen; La Couleur des sentiments: Kathryn Stockett; Stardust: Neil Gaiman;

Laure (cyclopia): Gatsby le magnifique: Francis Scott Ftizgerald; Le livre de la jungle (le serment de Mowgli): d'après Kipling (BD); Twillight: Stephanie Meyer;La Prime: Janet Evanovitch; La délicatesse: David Foenkinos; La mécanique du coeur: Mathias Malzieu; Stupeur et tremblements: Amélie Nothomb;Le Songe d'une nuit d'été: William Shakespeare; L'amour dure trois ans: Frédéric Begbeider; Les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devint milliardaire: Vikas Swarup (adapté au cinéma par Danny Boyle sous le titre "Slumdog Millionnaire"); La parure: Maupassant; Le second souffle: Philippe Di Borgo; La prophétie des grenouilles: Rémy Girerd; L'âge de raison: Helen Fielding

Maia: Ne le dis à personne: Harlan Coben; Les liaisons dangereuses: Choderlos de Laclos;Bilbo le Hobbit: Tolkien; No et moi: Delphine de Vigan;Orgueil et préjugés: Jane Austen;Dracula: Bram Stoker; Hésitation: Stephenie Meyer; Tentation: Stephenie Meyer;

Mathylde: D'autres vies que la mienne: Emmanuel Carrère;

Méloë: Le prestige: Christopher Priest; Sortilège: Alex Flinn; Marius: Marcel Pagnol; Un mari c'est un mari: Frédérique Hébrard:



Miss Leo: Rosemary's baby: Ira Levin;

Monsieur de C.: Le nom de la Rose: Umberto Eco; Les Révoltés de la Bounty: C. Nordhoff & J.N. Hall; L'amant: Marguerite Duras; La 317e section: Pierre Schoendorffer; Les chiens de Riga : Henning Mankell;Le gambit turc: Boris Akounine; Fanny Hill: John Cleland; Les liaisons dangereuses: Choderlos de Laclos; Le Maître du jeu: John Grisham;

 Morgouille:

Nina:

L'Or des chambres: Orgueil et préjugés: Jane Austen; Le Journal de Bridget Jones: Helen Fielding;

Sabbio

Sharon: La constance du jardinier: John Le Carré; Les anges de l'univers: Einar Màr Gudmunsson; Stuart Little: E.B. White;David Copperfield: Charles Dickens;Le dragon des mers: Dick King-Smith; Coraline: Neil Gaiman; Blitz: Ken Bruen;Les adieux à la reine: Chantal Thomas;

Solenn:

Shelbylee: Hunger Games Tome 1: Suzanne Collins ; Orgueil et préjugés: Jane Austen; Les Hauts de Hurlevent: Emily Brontë;

Sofynet: L'invention de Hugo Cabret: Brian Sleznick; Gatsby, le magnifique: Francis Scott Fitzgerald; Petit déjeuner chez Tiffany: Truman Capote;


soukee: Julie & Julia: Julie Powell; Rebecca: Daphné du Maurier; Les Triades de Shangaï: Bi Feiyu;Rien n'est trop beau: Rona Jaffe; La dame en blanc: Wilkie Collins;

Valou: La couleur pourpre: Alice Walker; La vie d'une autre: Frédérique Deghelt; Le portrait de Dorian Gray: Oscar Wilde; Jane Eyre: Charlotte Brontë; La Ferme Africaine: Karen Blixen ( adapté sous le titre "Out Of Africa"); Rebecca: Daphné du Maurier;

Will: Rien n'est trop beau: Rona Jaffe;Un tramway nommé Désir: Tennessee Williams; Dr Jekyll et Mr Hyde: Robert Louis Stevenson; Ce que le jour doit à la nuit: Yasmina Khadra; Gatsby le magnifique: Scott Fitzgerald; Hunger Games: Suzanne Collins: L'aubépine Rouge: Ai Mi (adapté sous le titre "Sous l'Aubépine"); Outsiders: S.E. Hinton;

lundi 2 avril 2012

Challenge "La littérature fait son cinéma": Billet final

Voilà, c'est aujourd'hui que prend fin le challenge

La Littérature fait son cinéma





Il y eu 41 partiipant(e)s: Les participant(e)s: Matilda, Céline, George, Sabbio, Maggie,Joelle, Valou, Yuko, Malo, Prune, Elsinka, Melusine, Morgouille, lael, Emilie, mimipinson, Anne,Alicia; Anne Sophie, letteratura, ogressedeparis; Nofissa; soukee; Sofynet; Aurora; Stupidgrin; Elisabeth; Working geekette; L'or des chambres Tatiana; jacobinette; Océane; Jauke; Edith et Jen; Monsieur Happy;Claudialucia; Cyclopia; Pylmaou;Cloé; Wazlib; Will

Et voici les liens (par catégorie):

Catégorie Meilleur Espoir:

Anne: La fenêtre panoramique: Richard Yates; Je suis une légende: Richard Matheson; (2)

Cloé: La Couleur des sentiments: Kathryn Stockett; Confessions d'une accroc du shopping: Sophie Kinsella; (2)

Cyclopia: Le diable s'habille en Prada: Lauren Weisberger; Le cercle des poètes disparus: N.H. Kleinbaum (2)

Elisabeth:

lael:

Maggie:

Matilda:


Prune: La cité des Jarres: Arnaldur Indridason, Raisons et sentiments: Jane Austen; (2)

Sofynet: Raison et sentiments: Jane Austen; Voyage au centre de la Terre: Jules Verne; (2)

Catégorie Meilleur second rôle:

Alicia:

Aurora:

Edith et Jen: Gone, Baby gone: Dennis Lehane; Nord & Sud: Elizabeth Gaskell; Tous les matins du monde: Pascal Quignard; La vie d'une autre: Frédérique Deghelt; Un mari idéal: Oscar Wilde; (5)

jacobinette:

Malo:

mimipinson: Brokeback Mountain: Annie Proulx; Le livre de Dina: Herbjorg Wassmo; No et moi: Delphine de Vigan; Le Sixième jour: Andrée Chedid; La Couleur pourpre: Alice Walker; En retard pour la guerre Valérie Zenatti (le film s'intitule "Ultimatum" et a été réalisé par Alain Tesma);Une saison blanche et sèche: André Brink;Le Prince des marées: Pat Conroy; La Lettre écarlate: Nathaniel Hawthorne (qui inspira le film "Les amants du Nouveau Monde" de Roland Joffé);Avant la nuit: Reinaldo Arenas. ;La ferme africaine: Karen Blixen (dont le film n'est autre qu'"Out Of Africa" avec Meryl Streep & Robert Redford (soupir). (11)

Monsieur Happy: L'homme qui voulait vivre sa vie: Douglas Kennedy; Cul de sac/Piège nuptial: Douglas Kennedy; Quand j'avais 5 ans, je m'ai tué: Howard Buten; L'affaire Pélican: John Grisham; Le portrait de Dorian Gray: Oscar Wilde;Minority Report et autres nouvelles: Philip K. Dick (avec ce recueil monsieur Happy fait d'une pierre,quatre coups, car pas moins de 4 nouvelles de ce recueil ont été adapté au cinéma ("Rapport Minoritaire" (Minority Report),"Souvenirs à vendre" (Total Recall); "Nouveau modèle" (Planète Hurlante) et "l'Imposteur" (Impostor); Les enfants du jazz: Francis Scott Fitzgerald (à l'intérieur se trouve la nouvelle L'étrange histoire de Benjamin Button adaptée au cinéma); La Firme: John Grisham. (8)

Morgouille:

Nofissa:

Yuko: La Nostalgie de l'ange: Alice Sebold; L'histoire sans fin: Michael Ende; La Ballade de l'impossible: Haruki Murakami;Elle s'appelait Sarah: Tatiana de Rosnay; Hiroshima, mon amour: Marguerite Duras. (5)


Plaisir des mots:

Tatiana: Pars vite et reviens tard: Fred Vargas; Dr Jekyll & Mr Hyde: R.L. Stevenson; Michel Strogoff: Jules Verne; Le Nom de la rose: Umberto Eco; Petit déjeuner chez Tiffany: Truman Capote (qui donna le célèbre "Diamants sur Canapé" avec la belle Audrey Hepburn); (5)


Catégorie Meilleur(e) acteur/actrice

Anne Sophie: Orgueil et préjugés: Jane Austen; Le journal d'Aurélie Laflamme: India Desjardins; Le Chat du Rabbin T1: La Bar Mitsva: Joan Sfar; La Vague: Todd Strasser; Le Chat du Rabbin T2: Le Malka des Lions: Joan Sfar; Le Chat du Rabbin T3: L'exode: Joan Sfar; (6)

Céline:Tous les matins du monde: Pascal Quignard; A Room with a View (Avec vue sur l'Arno): E.M. Forster (qui fut adapté au cinéma sous le titre: "Chambre avec vue"); Journal d'une femme de chambre: Octave Mirebeau; Mauprat: George Sand; Brideshead revisited: Evelyn Waugh; To Kill a Mockinbird (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur): Harper Lee; The House of Elliot: Jean March; Mildred Pierce: James McCain; The Borrowers: Mary Norton. (9)

Claudialucia:Les raisins de la colère: John Steinbeck; Une partie de campagne: Maupassant; L'île au trésor: Robert Louis Stevenson; Cyclone à la Jamaïque: Richard Hugues; (4)

Elsinka: Salammbo: Flaubert; Les Dieux ont soif: Anatole France; Croc Blanc: Jack London; Carmilla: Sheridan Le Fanu; (4)

Emilie:

George: Le Prince des Marées: Pat Conroy; Les vacances d'Hercule Poirot: Agatha Christie; La Ferme africaine: Karen Blixen (qui devint "Out of Africa" sur grand écran); Les Misfits: Arthur Miller; Thérèse Desqueyroux: François Mauriac; La Princesse de Montpensier: Madame de la Fayette; Millénium 2 (La jeune fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette): Stieg Larson; L'ingénue libertine: Colette (adapté au cinéma sous le titre "Minne, l'ingénue libertine" avec Danièle Delorme); Le Colonel Chabert: Balzac; ;La servante écarlate: Margaret Atwood (10)

Jauke:

Joelle:True Grit : Charles Portis; (1)

letteratura: L'assomoir: Émile Zola; Dom Juan: Molière; Des souris et des hommes: John Steinbeck; Le petit Prince: Antoine de St Exupéry; Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme: Cormac MacCarthy; J'avais 18 ans: Elizabeth Fanger; La vie intérieure de Martin Frost: Paul Auster; Le portrait de Dorian Gray: Oscar Wilde; Contes: Charles Perrault; Raison et sentiments: Jane Austen; Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué: Howard Buten; Elle s'appelait Sarah: Tatiana de Rosnay; Les Hauts de Hurlevent: Emily Brontë; (13)

Melusine: Shutter Island: Dennis Lehane; Je vais bien, ne t'en fais pas: Olivier Adam; 127 heures: Aaron Ralston; Deux sœurs pour un roi: Philippa Gregory; Les Voyages de Gulliver: Jonathan Swift; Journal d'une femme de chambre: Octave Mirebeau; Le Chat du Rabbin: Joan Sfar; Les morsures de l'aube: Tonino Benacquista; La Vague: Todd Strasser; Je suis une légende: Richard Matheson; Raison et sentiments: Jane Austen; Topaze: Marcel Pagnol; Les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devint milliardaire : Vikas Swarup (titre de l'adaptation ciné: "Slumdog Millionnaire");Les aventures des orphelins Baudelaire: Lemony Snickett;Anna Karenine: Leon Tolstoï; La Guerre des boutons: Louis Pergaud; Les sorcières de Salem: Arthur Miller; Confessions d'une accroc du shopping: Sophie Kinsella; Tintin: Hergé; Hunger Games: Suzanne Collins (sortie du film prévue en mars 2012) ; Les adieux à la reine: Chantal Thomas (sortie du film prévue en mars 2012); Entretien avec un vampire: Anne Rice; Histoire d'O: Pauline Réage; Gatsby le magnifique: Francis Scott Fitzgerald; 99 francs: Frédéric Begbeider;
Hell: Lolita Pille; Soie: Alessandro Barrico; La Princesse de Montpensier: Mme de la Fayette. (28!)

Océane:

L'or des chambres: Le Tour d'écrou: Henry James; Hunger Games: Suzanne Collins; (2)

ogressedeparis: Autant en emporte le vent: Margaret Mitchell; De l'eau pour les éléphants: Sara Gruen; La fille du puisatier: Marcel Pagnol; La maison aux esprits: Isabel Allende (4)

Pylmaou: Brokeback Mountain: Annie Proulx; Sortilège: Alex Flinn;
La dernière chanson: Nicholas Sparks; (3)

Sabbio: Emma: Jane Austen;Freza y chocolate: Senel Paz ;Le meurtre de Roger Acroyd: Agatha Christie; Les oiseaux et autres nouvelles: Daphné du Maurier (4)

soukee:La Belle et la bête: Jeanne Marie Leprince de Beaumont; Orgueil et préjugés: Jane Austen; Bartleby le scribe: Herman Melville; Geisha: Arthur Golden; Des fleurs pour Algernon: Daniel Keyes; Chocolat: Joanne Harris; Raison et sentiments: Jane Austen; Le crime de l'Orient-Express: Agatha Christie;Une femme de ménage: Christian Oster; Mort sur le Nil: Agatha Christie. (10)

Stupidgrin: Candide: Voltaire; L'étranger: Albert Camus; 1984: George Orwell; La jeune fille à la perle: Tracy Chevalier; Le liseur: Bernard Schlink; L'étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde: Robert Louis Stevenson. (6)

Valou: L'homme qui voulait vivre sa vie: Douglas Kennedy; Cheval de guerre: Michael Morpurgo; Orgueil et préjugés: Jane Austen; Michael: Herman Bang. (4)

Working geekette:

Will: Les Cendres d'Angela: Franck McCourt; L'art de pleurer en choeur: Erling Jepsen; La Ballade de l'Impossible: Haruki Murakami; De l'eau pour les éléphants: Sara Gruen;Une Chatte sur un toit brûlant: Tennessee Williams;La Dame aux Camélias: Alexandre Dumas Fils; Beignets de tomates vertes: Fannie Flagg; Le Choix de Sophie: William Styron; Peter Pan: James M. Barrie; Maria Chapdelaine: Louis Hémon. (14) (il manque les liens des 4 derniers livres. Vous les trouverez dans la cétégorie Challenge LLFSC).

Merci à tous d'avoir participé à ce challenge. j'ai eu plaisir de lire vos billets. J'espère que vous avez aimé participer et encore bravo à tous.

Il y a eu au total 139 livres lus (en espérant que je n'ai pas fait de doublons car quelques livres ont été lus par plusieurs personnes).

Justement le livre qui revient le plus souvent (4 fois) est Raison et sentiments de Jane Austen. (Comme quoi, Jane a toujours du succès).

Pour finir, un bravo particulier à Melusine qui m'a époustouflé avec un total de 28 livres lus et chroniqué pour le challenge.

Dans le dernier billet du challenge, je vous parlais d'une petite surprise: elle sera dévoilé dans le prochain billet.