mardi 29 mai 2012

C'est beau la vie!

4e de couverture: Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobil-home déglingué avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l'a eu à treize ans et demi). Comme Joss aime beaucoup sortir tard le soir, tomber amoureuse et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent tout seul. Et il doit se débrouiller. Pour manger, il va dans les potagers de ses voisins, pique leurs carottes, leurs pommes de terre... Mais comme il a très peur de se faire prendre et d'être envoyé à la Ddass (c'est Joss qui lui a dit que ça pouvait arriver et qu'elle ne pourrait rien faire pour le récupérer), il fait très attention, efface soigneusement les traces de son passage, replante derrière lui, brouille les pistes. Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), couchée par terre au milieu de ses choux, en train de pleurer, toute seule, sans pouvoir se relever. Elle serait certainement morte, la pauvre vieille, si le petit Tom (petit homme) n'était pas passé par là... 



Un délice!
Voilà ce que m'évoque ce roman de Barbara Constantine. C'est simple, frais, plein de candeur!.
Tom est un gamin débrouillard, espiègle et attachant. Attentionné également, ce qui pour un petit gamin de onze ans n'est pas courant. Mais tous les autres personnages comme Joss, Samuel, les voisins de Tom, Madeleine, sont attachants.
La rencontre entre Tom et Madeleine est une belle image qui donne une formidable leçon d'espoir et de vie: toutes les générations peuvent s'entendre et se rassembler.
Pour une fois, voilà un roman qui fait du bien! Un bien fou! Si vous avez le moral dans les chaussettes, lisez ce roman de Barbara Constantine. Je suis persuadé qu'après cette lecture, vous verrez la vie en rose. On ne peut pas rester insensible à Tom et à tout son petit monde qui gravite autour de lui.

J'ai été plus que ravi d'avoir découvert la plume douce et légère de Barbara Constantine. Ce roman m'a transporté: j'ai ri (beaucoup!), j'ai été ému (un peu). J'ai surtout eu envie d'en lire plus et je compte bien lire d'autres romans de Mme Constantine. Et pourquoi pas "A Mélie sans mélo", évoqué dans "Tom, petit Tom...", comme un clin d'oeil, puisque Clara, la petite héroïne d'"A Mélie sans mélo" fait une brève apparition en rencontrant Tom sur le marché.
J'ai trouvé ça choupinet ce petit clin d'oeil et cela m'a donné envie de partir à la rencontre de Clara.

En refermant le livre, j'ai eu un petit pincement, comme une impression de l'avoir lu trop vite. Je ne voulais pas quitter tout ce joli petit monde.

Au final, un roman qui fait du bien au moral et que je vous recommande chaudement. Ce roman, c'est comme une petite bulle de champagne qui éclate dans votre bouche pour vous faire frissonner de plaisir.
Comme une petite bulle de bonheur que l'on voudrait garder au fond de son coeur. Un roman simple, beau: un petit moment de joie qui nous fait dire que tout de même: c'est beau la vie!

Barbara Constantine: Tom petit Tom tout petit homme Tom, Le Livre de Poche, 211 pages, 2010





lundi 28 mai 2012

Resurrection Row

4e de couverture: "Bas les masques", tel paraît être le mot d'ordre d'Anne Perry dans la série de romans où elle met en scène son couple de héros "victoriens", l'inspecteur Thomas Pitt et son épouse Charlotte, les personnages de roman policier les plus pittoresques et attachants qui nous aient été donnés à découvrir ces dernières années. Dans le Londres de la fin du XIXè siècle qui sert de cadre à leurs exploits, c'est en effet le code hypocrite de bonne conduite de la société anglaise de l'époque qui se trouve singulièrement mis à mal, sa corruption et sa fausse respectabilité. Anne Perry ou le polar au vitriol : décapant!

C'est toujours avec un grand bonheur que je lis les romans de la série Pitt d'Anne Perry.
J'ai entamé ce 4e tome en me demandant ce que la dame allait nous réserver et je dois dire que j'ai été surpris: d'entrée, l'intrigue commence dès les premières lignes: un couple de bourgeois qui voit débarquer un cab avec un cocher un peu figé (normal puisque c'est un cadavre qui a été déterré) nous entraine dans une histoire rocambolesque.
J'ai eu peur que l'auteur nous emmène dans un quartier huppé de Londres et s'attaque encore à la bourgeoisie dans une intrigue similaire aux premiers tomes. Certes elle s'en prend à la bourgeoisie   mais l'astuce et l'originalité, c'est cette histoire de profanation de tombes: je me suis dit, tiens, il n'y a pas de meurtres dans ce roman. Thomas Pitt va alors aller enquêter chez les habitants du quartier de Gadstone Park puisque le cadavre retrouvé n'est autre que celui d'Augustus Fitzroy Hammond, un habitant de ce quartier, décédé et enterré, il y a trois semaines de cela. Anne Perry va alors nous croquer des personnages passionnants.
Dans ce 4e tome, c'est Thomas Pitt qui a le devant de la scène. Charlotte n'est ici que dans un rôle de femme au foyer: c'est un peu déroutant mais cela permet de retrouver le personnage de Thomas qui était un peu en coulisses dans les précédents tomes.
Ce que j'aime dans cette série de romans, c'est de revoir des anciens personnages: dans celui ci, le lecteur retrouve Tante Vespasia (dont on avait fait la connaissance dans le 3e tome), qui a gardé son caractère bien trempé et c'est un délice de la voir aider Thomas dans son enquête. Mais le lecteur retrouve aussi Dominic Corde, le mari de la défunte Sarah, la soeur de Charlotte et Emily, dont Charlotte était éprise dans le 1er tome de la série, avant sa rencontre avec Thomas. C'est intéressant de voir la réaction de Thomas face a cet ancien "rival". Mais surtout de voir la réaction de Charlotte quand elle reçoit la visite de Dominic. Ressens t'elle toujours quelque chose pour lui? Surtout que ce cher Dominic va être soupçonné un temps d'avoir peut être assassiné Augustus Fitzroy Hammond.

Le point le plus intéressant dans le roman n'est pas l'enquête en elle même, c'est l'aspect politique qui a retenu mon attention: St Jermyn, Carlisle, et Tante Vespasia veulent faire voter un texte de loi à la chambre des Lords pour fermer les hospices (ces lieux insalubres où vivent des hommes, des femmes, et des enfants dans une misère insupportable) et surtout essayer de donner à ces enfants une bonne éducation. Anne Perry va alors quitter les beaux quartiers pour nous faire découvrir certains quartiers pauvres de la ville comme Seven Dials ou Resurrection Row (et là le titre du roman prend enfin tout son sens). Anne Perry n'a pas son pareil pour nous décrire la société londonienne de l'ère victorienne dans son ensemble: j'aime me ballader dans ce Londres du XIXe siècle en apprenant certaines choses sur son histoire.

Au final, voilà une série de romans passionnants qui m'en apprend un peu plus à chaque fois sur cette société anglaise qui me fascine toujours un peu. Je compte bien poursuivre le voyage prochainement et découvrir un autre quartier de Londres en compagnie de Thomas et Charlotte Pitt.

Anne Perry: Resurrection Row (Resurrection Row), 10/18, 314 pages, 1998


dimanche 27 mai 2012

Still Loving you

Le slow qui tue de la semaine est une ballade très rock:

Scorpions: Still Loving You

 

Bonne écoute!

 
 

vendredi 25 mai 2012

Michel Berger, celui qui chante #21

Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux (1985)

 Celui-là passe toute la nuit
A regarder les étoiles
En pensant qu'au bout du monde
Y a quelqu'un qui pense à lui
Et cette petite fille qui joue
Qui ne veut plus jamais sourire
Et qui voit son père partout
Qui s'est construit un empire
Où qu'ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu'ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête

{Refrain:}
Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal
Je veux chanter pour ceux
Qu'on oublie peu à peu
Et qui gardent au fond d'eux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal

Qui a volé leur histoire
Qui a volé leur mémoire
Qui a piétiné leur vie
Comme on marche sur un miroir
Celui-là voudra des bombes
Celui-là comptera les jours
En alignant des bâtons
Comme les barreaux d'une prison
Où qu'ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu'ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête
{au Refrain}

Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait mal
Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait mal



Tiré de l'album "Différences", cette chanson est un plébiscite à la tolérance et la solidarité. Encore une fois Michel Berger trouve les mots justes pour nous parler des problèmes du monde tout en finesse. La chanson fut reprise par Lââm en 2000. Je ne suis pas fan de la reprise mais elle a eu au moins le mérite de faire connaître Michel Berger à la jeune génération . Du moins, je l'espère.


jeudi 24 mai 2012

Etre glaciale en toute circumstances

4e de couverture: Les Specials : ce nom faisait frissonner Tally lorsqu'elle n'était qu'une Ugly insoumise et repoussante. Et voilà qu'après une nouvelle opération, elle est devenue une Special à son tour ! Pourtant, la jeune fille ne peut s'empêcher de penser à son ancienne vie. Alors, le jour où les Autorités lui demandent d'éliminer les rebelles de La Nouvelle-Fumée, un choix douloureux s'impose à elle : doit-elle écouter la petite voix de sa conscience ou mener à bien la mission cruelle pour laquelle elle a été conçue ? Quelle que soit sa décision, le monde de Tally ne sera plus jamais le même... 

Risque de Spoilers sur les tomes précédents. 
18 mois après ma lecture des deux premiers tomes (je sais, ça fait un bout de temps), j'ai voulu lire la "conclusion" de la Trilogie de Scott Westerfeld.
J'avais beaucoup aimé le premier tome, un peu moins le deuxième. J’avais trouvé que ce dernier était une pâle copie du premier.
Qu'en est il de ce 3e tome? Pour tout vous dire, j'ai bien aimé retrouver l'univers des Uglies. L'écriture de Westerfeld est simple et efficace et j'ai tourné les pages à vitesse grand v sans m'en apercevoir. L'histoire évolue bien et la découverte d'une nouvelle ville bien différente de New Pretty Town ouvre une nouvelle perspective.

En revanche, j'ai eu pas mal de problème avec Tally: ses atermoiements, son égocentrisme me l'ont rendue insupportable. J'ai préféré Shay: sa détermination et son courage ont fait que j'étais plus de son côté que de celui de Tally.
Le roman est vraiment basé sur ces deux personnages, les autres étant là juste pour faire le lien entre les deux, que ce soit David, Zane ,le Docteur Cable ou les Scarificateurs. J'ai trouvé que c'était une très bonne idée de donner plus d'importance à Shay: d'une certaine manière, elle a été le déclencheur de toute cette histoire (et si au fond, c'était elle la vraie héroïne de cette saga?).

En ce qui concerne la fin, je l'ai trouvé vraiment très bien: ryhtmée, sans temps mort,  avec un soupçon de surprise.

Au final, un bon 3e tome qui conclut la saga de fort belle manière. Certes, Tally m'a énervée au possible et je l’ai trouvé idiote à plusieurs occasion...mais j'avais oublié son âge (c'est ce qui arrive quand on lit un 3e tome des mois après le 2e). Quand l'auteur nous rappelle que Tally à 16 ans vers la fin du roman, j'ai enfin compris son comportement, même si je ne l'excuse pas.
En lisant mon billet, on pourrait croire que j'ignore qu'il y a un 4e tome. Rassurez vous il n'en est rien (et ce 4e tome se trouve dans ma PAL): cependant pour moi, ce 3e tome clôt l'histoire de Tally.  Voilà une trilogie qui fut plaisante à lire, même si mes préférences vont quand même pour le 1er tome.
Dans quelques mois, je lirai le 4e tome de cette saga: un petit Extra pour en découvrir un peu plus sur l'univers "Uglies".

Scott Westerfeld: Specials (Specials), France Loisirs, 391 pages, 2008


mercredi 23 mai 2012

The Genius

4e de couverture: La plus grande oeuvre d'art jamais créée dort dans les cartons d'un appartement miteux. Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, décide aussitôt d'exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé d'innocents portraits d'enfants. Le succès est immédiat, le monde crie au génie. Mais un policier à la retraite croit reconnaître certains visages: ceux d'enfants victimes de meurtres irrésolus...

Attention, voilà un thriller atypique....justement parce qu'il ne s'apparenterait pas à un thriller classique.  Pour ma part, même si il y a une intrigue policière, je ne dirai pas que c'est un thriller dans le sens où on l'entends. C'est peut être pour ça que beaucoup ont été déçus après la lecture de ce roman.

En ce qui me concerne, j'ai beaucoup aimé: l'intrigue n'est pas originale car déjà vu: en revanche le traitement est fait de façon originale grâce aux interludes.  Ces interludes que l'auteur parsème dans le roman pour nous raconter l'histoire familiale du narrateur Ethan Muller sont les moments que j'ai préférés dans le roman...et tant pis si ils ralentissent l'histoire principale. Ils donnent un éclairage sur la suite des évènements.
En revanche, je n'ai pas trouvé Ethan Muller très attachant: je l'ai trouvé suffisant, limite enfant gâté (ce qu'il a surement été puisqu'il fait partie d'une famille riche). Les personnages qui l'entourent ne sont pas mieux (mis à part McGrath mais celui ci disparait rapidement). Non, les personnages qui ont retenu mon attention sont ceux faisant partie des interludes comme Louis, David enfant... En revanche, je sais d'où Ethan tire son arrogance, de sa grand-mère Bertha. Une femme imbue d'elle même que j'ai eu souvent envie de gifler.

Retrouver New York dans un roman est toujours un plaisir, surtout pour découvrir des quartiers que je ne connais pas comme le Queens ou Chelsea. Puis, en découvrir un peu plus sur le monde des galeristes d'art fut passionnant également.

Au final ( je n'en dirai pas plus sur l'histoire  pour garder le suspens car même si ce n'est pas un thriller à proprement parler, un mystère plane tout de même dans ce roman et je ne voudrais pas le déflorer. Je veux que comme moi, vous soyez surpris car oui, j'ai été surpris par la fin) un roman qui nous plonge dans une histoire familiale complexe mais passionnante, saupoudré d'un peu de mystères. J'ai aimé ce roman mais je peux comprendre les personnes qui ont été déçues par celui ci : ils pensaient lire un thriller à la Harlan Coben ou Michael Connelly...sauf que ce livre ne s'apparente pas à cela. Alors, publicité "mensongère" de la part de l'éditeur? Pas forcément mais cela peut induire en erreur.
En conclusion, je dirai donc, si vous aimez les thrillers classiques, passez peut être votre chemin car vous risqueriez d'être déçu...si vous aimez les secrets, les mensonges et les histoires familiales, ce livre pourrait vous intéresser. Pour ma part, j'ai été transporté et ce livre, même s'il n'est pas un coup de coeur, m'a passionné. Un très bon roman!

Jesse Kellerman: Les visages (The Genius), Points, 474 pages, 2009










4e roman (pour cette 2e année) qui entre dans le cadre du challenge New York mis en place par Emily.

mardi 22 mai 2012

Descente en librairie #14: Au coin des bonnes affaires.

Aujourd'hui, je suis allé faire un petit tour dans un magasin d'occasion qui me permet de faire de bonnes affaires en matière de livres.

Je suis revenu avec 14 livres (!) à tout petit prix.





J'ai trouvé la première partie du 6e tome des "enfants de la terre" à 1.99€. Il ne me manque plus qu'à trouver la 2e partie et je pourrais commencer à lire cette saga préhistorique.










Un petit roman historique pour 1€.












Je connais ce roman de nom même si je n'ai pas vu  le film, ni lu le livre. Pour 1€, c'est un bon moyen de le découvrir.










J'ai déjà un roman de Sophie Chauveau dans ma PAL. Celui là le rejoint. (1.99€)











un autre roman historique pour 1€. Ma mère l'a lu il y a quelques années (elle avait emprunté le livre à la bibliothèque)  et elle avait beaucoup aimé. Je lui fait donc confiance.








Une saga italienne pour 1€.











un roman de Frison Roche pour 1€. Je suis ravi de retrouver l'auteur de "Premier de cordée".










Il y a longtemps que je voulais cette saga jeunesse. J'ai trouvé ce 1er tome à 2.99€.









J'ai également trouvé ce 2e tome pour 2.99€. Malheureusement, il n'y avait pas le 3e et dernier tome. C'est pas grave, j'essaierai de le trouver plus tard.












Deux romans en un que j'avais repéré à France Loisirs. Mais à 25.30€, cela faisait un peu beaucoup. Alors quand je l'ai vu à 5.99€, je n'ai pas hésité un seul instant.











"L'étoile des mers", un roman d'aventures avec une couverture magnifique pour 3.99€.










Un roman distopyque dont j’entends beaucoup parler sur la blogo littéraire. Pour 3.99€, je me suis laissé tenter. Je verrai bien si ça me plait.










Le 1er tome de la saga "Olivier" qui me manquait  et que j'ai eu gratuitement (pour l'achat des deux tomes de la saga "Meto" dont j'ai parlé plus haut). Il ne manque plus qu'à trouver les Tomes 7 et 8 de cette saga.










Un petit roman qui a l'air sympa et que j'ai eu pour 1€.











Comme vous pouvez le voir, des romans divers qu'il me tarde de découvrir...même si je ne les lit que dans quelques mois, voire quelques années...





















dimanche 20 mai 2012

Histoire d'un amour en temps de guerre

4e de couverture: Dans le Paris frémissant et déchiré de l'Occupation, Marc et Maria, dès leur rencontre, se sont passionnément aimés. Mais l'Histoire leur interdisait le bonheur, à lui le sage enfant d'Auteuil, étudiant à la Sorbonne et à elle, Maria von Mürner, auxilière féminine de la Wehrmacht... Il fallait l'émotion sobre du romancier des Années secrètes de la vie d'un homme pour traiter ce thème simple et tragique. Et tout l'art de faire revivre une époque à travers le quotidien, les objets les plus humbles, mille détails révélateurs, qui a fait l'immense succès des Allumettes suédoises. Marc et Maria, l'étudiant et la " souris verte ", leur passion, leurs tourments, leur jeunesse n'ont pas fini de hanter notre mémoire. 

Robert Sabatier est un auteur que j'ai découvert grâce à la télévision. En effet, c'est en visionnant la mini-série "Les Allumettes Suédoises" que j'ai voulu ensuite me plonger dans la saga du petit Olivier (qui compte sept volumes si ma mémoire est exacte) (après vérification, la saga compte huit volumes). J'ai alors découvert, à 17 ans, une écriture simple et émouvante qui redonne vie au Paris des années 30. Si vous n'avez pas encore lu "les Allumettes Suédoises" , n'hésitez pas une seconde à vous plonger dans cette formidable saga. Mais j'en reparlerai quand je relirai cette fameuse saga qui se trouve dans ma PAL.

Quand j'ai découvert ce roman "La Souris verte", je ne savais pas à quoi m'attendre puisque je n'avais pas lu le résumé. Il ne fait pas parti de la saga "Olivier". Pourtant, j'y ai retrouvé le charme qui m'avait plu dans la saga: le Paris de la seconde guerre mondiale y est décrit de façon admirable, dans son quotidien le plus simple et le plus parfait. La plume est toujours aussi belle et émouvante: Robert Sabatier réussi à nous transporter dans ce Paris occupé et à nous le montrer sous les yeux de Marc, son héros étudiant.
"La Souris verte", c'est avant tout une histoire d'amour: celle de Marc et Maria. Marc rencontre Maria lorsque cette dernière sonne à la porte de son appartement pour lui apporter une lettre de son oncle, prisonnier en Allemagne. Tout d'abord, il la déteste car elle fait parti du camp ennemie: c'est une "souris grise" (appelé comme ça à cause de leur uniforme militaire). Mais progressivement, Marc va se sentir troublé par elle et un amour va naître.
J'ai été moi même troublé par cette histoire: je ne pensais pas que Maria était allemande; je la croyais juive. Heureusement que mon jugement était faux, car cela aurait été trop facile. Puis, c'est un bon moyen de parler de ces "amours interdits" de façon inédite: Un français qui tombe amoureux d'une allemande et pas le contraire. J'ai alors remarqué que les comportements n'étaient pas les mêmes: là où une femme est  tondue, conspuée pour avoir couché avec un allemand, un homme est considéré comme un "héros" : il a  "volé" une femme aux allemands. Deux poids, deux mesures. Robert Sabatier décrit cela très bien dans la dernière partie du roman (la scène des femmes tondues m'a chamboulée).

Pour moi, le roman se compose de deux parties: la première est faite d'insouciance: Marc déambule aux bras de Maria dans Paris comme si la ville n'était pas occupée: du moins, Marc n'en fait pas le cas. Puis tout change quand Maria est obligé de retourner en Allemagne et que Marc est recherché. La deuxième partie nous fait alors entrer de plein fouet dans la Guerre et de ce qu'elle a de plus atroce. Marc perd alors son innocence.

Robert Sabatier nous dépeint des personnages attachants: un couple atypique mais beau: Marc et Maria, des parents compréhensifs et protecteurs: M. Danceny et Daniéla, sa deuxième femme, qui deviendra une amie pour Marc, sans oublier deux dames charmantes qui n'étant pourtant pas du même rang vont être témoin de l'amour entre Marc et Maria: Mme Schneider, amie de la famille de Maria et Mme Olympe, la concierge de l'immeuble où vit Marc. Je les ai tous aimés sans exception.

Au final, cela a été un bonheur de retrouver la plume de Robert Sabatier: cette plume simple qui nous replonge dans un passé qui s'éloigne un peu plus chaque jour mais qu'il faut garder présent à l'esprit. J'ai beaucoup aimé l'histoire d'amour de Marc et Maria et la fin, admirable de cruauté et de tristesse, rend l'histoire encore plus forte et ne nous laisse pas indifférent. Les Guerres n'aiment pas les histoires d'amour mais elles ne peuvent rien contre les souvenirs. Le souvenir d'une belle histoire d'amour survivra toujours...surtout quand des auteurs comme Robert Sabatier leur donne leur talent et leur plume pour les coucher sur papier.

Robert Sabatier: La souris verte, Albin Michel, 283 pages, 1990


Le plus bel hymne qui soit

Le slow qui tue de cette semaine est la plus belle chanson d'amour de tous les temps:

Edith Piaf: L'hymne à l'amour





Bonne écoute!

vendredi 18 mai 2012

Le Théorème des Kattherine

4e de couverture:
Dix-neuf fois Colin est tombé amoureux.
Dix-neuf fois la fille s'appelait Katherine.
Pas Katie, ni Kat, Ni Kittie, ni Cathy, et surtout pas Catherine, mais
KATHERINE.
Et dix-neuf fois, il s'est fait larguer. 


Retrouver l'écriture de John Green fut un immense plaisir. Il a un don pour croquer des ados plus vrai que nature. J'ai aimé ce duo Colin/Hassan: ils sont touchants, attachants, drôle en ce qui concerne Hassan (Colin l'est également mais il ne le fait pas exprès), agaçant parfois en ce qui concerne Colin. 
Le roman commence comme un road book : une petite pincée de Kerouac avec son roman "Sur la Route". En même temps c'est presque une tradition aux Etats Unis pour des jeunes de vouloir prendre la route et de se laisser guider. 
Puis le livre change totalement de direction quand Colin et Hassan arrivent à Gutshot et font la connaissance de Lindsey et de sa mère Hollis. On entre alors dans une comédie romantique pas si classique que ça. L'originalité du roman c'est d'avoir lié les maths à l'amour. Colin vit mal sa rupture avec Katherine XIX et va chercher à comprendre comment il en est arrivé là, par l'intermédiaire des maths. Quand j'ai lu ça, je me suis dit: "au secours!" car les maths et moi ça fait six. C'est vous dire mon niveau. Je peux vous dire qu'au final, ce n'est pas un problème pour apprécier le roman car John Green décide à un moment de ne pas trop nous abreuver de notions mathématiques pour se concentrer sur l'histoire de ses personnages. (pour ceux qui, bien évidemment, s'intéressent aux maths et au théorème que met en place Colin, il y a un appendice à la fin du roman qui explique le théorème. Un appendice dont la lecture est bien sûr facultative et heureusement car j'ai bien tenté de le lire mais dès les premières lignes, j'avais déjà mal à la tête. Qui a dit que je n'aimais pas les maths?)

John Green m'a encore une fois emporté et j'adhère complètement à ses histoires. Dans "Katherine", j'ai beaucoup ri (la scène de la chasse au cochon sauvage restera mémorable pour moi), j'ai été touché par l'amitié de Colin et Hassan. J'ai également beaucoup aimé les notes de bas de pages de l'auteur qui m'ont souvent fait rire. Et même si je ne suis pas un surdoué comme Colin, je me suis beaucoup retrouvé en lui. 

Au final, un roman que je conseille fortement aux jeunes et aux moins jeunes, qui se lit beaucoup trop vite (et encore je l'ai fait durer cinq jours car je ne voulais pas quitter Colin, Hassan et tous les autres). J'aurai tellement aimé découvrir les romans de John Green quand j'étais ado: j'aurai peut être vécu cette période un peu plus facilement. Mais c'est une chose qui n'aurait pas pu se produire puisque John Green et moi avons le même âge.  Je vous rassure, cela ne m'empêchera pas de continuer à le lire: John Green me fait retomber en adolescence et même si cette période ne fut pas très heureuse, j'ai comme un goût de nostalgie sur la langue quand je savoure et dévore un roman de cet auteur. 

John Green: Le Théorème des Katherine (An Abundance of Katherines), Nathan, 284 pages, 2012


Michel Berger, celui qui chante #20

Mon piano danse (1976)

 Comment oses-tu douter encore de moi
Même ton amour ne t'en donne pas le droit
Si une minute mes souvenirs se noient
Je te dis ton nom, je lui souffle tout bas
Et c'est le diable qui le prend par le bras
Mon piano danse
Mon piano danse
Mon piano rêve
Et m'entraîne vers toi
Mon piano danse
Mon piano danse
Mon piano vole
Et me conduit vers toi

Et certain soirs où je ne suis plus moi
Je quitterai ma ville au cœur de bois
Mais que le ciel s'écroule et me foudroie
Personne au monde ne peut plus rien pour moi
J'ai quelque chose de fou au bout des doigts
Mon piano danse
Mon piano danse
Mon piano rêve
Et m'entraîne vers toi
Mon piano danse
Mon piano danse
Mon piano vole
Et me conduit vers toi

Suis-moi il me dit suis-moi
De quoi as-tu peur suis-moi ah
Suis-moi il me dit suis-moi
Mais moi je n'sais pas jusqu'où il ira, jusqu'où il ira
Mon piano danse
Mon piano danse
Mon piano rêve
Et m'entraîne vers toi
Mon piano danse
Mon piano danse
Mon piano vole
Et me conduit vers toi
Mon piano danse, danse


"Mon piano danse" est le titre de l'album que Michel Berger sort en 1976. Michel n'est pas encore connu comme chanteur et ses albums, bien que très bon n'ont pas le succès qu'il mérite. Pourtant le succès est là pour Michel en tant que compositeur,  par l'intermédiaire de France Gall pour qui il a écrit un très bel album où se trouve "La déclaration". 



 

dimanche 13 mai 2012

the winner takes it all

Le slow qui tue de la semaine annonce la rupture d'un grand groupe:

ABBA: The Winner takes it all
 

 

Bonne écoute!

Hudson River

4e de couverture: A Salthill-on-Hudson, on cultive les orchidées et on roule en voiture de luxe. On est beau, on est riche et on vit comme suspendu hors du temps. Mais quand Adam Berendt, le sculpteur aimé de la commune, trouve la mort dans un accident de bateau, c'est tout ce petit monde idyllique qui est précipité dans le chaos. La disparition de cet homme charismatique délie les langues et déchaîne les passions. Une même question obsédante taraude la ville entière : qui était vraiment Adam Berendt ? Dès lors, un manège de personnages et de destins se met à tourner à folle allure, entraînant le lecteur au coeur des pensées les plus intimes des protagonistes. Bâti comme une enquête à plusieurs voix, ce roman, sous prétexte de reconstruire l'histoire d'un homme insaisissable, révèle les désirs et les fantasmes d'individus rongés par le désoeuvrement.Avec Hudson River, Joyce Carol Oates réussit une farce sociale brillamment composée, une comédie noire doublée d'une ronde sociale vertigineuse, une variation magistrale sur le thème de l'apparence et de la vérité. 

Joyce Carol Oates est une auteur difficile d'accès, ce n'est pas nouveau. Si je le répète encore une fois, c'est justement pour vous faire comprendre pourquoi j'ai mis près de 15 jours pour lire ce roman. Ne croyez pas qu'il ne m'a pas plu: si je l'ai fait trainer, c'est qu'un livre de Miss Oates se lit lentement. Il y a toujours un temps plus ou moins long pour se réhabituer au style de l'auteur.
La particularité de ce roman, c'est son postulat de départ: la mort d'Adam Berendt, sculpteur renommé d'une petite ville du New Jersey. C'est à partir de la mort de ce personnage que la trame des histoires du roman se tissent. Le lecteur va alors suivre cinq personnages proches du défunt et voir les conséquences de cette disparition sur les habitants de Salthill-on-Hudson.
Ces cinq histoires n'ont pas eu le même impact sur moi: celle de Marina, meilleure amie d'Adam, m'a plu du début à la fin: elle va partir en exil dans une maison qu'Adam lui a léguée; celle de Camille Hoffman était ma préférée mais son développement dans les deux dernières parties ne m'ont pas totalement convaincu; celle d'Abigail des Prés commençait bien et son développement a tenu la route jusqu'au point d'orgue final. Celle de Roger est très liée à celle de Marina: je ne pensais vraiment pas que ces deux personnages étaient fait pour s'entendre: l'auteur m'a contredit et c'est tant mieux. La dernière histore sur Augusta est la plus courte mais également ma préférée car c'est elle qui va réellement nous dévoiler qui était Adam Berendt.
Car oui, même si Adam Berendt meurt dans les premières pages du roman, sa présence est très forte et traverse le roman du début à la fin .

C'est un roman fort sur le deuil. L'auteur nous montre le parcours de cinq personnages qui vont voir leur vie chambouler par ce décès. Avec son style inimitable, sans concession, cru par moment et qui peut choquer, elle fissure ce petit monde bourgeois d'une petite bourgade du New Jersey: elle nous parle d'adultère, de relation parents-enfants qui se craquelle pour exploser: Abigail perdra son filsaprès l'accident, ce dernier préférant couper les ponts avec sa mère qu'il croit folle. Roger verra ses relations avec sa fille se déliter jusqu'à ne plus exister non plus.
L'autre particularité de ce roman c'est également son optimisme: pour une fois, Joyce Carol Oates offre un nouveau départ à ses personnages comme une deuxième chance. Il n'y pas forcément de happy end pour tout le monde mais la dernière partie: "Et ils vécurent heureux..." nous donne un peu d'espoir. C'est tellement rare dans les romans de Oates (du moins: ceux que j'ai lu n'avaient pas de fin totalement heureuse) que c'est à souligner.

Au final, un roman qui nous dépeint un monde bourgeois qui se fissure, avec des personnages parfois à la limite du détestable mais qu'on apprécie toutefois. Un roman sur l'acceptation du deuil et les nouveaux départs. Un roman que j'ai lu lentement pour apprécier encore une fois toute la force du style de Miss Oates.  Un roman que je conseille à tous les amateurs de Joyce Carol Oates.

Joyce Carol Oates: Huson River (Middle Age: A Romance), Le Livre de Poche, 665 pages, 2004

1er roman que je lis dans le cadre du challenge Oates organisé par George.

samedi 12 mai 2012

Descente en librairie #13

Cette semaine, je suis allé faire un petit tour en librairie pour me procurer le dernier roman paru de John Green...et bien évidemment, je suis revenu avec d'autres livres, en plus de celui là.





Voici donc le roman que j'attendais tant pour continuer ma découverte de l'écriture de John Green qui m'avait tant plu avec son premier roman "Qui es tu Alaska?" Je suis ravi et j'adore la couverture! Je suis tellement impatient de le découvrir que je l'ai déjà sorti de ma PAL.









Un roman de Dumas, trouvé d'occasion à même pas 3€. Une belle affaire ma foi!












Cela fait un an et demi que j'hésite à acheter ce roman. Il a fallu que j'entende quelques échos positifs sur la blogosphère et qu'il soit d'occasion pour me laisser tenter. On verra bien. S'il me plait, j'achèterai la suite "J'ai failli te dire oui" qui est sorti en poche il y a quelques mois.






Je comptais l'acheter le mois dernier. Puis, j'ai trouvé les deux romans de Oates d'occasion. Il a alors fallu faire un choix et j'ai choisi de repartir avec les deux Oates et de reposer celui là. J'ai bien fait car je l'ai trouvé d'occasion. Le saint des bonnes affaires était avec moi. J'adore la couverture et le résumé est intriguant.







Il y a presque deux ans, j'ai découvert la plume de Mary Webb avec son roman "Sarn" et j’avais été de suite conquis. En fouillant dans le bac des livres à 0.20 cts (non, il n'y a pas de faute de frappe, ce roman était à tout petit prix), je tombe sur "la Renarde". Je suis alors reparti, ravi, avec le livre dans le sac. J'adore découvrir de vieilles éditions comme celles ci. C'est comme si je farfouillais dans un vieux coffre qu'on aurait laissé au fond d'un grenier et d'y faire de jolis trouvailles.





J'ai enfin trouvé ce roman que j'avais noté dans ma LAL il y a quelques mois après avoir lu l'avis enthousiaste de Romanza . Il est enfin passé de ma LAL à ma PAL. La couverture est également magnifique.










Dès que j'ai vu ce roman dans le rayon, je n'ai pas hésité une seule seconde, même si je n'ai pas encore lu les deux volumes du premier Tome, il me fallait cette première partie du 2e tome (même s'il y a écrit Tome III sur la couverture, c'est bien le 2e Tome puisque les romans sont coupés en deux dans l'édition française).




De belles lectures m'attendent encore, pour mon plus grand bonheur!



vendredi 11 mai 2012

Michel Berger, celui qui chante #19

Diego (1981-1983)

 Derrière des barreaux
Pour quelques mots
Qu'il pensait si fort
Dehors il fait chaud
Des milliers d'oiseaux
S'envolent sans effort

Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort ?

Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S'endort peut-être...

Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui rit
Je pense à lui

Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Déjà mort peut-être...



"Diego" a eu un destin particulier. En 1981, Michel Berger l'écrit pour France Gall,  titre, qui se trouve sur l'album "Tout pour la Musique". Deux ans plus tard, Michel décide à son tour de l'enregistrer sur son album "Voyou" de 1983.  Au début des années 90, "Diego" connaitra une troisième vie quand Johnny Hallyday décide de la rajouter à son répertoire: une version très différente de Michel et France. 
Trois versions différentes d'une même chanson par trois grands artistes, "Diego" restera l'une des chansons les plus connues, mais également les plus puissantes de Michel Berger. 

 

dimanche 6 mai 2012

Descente en librairie 12

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire des achats livresques fin avril mais pour la plupart, c'est ce que j'appelle de bonnes affaires.
Voici mes dernières acquisitions:




Ce volume regroupe les deux derniers tomes de la saga "Les portes de Québec". Acheté à France Loisirs avec une petite réduction. Comme c'est une suite, ça ne compte pas.












Voici enfin la suite du Cercle de Pierre" de Diana Gabaldon. Comme j'avais les premiers tomes chez France Loisirs, autant continuer la saga chez eux. De plus, les couvertures sont magnifiques. J'achèterai la deuxième partie de ce 7e tome dans quelques mois. C'est également une suite, donc ça ne compte pas non plus.










Ce livre m'intrigue depuis sa sortie, il y a plus d'un an. Sa sortie en poche était l'occasion de le faire entrer dans ma PAL.









J'avais découvert la plume de Nancy Cato grâce aux Éditions Belfond qui m'avait envoyé "Les Etoiles du Pacifiques" que j'avais beaucoup aimé.  En fouinant dans le rayon livres d'"Easy Cash" ( un magasin où l'on trouve beaucoup de choses d'occasion), je suis tombé sur ce roman de Nancy Cato. Ni une ni deux, il a fini dans le panier. J'aurai eu tort de me priver puisqu'il ne m'a coûté que 2€.







Un roman qui m'intéresse depuis longtemps! Quand je l'ai vu dans le rayon livre du même magasin dont je parle plus haut au prix de 2,99€, je n'ai pas hésité une seule seconde. 










Un petit roman anglais qui m'a l'air sympathique. Cela doit être de la "chick litt". Et alors!  c'est anglais et c'est pas cher: 2€.










Un petit Oates d'occasion que je n'avais pas: cela ne se refuse pas!












Un autre roman de Mrs Oates trouvé d'occasion en même temps que "Zarbie". De plus, il y a un moment que je voulais lire un de ses romans qu'elle a écrit sous son pseudo  Rosamond Smith. 









Reçu il y a trois jours dans ma BAL. Un premier roman qui m'a l'air très intéressant. Merci aux  Editions Belfond  pour cet envoi.






Voilà pour mes dernières acquisitions du mois d'avril.  J’avais pourtant affirmé que je ne ferai qu'une seule descente en librairie par mois mais que voulez vous quand je tombe sur des occasions, je ne peux pas résister, de peur qu'elles me passent sous le nez.



Je vous tire ma révérence

Le slow qui tue de la semaine est une belle "confession":

Véronique Sanson: Ma révérence

 

 C'est l'une de mes chansons préférées de Véronique. Elle se livre tout entière et c'est  simplement bouleversant. 


Bonne écoute!

 

samedi 5 mai 2012

Dalida, éternellement



Je sais, je suis en retard de deux jours pour commémorer les 25 ans de la disparition de cette grande artiste qu'était Dalida.
J'entrais dans ma dixième année lorsqu'elle est partie rejoindre les étoiles. Vous comprendrez parfaitement que c'est bien plus tard,  en pleine adolescence que j'ai appris à connaitre ses chansons mais également qui elle était.
A chaque fois que j'écoute les chansons  de Dalida  comme "Je suis malade", "Avec le temps"  , "Fini la Comédie" ou "Pour ne pas vivre seul", j'ai les larmes aux yeux.
C'était une artiste multiple qui a traversé les modes et qui les a même lancé puisque sa reprise disco de "J'attendrai" fut le premier disco en France. Tantôt gaie, tantôt triste, elle était flamboyante, belle, captivante, sensuelle et fragile.
Elle se donnait entièrement dans ses chansons et faisait passer les plus belles émotions.

Dalida est et sera toujours dans nos coeurs. Merci à Orlando, son frère, d'être le gardien de sa mémoire.

Maintenant, fini de parler. Dalida, c'est à toi.

 
Histoire d'un amour (1957)

 

Itsi Bitsi petit bikini (1960)

 

Le temps des fleurs (1967)



Laissez moi danser (1979)

 

Salma ya Salama (1977)

 

Pour ne pas vivre seul (1972)


 

Pour en arriver là (1984)

 

A ma manière (1980) 

 

Je suis malade (1974)

 

Avec le temps (1970)

 

Fini la comédie (1981)


Il faut bien une fin à tout et je ne pouvais pas mettre toutes ses chansons, un billet n'y suffirait pas. J'ai simplement mis les chansons qui me touchent.   (Je voulais m'arrêter à 10 mais je ne pouvais pas ne pas ajouter la dernière chanson qui est peut être ma préférée). 

Et vous, quelles sont vos chansons préférées de Dalida?

Dalida a décidé de partir à sa manière le 3 mai 1987. Elle était une artiste exceptionnelle, intemporelle. Eternelle.