dimanche 28 février 2016

Slow Qui Tue #267: Bird of paradise

Le slow qui tue de la semaine souhaiterait voler pour rejoindre son oiseau de paradis.

Snowy White: Bird of paradise



Bonne écoute!


samedi 27 février 2016

Snow Queen

4e de couverture: Avec toute la grâce et la subtilité qu'on lui connaît, Michael Cunningham nous offre une nouvelle plongée dans le New York des âmes perdues, l'histoire poignante d'hommes et de femmes en quête de transcendance, à travers l'amour et l'art.

Un soir de novembre, alors qu'en pleine déprime amoureuse il traverse Central Park, Barrett est témoin d'une lumière mystérieuse, un moment fugace de beauté pure, un instant suspendu, comme si quelqu'un, quelque part, le regardait avec bienveillance.

Une lumière qui lui évoque son frère, Tyler, cocaïnomane, musicien talentueux qui n'a jamais percé ; Beth, la fiancée de Tyler, qui se meurt d'un cancer ; Liz, leur amie commune, leur presque mère.

Une lumière qui illumine aussi ses propres failles, ses ambitions ratées, ses amours déçues.

Une lumière comme une manifestation du sublime. Comme l'amour qui, malgré tout, unit ces êtres blessés. Ou le rappel que, si le temps passe et les rêves aussi, reste la tendresse...


2e roman de Michael Cunningham que je lis en peu de temps ("Les heures" fut lu en novembre 2015) et j'en ressors encore une fois enchanté. 

C'est étrange d'être autant attiré par les romans de cet auteur, juste par le style, et non par l'histoire. Encore une fois, l'histoire de Barrett, Tyler, Beth et les autres n'est pas faites de rebondissement (on les suit juste a certains moments de leur vie, de 2004 à 2008)...mais, je ne sais pas, il y a quelque chose qui me retient. Comme si l'écriture de Michael Cunningham (aidé par la sublime traduction d'Anne Damour) était hypnotique, au point qu'on a du mal à s'en détacher. 

J'ai trouvé les personnages touchants surtout Beth et Barrett: leur solitude, leur courage et leur compassion m'ont ému. Alors, il est vrai qu'on est loin du sublime "Les heures", mais les thèmes abordés (la mort, l'amour déchu et déçu, la perte, le combat contre la maladie) nous touchent au plus profond. Michael Cunningham laisse le champ libre à ces paumés de la vie qui essayent par dessus tout de se reconstruire. 

J'ai été aussi ébloui que Barrett l'est devant cette lumière qu'il voit en cette nuit de novembre 2004,  devant ce lumineux roman, qui malgré son désarroi et le malheur qui l'entoure nous englobe dans une lumière de splendeur. Alors, le style est un peu particulier (comme souvent?) chez Michael Cunningham (la phrase que j'ai écrite précédemment est un exemple de phrase que l'on peut trouver dans le roman) mais, si on accroche, on est de suite envoûté par ce style.

Ces cinq paumés de la vie (Barrett, qui vient de se faire larguer par un énième mec, Tyler, son frère, drogué, qui essaye de prendre soin de Beth, sa future femme, atteinte d'un cancer, Liz, la patronne de Barrett, quinquagénaire, qui a toujours le chic de sortir avec des jeunes mecs (le dernier en date est Andrew, 28 ans, aussi paumé que les autres , qui ne laisse pas Barrett, indifférent) vont se soutenir durant ces 4 années, pour pouvoir continuer à vivre. Je les ai trouvés sensible, touchant (surtout Barrett et Beth) et je n'ai jamais cherché à les juger. 

Au final, un roman qui m'a retenu plus  par son style, que par l'histoire (mais j'ai bien l'impression que c'est ça que je retiens des romans de Michael Cunningham): c'est aussi cela qui peut nous plaire...mais aussi les personnages, qui, pour la plupart, sont touchant, et éblouissant...comme cette lumière que Barrett voit une nuit de novembre 2004,  où tout à commencé. Un roman qu je conseille pour tous les admirateurs de Michael Cunningham...mais pour ceux qui veulent le découvrir, je vous conseillerai de commencer par "Les Heures", pour ensuite revenir vers ce "Snow Queen, qui m'a charmé. 

Merci à Diane et aux Editions Belfond pour cette charmante découverte. 

Michael Cunningham: Snow Queen, (The Snow Queen) (traduit par Anne Damour), Belfond, 278 pages, 2015


jeudi 25 février 2016

La Gloire de mon père

4e de couverture: Les vacances d’été dans la garrigue sont une révélation pour le jeune Marcel Pagnol et son petit frère, qui tombent amoureux des collines, de sa végétation sauvage, de ses massifs de roche : Garlaban… Scènes truculentes de vie, humour et souvenirs nostalgiques, le sens inné de Pagnol de la mise en situation, son goût de la farce, émaillent ce récit chaleureux, dont le charme se partage entre les décors et la saveur ciselée des dialogues.

Adapter l'oeuvre de Marcel Pagnol en Bande Dessinée est une évidence. 
Comme il est dit au début du petit dossier qui complète la BD, la famille Pagnol a longtemps cherché à adapter l'oeuvre de l'académicien dans ce format. 
La collection Marcel Pagnol débute donc avec le premier volume des souvenirs du petit Marcel: La Gloire de mon père

J'ai beaucoup aimé retrouver cette histoire, que j'ai lu quand j'étais adolescent. L'histoire est des plus respectée (et il y a même certains ajouts par rapport au film d'Yves Robert, je pense aux flashbacks sur la rencontre de Joseph et Augustine ou sur le père de Joseph). Car, oui, cette BD est très proche du film d'Yves Robert, que j'ai vu et beaucoup aimé (même si ma préférence va au second volet: "Le château de ma mère")



Alors, certes, il ne se passe pas grand chose dans cette première BD, au niveau rebondissement: ce sont juste les vacances d'un petit garçon et de sa famille dans la garrigue et l'enjeu n'est pas des plus importants (une partie de chasse pour tenter d'attraper les fameuses Bartavelles)...mais j'ai aimé  retrouver mes souvenirs d'enfance avec cette bande dessinée (j'ai même eu une petite larme vers une scène finale, la revivant, comme la première fois que je l'ai vu sur un écran. 

Les scénaristes de la BD, Serge Scotto (lointain cousin  du parolier Vincent Scotto) et Eric Stoffel ont été des plus respectueux envers l'oeuvre de Marcel Pagnol. On retrouve l'esprit de Pagnol dans cette BD et la langue chantante de ce dernier. 


Les dessins de Morgan Tanco sont des plus magnifiques. On retrouve les images du film et la garrigue nous apparaît, éblouissante, comme dans un rêve. On s'y croirait. (Bravo également à Sandrine Cordurié, qui a donné ces couleurs à ces merveilleux paysages. 

J'ai passé un moment de lecture formidable et, je conseille à tout le monde de découvrir ce petit bijou (admirateur de Pagnol ou non). Pour ma part, j'ai été conquis et je compte bien continuer à découvrir cette collection (le 2e volume "Merlusse" est déjà en ma possession). 

Cette collection, supervisé par Nicolas Pagnol, le petit fils du cinéaste, a de beaux jours devant elle puisque les auteurs (avec des dessinateurs différents pour chaque oeuvre) prévoient la sortie de deux BDs par an, jusqu'en 2020. Sont déjà prévus Topaze (le premier tome sort en mars 2016 et le 2nd est prévue pour fin 2016), Le château de ma mère  (signé également  par Morgan Tanco pour les dessins), Le temps des secrets, Jean de Florette, Jazz, Le Temps des amours, Le Schpountz, Manon des Sources, Marius, Fanny, César, Le premier amour... puis, au final, toute l'oeuvre de Marcel Pagnol devrait voir le jour en BD, si cette collection trouve son public. Mais il n'y a pas de raison. 

Voici une collection, qui peut être un bon moyen,pour les jeunes, et les moins jeunes, de (re)découvrir l'oeuvre de ce grand auteur qu'était Marcel Pagnol. En tout cas, je vous encourage à la lire. Pour ma part, j'ai passé un merveilleux dimanche après-midi en compagnie de Marcel, lors de ses vacances au Garlaban. 

Scénario: Serge Scotto & Eric Stoffel; Dessins: Morgan Tanco; Couleurs: Sandrine Cordurié: La Gloire de mon père, Grand Angle, 96 pages, 2015




mercredi 24 février 2016

La Discothèque du 20e siècle #155

En 175, Dave connaissait l'un de ses premiers succès avec ce titre emprunté à Marcel Proust.

Dave: Du côté de chez Swann (1975)





Né à Amsterdam, Dave a conquis la France au milieu des années 70 avec une série de 45 tours mélodiques et dansants. En plus de Vanina et de Dansez maintenant, il faut citer Du côté de chez Swann, qui lui a valu de faire une entrée remarquable dans l'univers de Marcel Proust. Avec 600 000 exemplaires vendus, ce qui était tout à fait considérable pour l'époque, Du côté de chez Swann a été n°1 des hit-parades en novembre 1975. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°7", Universal Collections)

Bonne écoute!


dimanche 21 février 2016

L'Affaire des corps sans tête

4e de couverture: 1791. On découvre des cadavres dans la Seine, nus et la tête coupée. Malgré l’émoi que cela provoque, Victor Dauterive, jeune officier de la nouvelle Gendarmerie nationale n’a guère le temps de s'en préoccuper : Lafayette, son mentor, l’a chargé d’arrêter Marat, ce dangereux agitateur qui en appelle au meurtre des aristocrates. Une mission qui tourne vite au cauchemar pour l’enquêteur qui joue sa vie en posant trop de questions. Les vainqueurs de la Bastille sont-ils de vrais patriotes ou des activistes corrompus ? Existe-il vraiment un Comité secret aux Tuileries, dans l'ombre de la Cour ? Et n’y aurait-il pas un lien entre Marat et ces corps flottant dans la Seine ? Peu à peu, Victor Dauterive lève le voile sur un effrayant complot. Une conspiration qui pourrait changer le cours de la Révolution…

Il y avait longtemps que je n'avais pas lu un polar historique. L'hiver étant une bonne saison pour ce genre, je me suis lancé dans cette première enquête de Victor Dauterive. 


Ce polar se déroule durant la Révolution Française (une période que j'appréciais quand j'étais à l'école), en 1791. On suit un jeune sous-lieutenant de la toute nouvelle gendarmerie, Victor Dauterive dans une enquête nébuleuse, qui va cacher de nombreux complots. 

J'ai trouvé le début très nébuleux, me perdant un peu dans le nombre impressionnant de personnages: entre Dauterive, Charpier, La Fayette, Talon, Suzanne, Picot, Bouvrier, et bien d'autres, j'ai eu du mal à savoir qui était qui et surtout les liens entre tous ces personnages, rendant la lecture un peu fastidieuse. Puis, au fil des pages, tout s'éclaire et, au bout d'une centaine de pages, ce roman ne se lâche plus. 
Malgré ce début nébuleux, l'auteur, Jean-Christophe Portes, a su retranscrire au plus juste cette Révolution qui bat son plein dans ce Paris du 18e siècle. Tout est très bien décrit, rythmé et nous rappelle les dures heures de cette Révolution. Surtout, l'auteur nous surprend à chaque page, et les derniers chapitres se lisent d'une traite. 
Ici, point de meurtrier à trouver, pour le lecteur, puisqu'il le connaît assez rapidement. Non, le lecteur cherche surtout à savoir pourquoi ces morts et dans quel but. 
En fait, c'est le seul petit reproche que je ferai au livre: la passivité du lecteur durant sa lecture. En effet, l'auteur ne délivre pas beaucoup d'indices pour que le lecteur puisse comprendre pourquoi Victor Dauterive en arrive là. Alors, les révélations sont bien là et tienent en haleine jusqu'au bout, mais, même si j'ai apprécié ma lecture, j'aime bien aussi pouvoir participer à l'enquête. (En fait, comme un roman à la Agatha Christie ou Anne Perry). Mais malgré ce petit bémol, j'ai trouvé ce roman très plaisant à lire et son personnage principal, intrépide, et jeune chien fou, très sympathique (il n'a que 19 ans après tout) et agréable à suivre dans ces aventures rocambolesques. 
Il annonce en tout cas, une série trépidante, qui s'annonce très intrigante et passionnante.Elle nous replonge avec délice dans ces instants troubles de notre histoire, qui a changé la France, tout de même. 

Au final, un roman policier fort bien mené (malgré le fait que j'ai été passif lors de ma lecture, me laissant guider par l'auteur) qui se déroule dans une époque, peu utilisé en littérature policière, et bien documentée. De plus, le personnage de Victor Dauterive est sympathique, et le fait qu'il croise sur sa route, des personnages historiques comme La Fayette, Danton, Robespierre, est le petit plus qui rend ce roman très intéressant. En tout cas, je serai au rendez-vous de sa 2e enquête, car cette mise en bouche, m'a donné envie d'en connaitre la suite. 

Merci à Camille et aux Editions City pour cette trépidante découverte. 

Jean-Christophe Portes: L'affaire des corps sans tête, City Editions, 397 pages, 2015


Slow Qui Tue #266: Un monde à refaire

Le slow qui tue de la semaine a tout un monde à refaire.

Cylia: Un monde à refaire





Bonne écoute!


mercredi 17 février 2016

La Discothèque du 20e siècle #154

En 1975, Mike Brant connaissait l'un de ses derniers succès, avant de nous quitter: une reprise du tube de Morris Albert: "Feelings".

Mike Brant: Dis lui (1975)



Et voici le beau Mike, avec sa version très romantique et très personnelle du fameux Feelings de Morris Albert. Ce sera son dernier giga tube avant la fin tragique que l'on sait, lui qui avait déjà tenté de se suicider en novembre 1974 et qui n'avait pas réussi à sortir de sa dépression chronique, alors qu'il était adulé par des centaines de milliers d'adorables minettes. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1975", Polygram Direct)

Bonne écoute!


mardi 16 février 2016

Hollywood Dream Machine

4e de couverture: Quand Beau Rosenwald débarque à Los Angeles, en 1962, il n’a qu’un costume dépareillé et une paire de chaussures de luxe. À la fin des années 1970, il a cofondé et dirige la plus prestigieuse agence de stars d’Hollywood.
Par les yeux de son fils illégitime – Nate, le narrateur –, on suit Beau et son partenaire se lancer dans une bataille dont les répercussions modifieront en profondeur l’industrie du cinéma.
Se croisent alors deux générations d’hommes. Les pères ont réussi malgré d’innombrables revers, mais le déclin les guette. Au début des années 1990, leurs fils – Nate, Severin et Williams – pas encore âgés de 25 ans, avancent à tâtons, cherchent leurs marques, aspirent sinon à la gloire, du moins à se faire une place au soleil. Et font la fête.
Une plongée dans les coulisses d’Hollywood, qui dénonce le rôle que joue l’illusion dans nos vies…


Un roman qui vous emmène dans le monde fascinant et terrifiant de Hollywood, ça vous tente? Ce roman est là pour ça. 

Bon, j'avoue que je ne lis plus autant qu'avant (mes activités musicales me prenant plus de temps), mon rythme s'étant ralenti (ma petite déprime de janvier m'a fait changer certaines habitudes et a fait que j'ai moins envie de silence, donc de lecture (car je lis dans le silence). 
Je lis donc à un rythme beaucoup plus lent, certes, mais avec plaisir. Tout ça pour dire, que même s'il m'a fallu 15 jours, pratiquement pour lire ce livre, celui ci m'a fasciné. 
Matthew Specktor nous montre le monde cruel du show-biz américain et toutes ses dérives (sexe, drogues (et rock'n'roll!) manipulations, argent.), avec des personnages truculents, pas reluisant. (Honnêtement, je n'ai pas eu envie d'aimer Beau Rosenwald, un être odieux, colérique...en un mot monstrueux). J'ai préféré Nate et ses deux amis (son frère Séverin et Willie, le fils d'un ami de son père): cependant leur parcours m'a semblé moins intéressant que celui de Beau (en même temps, la désillusion des trois amis nous est montré de manière hémophilique dans le roman...celui ci se focalisant plus sur le parcours de Beau, des années 60 à nos jours, et ce, malgré que celui ci soit un être abject). 

Ce qui m'a énormément plu dans ce livre, c'est qu'il montre l'envers du décor du monde hollywoodien, et se penche plus sur les agents d'artistes que sur les acteurs/actrices du cinéma (en même temps, Mathhew Specktor connait bien ce monde là puisqu'il est le fils d'un agent d'acteurs), mais l'on croire Nicholson, Sharon Stone, George Clooney,Dustin Hofman et d'autres noms qui sont disséminé dans le roman. 

La traduction d'Antoine Guillemain est percutante et à la limite de la vulgarité parfois. Elle est bien dans le ton et l'esprit d'Hollywood. Car, ce n'est pas un monde très reluisant qui nous est dépeint et il ne donne pas vraiment envie de le côtoyer). Mais il est hypnotique au point que l'on a envie de voir jusqu'où celui ci va nous mener. 

J'ai été parfois horrifié, scandalisé, nauséeux aussi, devant certaines scènes. Puis, le fait de ne pas aimer le personage central (beau Rosenwald) n'aide pas beaucoup à apprécier ce monde là. Cependant, la construction du roman (tout le temps entrecoupé de flashbacks) fait qu'on ne peut s'empêcher d'y replonger...et les dernières scènes du roman finissent le livre en apothéose. 
Le seul petit bémol serait pour la fin: je trouve que les quatre dernières pages n'étaient pas forcément nécessaires (mais celà n'enlève en rien la qualité du roman). 

Au final, un roman percutant et fascinant sur le monde Hollywoodien, qui ravira les amoureux du cinéma américain des années 60 à nos jours (l'envers du décor donné sur un plateau: la partie où ils montent un film, de l'idée jusqu'à la projection du film est des plus passionnantes). Alors, je ne sais pas si c'est le meilleur roman écrit sur L.A., mais en tout cas pour moi, c'est l'un des meilleurs romans écrit sur Hollywood.... que Beau Rosenwald aurait eu le culot d'adapter au cinéma! 

Merci à Flora et aux Editions de L'Archipel pour cette plongée fascinante dans l'univers impitoyable du cinéma américain. 

Matthew Specktor: Hollywood Dream Machine (American Dream Machine), Archipel, 514 pages, 2016


dimanche 14 février 2016

Slow Qui Tue #265: Classic

Le slow qui tue de la semaine doit écrire un classic.

Adrian Gurvitz: Classic


Bonne Saint Valentin à tous!
Bonne écoute!


mercredi 10 février 2016

La Discothèque du 20e siècle #153

En 1973, Jane Birkin se livrait, avec les mots de Serge.

Jane Birkin: Di doo dah (1973)




En 1973, Serge Gainsbourg a sorti Vu de l'extérieur, avec Je suis venu te dire que je m'en vais. Il a aussi composé les chansons du premier album solo de Jane Birkin, des chansons, qui, comme l'a confié la chanteuse, "étaient de petits portraits, de mini-interviews". Di doo dah, qui donne son nom à cet opus, est en même temps le titre phare. "Les autres filles ont de beaux nichons/Et moi, moi je reste aussi plate qu'un garçon": tandis que Jane s'interroge, Serge s'amuse à jongler avec les mots. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°7", Universal Collections)

Bonne écoute!


dimanche 7 février 2016

Descente en librairie #64

Malgré que j'ai moins envie de lire ces derniers temps (mon rythme de lecture a grandement ralenti) et plus envie de pousser la chansonnette, des livres ont tout de même rejoint ma PAL (eh oui, on ne se refait pas).

Pour ce premier mois de l'année 2016, 12 livres ont rejoint mon petit chez-moi.

09/01

 Commencer l'année avec mon auteur-chouchou est quasi indispensable. Pour tout vous dire, dès que je l'ai aperçu, je l'ai pris direct sans même lire le résumé. Un livre qui sera idéal pour l'été. Cependant, la frustration est là car il est très petit ce roman. Une petite douceur, en sorte.








(Achat Gibert)

12/01


Un roman sur le monde impitoyable du cinéma et surtout sur Hollywood. Très intéressant, et que je prends le temps de lire, je l'avoue. C'est ma lecture en cours.

(Sortie prévue le 16 février 2016)







(Reçu dans la BAL)

13/01


Une saga fantastique que j'avais découvert grâce à Angéla, du temps de son blog "Happy Few" (cela remonte un peu maintenant) et que j'avais gardé dans un coin de ma tête. J'ai enfin sauté le pas en acquérant le premier tome...









...puis le 2e, pendant que j'y étais et comme...











...le 3e était disponible, je n'ai pas hésité à le prendre. Ainsi, j'avais la trilogie complète de cette saga. Sauf qu'en rentrant chez moi, en le feuilletant (c'est une de mes manies: feuilleter les nouveaux livres que j'achète) et en lisant la postface du "dernier tome", j'apprends, par l'auteur lui-même qu'un 4e tome est prévu...(arrrggggh!!!) Alors, me voilà chez mon ami Wiki pour avoir plus d'info et j'apprend que l'auteur Scott Lynch a prévu 7 tomes, au final. (Misère. Dans quoi me suis embarqué). Je pensais lire une trilogie et voilà que je me lance dans une saga au long cours qui comptera autant de tomes qu'"Harry Potter" et "Game Of Thrones" (qu'est ce que les auteurs de saga fantastiques ont avec le chiffre 7?): en espérant que Scott Lynch ne soit pas aussi lent que George Martin, car je ne suis pas près de connaître le fin mot de cette histoire.

Un livre que je voulais découvrir depuis longtemps et que ma mère possédait. Sauf que a mère n'est pas aussi matérialiste que moi, en ce qui concerne les livres. Elle fait régulièrement du ménage dans sa bibliothèque et elle s'st donc débarrasser de ce livre. Ressorti dernièrement avec une nouvelle couverture de toute beauté, je n'ai pas hésité longtemps avant de me le procurer donc.
Ce volume regroupe trois court romans de l'auteur de la "Bicyclette Bleue" (saga que j'affectionne beaucoup) qui revient sur l'histoire de ses grands-mères, mais également sur un fait qui la concerne et qui bouleversa sa vie, sur les bords de la Gartempe, témoin silencieux de ce drame adolescent. J'ai hâte de m'y plonger (même si je sais que ce ne sera pas avant longtemps.)


J'ai profité de l'opération "2 livres achetés, 1 offert" pour enfin avoir le seul roman de Colum McCann qui manquait à ma collection.
J'avais droit a un autre livre gratuit (puisque j'avais 4 livres (la trilogie de Lynch et le Deforges), mais aucun autre livre me tentait. Donc, autant ne rien prendre. Pas la peine de prendre un livre, même s'il est gratuit) pour qu'il encombre mes bibliothèque etg que je ne le lise jamais)





(Achat Fnac)

19/01

Une petite surprise de la part de Brigitte des Editions Belfond. (qui continue de me fournir en livre alors même que j'en ai encore quelques uns qui trainent dans ma PAL SP. Mais, je ne vais pas me plaindre). Un roman avec une intrigue qui m'a l'air des plis intéressante (une femme sauvé d'un grave accident par un géant défiguré. Un homme qu'elle a l'impression d'avoir déjà rencontré.
Un livre qui sera susceptible de me plaire. En même temps, je suis rarement déçu par un livre des Editions Belfond.




(Reçu dans la BAL)

23/01

Une autre surprise des Editions Belfond (de la part de Diane, cette fois ci). Un petit polar, avec une couverture magnifique et qui promet des heures de lecture intense. Quand Livy reçoit un texto de la part de son amie d'enfance Julia: "appelle moi. Besoin de te parler" et que le lendemain, Julia est retrouvée morte sur son canapé. Il n'en faut pas plus à Livy pour chercher ce qui s'est passé.
Un polar psychologique comme je les aime, j'ai l'impression.





(Reçu dans la BAL)

Peu de nouveautés me tentait à France Loisirs ce trimestre. Heureusement qu'il reste les valeurs sûres comme Grisham pour honorer ma commande France Loisirs. Un énième roman d'un de mes auteurs préférés, ça ne se loupe pas.









Sauf que c'était aussi les soldes chez France Loisirs et quand j'ai vu ce volume regroupant les 8 tomes de la saga "Olivier" au prix modique de 2.90€, je me suis précipité dessus.
Pourtant, je possédais déjà 7 tomes de la saga dans ma PAL, trouvé difficilement dans des brocantes. Il ne me manquait qu'un tome (le 7e: "Olivier, 1940") que je n'arrivais pas à trouvé. Alors, pour le prix, je n'ai pas hésité à le prendre. Ainsi, je vais faire de la place dans ma bibliothèque en donnant mes 7 autres tomes et garder ce superbe volume. Un gain de place bienvenue.




Pour un livre acheté, il y avait un livre offert, je n'ai donc pas hésité en trouvant ce petit roman qui se déroule dans les années 60 et qui m'a l'air des plus charmant.









(Achats France Loisirs)

Alors, même si mes lectures sont au ralenti, la PAL continue d'augmenter (misère!) et cela ne va pas aller en diminuant, j'ai bien l'impression).

Au mois prochain pour les nouveaux arrivés de la PAL (je peux déjà vous certifier qu'il y en a déjà d'arrivé depuis près d'une semaine).

Slow Qui Tue #264: L'été indien

Le slow qui tue de la semaine vous offre un été indien en plein hiver;

Joe Dassin: L'été indien


Bonne écoute!


mercredi 3 février 2016

La Discothèque du 20e siècle #152

En 1970, le nouveau succès de Dalida revient vers ses racines orientales.

Dalida: Darla dirladada (1970)




La mélodie la plus imparable de cet été 1970, nous la devons... à des pêcheurs grecs du siècle dernier! Un vieil air folklorique adapté en français par Boris Bergman (futur parolier de Bashung, il s'était déjà illustré en écrivant les paroles du tube international Rain & Tears par Aphrodite's Child) et le tour est joué pour l'immense Dalida qui en écoule bientôt plus de 2 millions d'exemplaires, avant d'enchaîner sur ses versions très réussies de Lady d'Arbanville (de Cat Stevens) et de Ils ont changés ma chanson (de Mélanie). (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1970", Polygram Direct)

Bonne écoute!