mercredi 28 novembre 2018

La Discothèque du 20e siècle # 297

En 1967, un jeune auteur compositeur interprète connait son premier succès.

Michel Fugain: Je n'aurai pas le temps (1967)


Révélé en 1966, en même temps que Dutronc, Antoine et Polnareff, Fugain se fait connaître quelques mois plus tard avec l’irrésistible mélodie de Je n'aurai pas le temps, bientôt reprise par Petula Clark. Mais si son talent est salué" par les professionnels, il ne réussit pas à transformer l'essai et doit attendre le début des années 70 pour connaître la gloire avec sa troupe le Big Bazar. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1967", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 25 novembre 2018

Slow Qui Tue #385: Circle

Le slow qui tue de la semaine peut se débrouiller seule.

Eddie Brickell: Circle



Bonne écoute!


samedi 24 novembre 2018

Roméo cherche Roméo

4e de couverture: Gay, gaffeur et célèbre malgré lui... Le cousin de Bridget Jones ! James vient de rompre. Comme il tourne en rond dans son studio et au boulot, il décide de reprendre sa vie amoureuse en mains. Mais à l ère digitale, pas facile de rencontrer le grand amour romantique ! En attendant, jouant de son humour et de sa belle plume, James trompe l ennui en racontant sur son blog ses blind dates sous le pseudo de Roméo. Une initiative qui ne tarde pas à faire le buzz. Mais qui est donc Roméo ? Devenu malgré lui une célébrité du net, James ne se doute pas des péripéties qui vont suivre. L amour sera-t-il au bout de l aventure ?

Enfin, je suis arrivé au bout d'une lecture! Champagne! 


Quand la Collection "LJ" a été lancé en mai 2018, j'avais dans l'espoir qu'elle propose des comédies romantiques variées, pour tous les styles et tous les genre de lecteurs/lectrices. 
Alors, quand j'ai vu qu'ils allaient proposer une comédie romantique gay, j'ai sauté sur l'occasion pour la découvrir. Surtout que j'étais peu enclin à la lecture ces derniers temps (lecture de romans du moins, car j'ai lu plein de manga et de BD entre temps) et qu'une petite comédie était peut être le bon moyen pour sortir de ma léthargie. 

Ce fut le cas avec cette comédie romantique gay, très enlevée, drôle et touchante à la fois...mais surtout hyper réaliste et pas cliché du tout. 
Nous allons rencontrer James, qui vient de larguer son compagnon, depuis 6 ans, Adam. C'est ainsi que ce journaliste de 35 ans, pour un journal à scandale va se retrouver sur les sites de rencontres à la recherche de son prochain Roméo. Il décide alors de créer un blog pour y narrer ses aventures et ses rencontres avec des mecs. 

Puisant dans son expérience, je suppose, Justin Myers, va alors nous narrer les aventures parfois rocambolesques de James, tout en le confrontant, progressivement à la célébrité...car oui, quand on tient un blog, on s'expose quoi qu'on en dise, même sous couvert d'anonymat...surtout quand on y raconte sa vie privée, qui ne l'est plus tellement, même si on change certains détails. J'ai trouvé ce point de vue très intéressant, de découvrir les affres de la célébrité et surtout les travers de celle ci à travers le parcours d'un mec lambda...car James est un gay tout a fait normal, qui certes, va se taper un sportif local célèbre (mais, c'est une fiction, ne l'oublions pas)...cependant ce point de détail est là pour parler de coming out dans le milieu sportif. Un milieu pas si évident que ça, surtout en ce qui concerne l'homosexualité. Ce point de vue là fut très intéressant à découvrir. 

Alors, certes, James peut paraître égocentrique et très centré sur lui et ses problèmes  au fil du roman, jusqu'au point d'agacer, mais cela va de pair avec sa notoriété naissante. Et on le lui pardonne facilement. 
L'autre point très drôle du roman sont justement ces articles sur les Roméo que l'auteur insère entre deux chapitres et qui sont à mourir de rire. Surtout que James en rencontre des gratinés parfois, comme le "Roméo Crade". Oh mon dieu, quelle horreur! J'en frissonne encore! 
Cette comédie romantique parle aussi des dangers du net et le revers de la médaille quand on s'expose publiquement. C'est très bien retranscrit par Justin Myers qui vit lui même cette exposition puisqu'il tient un blog. Il sait donc de quoi il parle. 

Au final, une comédie romantique qui a réussi à me sortir de ma léthargie. Une comédie drôle, touchante, cash parfois dans ses actions sans être vulgaire et très réaliste, qui m'a fait passer un très bon moment. Elle parle d'amour mais pas que, puisqu'on y parle de notoriété, des dangers du net et des conséquences que certains actes fait sur le net ont dans la vie réelle. C'est bien ficelé, enlevé, et il est toujours réconfortant de voir un personnage gay normal dans une romance. Ni moche, ni trop beau. Juste normal! Quelqu'un à qui le lecteur peut s'identifier. Et ça fait du bien! 
Encore une fois, la collection LJ a su me divertir et ne m'a pas encore déçu. Elle est vraiment la collection de "Comédie Romantique" que j'attendais. 

Merci aux Editions J'ai Lu pour leur confiance. 

Justin Myers: Roméo cherche Roméo, (The Last Romeo), J'ai Lu, Collection "LJ", 351 pages, 2018



mercredi 21 novembre 2018

La Discothèque du 20e siècle #296

En 1964, Claude François continue sur sa lancée et enchaîne les succès.

Claude François: J'y pense et puis j'oublie (1964)


En 1964, Claude François s'apprêtait à passer pour la première fois en vedette à l'Olympia, tandis que toutes les lectrices de Salut les Copains lui faisaient les yeux doux. Cette consécration, le prince des yéyé l'a due pour une très large part à J'y pense et puis j'oublie, une adaptation fidèle de It comes and goes signée Vline Buggy. Cette chanson a été n°1 dans les hit-parades en juin, juste devant A hard day's nght des Beatles. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°23", Universal Collections)

Bonne écoute!



dimanche 18 novembre 2018

Slow Qui Tue #384: Elle

Le slow qui tue de la semaine fait une déclaration à sa belle.

Didier Barbelivien: Elle


Bonne écoute!


mercredi 14 novembre 2018

La Discothèque du 20e siècle #295

En 1962, un nouveau venu dans la chanson française allait faire souffler un air de jazz dans le monde musical.

Claude Nougaro: le Jazz et la java (1962)


Si son premier album date de 1959, c'est en 1962 qu'explose le phénomène Nougaro en dehors des modes mais instantanément adopté par le public: c'est une année faste pour le chanteur toulousain qui propose coup sur coup Une petite fille, Le Cinéma, Le jazz et la java et Cécile ma fille, déclaration d'amour au bébé qui vient de naître... (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1962", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 11 novembre 2018

Slow Qui Tue #383: Loving you is a dirty job

Le slow qui tue de la semaine trouve que aimer est un sale boulot, mais qu'il doit être fait.

Bonnie Tyler: Loving you is a dirty job



Bonne écoute!


vendredi 9 novembre 2018

Les chemins de promesse

4e de couverture: A une vie tracée par son père, Aubin, l’héritier du mas de Castanhal, a préféré l’aventure. La construction de la ligne de chemin de fer entre Paris et la Méditerranée sera pour le jeune homme le terrain d’intenses initiations et de rencontres en ce milieu du XIXe siècle.
Tout doit être immuable au mas du Castanhal où le maître des lieux, Lazare Pradier, trace pour ses enfants, Aubin et Adélie, des chemins de vie calqués sur le modèle des anciens. A l’insu de son ombrageux époux, Blanche les instruit de son mieux d’un savoir reçu d’un vieil abbé. Adélie récoltera les premiers fruits de cet enseignement en quittant le Castanhal pour s’occuper des enfants d’un ingénieur des mines. Les premiers émois amoureux d’Aubin, cruel apprentissage, vont ouvrir à l’héritier du Castanhal d’autres horizons. Comme celui de la construction d’une ligne de chemin de fer qui sera pour lui le champ d’intenses découvertes : celle de l’amitié, d’abord, qui le liera à Pierre, un cadet dépossédé et jeté sur les chemins de misère ; celle de la satisfaction du travail accompli ; celle de l’amour enfin !
Et tant pis si les plans minutieusement établis par Lazare s’en trouvent bouleversés. Le voyage initiatique de son fils Aubin en fera un homme dont Lazare pourra être fier.

Le nouveau roman de Mireille Pluchard est une lecture rempli de promesses. La promesse de passer un bon moment, la promesse d'apprendre des choses sur la naissance du rail...et tant d'autres choses. 
J'ai pris le temps de savourer ce roman car je m'y sentais bien à chaque fois que je m'y plongeais. Nous allons suivre la famille Pradier dans ce petit coin des Cévennes, au mas du Castanhal (qui veut dire Chataigneraie en Occitan): un père rude et bougon,Lazare (qui représente bien les paysans de ce temps là, celui du XIXe siècle), une mère douce et aimante, Blanche, qui fera tout pour que ses enfants aient de l'éducation. Et les enfants, donc, Aubin et Adélie. Aubin, qui, à vingt ans, partira sur les chantiers du rail, et Adélie, qui deviendra gouvernante dans une riche famille. 
Qu'est ce que j'ai aimé suivre ces deux jeunes gens, Aubin et Adélie dans leurs péripéties (et elles seront légions au fil de ces 540 pages): ils sont des personnages tels que je les aime: gentils, doux, faisant face à l'adversité et aux multiples misères que la vie sème sur leur route. On tremble pour eux, on voudrait les épauler, comme le fait Pierre, l'ami et confident d'Aubin. On rit avec eux. En bref, on vit en leur compagnie des aventures extraordinaires. 
La plume de Mireille Pluchard est des plus belles. Elle a le charme d'une écriture du XIXe siècle, dans certaines expressions, se mariant bien avec l'époque qu'elle raconte. Les mots et expressions occitanes qui parsèment le roman fait que je me suis senti en immersion totale. Le plus de ce roman régional, c'est la découverte de ce progrès qu'était le chemin de fer qui se construisait au prix de vies humaines (comme tout progrès j'ai l'impression). Avec force détail, Mireille Pluchard nous montre comment ces rails ont traversé le pays, et plus particulièrement ici, en Cévennes, pour relier les gens et les villes entre eux. C'est passionnant de bout en bout, surtout qu'en parallèle, on suit l'ascension d'Aubin dans ce monde là. Mireille Pluchard montre aussi deux mondes qui se télescopent, celui des temps anciens, que représente Lazare, dans tout ce qu'il a de plus arriéré, et celui du progrès, représenté par Blanche, qui, pour l'avenir de ses enfants, ira contre son mari,en leur apprenant à lire et écrire, au risque d'essuyer sa colère. 
Plus je redécouvre le roman régional, plus j'apprend à l'apprécier. C'est un genre à part entière de la littérature, qui,en parlant de nos régions, nous en apprend toujours plus sur la vie de nos ancêtres et sur nous même. Les Chemins de Promesse en est encore une fois une belle preuve. 
Au final, un roman que l'on savoure lentement afin d'en apprécier toutes les saveurs. Un roman, qui, tout en nous contant un destin commun à beaucoup de jeunes gens, nous parle du progrès, et nous en apprend plus sur le monde du rail et ce nouveau moyen de transport qu'était le train. Sans oublier pour autant d'où l'on vient: de cette terre qui nous a vu naître et vers laquelle on revient toujours. Un roman plein de promesses, qui m'a ravi. 
Merci aux Editions Presse de la Cité pour ce voyage temporel, sur les rails de la vie d'Aubin et des siens. 
Merci également à Mireille Pluchard pour la gentille dédicace. 
Mireille Pluchard: Les chemins de promesse: Presses de la Cité, 540 pages, 2018


mercredi 7 novembre 2018

La Discothèque du 20e siècle #294

En 1961, Richard Anthony continue de connaitre le succès avec cette ballade.

Richard Anthony: J'entends siffler le train (1961)


Depuis quelques mois, les yéyés sont arrivés en force, mais ne sont pas parvenus à déboulonner Anthony le débonnaire qui cette année là obtient son plus gros succès (il devra attendre 8 ans pour faire mieux encore avec ...Le Sirop Typhon!) Il choisit pour cela un standard du folk américain, 500 miles qui vient d'être remis au goût du jour par le trio Peter Paul & Mary de l'autre côté de l'Atlantique. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1961", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 4 novembre 2018

Slow Qui Tue #382: Tombe la neige

Le slow qui tue de la semaine voit tomber la neige sur la fin de son histoire d'amour.

Adamo: Tombe la neige



Bonne écoute!