mercredi 31 décembre 2014

Descente en librairie #51

Au mois de décembre, c'est l'explosion pour ma PAL, puisque 19 livres ont rejoint ma PAL. Mais je tiens à rassurer ma chère Miss Noël, puisque je n'ai acheté que 5 livres, dans tout ce que j'ai reçu. (Normal, avec Noël, plus mon anniversaire, ceci explique cela.).
C'est parti pour mes réceptions de ce mois ci.

03/12


Avec ce livre, je vais pouvoir continuer à découvrir l'univers riche et varié de Laurent Bettoni, un auteur que j'aime beaucoup depuis ma découverte d'Arthus Bayard et de "Mauvais garçon".









(Reçu dans ma BAL)

06/12


Enfin, ce tome 3 est en ma possession. J'avais déjà les deux premiers tomes (trouvé à Easy Cash, il y a bien deux ans, si ce n'est plus) et, impossible de mettre la main sur ce 3e tome, depuis que l'éditeur avait ressorti la saga en réunissant les 3 tomes en un seul volume. Puis, voilà que lors d'une de mes visite à Gibert, je tombe sur un exemplaire d'occasion du tome 3! Je ne pouvais pas passer à côté. Je vais pouvoir me plonger dans une nouvelle saga jeunesse. Youpi!





(Achat à Gibert)

J'ai profité d'un bon de réduction de 5 euros à France Loisirs pour me procurer le 12e volume de leur collection grands auteurs qui réunit en un seul volumes plusieurs romans ou nouvelles d'un même auteur. C'est Simenon  qui est mis à l'honneur dans ce volume. Ayant déjà plusieurs titres de ce cher Simenon dans ma PAL ou bibliothèque,  j'avais peur qu'il y ait plusieurs romans en double...mais non. Mis à part "L'affaire Saint Fiacre" que j'avais déjà dans ma bibliothèque et que j'ai déjà lu, les autres sont des romans inédits. C'est parfait.





(Achat France Loisirs)

13/12


Un livre qui  m'intriguait beaucoup quand je l'ai vu à France Loisirs. Comme c'était l'achat du trimestre de ma mère, et que je lui avait dit qu'il m'intéressait, elle me l'a donné après l'avoir lu. (Elle est comme ça ma mère! Quand elle ne veut plus d'un livre, et qu'elle sait qu'il m'intéresse, elle me le donne. Cela fait de la place dans sa bibliothèque et moi, je peux en profiter)







(Cadeau)



Une belle surprise m'attendait dans ma BAL, ce samedi 13 décembre. Gwenaëlle des Editions la Table Ronde (collection Quai Voltaire) m'a gentiment envoyé le prochain roman d'Angela Huth, une auteure, dont quelques romans attendent d'être lu dans ma PAL, et que je voulais découvrir.
Ce livre sera d'ailleurs ma première lecture de l'année 2015.

Ce roman paraîtra en librairie le 8 janvier 2015





(Reçu dans ma BAL)

17/12


Un titre de la collection Suspense de chez Milady, qui  m'intéressait beaucoup, surtout pour le dépaysement qu'il propose. J'ai hâte de faire ce petit séjour en Alaska.









(Achat Leclerc)

En ces mois d'hiver qui arrivent, j'avais envie d'un Highlander pour me tenir chaud. Puis, bon, j'avoue, j'ai craqué pour la couverture qui est à croquer. Je compte le lire dans le mois de janvier afin de savoir si je continue la série (dont le 2e tome paraîtra en janvier aux éditions Milady)








(Achat Leclerc)

Bon, maintenant passons aux cadeaux de Noël et d'anniversaire. Et vous allez voir que j'ai été gâté.

25/12
J'avais adoré le premier tome de la nouvelle saga de j.K. Rowling, mettant en scène Cormoran Strike. Un de mes amis le savait, c'est pour ça qu'il m'a offert ce 2e  tome, que j'ai hâte de découvrir, (comme chaque nouveau livre qui rejoint ma PAL)








(Cadeau)

27/12

Les livres qui suivent m'ont été gentiment offert par la plus merveilleuse des Miss Noël,  qui me connait très bien et qui a fait de très bons choix.

Un livre qui traînait depuis des plombes dans ma Wish list (mais qui me fait toujours envie de découvrir). Je suis ravi que Miss Tiphanie ait pensé à me l'offrir.









J'étais attiré par la couverture, toute mimi et le résumé, alors pourquoi pas.











Tiphanie l'avait lu et en avait un avis mitigé (il me semble). Je lui avais mis en commentaires que j'étais intrigué de le découvrir. Et voilà qu'elle me l'offre pour que je me fasse mon propre avis. C'est ce que j'appelle une amie. Ainsi, je pourrais lui donner mon ressenti sur ce roman.








Un roman  qui a divisé la blogo à sa sortie. J'ai aussi l'impression que Tiphanie attend impatiemment mon avis sur cette auteure (dont j'ai pratiquement tous les romans dans ma PAL, (il doit m'en manqué trois) et dont je n'ai encore rien lu). Mais promis, 2015 sera l'année de la découverte! Bon sang de bois!)








Le résumé me tentait bien, alors pourquoi pas?











Un petit roman qui m'intrigue beaucoup. Et ce sera l'occasion d découvrir la plume de Carole Martinez.










Ce sera l'occasion de retrouver la plume d Toni Morrison que j'ai beaucoup aimé avec "Beloved" et "L'oeil le plus bleu".










Parce que c'est Oates! Mais est il  encore utile que je le dise. Vous commencez à connaitre mon admiration pour cette chère Mrs Oates.










Et parce qu'il n'y a pas que les livres dans la vie, Miss Noël (très chère Tiphanie) a tout fait pour que je rattrape mon retour en ce qui concerne les films sortie en 2014 avec quelques petits DVD






Merci Tiphanie pour ce merveilleux colis!!!

30/12


L'histoire d'une femme (et d'une famille) qui s'étale sur 60 ans (des années 40 à aujourd'hui) qui  m'a l'air superbe.

En librairie,  le 8 janvier 2015








(Reçu dans ma BAL)

31/12

Un roman qui m'intriguait beaucoup et qui sera idéal pour la saison.

En librairie le 8 janvier 2015









13e volume de la collection Belfond Vintage qui a inspiré (entre autres) la série "Mad Men" (l'une de mes séries favorites).
Ce 13 volume lance la 3e année de la collection Belfond Vintage.
Dans l'enveloppe, il y avait également le catalogue de la collection Belfond Vintage pour l'année 2015 et après l'avoir feuilleté, je peux vous dire que les titres de cette 3e saison, m'ont l'air tout aussi passionnant que les années précédentes. Et je trouve cela super chouette, car j'adore cette collection!





Merci à Brigitte des Editions Belfond pour l'envoi de ces livres, qui donnent déjà un bel aperçu de ce que sera 2015.

Comme vous pouvez le voir, l'année 2014 se termine sur les chapeaux de roues pour la PAL. Cela annonce de belles heures de lectures pour l'année à venir.

Au mois prochain pour les nouveaux arrivés dans la PAL.

mardi 30 décembre 2014

Une symphonie américaine

4e de couverture: Il est doté d'une voix de baryton qui n'a d'égale que son embonpoint, elle est affligée d'une taille bien supérieure à la moyenne : les amoureux Jette et Frederick Meisenheimer ne passent pas inaperçus dans la très prussienne Hanovre de 1904. Quand elle découvre sa grossesse, Jette ne peut affronter sa mère, furieuse de l'union de sa fille avec le stentor. Et c'est ainsi que les deux tourtereaux embarquent pour l'Amérique. Les Meisenheimer viennent de trouver leur nouvelle patrie. Les enfants naissent, de vrais petits Américains. Et c'est dans un Missouri encore fortement marqué par l'esclavage que la famille ouvre une improbable taverne, où les musiciens de jazz viennent faire le boeuf et déguster la fameuse choucroute de Jette. La grande guerre, la prohibition, la grande dépression des années 1930, la Seconde Guerre mondiale, l'assassinat de Kennedy, les années défilent... Et trois générations de Meisenheimer vont traverser drames, épreuves et joies, avec toujours la musique pour compagne. Tout au long du xxe siècle, une symphonie américaine pleine de charme, d'humour et d'émotion. 

Voilà une saga qui a tout pour plaire: une histoire de famille qui traverse le siècle et la grande Histoire Américaine, de la Première Guerre Mondiale, jusqu'à nos jours, la musique qui accompagne tout cela, plein d'évènements tragiques, comiques, des secrets  qui emmènent le lecteur vers de folles aventures. Une grande épopée quoi! Tout ce que j'aime...habituellement...sauf que là, ça l'a fait moyennement. Je ressors un chouia déçu de ce livre (ce  qui est assez rare avec un titre de chez Belfond). Il n'est pas mauvais, il est rempli de bonnes choses et de beaux moments poétiques...mais il y avait ce je ne sais quoi, qui ne m'a pas totalement convaincu. 
Au début de ma lecture, j'étais captivé, mais je trouvais que les événements s'enchaînaient trop rapidement: la rencontre entre Jette et Frederick, le début de leur histoire d'amour, la grossesse qui contraint les deux amoureux à partir pour l'Amérique, la traversée, l'arrivée à la Nouvelle Orléans puis à Béatrice (qui est le nom de la ville où s'installent les Meisenheimer), tout cela a lieu en une cinquantaine de pages (!) (là où il fallut plus de 500 pages à Vilhelm Moberg (avec sa saga des Emigrants) pour raconter, quasiment la même chose). Voilà ce  qui m'a passablement déçu: l'auteur ne délaye pas son histoire pour en faire une grande saga. Quand je lis ce genre de saga, j'ai envie (et besoin) que l'auteur prenne le temps de poser les choses pour donner le temps aux lecteurs de se familiariser avec les personnages et s'attacher à eux. Ici, Jette et Frederick ne font que passer, comme des ombres. 
Mon autre soucis avec ce livre, c'est tout simplement moi: je n'ai pas cessé de comparer ce livre avec d'autres (moi qui habituellement déteste faire des comparaisons), et avec deux en particuliers: La Saga des Emigrants de Vilhelm Moberg et Le Temps où nous chantions de Richard Powers (vu que ces deux livres ont été des coups de coeur (et le sont encore), la barre était très haute et Une symphonie américaine avait quasiment aucune chance de leur arriver à la cheville. 

C'est ainsi que j'ai pris une grande décision: j'ai cessé de comparer et j'ai lu le livre pour ce qu"il était: une belle histoire familiale. A  partir de là, j'ai plus apprécié ma lecture (en fait à l'arrivée du narrateur James (l'un des fils de Joseph, le fils de Jette et Frederick) dans l'histoire. J'ai aimé suivre cette fratrie qui avaient la musique pour compagne. Ils traversent le siècle, entre joies et peines, dans ce petit village du Missouri, qu'est Beatrice (c'est ainsi qu'ils traversent l'histoire sans bouger de chez eux: la prohibition (un peu traité par l'intermédiaire du personnage de Lomax), la Seconde Guerre mondiale qui passe comme une fusée, sans conséquence. Le seul événement qui prend une importance dans l'histoire de notre héros, James, est l'assassinat de Kennedy. C'est d'ailleurs assez cocasse et cela m'a fait sourire). L'auteur a eu aussi un peu tendance à aller dans le pathos à tout prix, en enchaînant les disparitions et les enterrements (Heureusement, il évite de peu de franchir la ligne de la surabondance). 

Vous l'aurez compris, je n'ai pas été totalement charmé par cette saga. L'histoire de la famille Meisenheimer (et de tous ceux qui gravitent autour à Béatrice), m'a plu par certains côtés,  j'ai passé un moment de lecture agréable,  mais trop rapide à mon goût pour pouvoir complètement m'attacher aux personnages. Cela reste tout de même un bon roman qui vous divertira certainement, les soirs d'hiver ou l'été prochain  (si vous lisez ce genre de saga pendant les vacances). En tout cas, j'ai passé un bon moment avec ce livre...même s'il n'a pas été mémorable. Peut être en attendais je trop? (Cela expliquerait ma petite déception). 

Merci à Brigitte et aux  Editions Belfond pour cette découverte.

Alex George: Une symphonie américaine (A good american), Belfond, 390 pages, 2014


dimanche 28 décembre 2014

Slow Qui Tue #215: Senza una donna

Le slow qui tue de la semaine se transforme en duo anglo-italien.

Zucchero & Paul Young: Senza una donna

Bonne écoute!


samedi 27 décembre 2014

La séance du samedi soir #1: Whiplash


Synopsis: Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence... (Source Allociné)

J'ai découvert ce film par hasard, en regardant les sorties de la semaine. Intrigué, je me suis dit qu'il conclurait l'année ciné 2014 en beauté. (Puis, il bouclerait la boucle puisque le premier film que j'ai vu cette année était également avec Miles Teller (The Spectacular Now)
Je n'imaginais pas que cette année cinéma allait se terminer en apothéose. Ce film m'a mis une grosse claque. J'ai été soufflé. 
Damien Chazelle nous invite dans une immersion du monde musical, très musclée. Il nous montre que la musique peut faire mal. La légèreté du jazz passe par un affrontement sans merci, fait de souffrance, d'humiliation, de sueur, de sang et de larmes. 

Les deux acteurs sont vraiment au diapason dans ce duel finement orchestré. J.K. Simmons est sadique et cruel à un point tel qu'on ne voudrait pas être à la place des membres du Band, qu'il dirige. (Il est excellent dans ce genre de rôle. En tout cas, moi, je l'adore) et Miles Teller a, je pense, trouvé un rôle à sa mesure. Il m'a complètement bluffé (on est loin de sa prestation dans The Spectacular Now). 

L'originalité de ce film est pour une bonne part dans le choix du réalisateur de focaliser son histoire sur un batteur. Eux qui sont souvent dans l'ombre, sont remis en lumière, de manière puissante et viscérale. Pour tout vous dire, voir le jeune Andrew frapper sur sa batterie jusqu'à avoir les mains en sang, m'a fait également souffrir. 
La bande son du film est un véritable bijou (enfin, pour ceux qui aiment le jazz): elle nous percute de plein fouet et  fait vibrer tout notre corps en tension perpétuelle. Car oui, le spectateur est tendu comme une corde de violon, tout au long du film jusqu'au solo final. 

Car , parlons de ce final magnifique. Ce solo de batterie a été une pure merveille. J'ai eu les yeux fixé sur l'écran, comme hypnotisé par ce que je voyais et j'entendais (à tel point que je ne prenais pas garde aux salles gosses qui n'arrêtaient pas de bouger derrière moi). Durant ce dernier morceau ,le duo/duel prend tout son sens: on voit le professeur et son élève se renvoyer les coups (la caméra passant de l'un à l'autre dans un mouvement rapide) comme dans un match de boxe. Puis, au final, c'est le spectateur qui ressort sonné et K.O....mais comblé (pour ma part). 

Il m'a fallu attendre la fin de l'année (et le jour de mon anniversaire) pour connaître mon coup de coeur ciné de l'année 2014. Un film percutant, qui vous prend aux tripes et qui ne vous lâche pas avant le final. Il y a quelques petits défauts, il est vrai, mais ils sont légèrement gommé par la prestation époustouflante des deux acteurs principaux (faisant des seconds rôles, des gens de passages). Un film pour tous les amateurs de jazz, et même si vous n'êtes pas fan de batterie, vous serez captivé par ce duel grandiose. 
Un film coup de poing, qui devient  un gros coup de coeur! 

  

jeudi 25 décembre 2014

Joyeux Nöel!

En cette journée de fêtes, je voulais vous souhaiter un






mercredi 24 décembre 2014

La Discothèque du 20e siècle #87

En 1984, ce duo devenait le premier n°1 du tout nouveau Top 50 diffusé à partir du mois de novembre.

Peter & Sloane: Besoin de rien, envie de toi (1984)

Besoin de rien envie de toi by Peter Et Sloane on Grooveshark

Peter, c'est Jean-Pierre Savelli, auteur-compositeur à succès qui, sous son nom, chante  la même époque le générique d'Albator, dessin animé préféré des enfants à la télévision. Sloane, c'est Chantal Richard, jusque là choriste de choc derrière d'autres idoles. Avec leurs deux millions de 45 tours vendus, ces Stone & Charden des années 80 ont eu le privilège-historique- d'être n°1 du Top 50, diffusé le 4 novembre 1984, sur Canal+ et sur Europe 1. Et cela dura comme ça pendant dix semaines! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1984", Polygram Direct)

Bonne écoute!

dimanche 21 décembre 2014

Dash & Lily's book of dares

4e de couverture: “I’ve left some clues for you.
If you want them, turn the page.
If you don’t, put the book back on the shelf, please.”

So begins the latest whirlwind romance from the bestselling authors ofNick & Norah’s Infinite Playlist. Lily has left a red notebook full of challenges on a favorite bookstore shelf, waiting for just the right guy to come along and accept its dares. But is Dash that right guy? Or are Dash and Lily only destined to trade dares, dreams, and desires in the notebook they pass back and forth at locations across New York? Could their in-person selves possibly connect as well as their notebook versions? Or will they be a comic mismatch of disastrous proportions?


Voilà le livre idéal pour se mettre dans l'ambiance des fêtes qui arrivent. 
Cela fait plusieurs années que je veux découvrir la plume de David Levithan. Malheureusement, les romans de ce cher David sont peu nombreux a avoir été traduit en français ("Will & Will" co-écrit avec John Green, "A, comme aujourd'hui", "Dictionnaire d'un amour" ou "Une nuit à New York/La Playlit infinie de Nick & Norah (ces deux titres sont un seul et même livre ou quand on change un titre quand celui ci est adapté au cinéma), co-écrit avec Rachel Cohn) et comme je ne lisais pas en anglais, j'aurai eu du mal à le lire (cela peut passer pour de la mauvaise foi de ma part, vu tous les titres des livres traduits que j'ai cité plus haut, mais pour ma défense, je pensais que seul "Will & Will", "A comme aujourd'hui" et "Nick & Norah's infinite playlist" avaient été traduit. Mais, on peut dire qu'au vu du nombre de livres que David Levithan a écrit (environ une vingtaine), on peut quand même dire que ses romans sont peu traduits) Fermons la parenthèse et passons à mon avis sur ce roman. 

Heureusement, tout cela a changé depuis cet été, puisque j'ai pris la résolution de sauter le pas en lisant des livres VO (l'anglais pour ma part). Je ne le regrette absolument pas car je serai passé à côté de cette petite pépite. Ce livre est une merveille, une petite sucrerie délicate que l'on déguste, bien au chaud, au fond de sa couette, avec un chocolat chaud (ou un thé selon votre convenance) et on se laisse embarquer dans cette romance très drôle, toute de délicatesse et de tendresse. 
J'ai adoré ce livre! Les deux protagonistes principaux Dash et Lily sont fabuleux. J'ai adoré les suivre et surtout entendre leur voix et suivre chacun leur chemin. Par certains côtés, ils étaient fait pour se trouver car, ils sont assez semblable. Mais c'est surtout le point de départ du livre que j'ai trouvé génial. 
Imaginez vous dans une librairie, au rayon de votre auteur préféré: Là, vous voyez un carnet rouge posé à côté d'un livre que vous aimez. Qu'est ce que vous faites? Vous prenez le carnet. En tout cas, c'est ce que fait Dash, qui va alors être invité à jouer à un petit jeu, avec une certaine Lily. Dans ce carnet, cette dernière lui lance un défi: allez chez Macy's, au pire moment de l'année (le 21 décembre)  pour aller y faire une course (ce défi arrive peut être un petit peu plus loin dans le livre, mais c'est pour vous donner un genre d'idée sur les défis en questions) . Dash accepte le défi et voilà que commence une correspondance entre les deux jeunes gens qui vont alors se lancer des défis chacun leur tour). 
Ce qui est bien dans ce livre, c'est que les défis de Dash & Lily vont nous emmener dans différents coins de New York. Le lecteur est alors immergé complètement dans cette ville à ce moment particulier des fêtes: on se retrouve à Macy's, au Musée de Madame Tussaud, au Rockfeller Center, et j'en passe. Je peux vous dire qu'après avoir lu ce livre, j'ai encore plus envie de retourner dans cette superbe ville, à ce moment de l'année. 

C'est aussi un roman fait pour les amoureux des livres: il y a de nombreuses références à la littérature (la scène finale est d'ailleurs adorable et a fait fondre mon petit coeur tout mou) et on ne peut que s'attacher aux deux adolescents que sont Dash et Lily. Mais il n'y a pas qu'eux: tout un joli petit monde gravite autour d'eux, comme Langston, le frère de Lily, qui est l'instigateur du carnet, ou Boomer, le meilleur ami de Dash, qui l'aidera dans ce jeu qu'à mis en place Lily et à savoir qui elle est (Dash & Lily  ne se rencontreront pas tout de suite et c'est aussi ce qui m'a plu: d'ailleurs, leur première rencontre est très drôle), le grand-père de Lily qui débarque à New York de Floride et bien d'autres.   
Tout ce joli petit monde embarque le lecteur dans des aventures rocambolesques, qui m'ont fait passer des moments très drôles. 

Le fait d'avoir lu ce livre avant les fêtes a été un point essentiel pour l'apprécier comme il se doit. En effet, il nous met directement dans l'ambiance et pour tout vous dire, j'ai réussi à entrer dans le livre rapidement, à mon grand étonnement (oui, je suis toujours étonné d'avancer aussi rapidement dans un livre en anglais alors qu'il n'y a pas longtemps que j'ai commencé à en lire) . En fait, ce roman m'a rappelé un film romantique que j'adore: Serendipity (un amour à New York). L'histoire est différente mais le contexte est quasiment le même: Noël, l'amour, New York.
Il y a également l'écriture des deux auteurs qui m'a charmé (même si j'ai eu un peu plus de mal au niveau compréhension avec l'écriture de David Levithan, que j'ai trouvé très belle): j'ai trouvé une belle complémentarité entre les deux. C'est frais, c'est poétique. Une belle écriture, que je retrouverai dans d'autres livres, car soyez certains que je ne vais pas lâcher ces deux auteurs, que ce soit ensemble (avec leur deux autres romans "Nick & Norah infinite playlist" et "Naomi & Eli no kiss list") ou séparément. J'ai trop adoré ce livre pour en rester là. 

Au final, voilà un roman idéal pour la saison, avec un duo/couple très bien assorti (et dont l'histoire est très bien amenée et construite), une ambiance magique qui vous plonge immédiatement dans l'ambiance des fêtes de fin d'année, et une histoire d'amour toute choupie. Un roman fait pour tous les amoureux des livres, mais aussi de New York, des fêtes de fin d'année et qui aiment les belles histoires d'amour. 
Sans Justine du blog Fairy Neverland (qui en parle mieux que moi), je serai passé à côté d'un merveilleux roman. L'un des romans les plus beaux que j'ai pu lire cette année. Merci Justine! 

Rachel Cohn & David Levithan: Dash & Lily's book of dares, Ember Edition, 260 pages, 2011



Slow Qui Tue #214: Last Christmas

Le slow qui tue de la semaine se met dans l'ambiance des fêtes de fin d'année.

George Michael: Last Christmas


Bonne écoute!


mercredi 17 décembre 2014

La Discothèque du 20e siècle #86

En 1981, les yeux de Bette Davis étaient à l'honneur.

Kim Carnes: Bette Davis eyes (1981)

Bette Davis Eyes by Kim Carnes on Grooveshark

Ce slow imparable, nous le devons à l'actrice Bette Davis (pour l'inspiration) et à la flamboyante Kim Carnes dont la voix sensuelle fait merveille: le titre passe la bagatelle de quatre mois dans le top des cinq meilleures ventes en France, faisant d'elle une star instantanée (aux Etats Unis, elle avait déjà chantée en duo avec le crooner country Kenny Rogers et obtenu un premier tube avec Don(t fall in love with a dreamer en 1980). (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1981", Polygram Direct)

Bonne écoute!

lundi 15 décembre 2014

Les Crèvecoeur (Romain)

4e de couverture: Le monde étrange dans lequel grandit Germain Crèvecœur est peuplé de silences, de secrets de famille, de chaussures usées qu’on adule, d’une Chinoise édentée cachée dans un placard et d’une tapisserie légendaire. Prisonnier de Romain et d’Édith – un père à la folie fétichiste et une mère à l’amour excessif –, Germain cultive sa différence et recherche dans l’amertume de sa jeunesse le bonheur et la force d’aimer. Son incroyable parcours fascine, de son enfance à son adolescence, de son apprentissage à la découverte de la sensualité, de l’horreur de la mutilation à la magie de la création. En cela, Romain a marqué son fils de son empreinte indélébile.
Entre passions et intrigues familiales, la saga des Crèvecœur est un hymne à la beauté féminine autant qu’un voyage dans le cœur meurtri d’un homme à la sensibilité unique, qui pensait soigner son âme au fond d’une bottine pour dame.


Risque de Spoilers sur le tome précédent. 

7 mois après avoir lu le premier tome, "Edith", les Crèvecoeur sont de retour avec ce 2e tome tout aussi bon, voir, meilleur que le premier. 

Après avoir fini le premier tome, j'avais été frustré de ne pas en savoir plus sur Germain, qui nous était présenté dans les premières pages d'"Edith". Cette frustration est réparée avec ce second tome, qui, nous déroule le fil de la vie de Germain, car oui, cette fois ci, malgré le sous-titre "Romain", c'est Germain qui nous est dévoilé. 
Germain, né dans la cathédrale de Bayeux, vit ses premières années dans la cordonnerie familiale entre sa mère Edith, qui l'adore, et un père,Romain, qu'il déteste (et le sentiment est réciproque). Dès son plus jeune âge, Germain est un enfant solitaire, qui va constamment chercher l'approbation et l'amour qu'il ne reçoit pas (sauf de sa mère). Arrivé à l'adolescence, il va découvrir le secret de son père qui va alors chamboulé sa vie et lui donnér un sens. 

Dès le début de la saga, j'ai été attiré par Germain et je voulais en savoir plus. Je n'ai pas été déçu une seule seconde: Germain m'a charmé, et son parcours est fascinant. 
Le ton du roman est différent du premier tome: Antonia Medeiros prend la forme du récit et le "je" pour mieux incarner Germain, qui s'adresse à son fils dans ces carnets que Raphaël, le fils de Germain, avait trouvé à la fin du tome 1 si je me souviens bien). Le personnage se dévoile ainsi, et nous montre les failles de ses proches et de lui même. 

J'ai alors avancé, fasciné par ce destin hors du commun: les événements s’enchaînent à tout allure pour mon plus grand bonheur. C'est bien simple, on ne peut pas décrocher une seule minute et on a envie d'en savoir toujours plus. 
L'écriture d'Antonia Medeiros est fluide et très poétique (il y a des passages de toute beauté (notamment une déclaration faite au lecteur, par Germain, à propos de sa mère, au moment du départ de Germain.)

Le roman débute dans l'ombre pour se finir dans la lumière (c'est d'ailleurs la 2e partie qui m'a le plus plu car ce cher Germain commence a entrevoir la lumière, même s'il n'a pas encore trouvé ce qu'il cherchait. D'ailleurs, sait il lui-même ce qu'il cherche?
Après nous avoir dévoilé Bayeux dans le premier tome, ce sont les chaussures (le métier, la fabrication, etc...) qui donnent aux femmes une beauté sans pareille, que l'auteur met en avant et ceci est passionnant à découvrir. 

Mais il y a aussi des personnages truculents, inquiétants, bienveillants, mais qui ne laissent pas indifférents dans ce roman (la chinoise MiMei, qui m'a angoissé, Romain, que j'ai continué à détesté, les Bonhomie, qui sont un peu la lumière de ce livre, Ninon, la sénégalaise, qui nous montre une réalité de cette époque (les années 30), et encore d'autres. 

Mais ce qui devait arriver, arriva: la fin qui me laisse encore avec des questions plein la tête. Germain n'est qu'au début de sa vie (23 ans)  et l'événement qui s'annonce en fin de livre, me donne l'envie d'en savoir plus. 

Au final, ce 2e tome ne fait que confirmer que cette saga "Les Crèvecoeur" est une belle saga, passionnante à souhait, empli de poésie, de malheur, et de tendresse, de secrets et de bonheur (tout le sel d'une bonne saga). Je n'ai maintenant qu'un seul souhait: savoir la suite. Vivement le Tome 3!

Disponible en version ebooks ou papier sur le site des Editions La Bourdonnaye .

Merci infiniment  à l'auteur Antonia Medeiros et aux Editions La Bourdonnaye de m'avoir permis de continuer mon voyage dans la vie passionnante de Germain.

Antonia Medeiros: Les Crèvecoeur (Romain), Editions La Bourdonnaye (Collection "Fictions"), 164 pages, 2014


dimanche 14 décembre 2014

Slow Qui Tue #213: Le Dilemme

Le slow qui tue de la semaine a son coeur qui balance.

Ginie Line: Le dilemme


Bonne écoute!


mercredi 10 décembre 2014

La Discothèque du 20e siècle #85

En 1980, Kate Bush "cassait la vaisselle" avec Babooshka.

Kate Bush: Babooshka (1980)

Babooshka by Kate Bush on Grooveshark

Découverte par David Gilmour, du Pink Floyd, Kate est née dans le Kent (Angleterre) en 1958. Elle n'a que 19 ans lorsqu'elle se retrouve en tête des classements avec Wuthering Heights, une chanson écrite et composée par elle; elle est ensuite, historiquement, la première chanteuse anglaise à atteindre le sommet du top albums avec son premier 33 tours... Des débuts fracassants dont on aurait pu craindre qu'ils soient sans lendemain, mais en 1980, elle revient avec le très romantique Babooshka et reprend la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter. (Source: Fasciculé "La Discothèque du 20e siècle: 1980", Polygram Direct)

Bonne écoute!

mardi 9 décembre 2014

Mes lèvres sont mortes à minuit

4e de couverture: Dans l’appartement de Paul et Laura, tout est immaculé, du costume du maître de maison aux tenues impeccables de sa splendide épouse. Sous l’œil interrogatif de Malika qui, du matin au soir, ne nettoie que du propre, un ancien amant toujours épris et une amie envieuse viennent interroger les raisons de cette perfection qui tourne à l’obsession. Jusqu’au jour où une tache de sang indélébile sur la moquette blanche ébranle l’univers de Paul et Laura, arrachant les masques et révélant un effroyable secret…

En lisant ce roman d'Arièle Butaux, au titre des plus poétiques, j'ai eu un sentiment étrange. Je n'arrivais pas à comprendre où j'avais mis les pieds. 
Ce huis-clos nous enferme véritablement dans ses serres, pour ne plus nous lâcher avant la fin, mais nous laissant tout de même avec un mailaise ambiant. 
J'ai trouvé les personnages de ce roman tous pathétiques, de Laura à Paul, en passant par Hélène et Alexandre. Cependant, le petit incident (la tache de sang sur la moquette blanche immaculée) au milieu de l'histoire, , m'a permis de comprendre le comportement de Laura. C'est d'ailleurs le personnage qui m'a le plus fasciné, car des plus changeants. Je la pensais folle et dérangée (et en même temps, vu son passé, il y aurait de quoi) mais son comportement changeant n'est qu'une façade qui se craquelle devant cette tache de sang. Grâce à elle, elle va se révéler au lecteur de manière étonnante.

L'écriture d'Arièle Butaux est hypnotique: elle nous capte pour nous entraîner dans un univers des plus tordus, mais qui prend tout son sens, dans les dernières pages. Les dialogues ciselés, sur le fil du rasoir, font la force de ce roman et lui donnent ce rythme saccadé et lancinant (balançant entre les deux) qui retient l'attention du lecteur, qui se croit dans un théâtre où se joue cette fascinante mascarade. 
J'aimerai ne pas trop en dire, car je trouve qu'il faut le découvrir par soi-même et se laisser porter par les mots d'Arièle Butaux, mais ce petit roman m'a beaucoup plu: il se dévore d'une traite car on a qu'une seule envie: voir où toute cette histoire de "fous" va nous mener. Un roman étrange et fascinant que je vous recommande. 

Le choix du roi, qui suit "Mes lèvres sont mortes à minuit", à le point commun d'être également un huis clos. En effet, le roi Louis XIII rend visite à un condamné à mort Cinq Mars, qui fut son favori et qui a trahit le cardinal de Richelieu. Ecrit sous la forme d'une pièce, j'ai trouvé ce texte très bien écrit, poétique à souhait mais qui ne m'a pas passionné outre mesure. J'ai passé un agréable moment, et le duo/duel du Roi et de Cinq Mars est bien mené, mais il est trop court pour pouvoir capter entièrement mon attention. Dommage. 

Au final, un roman (Mes lèvres sont mortes à minuit) captivant et fascinant, qui surprend son lecteur jusqu'à la dernière ligne. Il suffit juste de se laisser guider dans cette histoire étrange et nébuleuse pour avoir toutes les clés du mystère final. Une belle plume également que je suis ravi d'avoir découverte. 

Merci aux Editions Ecriture pour cette découverte.

Arièle Butaux: Mes lèvres sont mortes à minuit, Ecriture, 175 pages, 2014


lundi 8 décembre 2014

Succubus Tome 6 (Revelead)

4e de couverture: Georgina a eu l’éternité pour comprendre le sexe opposé, et pourtant des hommes parviennent encore à la surprendre. Comme Seth Mortensen, qui a risqué son âme pour être avec elle.
Mais avec un patron comme Lucifer, Georgina ne peut pas simplement raccrocher. Elle est même obligée d’accepter une mutation à Las Vegas.
Le rêve de tout succube qui se respecte. Sauf que c’est louche : pourquoi les autorités de l’Enfer sont-elles si pressées de l’éloigner de Seattle… et de Seth ?

Risque de Spoilers sur les tomes précédents


Dernier tome de la série "Georgina Kinkaid", qui nous donne son lot de révélations. 
Ce dernier tome ne m'a pas déçu. Il va même faire partie de mes préférés. 
Il est centré sur la relation Georgina/Seth (et vu ce que je pense du "petit couple", c'était mal barré pour que j'aime) qui va nous donner des rebondissements jusqu'au final. 
Ma petite théorie que j'avais dans la tête à la fin du tome 5, s'est en effet confirmé. Même si j'avais vu juste, cela ne m'a pas gâché la lecture. J'ai même été étonné d'aimer (enfin!) la relation Georgina/Seth. Les révélations ne sont pas pour rien dans mon appréciation. En fait, il fallait pour cela se focaliser sur leur relation, sans emmener d'ennemis extérieurs qui parasitaient le tout pour que mon intérêt soit piqué. 

Je n'ai pas pu décrocher du tout, malgré un petit flottement dans ma lecture, au milieu du livre, mais cela n'est pas dû au livre mais à mon temps de lecture qui s'amenuisait certains jours, à ma plus grande frustration. 

J'ai toutefois une petite déception sur le sort funeste d'un personnage: j'ai même espéré un autre sort jusqu'au bout mais non, le sort en était jeté. 
En revanche, la tournure que prend le destin de Georgina m'a complètement estomaqué. Je ne m'attendais pas à cela, mais je trouve cette fin tout a fait grandiose et originale. Bravo à Richelle Mead pour avoir eu l'audace de cette fin. 

En lisant, la dernière phrase du dernier chapitre (avant l'épilogue qui conclut la saga), j'ai pensé (à tort) que l'épilogue était superflu, cette fin se suffisant à elle-même. Quelle erreur de ma part. C'était mal connaître l'auteure qui avait encore quelques petites révélations à nous faire pour conclure en beauté. 

Au final, un dernier tome qui tient la route de bout en bout et qui conclut magistralement cette série qui fera partie de mes séries fantastiques préférées (pour le moment). 
Dans son ensemble, la série tient toutes ses promesses, malgré un ou deux tomes qui m'ont moins convaincu (sans être mauvais pour autant), avec une héroïne sensationnelle, bourrée d'humour (même si celui ci était moins présent dans le dernier tome mais vu les enjeux, cela se prêtait moins au rire), avec une très bonne plume (que Benoit Domis à su retranscrire et  mettre en valeur avec brio. Bravo à lui! (j'ai d'ailleurs apprécié que le traducteur soit le même pour toute la saga, gardant ainsi le même ton)), un univers riche et bien menée et une intrigue qui tient la route, même au bout de 6 tomes. Chapeau bas à Richelle Mead que je compte bien continuer à lire avec une autre saga. Reste à savoir laquelle. Si certains fans de Richelle Mead ont des idées, dites le moi en commentaires, je suis preneur. 

Richelle Mead: Succubus Tome 6 (Revelead), (Succubus Revelead), Milady, 406 pages, 2012



 

dimanche 7 décembre 2014

Slow Qui Tue #212: Many rivers to cross

Le slow qui tue de la semaine nous emmène le soleil de la jamaïque, pour réchauffer notre journée.

Jimmy Cliff: Many rivers to cross


Bonne écoute!