lundi 29 novembre 2010

Il était une fois...: ça commence toujours comme ça


Résumé: Dans les ténèbres profondes de la Forêt Noire, deux
frères vont s entre-déchirer...
Quand une indicible tragédie s abat sur leur famille de
ménestrels ambulants, ils se retrouvent livrés à
eux-mêmes et promis à une mort certaine. C est là, au
plus profond de la Forêt Noire, que Peter et son grand
frère Max seront confrontés à des forces maléfiques qui
les changeront à jamais. Ainsi débute l épopée de deux
frères ennemis.


Mon avis: Avec ce livre (reçu en partenariat avec
Les Éditions Bragelonne et Livraddict), je suis retombé en enfance. Il m'a rappelé tous les contes qu'on me lisait enfant. (D'ailleurs l'auteur à très bien retranscrit le conte du Joueur de flûte de Hamelin qui m'a rappelé de bons souvenirs)
L'auteur a réussi le tour de force de redonner sa fonction première au conte: des histoires inventés pour les grands enfants. (Il faut savoir que les contes de Grimm ou de Perrault ne sont pas des contes pour enfants à la base, mais des histoires effrayantes pour adultes que le temps et l'époque a progressivement édulcorée pour les enfants)

Ce roman est un très bel hommage rendu aux Frères Grimm. J'ai beaucoup aimé ce roman en général, malgré quelques passages qui m'ont moins passionnés: ceux se passant dans le monde réel. Ceux se passant en Allemagne et donnant tout son sens et sa sève au conte étaient passionnant.

Dès le début, l'auteur nous donne tous les codes du monde qu'il a inventé dans un premier chapitre de présentation. Et j'ai aimé l'idée que le monde des fables soit mêlé avec le monde réel que les Communs, (c'est à dire nous), ne voient pas. Et quelle surprise de retrouver beaucoup de créatures de contes comme Blanche Neige, maire adjoint de Fableville et marié au Grand Méchant loup (j'en ai eu les yeux écarquillés en apprenant ça), La Bête, shérif de Fableville et toujours avec La Belle.
En ce qui concerne les héros Peter & Max, bien entendu, j'ai été du côté de Peter, le gentil de l'histoire. Mais même si j'ai détesté Max au fur et à mesure que j'avançais dans le roman, j'ai compris son amertume devant la décision de son père de donner Givre à son petit frère plutôt qu'à lui l'ainé. (Peut être mon côté Frère ainé qui s'est réveillé en moi).

C'est un roman sombre,noir, bien écrit et surtout les personnages et paysages sont bien décrit, j'avais l'impression d'y être et de visualiser les choses.
Les illustrations au crayons sont très jolies et donne un cachet particulier au livre, nous rappelant au passage que ce roman est un dérivé d'un comics intitulé "Fables".
En revanche, la petite BD à la fin ne m'a pas plus emballé que ça, c'est trop rapide. Mais il est vrai que je ne suis pas très bande dessiné. Mais je pense qu'elle est plus là pour les fans du comics. Un petit bonus en somme.

Un roman jeunesse (ne lisez pas ce roman à vos chères têtes blondes, ils risqueraient d'en faire des cauchemars), (je dirais qu'à partir de 12 ans à peu près, un ado peu le lire) à découvrir qui remet au goût du jour les contes qui ont bercé notre enfance et nos peurs d'enfants également. Il nous rappelle que les contes sont avant tout des histoires pour adultes. Souvenez vous du film "Les Frères Grimm" avec Matt Damon & Heath Ledger. Vous ne laisseriez pas vos petits enfants devant. Il fait un peu peur pour des gamins ce film.

En conclusion, un roman rythmé, où l'on ne s'ennuie pas. Un véritable page-turner que l'on ne lâche qu'à la dernière page.

Merci aux Editions Bragelonne et à Livraddict pour ce partenariat.

Bill Willingham: Peter & Max (A Fables Novel), Bragelonne, 356 pages, 2010

dimanche 28 novembre 2010

A deux pas de ma rue: Thomas Pradeau

Il existe des hasards dans la vie qu'on remercie.
Et c'est un hasard que je voudrais remercier et vous faire découvrir. J'étais partie faire mes courses, comme tous les samedis et je me suis arrêté dans l'espace culturel du magasin, au rayon disque. Et un disque m'attire parmi les centaines qui peuplent le rayon. Il était tout seul et au mauvais endroit dans le rayon (dans les F alors que le nom du chanteur commence par P (Je sais c'est un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup). Je l'ai pris, l'ai retourné. J'ai regardé les titres qui m'attiraient tous et cette pochette en noir et blanc, façon Doisneau m'a fait de l'œil. Je l'ai reposé pour tout vous dire et suis parti faire mes petits achats.

Je suis sorti du magasin et suis parti faire un tour en centre ville, sauf que cet album ne me quittait pas. Je suis entré dans un magasin de disque et j'en suis ressorti avec le "précieux objet".



Je ne connaissais pas ce jeune chanteur de 25 ans, parisien de naissance, vivant à Montmartre depuis son enfance (Montmartre, mon quartier préféré de Paris) et on retrouve un peu de ce quartier dans ses chansons qui sont toutes à écouter. Les mélodies sont superbes et nous fait voyager dans le temps. On se croirait revenu au temps d'après-guerre, dans un quartier de Montmartre. Mais attention, ne croyez pas que ses chansons soient dépassées, elles sont intemporelles. Et elles rentrent dans la tête rapidement pour ne plus en sortir. Les textes sont magnifiques, toute en pudeur et en drôlerie. Elles émeuvent, elles rendent joyeux.

Laissez vous emporter par cet artiste. Si vous l'écoutez une fois, vous l'écouterez souvent et longtemps.
Chez moi, le disque tourne en boucle depuis hier. Et je ne m'en lasse pas.

Thomas Pradeau a été produit par les internautes grâce à My Major Company (comme le fameux Grégoire qui a son petit succès). Espérons qu'il en soit de même pour Thomas Pradeau. Il le mérite. (Petite précision: je ne fais pas parti de ses producteurs puisque je l'ai découvert hier. Je n'ai rien à gagner dans l'histoire. J'ai juste envie de vous faire partager ma joie et ma découverte. Comme à chaque fois)

Et pour poursuivre ce billet, quoi de mieux que quelques petits clips pour découvrir cet artiste


Interview exclusive de Thomas Pradeau
envoyé par MyMajorCompany. - Clip, interview et concert.

Tout d'abord une petite interview de Thomas qui nous parle de sa petite "aventure". Une petite présentation en somme.



Audrey (l'un des premier single de l'album) (où on voit tout le charme de Montmartre que j'aime beaucoup).


Thomas Pradeau - Le pays de Molière
envoyé par MyMajorCompany. - Clip, interview et concert.

Le pays de Molière (qui nous rappelle le Paris d'avant guerre. Une petite bulle de bonheur!)




Bain de mousse: Autre ambiance avec ce morceau.

Et il y en a tant d'autres dans l'album. Et je peux vous le dire, toutes les chansons sont magnifiques et c'est difficile de choisir. C'est rare qu'un album me plaise du début à la fin (et l'une de mes préférée est une petite surprise qui se trouve à la fin de l'album "Mademoiselle"), c'est le cas avec celui ci.

Bonne découverte! Je suis sûr que vous aussi vous craquerez!

Nothings compares 2 U

Je pense que vous aurez tout de suite reconnu le titre du Slow qui tue de cette semaine, en regardant le titre de ce billet.

Sinead O'Connor: Nothins compares 2 U


Sinéad O'Connor - Nothing Compares 2 U (1990) Video
envoyé par kleineeiszeit. - Regardez d'autres vidéos de musique.

Comment ai je pu attendre aussi longtemps pour inclure ce slow dans ma rubrique. J'adore cette chanson magnifique qui me fait frissonner à chaque écoute.

Bonne écoute, justement!

vendredi 26 novembre 2010

Pygmalion



Résumé: Pygmalion est, selon Ovide un sculpteur qui tombe amoureux d une statue d'ébène qu'il a lui-même créée. Vénus, la déesse de l'amour, est indulgente avec sa passion et rend la belle statue vivante. Pour Bernard Shaw, c'est le professeur Higgins qui incarne Pygmalion. Higgins n a pas besoin d'amour. Il se passionne pour les différences de classes et choisit la vendeuse de fleurs Eliza comme modèle. Grâce à une meilleure prononciation, le professeur pense en faire une dame de la société. L'essai réussit mais Eliza s'émancipe et prend sa revanche sur Higgins.


Mon avis: J'ai vu la pièce, il y a trois ans avec Barbara Shulz (dans le rôle d'Élisa Doolittle), et Nicolas Vaude (dans celui de Higgins) et j'avais passé plus de 2h30 de pur bonheur. Qu'est ce que j'ai pu rire devant ce classique. De plus, c'était la première fois que je voyais une pièce de théâtre jouée par des comédiens confirmés. Et j'ai trouvé que Barbara Shulz était parfaite dans le rôle de cette petite marchande de fleur, un rôle lourd à porter puisqu'il a été incarné à l'écran par la divine Audrey Hepburn dans "My Fair Lady" (qui traine dans ma DVDthèque quelque part). Et que dire de Nicolas Vaude, à part que je l'ai trouvé époustouflant dans un rôle tout de même assez éprouvant physiquement. C'est qu'il en dépense de l'énergie cet Higgins! En fait, la seule petite chose qui m'a fait tiquer dans cette pièce, c'est le petit gilet vert porté par Higgins à certains moments. On a pas idée de porter du VERT! sur scène. Quand on sait que la couleur à bannir chez les comédiens est le vert, surtout sur scène. Ne me demandez pas d'où viens cette superstition, je n'en sais rien. Je sais seulement que ça m'a fait tiquer.

J'ai adoré cette pièce et j'ai été agréablement surpris de trouver un exemplaire de cette pièce de George Bernard Shaw (écrite en 1912)chez un bouquiniste pour la modique somme de 2€. Et j'ai voulu me replonger dans cette atmosphère ces derniers jours. Et qu'est ce que j'ai bien fait. J'ai aimé retrouver ces personnages. Et qu'est ce que j'ai ri devant certaines répliques. Je me demande d'ailleurs si mes voisins ne m'ont pas prit pour un fou à rire tout seul. Par moments, je revivais certaines scènes que j'avais vu en live, il y a 3 ans. C'est vous dire comme cette pièce m'a marquée.
Alors, certes, il y a certaines différences entre la pièce écrite et celle que j'ai vu. Je pense surtout à quelques petites répliques ou scènes que je n'ai pas retrouvée comme les séances de travail. Et je me demande si la pièce que j'ai vu en 2007 ne s'est pas inspiré du film "My Fair Lady" (puisque le film apparemment diffère un peu de la pièce originale). Je verrai ça quand j'aurai vu le film.

Et à la fin de la pièce, l'auteur nous raconte le devenir des personnages après la fin de la pièce. Alors, j'ai lu cette partie en diagonale et pas entièrement car je n'aime pas qu'on me bride l'imagination. D'ailleurs, j'ai imaginé un autre avenir pour les personnages après avoir lu la pièce que ce que j'avais imaginé il y a 3 ans. On est changeant quelquefois.

En conclusion, cette pièce fut un régal à lire pendant ces deux petits jours. Et il me tarde de voir le film.

Je vous mets le lien sur une vidéo de la pièce avec Barbara Schulz et Nicolas Vaude (entre autres): Pygmalion

George Bernard Shaw: Pygmalion, Le livre de poche, 189 pages, 1967

mercredi 24 novembre 2010

A crime for the tea-time




Bon, je sais ce que j'avais dit. Non, je ne ferai pas de challenge, c'est pas fait pour moi, j'aime pas les contraintes...et gna-gna-gna...(oui, j'ai parfois un comportement gamin et j'assume! Na!). Et puis, tout comme le challenge New-York, je ne pouvais pas passer à côté de ce challenge proposé par George.

Car c'est grâce à la reine du crime que j'apprécie de lire des polars (anglais de préférence) et que cet amour à commencé en lisant "Les dix petits nègres". Fantabuleux! Et j'aimais bien son petit "slogan": "a crime for a christmas" (il me semble que c'est ça) puisqu'elle sortait un livre par an au moment de Noël. Et tous ses lecteurs attendaient avec impatience d'avoir ce petit crime de papier sous le sapin.

Et puis, de toute façon, c'est un challenge qui ne fera pas grossir la PAL puisque j'ai tous les romans policier de Dame Agatha dans ma bibliothèque.(J'ai même son autobiographie alors heu voilà quoi.) J'en ai lu une bonne partie, mais il m'en reste à découvrir et je ne serai pas contre à les relire de toute façon. Et dans l'ordre cette fois. Et en plus il y a pas de limite de temps pour ce challenge. J'adooooooooooooooooooooooooooooooore! (aaaaaaaaahhhhh Philippe Katherine sors de ce corps!!!!)
Hem, il est temps que j'aille me coucher moi. Je débloque un peu I think.

Encore merci à George d'avoir eu la bonne idée de ce challenge.

Vous reprendrez bien un peu de thé avec les scônes!

Un an d'ouverture: c'est la fête!




Je suis tout chose depuis ce matin. Imaginez vous que cela fait un an jour pour jour que ce kabaret so kulturel a ouvert ses portes. (Et pour l'occasion, j'ai décidé que le blog ferait peau neuve. J'espère que vous aimerez la nouvelle présentation)
Honnêtement, en créant ce blog, je n'étais pas sûr qu'il soit encore là un an après. Car j'ai la fâcheuse habitude de commencer des choses mais de m'en lasser très vite. J'avais peur que ce soit le cas avec ce kabaret.
Mais non, il est encore ouvert et c'est un peu grâce à vous qui venez régulièrement me lire, me laissez quelques petits commentaires. Je suis très heureux de faire partie de cette petite blogosphère et des rencontres (encore virtuelles mais qui se matérialiseront peut être un jour qui sait) que j'ai faite au long de cette année.

C'est aussi grâce à vous que j'ai retrouvé le goût de lire régulièrement. Je n'ai jamais autant lu que cette année, c'est vous dire.
En regardant les messages les plus consultés, j'ai eu une grande surprise: les deux premiers billets ne sont pas littéraires mais cinématographique et séries télévisées. Ce qui me met également en joie car je me rend compte que vous aimez la diversité culturel de mon blog. Et j'essaierai à l'avenir de garder cette diversité.

Donc, un grand merci à vous qui venez me lire et qui appréciez ce que je vous propose.

Et pour vous remercier encore plus, j'ai décidé d'organiser un petit concours.
L'objectif est simple: il vous suffit de répondre aux 5 questions qui vont suivre (et qui concerne les thèmes de mon blog à savoir la littérature, le cinéma et les séries). Pour vous aidez, toutes les réponses sont sur mon blog. Il suffit de faire quelques petites recherches (faciles, je vous rassure).

Et qui dit concours, dit petits cadeaux à la clé. Et ces cadeaux sont au nombre de trois.Trois romans qui furent des coups de coeur de cette première année bloguesque:

Deux hommes, George et Lennie, marchent vers le ranch où ils vont travailler pour gagner un peu de pèze. L'un est petit, hable et travailleur, l'autre est grand, massif avec un mental enfantin. George prend soin de Lennie et tout se passe bien jusqu'à ce qu'une femme fasse tout basculer.








En 1944, dans un hopital soviétique, Rudik, six ans, danse pour son premier public: aucun soldat mutilés n'oubliera cet instant éblouissant. Dès lors ce fils de paysan sait. Il sait qu'il ne reculera devant rien: mentir à sa mère, braver la colère du père, endurer brimades et humiliations. Pour danser comme il le doit, il ira jusqu'à s'exiler à jamais.
Travailleur acharné, obsédé de beauté et de perfection, Rudik fascinera tous ceux qui croiseront sa route, leur offrant le sentiment d'avoir côtoyé un ange ou un démon, un vrai génie, un monstre de sexe et d'excès.





Eté 2004 : Orchid Street est en train de changer. Ariel May et son mari juste arrivés du Minnesota essaient de prendre la mesure de leur nouvelle ville. Depuis sa véranda, Philomenia Beauregard observe ses nouveaux voisins, les Gupta, originaires d'Inde, qui emménagent dans l'une des plus grandes maisons. De l'autre côté de la rue, un adolescent noir vient de sortir de maison de correction. Plus loin, Cerise Brown espère juste finir ses jours tranquillement. Mais un incident va venir perturber le calme apparent de ce quartier et tandis que l'ouragan destructeur s'annonce au loin, de nouvelles tensions apparaissent, des relations évoluent et le destin de ces familles bascule, pour le meilleur ou pour le pire.


Pour participez rien de plus simple: il faut que je vous connaisse ou que vous ayez lassé des commentaires sur ce blog. Vous enverrez vos réponses à cette adresse: will.kabaretkulturel@yahoo.fr

Le concours est ouvert jusqu'au lundi 29 novembre 2010 midi.
Après tirage au sort, je donnerai les résultats et les noms des gagnants le Mercredi 1er décembre 2010.

Si vous participez au concours, dites le moi en commentaire dans ce billet ainsi que le ou les romans que vous voudriez recevoir (vous pouvez en choisir plusieurs bien entendu, mais il n'y aura qu'un seul gagnant par livres. si votre choix se porte sur les trois livres par exemple, donnez les dans l'ordre de préférence. Ce qui vous fera trois chances d'être tiré au sort.).
J'espère que j'ai été clair dans mes explications. Sinon, faites le moi savoir.

Et maintenant, passons aux questions:


Littérature: Quel danseur célèbre Colum McCann a mis en scène dans son roman Danseur?

Musique: Quel slow à inauguré la rubrique du Slow qui tue?

Série: Quelle famille a eu l'honneur de mon 100e billet sur le blog?

Cinéma: Quel acteur français est Mon Idole et m'a fait sortir mes petits mouchoirs dernièrement au cinéma?

Autre: De quel club a renommé "internationale" je fais parti, dont la devise est "Couino Ergo Sum"?

Bonne chance à tous!

mardi 23 novembre 2010

Corrag où le visage sauvage de l'Ecosse


Résumé: Au coeur de l'Ecosse du XVIIe siècle, Corrag, jeune fille accusée de sorcellerie, attend le bûcher.
Dans le clair-obscur d'une prison putride le Révérend Charles Leslie, venu d'Irlande espionner l'ennemi, l'interroge sur les massacres dont elle a été témoin. Mais, depuis sa geôle, la voix de Corrag s'élève au-dessus des légendes de sorcières, par-delà ses haillons et sa tignasse sauvage. Peu à peu, la créature maudite s'efface; du coin de sa cellule émane une lumière, une sorte de grâce pure. Et lorsque le révérend retourne à sa table de travail, les lettres qu'il brûle d'écrire sont pour sa femme Jane, non pour son roi.
Chaque soir, ce récit continue, Charles suit Corrag à travers les Highlands enneigés, sous les cascades où elle lave sa peau poussiéreuse des heures de chevauchée solitaire. Chaque soir, à travers ses lettres, il se rapproche de Corrag, la comprend, la regarde enfin et voit que son péché est son innocence et le bûcher qui l'attend le supplice d'un agneau.


Mon avis: Je dois quand même avouer qu'en cette rentrée littéraire, j'ai fait de bons choix de lecture car après En attendant Babylone d'Amanda Boyden et Le secret de Jasper Jones de Craig Silvey, le livre de Susan Fletcher est superbe.
Une poésie se dégage de son style, à chaque page. En donnant la parole à Corrag, c'est un peu une ode à la nature qui nous est conté. Les descriptions de la nature écossaise sont très juste, émouvante. On s'y croirait presque. D'ailleurs, à chaque fois que j'ouvrais le livre, je n'étais plus dans mon salon ou dans ma chambre, mais dans les Highlands enneigés.
Pourtant, je n'aime pas les descriptions qui pour moi ralentissent l'action et m'ennuient profondément. Ce ne fut pas le cas pour ce livre. Corrag les raconte tellement bien et nous fait aimer cette nature qui l'entoure.
Je me suis attachée à Corrag et à son incroyable histoire. J'ai tout de suite pris faits et causes pour elle. Et à chaque page tournée, je voyais avec crainte le bûcher qui l'attendait, sous la neige qui tombe. Comme si la nature lui proposait un sursis et l'aidait du mieux qu'elle pouvait.

Deux voix s'entremêlent dans le roman: celle de Corrag, la principale mais aussi celle de Charles Leslie, révérend envoyé là pour recueillir son témoignage sur le massacre de Glencoe. Les lettres de Charles qu'il adresse à sa femme sont une pause dans le récit envoutant de Corrag. Comme pour laisser le temps au lecteur de reprendre pied dans la réalité. Et puis, ces lettres nous montre le changement de regard et de comportement du révérend. Peu à peu, Corrag n'est plus la sorcière qu'on lui a décrit mais une simple jeune femme libre qui n'aspire qu'à une belle vie au milieu de la nature.
Et puis, il y a Alasdair du clan McDonald dont elle va tomber amoureuse même si elle sait que c'est impossible. Pourtant sa mère l'avait prévenu, ne jamais aimer pour ne pas souffrir ou s'attirer d'ennui.

Susan Fletcher a ressuscitée pour nous l'écosse du XVIIe, avec ses conflits, ses drames mais aussi ses légendes. Corrag est une légende qui a traversé le temps et que Susan Fletcher nous offre d'une très belle manière. Une très belle plume. Et une héroïne que je n'oublierai pas de sitôt. J'ai tremblé pour elle et avec elle. J'ai souffert en entendant son récit du massacre de Glencoe comme si c'était moi le révérend Leslie, assie avec elle dans sa geôle à l'écouter.

Un petit coup de coeur et une très belle plume à découvrir.

Extrait: Mais je ne peux pas choisir. On a fait le choix à ma place. Comme on choisit un fruit.
pourquoi le feu?
J'ai posé la question au geôlier. Je l'ai posée à l'homme qui est venu voir mes plaies et étancher le sang. Je l'ai posée à celui qui se nomme Stair et à toujours haï les sorcières J'ai demandé pourquoi le feu? Pourquoi. Je vous en prie, pas par le feu... Et Stair m'a regardée un moment, à travers les barreaux. Je plaidais ma cause. Je bredouillais, suppliais. Lui, il se curait les dents, puis il a lentement tourné le dos et il est sorti en disant le feu, je pense que c'est le mieux. Il fait si froid...Ça va réchauffer la ville, tu ne crois pas?
J'ai secoué les barreaux. J'ai cogné avec le fer de mes poignets et tapé du pied contre mon seau. Je hurlais Pas par le feu! Pas comme ça! Et revenez! Revenez! Revenez! Revenez!
Je secouais les barreaux encore et encore.
J'entendais l'écho de ma voix tandis que le son de ses pas s'éteignait.
(P. 31,32)

Susan Fletcher: Un bûcher sous la neige (Corrag), Plon, 400 pages, 2010

lundi 22 novembre 2010

"Je suis né de deux pères..."



Synopsis: Septembre 1967: Chris Taylor, dix-neuf ans, rejoint la compagnie Bravo du 25ème régiment d'infanterie, près de la frontière cambodgienne. Chris, issu d'une famille bourgeoise s'est engagé volontairement et, plein d'idéal entend bien servir son pays. Mais la réalité est tout autre et ses illusions vont tomber les unes après les autres. Il sera également temoin de la rivalité sanglante qui oppose deux officiers qu'il admire. "J'ai eu l'idée de "Platoon" en décembre 1969 à mon retour du front. Mais personne ne voulut produire ce script "trop dur, trop noir et deprimant".

Je voudrais commencer mon billet par ceci: je n'aime pas les films de guerre. C'est un genre cinématographique qui me fait fuir en courant. Alors pourquoi vous parler du film d'Oliver Stone, sauf si c'est pour l'incendier et en dire du mal.
Détrompez-vous. C'est vrai que je n'aime pas les films de guerre sauf pour ceux qui traitent du Vietnam. (Et puis, j'ai d'autres films de guerre dans ma DVDthèque ("Mémoires de nos pères" (c'est Eastwood quand même), "Il faut sauver le soldat Ryan" (c'est Spielberg quand même), "La ligne rouge" (c'est...personne en particulier, mais parce que j'ai le livre dans ma PAL tout simplement.)
Mais surtout, j'ai le film qui m'avait foutu une claque quand je l'ai découvert: "Casualties of War" (Outrages en français) de Brian de Palma avec Michael J. Fox et le fantastique Sean Penn dans un rôle de salaud dont lui seul à le secret. Je suis resté scotché sur mon siège avec ce malaise ambiant autour de moi.

Et bien, je peux vous dire que "Platoon" m'a autant retourné que "Casualties..". Ce premier volet du tryptique du conflit américano vietnamien d'Oliver Stone (suivront "Né un 4 juillet" avec Tom Cruise (qui se trouve dans ma DVDthèque) et "Entre ciel et terre" avec Tommy Lee Jones (qu'il faut que je me procure)) est un film qui nous chamboule: avec un casting époustouflant (le fameux duo-duel Tom Berenger-Willem Dafoe), Charlie Sheen dans le role de Chris Taylor pris entre deux -feux, Mark Moses, Forest Whitaker, et même Johnny Depp (que je n'ai pas reconnu, il faut bien être clair. J'essaierai de faire plus attention la prochaine fois).

Ce film est dérangeant, très noir et dénonce tout ce que la guerre à de pire. Oliver Stone s'est servi de ses souvenirs pour en tisser le canevas (tout comme Chris, son personnage, il a été blessé deux fois lors de ce conflit), il nous montre les taches subalternes que les anciens font faire aux bleus nouvellement arrivés. Ces derniers sont jeté dans la fosse sans explications. A eux de se débrouiller. Il parle également des assassinats d'officiers (les fameuses fragmentations comme dans les grenades à fragmentations; Ils étaient assassinés ainsi pour ne pas montrer qu'ils avaient été tués par des balles américaines). Il parle aussi des représailles chez la population vietnamiennes. D'ailleurs ce passage là m'a mis très mal à l'aise. Ce n'est pas le seul bien entendu.

Et surtout c'est un film sur la désillusion: Chris Taylor est au début du film un engagé volontaire qui va se rendre compte que ce conflit n'est pas ce qu'il avait imaginé. Il perd progressivement ses illusions et change d'avis sur Barnes, un homme qui ne pense qu'à tuer pour tuer. Et va se rapprocher d'Elias qui a une vision beaucoup plus réaliste du conflit. Quand Chris va lui demander ce qu'il pense de cette guerre: Elias lui répondra qu'en 1962, il comprenait les raisons de la faire mais qu'en 1967, il ne croit plus en une victoire des Etats Unis.

Pour moi, la scène la plus marquante est celle qui illustre l'affiche: voir Elias, tué par les balles vietcongs alors qu'il cherche à rejoindre le point de ralliement et qui tombe à terre, les bras en croix est l'image qui me restera du film;

J'ai vu ce film hier après-midi et il me poursuit encore aujourd'hui. Je revois des images défilées dans ma tête, j'entends la magnifique musique de Samuel Barber: cet adagio pour cordes qui m'a trainée dans la tête toute la soirée.

Je suis sorti de ce film sonné, affaibli. Pour tout vous dire, j'avais mis une couverture sur moi (car j'avais un petit peu froid) et à la fin du film, j'ai commencé à la replier,mais j'ai enfoui ma tête à l'intérieur pour cacher les larmes que je n'ai pas pu retenir. Comme un enfant qui ne veut pas montrer aux autres qu'il pleure. (Pourtant j'étais seul chez moi).

Un film à voir absolument pour comprendre de l'intérieur cette guerre qui est encore gravée dans la chair et les mémoires de ceux qui y sont allés. Tous les soldats qui sont revenus de cette guerre ne sont pas revenus totalement. Ils ont laissé une part d'eux même au Vietnam.


Platoon - Bande annonce Vost FR
envoyé par _Caprice_. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.

dimanche 21 novembre 2010

Un slow so 80's

Retour dans les années 80 pour le slow qui tue de cette semaine qui va raviver quelques souvenirs à certaines:

Glenn Medeiros: Nothing gonna change my love for you



Qui n'a pas craquer sur ce beau jeune homme il y a 23 ans (déjà!)?

(Petite réflexion: je viens juste de me rendre compte que parfois certains slows ont des titres à rallonge. Je dis ça, je dis rien.)

Bonne écoute!

jeudi 18 novembre 2010

Causes et conséquences d'une petite revanche


Résumé: "Darren est un lycéen de 16 ans, timide et plein de doutes mais très séduisant, meilleur espoir de l'équipe de natation. Sa beauté lumineuse lui attire même les faveurs de son professeur d'anglais, M. Tracy, qui le surnote. Le jour où, par la faute de M. Tracy, un de leurs copains est renvoyé de l'équipe de natation, les amis de Darren décident de se venger. Inspirés par les manières efféminées de leur prof, ils adressent au directeur du lycée un courrier anonyme et des photos porno accusant Tracy de pédophilie.

Mon avis: Encore une fois avec Joyce Carol Oates, je suis sous le choc. Elle nous emmène dans une petite ville de l'Amérique où les préjugés ont encore la vie dure. Et nous montre qu'une petite revanche pour blaguer peut tourner au drame.
J'ai été soufflé par cette histoire qui nous plonge dans l'univers impitoyable du lycée. Avec un style fort, percutant, sans concession, Joyce Carol Oates nous entraine dans une spirale dont on sortira sonné. Pour tout vous dire, j'ai même été mal à l'aise quelquefois. Le style de l'auteur n'y est pour rien, c'est la situation mis en place. Mais cela nous montre que dans les petites villes, les préjugés sont légions et surtout, il ne fait pas bon être "différent". La scène du cassage d'homo dans le centre commercial m'a scandalisé. Cette homophobie latente m'a été insupportable.
C'est également un roman "initiatique" puisque Darren, le personnage principal va se poser des questions qui l'aideront à grandir, grâce à cette histoire avec le professeur d'anglais Mr Tracy. Cette introspection est très bien rendue par l'auteur, je trouve. Devant cette situation, Darren ne sait pas quoi faire et il va prendre les mauvaises décisions. Par la suite, il s'en voudra de n'avoir pas répondu à l'appel au secours de son professeur. Mais il sera trop tard.

J'ai commencé ce livre hier après-midi et je n'ai pratiquement pas pu le lâcher avant la fin. Et justement, le sujet du livre est tellement fort et tellement bien traité jusqu'à l'extrême que la fin m'a semblé un peu faible par rapport au reste du roman. Le soufflé est un peu retombé. Mais ce n'est qu'un petit détail.
Alors, certains lecteurs pourront être mal à l'aise et choqué par l'homophobie latente qui imprègne le livre mais elle est nécessaire pour bien comprendre la mentalité des gens (et surtout des jeunes) de cette petite ville. C'est aussi ça le visage de l'Amérique.

Pour conclure, j'ai maintenant la certitude que Joyce Carol Oates est une de mes auteures préférées et je veux tout lire d'elle. (J'ai de quoi faire car Mrs Oates est productive (deux livres publiés par an depuis pas mal d'années). Certains pourront être choqués par les thèmes de ses romans (l'homophobie, le suicide, le viol...j'avoue que ce n'est pas gai)ou par son style sans concession. Ce qui n'empêche pas que c'est une auteure de grand talent à découvrir au moins une fois...pour se faire sa propre idée.

Extrait: ... C'est un pédé. Il suffit de le regarder pour comprendre.
Un pédé n'a que ce qu'il mérite. Il ne demande que ça.
"Pervers"... "Pedophile"...
"Pédophile..."
Comme ces prêtres catholiques dont on entend parler. Ils s'en prennent aux jeunes garçons.
C'est Tracy l'ennemi. Il a un "préjugé".
C'est lui l'ennemi, pas nous.
Une vie secrète, je peux vous le dire. Ils en ont tous une.
Bien sûr, il est prudent par ici. Il sait ce qui lui arriverait s'il se faisait prendre.
Il vous regarde quand même d'une drôle de façon.
(Jamais approché aucun garçon du lycée? Pas une seule fois?)
(Pas que l'on sache. En tout cas jusqu'à présent.)
(p.108)

Joyce Carol Oates: Sexy (Sexy), Folio, 238 pages, 2006

mercredi 17 novembre 2010

Etapes d'un premier amour


Résumé: A quelques encablures de l'adolescence, William balade ses rêves de comédien débutant dans les rues de New York. La ville lui promet tout : lumières, folies, démesure et, surtout, le grand amour. Difficile, quand on a vingt ans, de comprendre les femmes. Sarah, chanteuse, petite brune vive comme un feu follet, ambitieuse et fragile, va bouleverser la donne. Un instant a suffi pour que ces deux êtres naïfs croient se jurer fidélité à jamais. Ensemble, ils se jettent à cœur perdu dans une relation dévorante. Pourtant, l'énigmatique Sarah se refuse obstinément à William. Leur complicité suffira-t-elle à dissiper les ombres qui planent sur leur passion ? Le jeune homme sait que Paris, la ville des amants, sera leur dernière chance. Dans ce roman, Ethan Hawke parcourt les étapes émouvantes, faites de sentiments fragiles, d'un premier amour. Il guide pas à pas son héros vers l'âge adulte. Ainsi, une jeunesse sans repères, privée d'enjeux, rejoue-t-elle, à sa façon, l'éternelle story.
Biographie de l'auteur


Mon avis: Ethan Hawke est plus connu pour son métier d'acteur (qui ne se souvient pas du "Cercle des poètes disparus" et de "Bievenue à Gattaca", entre autres (deux films que j'apprécie beaucoup) que pour celui d'écrivain. Et ça se voit à la lecture de ce roman Manhattan Story.

Disons le tout net, ce n'est pas de la grande littérature. Le style est peu recherché si style il y a. Et il est essentiellement fait de dialogues (à croire que Ethan Hawke à d'abord écrit un scénario avant d'en faire un livre). J'ai vraiment eu l'impression que ce livre était un film de cinéma transposé sur papier.
Une énième comédie romantique: ça ne me dérange pas, j'aime ce genre cinématographique, et surtout quand elle se passe à New York, comme c'est le cas ici. L'histoire en soi est sympathique à lire, mais j'ai eu l'impression que les personnages n'étaient pas assez approfondis, seulement survolés. Pourtant, il n'y en a pas beaucoup de personnages car tout tourne autour du couple du livre, William et Sarah. William, comédien (un double de l'auteur?), 20 ans et qui vit sa vie au jour le jour et Sarah, femme mystérieuse qui tout d'abord se refuse à lui. J'aimais bien cette idée de la femme mystérieuse et j'aurai voulu savoir pourquoi elle était comme ça. Pas de réponse au final.

En fait, l'un des défauts du livre c'est que l'histoire n'est que survolée (en même temps elle n'est vue que du point de vue de William, le narrateur). On laisse les détails à la porte et c'est dommage.
Mais surtout ce qui m'a dérangé, ce sont les coquilles du texte, des mots oubliés qu'il a fallu que je recherche pour saisir la phrase. En même temps ce n'était pas difficile,vu le style. Le style parlons en encore un peu. Je me demande pourquoi certains auteurs ont cette manie d'écrire en lettres majuscules dès qu'un personnage crie.

L'instant aurait pu être magique si je n'avais pas été pris d'une irrésistible envie de réduire sa table en miettes et de hurler: "QU'EST CE QUI SE PASSE A LA FIN?

Franchement, on sait que le personnage veut hurler. Alors pourquoi nous le montrer. Ce n'est pas nécessaire.

Pour tout vous dire, c'est un roman certes sympathique mais que j'oublierai vite. Et je pense qu'on ne s'improvise pas écrivain. Et on ne peux pas être doué dans tous les domaines artistiques. Ethan Hawke est un formidable acteur, mais un écrivain dispensable.
L'avantage avec ce livre, c'est qu'il se lit vite. Alors si vous avez un ou deux petits jours devant vous et si vous êtes friands de comédies romantiques, vous pouvez lire ce livre. Sinon, passez votre chemin. Vous ne raterez pas grand chose.

Ce livre est le premier lu pour le Challenge New York instauré par Well-read-kid.



Ethan Hawke: Manhattan Story (The Hottest State), Fayard, 279 pages, 2003

mardi 16 novembre 2010

De sombres secrets derrière les belles façades


Résumé: " Les amoureux de la fiction historique et policière doivent absolument connaître cette nouvelle série qui se déroule dans l'Angleterre de la reine Victoria. Une ambiance d'époque lourde de sensualité, une écriture et des dialogues de haute tenue, une description des classes sociales parfaitement convaincante et des personnages profondément humains ; voilà qui rend la lecture des romans d'Anne Perry absolument inoubliable. "

Mon avis: Lu en deux petits jours ce week-end (en même temps avec le temps qu'il faisait, il n'y avait pas grand chose à faire d'autre qu'à bouquiner), ce fut un plaisir de retrouver la plume d'Anne Perry, toujours aussi british. Et de retrouver le couple Charlotte et Thomas Pitt. Alors, même si ce 2e livre est en deçà du 1er (mais de si peu. En fait, ce qui m'a un peu chagriné, c'est que Charlotte et Thomas étaient moins présent que dans le premier livre. Du moins pour Charlotte).
Ne vous méprenez pas, j'ai aimé et ce livre fut passionnant car Anne Perry s'est intéressé à un quartier de Londres assez huppé où deux cadavres de bébés ont été retrouvés mort.

Anne Perry nous brosse alors les portraits de ces habitants de Callender Square: des Ballantyne qui m'ont paru les plus sympathiques, du moins pour les Brandon père et fils. La relation qui s'instaure d'ailleurs entre Charlotte et le vieux Ballantyne est assez touchante de son point de vue à lui: je l'ai senti assez gauche à ne pas savoir comment se comporter avec cette jolie jeune femme. (Oui, car Charlotte entre "au service" des Balantyne, pour aider Brandon Balantyne à trier des papiers, mais est surtout là pour espionner et en apprendre plus sur les meurtres); aux Southeron, plus antipathique et arrogant (bon je parle surtout de Reggie Southeron car les autres sont assez transparents car peu présent. Ce Reggie m'a énervé tout au long du roman, se croyant supérieur aux autres et intouchable parce qu'il est de la haute. Il va pourtant se retrouver dans une histoire pas très reluisante: à trop vouloir aguicher ses femmes de chambres, il lui arrive des ennuis.(J'ai d'ailleurs eu de gros soupçons sur lui et je l'ai longtemps soupçonné).

La force d'Anne Perry dans ce roman, c'est qu'elle m'a surpris, déjà avec la découverte d'un corps sur une balançoire, qui m'a laissé sans voix. Mais chut, je n'en dit pas plus pour ne pas déflorer le suspense. Mais surtout,là où j'avais réussi à trouver l'assassin à cinq pages de la fin, dans le Premier livre de la série, j'ai lamentablement échoué cette fois ci et me suis laissé berné par l'auteur jusqu'à la dernière ligne.

En conclusion, je n'ai pas boudé mon plaisir de retrouver le couple Pitt ainsi que la soeur de Charlotte et son mari, Emily et George (même s'ils étaient peu présent. J'espère qu'ils le seront un peu plus dans les tomes suivants). J'ai tourné les pages sans m'en rendre compte, tellement j'ai été pris par l'histoire. Et puis, qu'est ce que c'est bien de rester sous les couvertures en lisant un bon policier victorien. J'en redemande!

Anne Perry: Le mystère de Callander Square (Callander Square) , 10/18, 383 pages, 1997

dimanche 14 novembre 2010

You are le soleil of my vie

Le slow qui tue de cette semaine, je l'ai choisi car nous l'avons chanté avec des amis hier soir. Et en plus ce slow est double: version anglophone et version française. Et en plus je vous mets les deux. Je suis généreux, je sais, ne me remerciez pas.

Stevie Wonder: You are the sunshine of my life


STEVIE WONDER - You Are The Sunshine Of My Life 1974
envoyé par strassocia. - Regardez d'autres vidéos de musique.

Sacha Distel & Brigitte Bardot: Le soleil de ma vie


Brigitte-sacha - Le Soleil De Ma Vie
envoyé par val6210. - Regardez d'autres vidéos de musique.

Alors, quelle est votre version préférée?

Moi en tout cas mon choix est fait! Stevie Wonder. (Même si j'aime bien la version française. Mais elle n'égale pas la version de Stevie!)

Bonne écoute!

vendredi 12 novembre 2010

Le mangeur de péchés


Résumé: Sarn est le nom d'un étang, d'une ferme , d'une famille, dans une province reculée de l'Angleterre où les superstitions ancestrales, la sorcellerie ont plus de présence que la réalité des guerres napoléoniennes.
A travers l'histoire de Gédéon Sarn, ambitieux et cupide, de sa sœur, la douce Prue que défigure un bec de lièvre, ce roman plein de bruit et de fureur, d'incendies, de poisons, d'enfants abandonnés, est une fable morale où l'ordre triomphe du désordre, où l'amour universel l'emporte sur la passion égoïste.


Mon avis: Il y a des livres sur lesquels on tombe par hasard, sans savoir où il va nous emmener. Sarn de Mary Webb est de ceux là.
Je suis tombé sur un vieil exemplaire de ce livre chez mon libraire. La couverture m'a tout de suite attiré, cet étang au premier plan et ce paysage anglais à l'arrière. J'ai voulu alors savoir de quoi ça parlait. Et là, pas de résumé. Je me suis demandé que faire. Mais je n'ai pas hésité longtemps, je l'ai mis sous mon bras en me disant que je verrai bien en le lisant. J'aurai une bonne ou une mauvaise surprise.

Après l'avoir lu, je peux vous dire que la surprise fut bonne. Quel bonheur de se plonger dans cette histoire. L'écriture de Mary Webb est superbe, nous décrivant ces paysages sauvages où les affres des guerres napoléoniennes n'arrivent pas. On est comme coupé du monde.
J'ai été ému par Prue Sarn. Elle est douce, respectueuse et serviable envers les siens. Et son infirmité m'a beaucoup touché. Elle ne se croit pas belle et n'ose pas affronter le regard de celui qu'elle aime, ce cher Kester.
Et autant, j'ai aimé Prue que j'ai trouvé son frère Gédéon détestable au possible, cupide, avide de richesse et même parfois égoïste, comme s'il cherchait à détruire inconsciemment le bonheur de sa soeur.

J'ai aimé l'ambiance de ce roman, mais le temps mauvais qui s'abat sur nous depuis une semaine y est pour quelque chose. Hier soir, par exemple, j'étais blotti dans mon lit bien au chaud, le livre posé sur mes genoux et tout en lisant le drame qui se déroulait sous mes yeux, j'entendais le vent souffler à travers mes volets. J'avais l'impression d'être avec Prue au bord de cet étang.

Cette terrible histoire que nous raconte Prue est celle de son frère, le mangeur de péchés, maudit parce qu'il a mangé les péché de son père. Il n'a pas droit au bonheur, à cause du vieux Beguildy, qui se prétend sorcier et qui ne veux pas de Gédéon comme gendre, préférant un meilleur parti pour sa fille Jancis.

Mais je ne vous en dit pas plus, il faut la découvrir. C'est une pure merveille. On y retrouve toutes les légendes, les sorcières (d'ailleurs Prue est considérée comme tel à cause de son bec de lièvre), les croyances. Je ne connaissais pas la plume de Mary Webb et je suis heureux de cette découverte. Comme quoi, les romans de hasard peuvent nous réservé de belles surprises.

Pour finir, je n'aurai qu'une chose à dire: j'aime les romans anglais. Et je pense que l'automne est une belle saison pour les découvrir et les ouvrir. Alors si vous aimez les paysages anglais et les belles histoires, partez découvrir Sarn.

Extrait: Comme nous ne le retrouvâmes jamais, il me semble qu'aucune autre fin n'aurait pu convenir à une existence si volontairement détachée de tous les agréments et de toutes les faiblesses humaines.Sans doute n'appartenait-il plus à personne depuis qu'il avait sacrifié celle qui lui était le plus proche. Il s'était consacré à la terre et à l'eau, se faisant là une existence à son idée. Le roc, les eaux agitées, le sol résistant, les arbres qui gémissent sans plier sous l'orage, tout cela était de sa famille, bien qu'il ne les aimât point. Il s'en était emparé, les avait vaincus, marqué de son empreinte; et l'on eût dit qu'en agissant ainsi, il était tombé parmi les brigands qui l'avaient conquis à leur tour et asservi. (p. 264-265)

Mary Webb: Sarn (Sarn), Le livre de poche, 278 pages, 1930

jeudi 11 novembre 2010

Vous reprendrez bien un petit épisode?

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler des séries que je regarde en cette saison 2010-2011.
Le seul petit problème, c'est que je suis très versatile dans mes choix et à part, deux ou trois séries que je suis assidument toutes les semaines, les autres séries sont au gré de mes envies.Je peux très bien commencé une saison et l'arrêter en plein milieu pour la reprendre plusieurs mois plus tard. (Par exemple, pour Weeds, je suis toujours "bloqué" à l'épisode 3.06 (comprendre le 6e épisode de la saison 3) et ce depuis presque six mois. Ben, oui, j'ai pas envie. Mais l'envie reviendra, j'en suis sûr).

Mais passons, aux séries suivies assidument:



Brothers & sisters Saison 5: Ma série-doudou. Je me sens toujours aussi bien avec les membres de la famille Walker. Et même si cette saison 5 à commencée en deçà de la 4e, elle reprend de la hauteur avec le 6e épisode. espérons que cela ne redescende pas!












How I Met Your Mother Saison 6: Alors, là, je commence à avoir un petit problème avec cette saison. J'aime toujours autant les personnages mais j'ai l'impression que la série s'essouffle et elle ne me fait plus autant rire qu'avant. Et surtout, on traine trop en longueur sur la révélation de la fameuse Mother. Il serait temps qu'on avance boudiou!

Voilà, ça c'était pour les séries que je suis régulièrement chaque semaine. Je sais, ça fait pas lourd.

Maintenant passons, aux séries que je surnomme "selon mon envie du moment":




New York Unité Spéciale Intégrale: Quand TF1 a décidé de diffuser la saison 12 de cette série il y a de cela un mois, j'ai décidé de me regarder la série dans son intégralité (pour le moment, je n'en suis qu'à l'épisode 1.07). Et j'ai surtout décidé de la regarder dans l'ordre. (C'est pour cette raison que je ne la regarde pas sur TF1 qui ne sait pas ce que veux dire le mot ordre dans une série policière. Du moins avec NYUS, car elle commence à le comprendre avec Mentalist qu'elle diffuse dans l'ordre pour la saison 2: quel exploit!) Mais revenons à NYUS, j'aime l'ambiance de la série, et le fait qu'elle soit tourné à New York même est un point de plus à son actif. Mais je me rend compte à présent que je ne suis pas près d'arriver au bout!





Supernatural Saison 5: Ah ah, ça vous suprend je parie. Et c'est vrai qu'habituellement, je ne suis pas très client des séries diffusée sur la CW style "Les Frères Scott" (beurk!), "Smallville" (damned avec Super neuneu! je plaisante...ou pas!) et autre "90210". Mais je trouve que celle ci se détache du lot. Elle a une bible bien établie et une trame qui se tient (et qui me tient en haleine) et qui monte en crescendo à chaque saison. Et c'est plus qu'une série fantastique, elle parle aussi des relations fraternelles, la recherche du père, et dans ces dernières saisons, de "religion" avec ce combat entre Anges et Démons. Et j'aime bien la représentation des anges dans la série. Pas si angélique que ça! En tout cas j'aime beaucoup. Et je me damnerai pour un sourire ou une blague de Dean! (hiiiiiiiiiiiiiii!) Hum! Reprenons notre sérieux.

Donc, voilà à peu près ce que je suis en ce moment.
Mais bien sûr d'autres séries sont en réserve; comme:

Weeds (citée plus haut)
Dynastie
Glee (que pour le moment, j'ai lâchement abandonné au 2.02).
White Collar
Drop Dead Diva
Life UneXpected
Chuck
The Good Wife
Doctor Who (celle ci c'est au bon vouloir de France 4 qui diffuse les épisodes au compte goutte tous les six mois. Misère!)
Friday Night Lights (coupé en pleine saison 4 à quelques épisodes de la fin (j'en suis au 4.09) et ça me rend triste car ce n'est pas de mon fait).
Castle (Série que je veux suivre en VOST et dont je ne trouve que les épisodes en français. C'est pas juste. Alors je suis coincé au début de la saison 2)
...
et la liste est encore longue.

Et vous, vous reprendrez bien un petit épisode, chers sérievores?

dimanche 7 novembre 2010

Yesterday

Le slow qui tue de cette semaine est une chanson que j'aime beaucoup écouter et chanter:

The Beatles (Paul McCartney): Yesterday


The Beatles - Yesterday par Sir_Paul_McCartney

Un classique (parmi tant d'autres)

Bonne écoute!

vendredi 5 novembre 2010

J'aurai pourtant essayé


Résumé: Capable de prédire le lieu des bombardements qui ravagent Londres grâce à de fulgurantes érections, Tyrone Slothrop suscite l'intérêt de tous les scientifiques alliés. Mais plutôt que de mettre sa libido au service de l'effort de guerre, celui-ci préfère parcourir l'Europe en quête de ses origines, croisant le chemin de barbouzes kirghizes, de commandants coprophages et de kamikazes comiques...

Mon avis: Désolé mais j'abandonne. J'aurai pourtant tout essayé pour entrer dans ce livre, lui laissant une chance de me convaincre, mais je n'en peux plus et je m'arrête là (j'ai lu 438 pages sur 1105). Ce livre n'est pas fait pour moi. Pour tout vous dire, je n'ai absolument rien compris à ce que je lisais.
Et tout simplement parce que l'auteur à noyé son histoire dans un style invraisemblable: il nous noie dans des informations scientifiques, mathématiques, nous montrant sa culture et son érudition. Et moi qui ne comprenait pas grand chose, j'avais l'impression de passer pour un idiot.
De plus, il passe souvent dans un même paragraphe du coq à l'âne et d'un personnage à un autre. C'est bien clair, à un moment je ne savais plus de qui on parlait. Les personnages, tous plus nombreux les uns que les autres, se mélangeaient dans ma tête et au final je les ai trouvé inintéressant car trop survolés. Ils en devenaient superflu. Et pour tout vous dire, j'enchainai les pages en oubliant au fur et à mesure ce que je lisais. Ce qui fait que je n'ai pratiquement rien retenu.

En fait, le problème de ce roman, c'est que l'auteur s'est focalisé sur son style, le travaillant jusqu'au moment de la publication, et jusqu'à le rendre illisible et indigeste. En fait, il ne raconte pas une histoire (et moi quand je lis un livre, je veux qu'on me raconte avant tout une histoire), il ne cherche qu'à nous éblouir avec un style recherché qui nous ferait crier au génie. Sauf que moi, il commençait à m'ennuyer. Et permettez moi de vous dire que Balzac à côté, c'est beaucoup plus facile à lire que Thomas Pynchon. Pourtant j'ai beaucoup de mal avec Balzac. Mais je préfère cent fois lire un roman de Balzac que de rouvrir un livre de Pynchon. Car Balzac, malgré ces descriptions interminables, nous raconte une histoire.
Puis, certaines scènes scatologiques m'ont vraiment dégouté au point que j'ai failli en fermer le livre pour de bon. J'étais au bord de la nausée. Heureusement que je n'avais pas encore mangé. Quoique ça m'a coupé l'appétit par la suite.

Et je ne pourrais rien vous dire de l'histoire car à part que cela se passe en 1944 en Europe et qu'on parle de bombes, de fusées, d'expériences sur un certain Tyrone Slothrop qui peut prédire le lieu des bombardements grâce à des érections violentes. Je n'ai rien compris de plus. Ni les tenants, ni les aboutissant.

L'arc en ciel de la gravité a pourtant reçu le National Book Award en 1974. Et le jury avait même recommandé le livre pour le prix Pulitzer. Les administrateurs du Prix Pulitzer ont mis leur veto estimant que le roman était "illisible", "surécrit" et "obscène". Et je rejoins tout a fait ce point de vue.

Et puis, il y a tellement de livres qui m'attendent que je ne veux pas perdre plus de temps avec un livre auquel je ne comprend rien et auquel je sature.

Toutefois, je remercie, Les Éditions Points et Livraddict pour ce partenariat. Et tiens à leur présenter mes excuses pour ne pas être aller au bout. J'ai pourtant essayé mais je ne pouvais pas aller plus loin.

Thomas Pynchon: L'arc en ciel de la gravité (Gravity's Rainbow), Points, 1105 pages, 1988

Un conte de fée signé Burton



Synopsis: Edward Scissorhands n'est pas un garcon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un coeur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son oeuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts. (Source Allociné)

Mon dieu, quel film. Pourquoi je ne l'ai pas vu plus tôt? Mystère. Mais bon, cette erreur est réparée. J'ai vu ce film il y a quelques semaines, un mercredi soir et j'en suis ressorti tout chaviré d'émotions.
L'univers de Tim Burton est fabuleux et j'aime de plus en plus ses films. Johnny Deep nous montre déjà tout son talent dans ce film et sa capacité à se transformer. Il campe un Edward touchant, humain. Il est plus humain que tous les habitants de cette ville qui se sert de lui pour mieux le détruire par la suite car il est différent. Seul sa famille d'adoption l'accepte comme il est.
J'ai pleuré en regardant ce film. C'est un très beau conte. Tim Burton est un peu un nouveau Grimm, en somme.
Et son explication de la neige qui tombe en hiver est tout simplement magique. Voir la scène où Wynona Ryder danse sous cette neige que forme Edward en sculptant la glace est l'une des plus belle scène du film.

Un film à voir absolument! Et même à revoir!


Edward aux mains d'argent
envoyé par COMME-AU-CINEMA. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

lundi 1 novembre 2010

La perfection ne protège plus


Résumé: Tally est enfin devenue une sublime Pretty. Elle a de grands yeux pailletés, un visage et un corps parfaits ; tout le monde l'apprécie, et son petit copain est craquant. Ses rêves les plus fous sont devenus réalités. Mais au cœur de cette vie de fête, de luxe high-tech et de liberté, perce un sentiment de malaise : quelque chose ne va pas, quelque chose d'important. Un jour, Tally reçoit un message, écrit de sa propre main lorsqu'elle était Ugly... A mesure qu'elle le lit, les souvenirs reviennent : sous la beauté parfaite et le bonheur absolu des Pretties se cache une effroyable vérité. Désormais pour Tally un choix cruel s'impose: oublier à tout prix cette vérité ou fuir la cité pour sauver sa peau.

Mon avis: (Risque de spoilers)
Je vais essayer de ne pas trop en faire mais comme j'ai peur de trop en dire, je préfère prévenir au cas où vous n'auriez pas lu le 1er tome.

J'ai continué de suivre les aventures de Tally avec plaisir mais je suis moins emballé que pour le 1er. J'ai bien aimé mais j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de redite et de déjà vu. L'auteur a repris le même schéma que pour Uglies, sauf qu'on se trouve dans le monde des Pretties.
Tally reste égale à elle même. Elle veut se rebeller mais elle s'y prend toujours aussi mal et enchaine les bêtises il faut bien le dire. Shay m'a énervé et je l'ai détesté cordialement. Elle est jalouse de Tally et fait tout pour lui rendre la vie impossible. Je me demande si Tally n'aurait pas été plus heureuse si elle n'avait pas fait sa connaissance.
En parlant de connaissance, on rencontre Zane dans ce tome qui prend la place de David (ce que j'ai trouvé dommage soit dit en passant car ce cher David que j'aimais beaucoup n'apparait pratiquement pas dans le livre). Mais j'ai aimé Zane. Il accepte de suivre Tally dans son combat, voire même il l'encourage en prenant tous les risques. D'ailleurs, j'ai eu de la peine de le voir dépérir à mesure qu'on avançait dans le roman.

Malgré des personnages attachants, comme je l'ai dit plus haut, l'auteur nous ressort à peu près la même histoire et la même conclusion que dans le tome 1, ce qui est bien dommage. Le seul moment qui diffère et que j'ai trouvé intéressant, c'est quand Tally se retrouve dans le village des "Rouillés" et qui ne sait pas comment s'en sortir. On retrouve dans cette partie là toutes les croyances des siècles passés comme le fait que le Monde à un bord et qu'on ne sait pas ce qu'il y a après ce bord là. Tally découvre aussi l'état "primitif" des humains qui lui fait un peu peur et qui la fait douter sur l'avenir du genre humain: elle se demande si l'Opération n'est pas un bien tout compte fait.

Ce que j'ai trouvé gênant aussi dans ma lecture, c'est le nombre de coquilles de mon exemplaire. Je ne remercie pas France Loisirs pour ça.

Alors, je n'ai pas boudé mon plaisir, mais je n'ai pas été aussi pris que pour le 1er tome. Peut être que l'univers m'étant déjà familier, je n'étais plus aussi surpris. Peut être également aurais je dû faire une pause entre les deux tomes.
Je lirai quand même la suite car j'ai envie de savoir ce qu'il va arriver à Tally et ses compagnons. Mais pas tout de suite. J'ai besoin de faire une petite pause.

Scott Westerfeld: Pretties (Pretties), France Loisirs,385 pages, 2007

My way

Le slow qui tue de cette semaine à un rapport avec le film de Guillaume Canet,Les petits mouchoirs qui est encore présent en moi ce matin(et qui va le rester un petit moment).
C'est la chanson de fin du film.

Nina Simone: My way



J'en ai encore des frissons.

Bonne écoute!