lundi 27 février 2012

The Great Artist

Le suspens est enfin tombé:cette nuit, Jean Dujardin a reçu l'Oscar du Meilleur acteur pour son rôle dans



Comme le souligne toutes les radios ou les sites d'information, cela est historique: pour la première fois de l'histoire des Oscars, un acteur français repart avec la statuette.

Je peux vous dire que quand j'ai entendu le discours de remerciements de Jean Dujardin, j'ai eu les larmes aux yeux (des larmes de joie, il va sans dire) tellement j'étais heureux pour lui. Je sais, c'est bête d'avoir eu cette réaction mais je ne contrôle pas toujours mes émotions.



Sa joie est tellement communicative qu'on ne peut qu'être heureux. Quel naturel, quel charisme!

Mais la performance ne s'arrête pas là:

The Artist, nominé 10 fois est repartie avec 5 statuettes dont les 3 plus importantes.

Meilleurs Costumes: Mark Bridges (The Artist)
Meilleure Musique: Ludovic Bource (The Artist)
Meilleur Réalisateur: Michel Hazanavicius (The Artist)
Meilleur Acteur: Jean Dujardin (The Artist)
Meilleur Film: The Artist

Un très beau parcours pour ce film qui a eu du mal a se faire au départ: cela dit,c'est compréhensible: si vous alliez voir un producteur ou des chaines de télévisions en leur demandant d'investir dans votre film en leur disant: c'est un film muet en noir et blanc. Un film hommage au cinéma hollywoodien des années 20, vous miseriez dessus vous?
Heureusement que des chaines et Thomas Langman le producteur du film (qui ne produit pas qu'Astérix) y ont cru. Un travail de longue haleine bien récompensé.

Brice et Loulou ont bien grandi: avec son oscar en main, Jean Dujardin voit s'ouvrir devant lui les portes du cinéma hollywoodien. Je pense qu'il saura bien gérer tout ça et qu'il saura faire les bons choix. Sa grande force, c'est sa simplicité et son côté français. Il n'a jamais rêvé d'une carrière américaine et il marche souvent au coup de coeur dans ses choix.

En tout cas, un great artist est né.

dimanche 26 février 2012

Un regard qui tue

Le slow qui tue de la semaine à un regard qui tue et qui nous fait chavirer (n'est ce pas mesdames et mesdemoiselles):

Marc Lavoine: Elle a les yeux revolver


MARC LAVOINE - ELLE A LES YEUX REVOLVER par Pierrot68

Bonne écoute!

vendredi 24 février 2012

Michel Berger, celui qui chante #8

Mon Fils rira du Rock'n'roll (1974)

Assis dans un fauteuil un jour,
Je lui dirai mon fils il faut que tu écoutes,
Voilà la pile de trente-trois tours,
Mais mon fils rira du rock'n roll

Nos amours seront ridicules,
Dans le passé juste des points virgules,
Qui n'intéresseront plus personne,
Et mon fils rira du rock'n roll

Papa je n'crois pas que le passé m'ait servi
N'es-tu pas de mon avis?
Papa je sais bien que j'ai déjà tout compris
Je connais déjà la vie
Toute la vie,
Mais n'es-tu pas de mon avis?

Et il me rendra responsable,
De la terre qui tourne peu à peu en sable,
Et il distribuera les rôles,
Mon fils qui rira du rock'n roll

Mais n'es-tu pas de mon avis?

Et un jour l'amour arrive
Il découvre l'autre lui-même
L'autre partie de lui,
Quand il franchira la rive,
Quand il s'entendra dire je t'aime,
Il connaîtra la vie,
C'est tellement bien

    Je saurai lui dire des mots
    Qu'il faudra pour le convaincre
    Et il m'aimera,

Je sais bien, je sais bien,

    Je saurai dire ce qu'il faut,
    Pour qu'il redevienne un enfant,
    Dans le creux de ma main,

C'est tellement bien
C'est tellement bien

Il lui dira apprends-moi,
Apprends-moi tout,
Apprends-moi, apprends-moi
Apprends-moi, apprends-moi tout,
Apprends-moi le soleil et la pluie,
Et la couleur de la nuit,
Apprends-moi la peur et l'ennui,
Et la couleur de la vie

Apprends-moi, apprends-moi
Apprends-moi, apprends-moi tout,
Apprends-moi, apprends-moi tout,
Apprends-moi le soleil et la pluie,
Et la couleur de la nuit,
Apprends-moi la peur et l'ennui,
Apprends-moi pour que j'oublie

J'essaie de vivre intensément,
Qui sait ce qu'il restera du présent,
Peut-être que des idées folles,
Mon fils rira du rock'n roll,

Et tant pis pour l'éternité,
Tant pis pour nos amours et nos idoles,
Je n'aurai rien à regretter,
Mon fils rira du rock'n roll.


Mon Fils Rira Du Rock'n Roll michel berger par yahadoute




(Titre "fleuve" (sa durée est de 6.17 min), "Mon Fils rira du Rock'n'roll", se trouve sur le 2e album de Michel Berger "Chanson pour une fan". Pour moi, c'est un titre un peu spécial car pour la première fois, France Gall apparait en guest dans une chanson de Michel. En effet, Michel lui a demandé de chanter 6 vers de la chanson: une sorte de test pour savoir s'il était prêt à écrire des chansons pour elle et si sa musique et ses mots pouvaient lui correspondre. Il faut croire que ce "test" fut concluant puisque la même année, Michel composera l'album éponyme de France Gall où figure des chansons comme "Comment lui dire", "Ce soir, je ne dors pas", "Samba Mambo" et le titre phare de l'album "La déclaration d'amour" que vous découvrirez dans un prochain billet.)

mardi 21 février 2012

Hiver


4e de couverture: « Cette journée n’est pas faite pour les vivants », pense Malin Fors au cœur de l’hiver le plus froid qu’ait connu Östergötland, en Suède. Le cadavre nu et gelé, retrouvé pendu à un arbre, semble donner raison à l’enquêtrice. La victime aurait jadis blessé son père avec une hache… Malin s’interroge : ce meurtre est-il l’assouvissement d’une vieille haine ? Ou un sacrifice pour le solstice d’hiver ?

Première enquête du commissaire Malin Fors, Hiver est un très bon roman policier, et idéal en cette saison (je compte d'ailleurs lire les tomes suivant la saison indiqué en titre).
L'auteur nous emmène dans une petite ville de Suède, au mois de Février où le commissaire Fors est appelée après qu'on ait découvert un homme pendu à un arbre. (La couverture du roman fait d'ailleurs froid dans le dos). Avec ses collègues, elle va mener l'enquête et aller de découverte en découverte.

Avec un style simple, direct, qui va à l'essentiel, Mons Kallentoft nous immerge dans cet hiver glacial qui m'a quelquefois fait manquer d'air, surtout devant une scène de torture dans les bois. J'en frissonne encore. L'auteur nous donne plusieurs pistes et j'ai bien aimé mener l'enquête avec Malin (j'ai réussi à savoir qui était le meurtrier et son mobile: il m'a suffit d'un peu de déduction et cela a fonctionné).

J'ai été happé dès les premières pages et j'ai eu du mal a lâcher ce livre: tellement qu'il ne m'a fallu que trois petits jours pour en venir à bout: j'ai enchainé les 150 dernières pages hier soir, qui m'ont laissé, je l'avoue, à bout de souffle.
La petite touche d'originalité de ce roman policier, c'est le fait que l'auteur couche sur le papier les pensées du mort Bengt Andersson. A sa manière, Bengt surveille Malin lors de l'enquête et l'encourage, du haut du ciel. J'ai trouvé ça astucieux. Ce n'est d'ailleurs pas le seul à nous livrer ses pensées, Malin et ses collègues nous livrent également leur pensées.
Pour les petits bémols, je trouve que l'auteur ne se focalise pas assez, à mon goût, sur la vie privée de ses personnages. Certes, il développe la vie privée de Malin avec sa fille de 14 ans, Tove qui a un petit ami, Markus. Puis on apprend que la femme de Börje, collègue de Malin est atteinte de sclérose en plaques mais j'ai trouvé que, même si l'auteur en parle, je ne me suis pas senti plus impliqué car trop en retrait par rapport à l'enquête.
Une autre petite chose: je ne sais pas si ça vient de la traduction ou si c'est le terme exact dans la police suédoise, mais Malin et ses collègues sont tous commissaires (!) sauf Sven qui est le chef de toute cette équipe et Karim qui est le chef de toute la section et qui fait la liaison avec la presse. Il n'y a pas d'autres grades dans la police suédoise comme chez nous où l'on passe de lieutenant à capitaine et commissaire? (Bon, je schématise , mais disons que cela m'a fait bizarre de voir des commissaires sur le terrain mener une enquête)

Je ne vous cache pas que j'ai été un peu frustré par la fin, une question restant sans réponse mais comme le pense Malin: "Chaque question doit elle avoir une réponse?".

Au final, un bon petit polar qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout et qui m'a fait froid dans le dos. Il ne me reste plu qu'à lire les 3 autres titres des enquêtes de Malin. Mais pour la lecture du 2e tome, ce ne sera pas avant cet été: "Eté" qui est le titre du 2e Tome. C'est aussi simple que ça.

Mons Kallentoft: Hiver (Midvinterblod); France Loisirs; 485 pages; 2009

dimanche 19 février 2012

Ils s'aiment

Le slow qui tue de la semaine est une chanson qui a mis du temps a atteindre mon coeur:

Daniel Lavoie: Ils s'aiment


Daniel Lavoie - Ils s'aiment par leebil

En effet, la première fois que je l'ai entendu, je n'ai pas aimé du tout. Ce qui est normal, je devais avoir 7 ou 8 ans. Puis, à l'adolescence, j'ai écouté réellement les paroles de la chanson et elles ne m'ont plus quittées. Cette chanson de Daniel Lavoie fait partie de celles qui me touchent au coeur: je ne peux pas y rester insensible.

Bonne écoute!

vendredi 17 février 2012

Françoise d'Aubigné, Marquise de Maintenon


Résumé: "Je ne mets point de bornes à mes désirs", disait celle qui fut presque reine de France... De sa naissance dans une prison de Niort à sa mort dans le doux asile de Saint-Cyr, de l'obscure pauvreté de son enfance antillaise à la magnificience de la Cour, de la couche d'un poète infirme et libertin à celle du Roi-Soleil, de la compagnie joyeuse de Ninon de Lenclos et de ses amants au partis de dévotion de l'âge mûr, quel roman que cette vie!
A partir d'une documentation consdérable puisée aux sources les plus sûres et en recourant aux écrits, souvent inédits de la Marquise de Maintenon, Françoise Chandernagor a su restituer, à travers des mémoires apocryphes qui ont le tour et la séduction de la langue du XVIIe siècle, le vrai visage d'une femme méconnue, témoin sans pareil d'une fasciante époque
(Source Livraddict)

Quelle vie que celle de Madame de Maintenon!
Bien avant de me trouver en possession du "Roman" de Françoise Chandernagor, "L'allée du Roi", j’avais vu la superbe adaptation de Nina Companeez avec Dominique Blanc dans le rôle de Françoise d'Aubigné. J'avais été fasciné par cette histoire et cette vie. Pourtant, il ne se passait pas grands chose, voulant dire par là qu'il n'y avait pas trop d'action dans ce téléfilm. Qu'importe, j'ai beaucoup aimé. Puis en 2006, j'ai acheté cette superbe édition des Éditions France Loisirs car il faisait parti d'une de leur collection "La Bibliothèque du XXe siècle", réunissant les plus grands romans de ce siècle qui s'était terminé 6 ans plus tôt.
Sauf que je n'étais pas encore prêt pour me lancer dans cette grande et longue aventure. Je ne m'en sentais pas les épaules.
Puis, ce livre "m'a appelé" à lui ces derniers jours: j'ai alors pensé que la saison hivernale (mais aussi le fait que j'étais en arrêt maladie) était le bon moment pour me lancer.
Je ne le regrette pas et je m'étonne moi même de l'avoir lu aussi vite. Pensez-donc, cinq jours pour lire ces mémoires de presque 900 pages sans éprouver un moment de lassitude, me laissant bercer par cette langue classique qu'à su retranscrire à merveille Françoise Chandernagor. Alors, même si je n'ai pas tout compris et que certains passages m'ont paru un peu ennuyeux,j'ai trouvé ce roman passionnant. Surtout arrivé aux passages de la Cour.
Dès l'arrivée de Françoise d'Aubigné, veuve Scarron, à la cour pour s'occuper des enfants de Mme de Montespan, j'ai trouvé ces passages tous plus passionnant les uns que les autres et mon intérêt ne s'est pas émoussé jusqu'à la dernière ligne: les intrigues de Cour, les complots, les guerres, les décisions du Roi, la cour du Roi envers Mme Scarron qui deviendra Marquise de Maintenon, puis deuxième épouse du Roi (même si leur union resta "secrète", puisque pas officialisée). Tout cela fut captivant.


Françoise Chandernagor a réussi avec maestria à se mettre dans la peau de Mme de Maintenon et à nous offir les Mémoires que cette grande dame méritait. Je voudrais d'ailleurs saluer ici le travail de fourmi qu'à effectuer l'auteur pour rester au plus près de la vérité: un travail considérable qui rend le roman encore plus beau et lui donne une légitimité. J'ai senti l'auteur passionné par son sujet,qui fut prêt à s'effacer devant cette personnalité qu'était Mme de Maintenon pour mieux la faire connaître au grand public.
C'est grâce aux Annexes du livre (annexes qui font près de 100 pages dans mon édition) qui retranscrivent la Bibliographie utilisée par l'auteur et ses choix éditoriaux pour la construction de son roman qu'on se rend compte du travail accompli. Pour tout ceci, Madame Chandernagor, je vous tire mon chapeau.

En conclusion, un roman passionnant qui se lit a mon grand étonnement facilement, et qui nous emporte à la cour du Roi Louis XIV. Françoise Chandernagor nous dresse un portrait magnifique de la Marquise de Maintenon: une vie pleine et entière, vécue dans l'ombre du Soleil.Mme Chanderangor a bien fait de la remettre dans la lumière. Pour tous les passionnés d'Histoire, pour les amoureux du siècle de Louis XIV, je ne peux que vous encourager à lire ce livre. Vous passerez des heures magnifiques de lecture.

Françoise Chandernagor: L'allée du Roi, France Loisirs, 973 pages (dont 96 pages d'annexes), 2006

Michel Berger, celui qui chante #7

Que l'amour est bizarre (1975)

Dieu que l'amour est bizarre
Hier, je te croise sans te voir
Hier, je te parle sans savoir
Que je t'aime déjà

Dieu que l'amour est bizarre
Toi, tu vivais dans le noir
Moi, je t'écoutais sans croire
Que tu m'aimais déjà

Mais comment te jurer quoi?
Sans, sans comprendre comment, ni pourquoi ?

Dieu que l'amour est bizarre
Vois, je l'oublie en un soir
Vois, comme je perds la mémoire
Pour ne penser qu'à toi

Dieu que l'amour est bizarre
Hier, juste pour un regard
Hier, pour trois mots dérisoires
J'aurais menti cent fois

Mais comment te jurer quoi?
Sans, sans comprendre comment, ni pourquoi ?

Dieu que l'amour est bizarre
Vois comme il vient, il repart
Un soir, au caprice du hasard
Que l'amour est bizarre





Titre de son troisième album, cette chanson retranscrit parfaitement les sentiments qui naissent dans le coeur de Michel après sa rencontre avec France Gall. Une de ses plus belles chansons est née et leur histoire d'amour ne fait que commencer.

mardi 14 février 2012

Pour tous les amoureux

Un slow qui tue un peu spécial pour la St Valentin:

Chet Baker: My Funny Valentine



Il est temps maintenant de tamiser les lumières, de danser un petit slow ou de diner aux chandelles et de se laisser bercer par cette douce mélodie

Bonne écoute!

lundi 13 février 2012

Les lectures de Em & Dex

En lisant le roman Un jour de David Nicholls, une idée de challenge m'est venue.
Emma est une passionnée de littérature et elle fait découvrir certains auteurs ou romans à Dexter. Ce qui fait que beaucoup de titres de romans sont parsemés dans l'histoire.
J'ai alors notés tous les titres de romans sur un bout de papier, tout au long de ma lecture. Au final, j'en ai répertorié 20(!). (Certes 4 romans ne sont pas a proprement parlé évoqués dans l'histoire: il y a une citation de ces livres avant chaque partie du roman. Mais, on va pas chipoter et cela mettrait un peu par terre mon challenge car 20 romans c'est pile ce qu'il me faut, puisque le roman se déroule sur 20 ans. Ce qui fait 20/20).

Voici comment est né le challenge:


(Ce n'est que le 1er logo! D'autres vont suivre après les explications. oui, j'ai vu les choses en grand. Et puis c'est mieux d'avoir le choix)

Le but du challenge est de lire les 20 romans évoqués dans le livre et dont voici la liste:

Un jour: David Nicholls

L'insoutenable légèreté de l'être: Milan Kundera
Gatsby le Magnifique: Francis Scott Fitzgerald
Si c'est un homme: Primo Levi
37°2 le matin: Philippe Djian
Howards End: E.M. Forster
Nicholas Nickleby: Charles Dickens
Lolita: Vladimir Nabokov
L'idiot: Dostoïevski
Maya l'abeille: Waldemar Bonsels
Les heureux et les damnés: Francis Scott Fitzgerald
MiddleMarch: George Elliot
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur: Harper Lee
Rosie ou le goût du cidre: Laurie Lee
Les Hauts de Hurlevent: Emily Brontë
Les grandes espérances: Charles Dickens
Une vie à brûler: James Salter
Tess d'Urberville: Thomas Hardy
Loin de la foule déchaînée: Thomas Hardy
Grand peur et misère du IIIe Reich: Bertolt Brecht
Série "Mallory School": Enid Blyton


(pour la série "Mallory School" de Enid Blyton, n'importe quel roman de la série fera l'affaire pour que le lien soit validé)

Maintenant:

Les règles du challenge:

-Lire le Roman de David Nicholls: Un jour. (pour faire la connaissance de Em & Dex)

-Lire les 20 romans de la liste ci dessus.

(Si vous avez déjà lu le roman Un jour de David Nicholls , ne le relisez pas exprès pur le challenge, à moins que vous ayez envie. Donnez moi simplement le lien de votre billet)



Voilà, rien de plus simple.
Je pense que je n'ai rien oublié... Ah si les logos.
Car oui, il y a plusieurs logos. J'aime bien donner le choix:



Pour vous inscrire, rien de plus simple: vous me laissez un petit commentaire en dessous de ce billet. Puis, vous choisissez le logo que vous voulez. Vous faites un billet pour parler du challenge sur votre blog. Et c'est parti!

Futurs participant(e)s: les liens de vos billets seront à mettre également en dessous de ce billet.

Le challenge prendra fin le 15 JUILLET 2013

J'espère n'avoir rien oublié et d'avoir été clair dans mes explications. Si certaines choses ne sont pas claires, n'hésitez pas à me le demander en commentaires. J'essayerai de vous éclairez le mieux possible.

Participants:

Shelbylee: Middlemarch: George Elliot; Les Hauts de Hurlevent Emily Brontë;

Will: Gatsby le magnifique: Francis Scott Fitzgerald;

15 juillet


Résumé: Lui s’appelle Dexter, elle Emma. Il est séduisant, de bonne famille. Elle, modeste, ne se trouve pas jolie. Un soir de 1988, ils font l’amour ; ils ne le réalisent pas mais c’est le coup de foudre. Il va leur falloir 20 ans pour s’en rendre compte, chacun vivant de son côté, à Londres, en Inde ou à Paris. Ils se croisent, se cherchent, se retrouvent, se perdent, se disputent, se détestent... Ils s’aiment ! (source: France Loisirs)

Un jour m'attirait comme un aimant depuis sa sortie. Quand j'ai appris qu'il y avait une adaptation de ce livre, je n'ai pas hésité une seconde pour me le procurer. Sauf qu'il me fallait le livre avec en couverture l'affiche du film (ben oui, parfois je fais des pieds et des mains pour avoir une couverture plus qu'une autre). Dès que je l'ai vu avec la couverture souhaitée chez France Loisirs, je n'ai pas hésité une seule seconde. Je l'ai pris et je l'ai laissé dans ma PAL pendant quelques petits mois.
C'est la sortie du film en DVD (film que je n'ai pas encore vu puisque je préfère lire les livres d'abord),qui m'a incité à l'en sortir: je me suis dis que le moment était arrivé pour me plonger dans les pages de ce roman.
J'adore les comédies romantiques (de "Titanic" à "Quand Harry rencontre Sally" en passant par "Nuits Blanches à Seattle") et j'aime en lire. Un jour était donc fait pour moi. Cette belle et touchante histoire d'amour m'a fait comme un coup au coeur (d'ailleurs c'est un coup de coeur).
J'ai débuté le roman jeudi, prenant le temps de tourner les pages. J'ai de suite aimé le procédé de l'auteur: raconter une histoire d'amour-amitié sur vingt ans en ne se focalisant que sur une journée: ce fameux 15 juillet. Pourtant,au début, ces ellipses m'ont frustrées: comme dans le deuxième chapitre ou Alison Mayhew, la mère de Dexter, veut annoncer une nouvelle importante à son fils et que le chapitre se termine avant cette révélation pour passer à l'année suivante dans le 3e chapitre. J'avais peur que l'auteur laisse des réponses ou des révélations sur le bord de la route mais j'ai été rassuré en remarquant que ce n'était pas le cas.
De plus,à chaque début de chapitre, je me demandais ou Dexter et Emma en était dans leur vie et je dois dire que j'ai été plus d'une fois surpris.

David Nicholls nous raconte donc la vie de deux êtres qui vont s'aimer, se détester, rire, pleurer, ensemble ou séparément, durant 20 ans. On va les suivre, de leur rencontre à 22 ans pour lui et 21 pour elle: cette fameuse nuit qu'ils ont passée ensemble et qui va sceller leur amitié, jusqu'à l'approche de la quarantaine. L'auteur nous raconte ainsi les désillusions et les espoirs d'une jeunesse londonienne, celle des années 80-90. Mais surtout, il nous parle de deux personnages fabuleusement touchant et attachant (même parfois attachiant pour Dexter).

Ah Dexter et Emma. Dex et Em, Em et Dex, comme ils se surnomment souvent. Comme j'ai pu les aimer ces deux là et je n'avais qu'une hâte, qu'ils soient ensemble! Car ils sont amis pour la vie, mais pas amants au départ. Je dois quand même avouer que j'ai été très proche d'Emma car je lui ressemble: elle est peu sûr d'elle, elle adore la littérature et elle veut devenir écrivain (j'ai eu ce rêve étant ado également).
En revanche, Dexter (qu'est ce que j'ai eu du mal avec son prénom au départ. A chaque fois que je le lisais, je pensais toujours à la série: vous savez Dexter, celui qui travaille pour la police le jour et qui est serial-killer la nuit! Je vous assure que ça n'aide pas beaucoup. Mais bon, j'ai réussi à faire abstraction de cette comparaison. ouf) est un coureur de jupons, oisif, drogué, arrogant, imbu de lui même.Bref! Il a presque tous les défauts de la terre et pourtant je l'ai aimé. J'ai aimé ce personnage, que j'ai trouvé certes arrogant, pathétique, mais également touchant. En fait, je pense que c'est grâce à Jim Stugess (l'acteur qui interprète le rôle de Dexter dans le film) si je ne l'ai pas détesté.(Car, même si je n'ai pas vu le film, dans mon interprétation physique des deux personnages principaux du roman Emma et Dexter, je voyais les visages d'Anne Hatthaway et de Jim Sturgess)J'aime tellement cet acteur qu'il me rend un personnage très pénible, attachant.

Comme je vous disais plus haut, au début, je prenais mon temps pour savourer ce roman. J'étais tellement bien avec Emma et Dexter et dans cette histoire que je ne voulais pas les quitter. Puis hier, je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai dévoré les 350 dernières pages (près de la moitié du roman tout de même) en une petite journée. Je ne pouvais plus le lâcher, même si je savais que j'allais être triste après la dernière page tournée car cela voulait dire: laisser derrière moi Emma et Dexter.
Ce roman m'a bousculé émotionnellement: j'ai ri, tempêté, mais également pleuré comme une madeleine (de Proust!). Mes larmes m'empêchaient presque de lire la fin. Pourtant, j'avais deviné un évènement de la fin avant de le lire.Pourtant en le lisant, je n'ai pas pu retenir mes larmes.
Puis cette fin, tout simplement géniale, nous montrant qu'une boucle se ferme, m'a surprise. En tournant la page suivante, je suis tombé sur les remerciements de l'auteur et je me suis exclamé: "quoi, c'est fini. Non, j'ai pas envie. J'en veux encore!".

Au final, vous l'aurez compris: ce roman est un véritable coup de coeur qui m'a pris aux tripes et fait versé quelques larmes (bon d'accord une vraie fontaine de larmes). Une belle et touchante histoire d'amour-amitié qui m'a fait chaviré le coeur. Si vous aussi, vous aimez les histoires d'amour qui vous chamboulent, ce roman est fait pour vous!

David Nicholls: Un Jour (One Day), France Loisirs, 692 pages, 2011

13/10 (Bonus 3)




dimanche 12 février 2012

Saving all my love for you

Le slow qui tue de la semaine n'est pas celui qui était prévu:

Whitney Houston: Saving All My Love For You



Il y a quelques minutes, je viens d'apprendre la disparition de Whitney Houston. Elle avait seulement 48 ans.
Voilà encore une superbe voix qui s'éteint et qui est partie rejoindre les étoiles.

Nous ne l'oublierons pas et ses chansons seront toujours là pour nous rappeler quelle grande artiste elle a été.

vendredi 10 février 2012

Pour Joyce Carol Oates

Ce matin, je me suis inscrit à un nouveau challenge. (pas si nouveau que ça puisque cela fait deux ans que George l'a mis en place)



Ce challenge consiste à lire les romans de cette talentueuse auteure qu'est Joyce Carol Oates. (Je peux vous dire que la tache n'est pas mince car elle est productive cette chère Joyce avec pas moins d'une centaines de livres à son actif (romans, essais pièces de théâtre...) et ce n'est pas fini car elle publie encore au moins un ou deux livres par an. Il y a donc de quoi faire.

Pourquoi avoir attendu maintenant pour m'inscrire à ce challenge qui dure depuis deux ans?
La réponse est simple: avant le challenge durait une année, renouvelée chaque année. Mais pour cette nouvelle année qui débute, George a décidé de faire de ce challenge un challenge illimité dans le temps. Moi qui ne lit qu'un ou deux romans de cette auteure par an, cela me rassure de savoir que je n'ai pas de limite de temps. je peux ainsi prendre mon temps pour découvrir la plume de cette grande auteure.

J'ai déjà lu trois romans de Joyce Carol Oates:

Blonde; Sexy et Haute Enfance.

Mais j'en ai déjà 11 qui attendent d'être lus:

Hudson River
Les chutes
Eux
Viol,une histoire d'amour
Nous étions les Mulvaney
Journal (1973-1982)
Folles nuits
Fille noire, fille blanche
La fille tatouée
La fille du fossoyeur
Petite soeur mon amour


Me voilà donc paré pour ce challenge. Que l'aventure va être forte, belle, poignante! J'en suis ravi d'avance!

Pour plus de précision sur le challenge et/ou pour vous y inscrire, c'est par ici que ça se passe.

Michel Berger, celui qui chante #6

Attends moi (1973)

Attends-moi
Laisse faire le temps, laisse lui le choix
Et si tu m'oublies
C'est que le grand amour
C'est pour une autre fois

Attends-moi
Plonge toute entière dans ta solitude
Et si l'habitude
Vient s'y installer
Il faut se quitter

Demain ce sera peut-être l'amour à Bali comme on en rêvait
Demain on dansera peut-être le Flamenco fou
Dont tu me parlais
Dont tu me parlais

Attends-moi
Laisse le silence pénétrer en toi
Et quelle importance
Le temps qui s'écoule
Si tu comprend mieux

Demain ce sera peut-être l'amour à Bali comme on en rêvait
Demain on dansera peut-être le Flamenco fou
Dont tu me parlais
Dont tu me parlais

Attends-moi
Je saurais bientôt la vie comme elle veut
Et tout finira
Ou par un baiser
Ou par un adieu






Voici un autre titre de l'album "Coeur Brisé" de 1973. C'est en entendant "Attends moi" à la radio que France Gall a eu le coup de foudre pour la musique de Michel. Elle avoue même dans son portrait que France3 lui a consacré, il y a quelques années, qu'elle est tombée amoureuse de sa musique avant de tomber amoureuse de lui.
Alors que sa carrière bat de l'aîle, France Gall se rend compte que Michel Berger écrit les chansons qu'elle a envie de chanter. Elle fait tout pour le rencontrer. De cette rencontre naitra le deuxième souffle de la carrière de France ainsi qu'une belle histoire d'amour.


mercredi 8 février 2012

La carte du monde invisible


4e de couverture: Indonésie, 1964 : « l'année de tous les dangers ». La vie d'Adam, un jeune Indonésien de 16 ans, bascule le jour ou son père adoptif, Karl, peintre d'origine hollandaise, est enlevé par les hommes du président Sukarno. Adam, déjà hanté par le souvenir de son frère Johan, dont il a été séparéà l'orphelinat, quitte alors son île idyllique et se rend à Jakarta pour retrouver celui qu'il considère comme son vrai père. Il est aidé dans sa quête par une universitaire américaine, Margaret, le grand amour de jeunesse de Karl, qui, à l'instar de ce dernier, se sent aussi chez elle dans ce pays, que Sukarno veut pourtant purger par le feu et le sang de toutes traces du passé colonial.
L'auteur nous emmène dans les rues de Jakarta de plus en plus gagné par le chaos, en compagnie de personnages hantés par cette question lancinante, « Ou est ma maison ? ». Passé et présent s'entremêlent dans ce roman, épique lorsqu'il retrace l'histoire de l'Indonésie, et intime lorsqu'il révèle avec sensibilité le passé des protagonistes. Si La Carte du monde invisible est un grand roman de la littérature postcoloniale, les thèmes qu'il aborde – l'identité, la mémoire – sont universels.


Je vais essayer de mettre en place mes idées pour vous parler du roman de Tash Aw. En espérant que mon mal de crâne me laisse tranquille le temps d'écrire ce billet.
J'ai été attiré vers ce livre par sa superbe couverture et son titre poétique. Puis ce fut par son sujet: l'Indonésie de années 60 et plus particulièrement 1964, "l'année de tous les dangers" mais aussi l'histoire de cet adolescent de 16 ans qui part à la recherche de son père adoptif.
Après avoir gentiment reçu le roman de la part du site News Books et les Editions Robert Laffont, qui en ont fait un partenariat, je me suis de suite lancé dans cette lecture.
Après avoir tourné la dernière page hier soir, je reste sur un avis en demi-teinte.
Le pays dont il est question, l'Indonésie, et le contexte politique qui nous est montré, m'ont captivés. J'aime découvrir de nouveaux pays de par leur histoire, surtout que je ne connaissais rien sur ce pays là. Les enjeux politiques, les manifestations, la révolution qui est en marche nous plonge dans une atmosphère pesante mais captivante.
Si ce contexte là m'a plu, en revanche, j'ai eu un détachement complet envers les personnages du roman: que ce soit Adam, le jeune indonésien de 16 ans qui en partant à la recherche de son père adoptif va se retrouver plongé dans la tourmente révolutionnaire; Margaret, professeur universitaire, amie de Karl, qui va prendre soin du jeune garçon; Din, l'assistant de Margaret, jeune étudiant sans histoire qui montrera progressivement son vrai visage ou Z, étudiante qu'Adam rencontre par l'intermédiaire de Din. Je n'ai rien ressenti pour eux. Je lisais leur histoire comme un simple spectateur, sans m'émouvoir. Je ne me sentais pas concerné par leur destin et pour moi ce fut un problème. Je n'aime pas me sentir aussi extérieur à un roman. J'ai besoin de me sentir concerné par ce que je lis et là ce ne fut pas le cas.
Pourtant, la langue très poétique de l'auteur m'a plu. Le fait qu'il m'ait parlé de quête identitaire (Adam cherche à savoir qui il est vraiment au fond, tout comme Johan son aîné, dont l'image s'est effacée progressivement, ce grand frère qui lui aussi aimerait bien retrouver un sens à sa jeune vie), de m'avoir parlé de l'histoire d'un pays que je ne connaissais pas. Tout cela aurait dû m'emporter: quoique, il y a bien un passage qui m'a fait ressentir quelque chose: celui où Adam se retrouve en danger et je ne vous dirai pas pourquoi, ce serait gâcher votre lecture. J'avais tous les sens en éveil lors de ce passage et je voulais savoir ce qui allait arriver.
Les différents aller-retours du passé au présent dans la narration ne m'ont pas gêné, j'aime bien ça et cela permet d'en apprendre plus sur les personnages. La vie d'Adam à l'orphelinat avec son frère Johan, la rencontre entre Margaret et Karl, les premiers jours d'école d'Adam... Tout ces passages m'ont plu mais pour autant ils ne m'ont pas fait apprécier plus que ça les personnages.
En fait, ce détachement est la cause de mon ressenti en demi teinte. C'est dommage car je pense que s'il n'y avait pas eu ce problème là j'aurai vécu une belle aventure.
Je pense qu'un jour, je redonnerai une chance à ce roman car je n'aime pas passer à côté d'une belle histoire.

Je remercie News Books et les Editions Robert Laffont pour ce partenariat.



Tash Aw: La carte du monde invisible (Map Of the Invisible World), Robert Laffont, 442 pages, 2012

dimanche 5 février 2012

If Tomorrow never comes

Le slow qui tue de la semaine est une reprise:

Ronan Keating: If Tomorrow never comes


ronan keating if tomorrow never comes par guenael76

J'ai appris dernièrement que cette chanson interprétée par Ronan Keating en 2002 à été également interprété par Garth Brooks, chanteur country en 1989.

Bonne écoute!

vendredi 3 février 2012

La saga des Emigrants Vol 4


4e de couveture: Karl Oskar et Kristina se sont installés avec leurs compatriotes suédois au cœur de la forêt presque encore inviolée du Minnesota. Peu à peu, les Indiens ont cédé la place, chassés par la « civilisation ». Bientôt toute une colonie suédoise vient peupler le territoire ; elle édifie une école et une église et constitue une paroisse. La première partie de ce volume raconte l’histoire de la fondation d’une communauté, avec ses balbutiements et les inévitables conßits qui surgissent.
Quelques années passent. Robert, le frère de Karl Oskar, revient parmi les siens après quatre ans d’absence et de silence. Il a bien changé, physiquement et moralement. Ses convictions et les idéaux qui le firent émigrer sont ébranlés. Il est en proie à une tenace mélancolie et a perdu tout appétit, y compris celui de vivre. La seconde partie du volume est consacrée au récit poignant d’un rêveur parti en quête de l’or, et qui revient avec une vision tragique de la valeur de l’homme et de ses ambitions.


RISQUE DE SPOILERS sur les volumes précédents mais également sur celui ci.

Karl Oskar et Kristina ainsi que toute la petite communauté suédoise du Minnesota me manquaient. Voilà pourquoi j'ai eu envie de retourner sur les bord du Ki Chi Saga.
Tout ce que je peux dire, c'est que cette saga est toujours aussi passionnante et toujours aussi bien écrite.
Ce Volume est composé de deux parties distinctes (tellement distinctes qu'elles ont fait l'objet de deux volumes séparés en grand format): la première nous parle de Karl Oskar et Kristina qui vivent, tant bien que mal sur les bord du lac Ki-Chi-Saga. Jusqu'au jour où Karl Oskar va entendre les bruits d'une hâche dans la forêt. C'est ainsi qu'il va se rendre compte qu'ils ne sont plus seuls autour du lac et que d'autres suédois ont investi les lieux. D'autres arriveront après eux et c'est toute une communauté qui commence à s'épanouir et à se construire.
J'ai toujours de la tendresse pour Karl Oskar et Kristina: j'aime leur courage, leur ténacité et la force de leur amour. Mais ce que j'ai également aimé, c'est que l'auteur nous montre comment un état américain, le Minnesota s'est construit au fil des années: comment l'homme à pris possession de territoires vierges. Pourtant, si l'auteur se focalise sur les colons suédois, il n'en oublie pas d'évoquer les indiens qu'on a progressivement dépossédés de leur terre. Où comment un peuple sédentaire mit "fin" à un peuple nomade, prenant possession de leur terre, jusqu'à prendre possession de leur sépulture. Je peux vous dire que c'est troublant et dérangeant par moments.
J'ai apprécié encore plus l'amitié de Kristina et Ulrika et j'espère qu'elle sera encore là dans le prochain volume.

Dans la deuxième partie "L'or et l'eau", Vilhelm Moberg redonne une place importante à Robert qui avait quitté le Minnesota pour la Californie. Robert qui revient chez son frère riche mais désoeuvré. L'auteur va alors nous faire quitter les rives du Ki Chi Saga pour nous conter les aventures de Robert sur la route de l'Or, durant ces quatre ans d'absence.
Cette partie a un côté onirique: comme Shéhérazade dans les "Mille et une Nuits", l'oreille malade de Robert nous raconte chaque nuit, les aventures de ce dernier: son départ de Saint Louis, sa traversée du désert, la disparition d'Arvid et la désillusion qui s'insinue dans l'esprit de Robert.
Mes retrouvailles avec Robert n'ont pas été des plus heureuses: autant j'ai aimé ce personnage au début de la saga, autant là, il m'a un peu énervé avec son côté menteur. puis, plus j'ai avancé dans l'histoire, plus Robert m'a fait de la peine: a vouloir la liberté, il s'est brûlé les ailes et la naïveté dont il a fait preuve sur la route de l'Or lui coutera cher. J'en aurai presque pleuré.

En conclusion, un volume tout aussi passionnant que les premiers, toujours aussi bien écrit. Je n'ai juste qu'un seul regret: qu'il ne me reste plus qu'un volume à lire (Volume que je lirai dans les semaines à venir). Je sens déjà que tous ces personnages vont me manquer cruellement.

Vilhelm Moberg: La Saga des Emigrants (Vol4: Les Pionniers du Minessota) (Nybbygarna), Le Livre de Poche, 565 pages, 1999

Michel Berger, celui qui chante #5

Seras tu là? (1975)

Et quand nos regrets viendront danser
autour de nous nous rendre fous
Seras-tu là ?

Pour nos souvenirs et nos amours
Inoubliables inconsolables
Seras-tu là ?

Pourras-tu suivre là ou je vais
Sauras-tu vivre le plus mauvais
La solitude le temps qui passe
Et l'habitude regardes-les
Nos ennemis dis-moi que oui
Dis-moi que oui

Quand nos secrets n'auront plus cours
Et quand les jours auront passé
Seras-tu là?

Pour, pour nos soupirs sur le passé
Que l'on voulait que l'on rêvait
Seras-tu là?

Le plus mauvais
La solitude le temps qui passe
Et l'habitude regardes-les
Nos ennemis dis-moi que oui
Dis-moi que oui

Seras-tu là?
Seras-tu là ?








"Seras tu là?" est l'une des plus belles chansons de Michel Berger. Elle se trouve sur son 3e album "Que l'amour est bizarre". Cette chanson s'adresse à Véronique Sanson (ces deux artistes se sont souvent parlé par chansons interposées) qui la reprendra un ou deux ans après la disparition de Michel.

mercredi 1 février 2012

Mes lectures du mois de Janvier 2012



Premier bilan de cette année 2012 et je dois dire qu'elle commence bien car j'ai lu 8 livres(!) en janvier (contre 4 l'année dernière).


Une saga passionnante et des personnages attachants qui m'ont fait commencer l'année en beauté. Et en ce début du mois de février, je continue le voyage avec le 4e volume.


Même s'il ne m'a pas autant touché que "Le Temps où nous chantions", "Harlem Quartet" est un roman fascinant, foisonnant qui m'a interpellé et que je n'oublierai pas de sitôt.


Voilà un roman divertissant qui se lit vite mais dont la lecture a été gâché par un nombre conséquent de coquilles et un style djeuns un peu "vieillot".


Tout simplement fabuleux. Comme toujours avec Jean-Philippe Blondel.


Un court roman qui nous fait entendre la voix d'un chouette gamin qui nous parle des banlieues sans pathos, mais avec humour et tendresse. Toutefois, je reste frustré par une fin abrupte. J'en aurai voulu un peu plus.

coup de coeur


Voici mon premier coup de coeur de l'année. Un roman qui m'a ému, touché. Un personnage attachant (ce cher Smithy) et un roman qui nous dit que parfois, il suffit juste de prendre la route, sur un coup de tête, pour trouver un nouveau sens à sa vie. Magnifique.

En conclusion, une année qui commence fort.

8 livres lus pour un total de 3188 pages.

Au mois prochain pour le bilan lecture de février!