mardi 18 septembre 2012

L'affaire Lady Alistair

4e de couverture: A la barbe de ses frères, Enola Holmes décide d'ouvrir un cabinet de "Spécialiste en recherches-Touts disparitions" à Londres. Le Dr Leslie T. Ragostin allait être son patron imaginaire, celui qu'elle s'était inventé pour exercer sa nouvelle profession en toute discrétion. Et c'est avec un petit choc qu'un matin, en ce mois de janvier 1889, elle déchiffre la carte de visite de son premier client, glissée sous son nez par le réceptionniste: "Dr John Watson, Docteur en médecine".

Après ma lecture de September de Rosamunde Pilcher, j'avais envie de rester sur l'île britannique,  mais aussi  lire quelque chose de plus léger, qui allait "se lire tout seul". Voilà pourquoi mon choix s'est porté sur le 2e tome des enquêtes d'Enola Holmes.

Voilà une série des plus passionnantes et, pour tout vous dire, j'ai préféré ce 2e tome au premier. Dès les premières pages, on entre dans l'histoire et dans l'enquête d'Enola. Aussi, le caractère bien trempé d'Enola s'affirme encore plus dans ce 2e tome. Finie l'adolescente geignarde des débuts, place à la jeune fille volontaire, débrouillarde, aimant se travestir pour passer inaperçue (un trait de caractère bien familier pour tous les fans du héros de Conan Doyle puisque ce cher Sherlock a également la manie du déguisement).
Nancy Springer nous fait visiter Londres des bas quartiers jusqu'aux quartiers huppés et c'est un vrai plaisir de la suivre. De plus, l'affaire Alistair est également des plus passionnantes, au contraire de la première enquête qui était des plus classiques: là, j'ai été surpris du début à la fin.
J'ai également aimé toute les références à l'époque où se situe l'action: les manifestations des travailleurs, à Jack L'éventreur qui sévit encore dans les rues de Londres, au roman de Stevenson, "Dr Jekyll & Mr Hyde",  mais également aux personnages de Conan Doyle, Sherlock, Watson et Mycroft.
En ce sens, j'ai beaucoup aimé la confrontation entre Sherlock et Enola et j'espère la revoir dans les autres tomes.

Une série jeunesse que même les adultes peuvent apprécier et même apprendre des choses sur le XIXe anglais. Cela se lit à vitesse grand V (deux petits jours pour ma part), l'enquête est cette fois ci plus tortueuse et très surprenante et l'action est là, dès les premières pages. C'est l'avantage des deuxième tome: l'auteur n'a plus besoin de poser les bases de la série, elle peut donc se concentrer sur l'histoire et l'évolution de ses personnages.
De plus, la fin laisse apercevoir un changement dans la vie d'Enola qui annonce un troisième tome tout aussi passionnant avec de nouvelles perspectives. Et puis, le fil rouge de la série n'est toujours pas élucidé: la "disparition" de la mère d'Enola, qui est un peu l'Arlésienne de la série.
Je lirai donc la suite avec énormément de plaisir, et tant pis si je n'ai plus trop l'âge, ile ne faut pas se priver de bons romans, et la série des "Enola" en fait partie.

Nancy Springer: Les Enquêtes d'Enola Holmes Tome 2: L'affaire Lady Alistair (The Case of the Missing Marquess- An Enola Holmes Mystery), France Loisirs, 265 pages, 2007



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