dimanche 29 septembre 2013

Descente en librairie #36

Encore un petit mois qui fait souffler ma PAL avec 7 livres qui la rejoignent.

14/09


Un petit polar qui m'a l'air amusant. De plus, la découverte ne m'a rien coûté puisque c'est ma mère qui me l'a donné.










20/09



Je vous ai parlé dans un précédent billet que je voulais acquérir les volumes de la collection des Classiques de chez Archipel. J'ai commencé avec le premier "Le Rouge et le Noir".

(Commandé sur Amazon)





Le Milady "Central Park" du mois qui m'a l'air enchanteur. A partir de ce mois ci, Milady ne sortira qu'un "Central Park" par mois, ce qui me ravi car cela fait du bien à ma PAL et je vais pouvoir rattraper mon retard (qui s'accumule) sur cette collection.

(Acheté à l'Espace Culturel Leclerc)







25/09


Le dernier McCann a rejoint ma PAL cette semaine grâce à Brigitte des Editions Belfond. Merci! Merci! Merci!

(Reçu dans ma BAL)








J'ai été interpellé par la couverture, le titre et le résumé. Voilà pourquoi quand on m'a contacté pour que je reçoive un exemplaire d'un roman édité par cette toute nouvelle maison d'édition: Daphnis et Chloé, mon choix s'est porté sur le roman d'Adrien Sarrault.
J'ai hâte de me plonger dans ce livre qui a attisé ma curiosité.

(Reçu dans ma BAL)





28/09


J'avais repéré ce roman de Rosamond Lehman, il y a quelques années sur le blog de Romanza, qui m'avait interpellé. Je n'ai pas hésité une seconde quand je l'ai vu parmi des centaines et des centaines d'ouvrages, à la Braderie Emmaüs, qui se tient ce week-end dans ma ville. Surtout au prix riquiqui où je l'ai eu (0.70cts)

(Acheté à Emmaüs)





Certes, ce livre  est le 19e de la collection "La Bibliothèque du collectionneur", mais je l'ai trouvé d'occasion à Gibert. Quand on peut faire des économies, je n'hésite pas une seule seconde.

(Acheté d'occasion à Gibert Joseph)






Ce mois ci encore, j'ai été plus que raisonnable dans mes achats.
Cette année, j'arrive à réfréner mes envies d'achats et c'est tant mieux. Pourvu que ça dure.


Slow qui tue #158: Wind of change

Le slow qui tue de la semaine fait souffler un vent de changement sur le monde:

Scorpions: Wind of Change


Bonne écoute!


jeudi 26 septembre 2013

Les Fleurs de lune

4e de couverture: Début du XXe siècle. Dans leur ferme du Missouri, Matthew et Callie Soames élèvent leurs quatre filles, aux personnalités différentes mais au caractère bien trempé : Jessica leur brisera le coeur en s enfuyant dès sa dix-huitième année, Leonie tombera amoureuse de l homme dont il ne fallait pas s amouracher, Mary Jo s arrachera au cocon familial pour aller faire carrière à New York, et le destin de Mathy, l enfant sauvage, se conclura par la plus terrible des tragédies. Ces années durant, malgré chagrins et déceptions, les Soames parviendront, malgré tout, à préserver les liens d amour, qui forment le ciment même de leur famille. Une magnifique chronique romanesque, toute imprégnée des odeurs de l Amérique profonde.

Il y a certains romans disparus, qui grâce à des personnes opiniâtres refont surface pour notre plus grand bonheur car ce sont souvent de petites perles. 
Les Fleurs de Lune, en plus d'avoir connu un destin semblable, puisque grâce à Jane Smiley, il ressort du placard dans lequel on l'avait oublié depuis sa parution en 1962,  est un roman unique dans le sens que son auteur Jetta Carleton, professeur, puis directrice d'une maison d'édition, n'a laissé que ce seul roman. Elle aurait travaillé de longues années sur un autre roman mais il n'en subsiste aucune trace d'après ce qu'en dit Jane Smiley dans son Avant propos. 


C'est bien dommage car Les Fleurs de lune est un grand roman qui décrit l'Amérique profonde du début du XXe siècle à travers le portrait d'une famille: les Soames. Entre rires et drames, on va suivre le parcours de Matthew et de Callie ainsi que de leurs filles Jessica, Leonie et Mathy. 
J'ai été captivé de bout en bout, me trouvant devant un véritable page-turner. L'écriture fluide, poétique de Jetta Carleton est tellement agréable qu'on se sent bien dans ce livre. 

La particularité du roman est sa construction: chaque partie du livre se concentre sur un membre de la famille (sauf la première, écrite à la première personne et qui sert de présentation: Mary-Jo, la petite dernière de la famille, qui n'aura pas droit à sa partie propre, nous présente sa famille) et sur un instant de leur vie, qui a fait basculer celle ci. Le lecteur se ballade ainsi dans le temps, passant du présent au passé, ce qui permet de se focaliser sur un instantané de leur vie. 
Il y aura d'abord Jessica, l’aînée des filles Soames, qui tombera sous le charme d'un vagabond et partira avec lui, puis Matthew, le père, qui sera soumis a plusieurs tentations avec certaines de ses élèves, Mathy, la troisième fille, l''enfant sauvage" de la famille qui connaître un destin tragique, Léonie, la fille "du milieu", qui aura le malheur de tomber amoureuse de la mauvaise personne. Pour se terminer sur Callie, la mère qui dévoilera un mystère qui m'a laissé interloqué. 

C'est un roman fort dont la religion a un rôle important puisque la famille Soames est très croyante comme beaucoup de familles américaines. Le malheur plane sur le roman: c'est même lui qui donne les rebondissements de l'histoire. J'ai été subjugué par ces différents destins et j'étais même curieux de savoir quel allait être la fin du roman alors même que je l'avais peut être lu dès les premières pages, l'auteur fermant la boucle qu'elle avait ouvert au début, nous montrant, à nous lecteurs qu'elle avait joué avec le temps. 

L'auteur prend le temps d'installer ses personnages avant de les bousculer: les mensonges, les non-dits, les drames, les joies et les peines vont les faire changer. La force de ce roman, c'est que malgré les épreuves que la famille Soames vit, le réalisme qui se dégage de ces pages, fait que le lecteur se reconnait à travers les membres de la famille Soames. Elle ressemble tellement à tant d'autres. 

Au final, un très beau roman que Jane Smiley à eu la bonne idée de ressortir du placard pour le faire découvrir aux nouvelles générations. Ce roman parle d'une famille américaine du début du siècle dernier, mais elle ressemble tellement à la nôtre qu'on s'y retrouve. Ce qui fait de ce roman, un roman intemporel que je vous encourage à découvrir. Vous aussi, vous serez conquis. 

Jetta Carleton: Les Fleurs de lune, (The Moonflower Vine), Le Livre de Poche, 569 pages, 2009



mercredi 25 septembre 2013

La Discothèque du 20e siècle #24

En 1969, Jean François Michael chante un adieu à un amour de vacances.

Jean François Michael: Adieu jolie Candy (1969)



Directeur artistique chez Barclay, Yves Rose est devenu Jean-François Michael lorsqu'il a enregistré Adieu jolie Candy en 1969. L'année où les Beatles chantaient "Get Back", Serge Gainsbourg et Jane Birkin "Je t'aime moi non plus" et Michel Delpech "Wight is Wight", ce slow d'un romantisme exacerbé a trouvé sa place dans les hit-parades. Le 45 tours du futur producteur de Stéphanie ("Ouragan") s'est vendu à 750 000 exemplaires en France et à presque autant d'exemplaires hors des frontières. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°20"; Universal Collections)

Bonne écoute!

dimanche 22 septembre 2013

Slow qui tue #157: Savoir aimer

Le slow qui tue de la semaine nous donne une leçon d'amour et de tolérance.

Florent Pagny: Savoir aimer


Bonne écoute!


samedi 21 septembre 2013

La Bibliothèque du Collectionneur

Voilà, ça y est, je suis de nouveau atteint de "collectionnite".
J'ai décidé d'acquérir, à mon rythme,  les classiques français et internationaux rééditées dans une belle édition par l'Archipel sous le titre:

La Bibliothèque du collectionneur

Les 8 premiers titres de la collection


Cette nouvelle collection des Editions de l'Archipel a été mis en place en novembre 2011. J'ai donc hésité longtemps avant de la commencer. Mais avoir des beaux livres (car les livres sont au format poche certes, mais en broché et la tranche des pages, dorées (Une Pléïade en format poche, le papier bible en moins, pour prendre un gros raccourci), dans sa bibliothèque, cela compte pour moi également
 Le prix est bien plus qu'un simple livre de poche mais très abordable si on le compare avec le prix d'un livre de la Pléïade. 14€ pour les premiers volumes, entre 10 et 12€ pour les livres de cette année, cela reste un prix "abordable" pour des livres de cette qualité. 

La collection compte, pour le moment 20 volumes. Les éditions de l'Archipel sortent 8 à 16 livres par an. 
Les 8 prochains livres sortent le 9 octobre 2013 avec des titres comme "Mansfield Park", de Jane Austen, "Cinq semaines en ballons" de Jules Verne, "Crime et châtiments" de Dostoïevski ou "les aventures de Sherlock Holmes" de Conan Doyle. 

Bien évidemment, je possède déjà certains titres (déjà sur les 8 premiers, 5 sont soient lus ou dans ma bibliothèque) mais dans des éditions de poches très abîmés. C'est donc un bon moyen de rafraîchir ma bibliothèque avec de beaux livres. 

Voici la liste des romans de la collection (que je mettrais à jour au moment des prochaines parutions)

Le Rouge et le Noir: Stendhal
Jane Eyre: Charlotte Brontë
Le fantôme de l'Opéra: Gaston Leroux
Histoires extraordinaires: Edgar Allan Poe
Bel ami: Maupassant
Le portrait de Dorian Gray: Oscar Wilde
Le Tour du monde en 80 jours: Jules Verne
Raison et sentiments: Jane Eyre
Les Hauts de Hurlevent: Emily Brontë
Le comte de Monte Cristo T1: Alexandre Dumas
Le comte de Monte Cristo T2: Alexandre Dumas
Emma: Jane Austen
Germinal: Emile Zola
Frankenstein: Mary Shelley
Madame Bovary: Gustave Flaubert
Notre Dame de Paris: Victor Hugo
Les Misérables T1: Victor Hugo
Les Misérables T2: Victor Hugo
Le mystère de la chambre jaune: Gaston Leroux
Orgueil et préjugés: Jane Austen
les Trois Mousquetaires: Alexandre Dumas
Du côté de chez Swann: Marcel Proust
Cinq semaines en ballon: Jules Verne
Thérèse Raquin: Emile Zola
Mansfield Park: Jane Austen
Les aventures de Sherlock Holmes: Sir Arthur Conan Doyle
Une saison en enfer: Arthur Rimbaud
Crime et châtiment: Fedor Dostoïevski
Maria Chapdelaine: Louis Hémon
Robinson Crusoé: Daniel Defoe
Justine: Marquis de Sade
La Reine Margot: Alexandre Dumas
Oliver Twist: Charles Dickens
Les liaisons dangereuses: Choderlos de Laclos
20 000 lieues sous les mers: Jules Verne
Persuasion: Jane Austen



Une belle collection pour donner du cachet à votre bibliothèque à prix abordable.




Les naufragés de l'île Tromelin

4e de couverture: En 1761, un navire français transportant une cargaison clandestine d'esclaves s'échoue sur une île perdue de l'océan Indien. Blancs et Noirs devront cohabiter pour survivre jusqu'au départ, sur un bateau de fortune, de l'équipage blanc, jurant de revenir. Quinze ans plus tard, il ne reste que huit survivants. Que s'est-il passé sur l'île ? Pourquoi la France les a-t-elle abandonnés ? Comment cet épisode a-t-il ébranlé les consciences au point de déclencher le combat des Lumières pour l'abolition de l'esclavage ?

Un navire français "L'utile" va s'échouer sur une île totalement déserte et inhabitable "L'île des Sables". Les matelots, les officiers et les esclaves vont devoir "s'unir" pour survivre sur cet îlot infernal. 
C'était au XVIIIe siècle, près de Madagascar. 

C'est ce postulat de départ qui m'a attiré vers ce livre. J'avais entendu des interviews radios d'Irène Frain à propos de ce livre qui éveilla ma curiosité. J'ai pourtant attendu avant de me le procurer. Je l'ai acquis lors d'une des nombreuses opérations: "deux achetés, un offert". J'ai ainsi eu droit à un exemplaire gratuit. 

En cette époque automnale, je me suis dit qu'un peu d'exotisme allait me rappeler le bel été qui s'en va progressivement. J'ai ainsi ouvert "Les naufragés de l'île Tromelin", avec, je l'avoue une petite interrogation: allais je lire un roman historique avec un fond de vérité ou plutôt un essai historique romancé? 

Déjà, j'ai été décontenancé par le début du roman: la superbe description de l'île par Irène Frain nous plante le décor et nous emmène dès les premières lignes sur cet île sauvage. Sauf qu'il y a longtemps que je n'avais pas lu de  roman avec une description de plusieurs pages. Le premier chapitre est entièrement consacré à l'île: 9 pages de descriptions pour nous immerger complètement sur cet îlot. Cela peut faire un peu peur à quelqu'un qui n'aime pas trop ça. 

Pourtant, passé ce cap, c'est à une histoire incroyable (mais vrai) que l'auteur nous embarque et on ne peut plus le lâcher avant d'avoir eu le mot de la fin. 
Irène Frain restitue cette histoire de manière simple, sans pathos ni rebondissements qui pourraient paraître exagérés et sonneraient faux. Elle se contente de relater les faits et rien que les faits. La force de la plume d'Irène Frain, c'est qu'elle réussit à rendre cela passionnant sans en faire trop. L'histoire est assez incroyable et se suffit à elle même pour que le lecteur soit rivé au livre, au point d'avoir du mal à le lâcher. 

J'ai été hypnotisé par ce livre: j'ai embarqué à bord de ce bateau où j'ai fait la connaissance de personnages haut en couleur comme Castellan, lieutenant du bateau qui va progressivement devenir le "commandant de l'île" à la place de Lafargue qui va n'être plus que l'ombre de lui même. Ou Semiavou, jeune esclave qui va être animé par une force de la nature incroyable et va prendre le destin de ses frères esclaves à bras le corps. 

Toutefois, la fin du roman est moins intense que le naufrage en lui même mais nécessaire pour comprendre toutes les conséquences de ce naufrage. 

Au final, un roman passionnant de bout en bout qui nous fait découvrir un fait méconnu de notre histoire, qui fut pourtant le point de départ du combat des Philosophes des Lumières et de l'abolition de l'esclavage. Un roman historique que je conseille aux amoureux de l'Histoire et de l'Aventure. 

Irène Frain: Les naufragés de l'île Tromelin, J'ai lu, 341 pages, 2009



mercredi 18 septembre 2013

La Discothèque du 20e siècle #23

En 1967, Johnny Hallyday avait la tête aussi dur que du bois.

Johnny Hallyday: Aussi dur que du bois (1967)



Entre la parution de l'album "Je suis seul" (avec "La Génération perdue", "Si j'étais un charpentier" et "Hey Joe") et une grande tournée française au coeur de l'été 67, Johnny Hallyday a trouvé le temps d'enregistrer un 45 tours d'une exceptionnelle intensité. Un disque 4 titres: "Amour d'été et "Je m'accroche à mes rêves-b adaptations respectives de "Love Me Tender" d'Elvis Presley et de "Hang on to a dream"de Tim Hardin -"J'ai crié la nuit", chanson qu'il avait écrite avec Long Chris, et enfin Aussi dur que du bois, qui est la version française de "Knock On Wood" d'Eddie Floyd. Johnny confirmait avec ce dernier titre sa passion pour le rythm'n'blues: il a été numéro 8 des classements en juillet et août 1967. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°33", Universal Music Collections)

Bonne écoute!

dimanche 15 septembre 2013

Mission Azerty (La Société Tome 2)

4e de couverture: La Société, son réseau souterrain, ses codes, ses membres mystérieux et fortunés... que savons-nous d'elle exactement ?
En suivant les pas d'une audacieuse journaliste, vous en découvrez un peu plus sur les origines de cette organisation clandestine qui a pourtant pignon sur rue.
En acceptant de travailler pour Paul Peyriac, un éditeur en retraite aussi machiavélique que touchant, la jeune et séduisante Mina va vous entraîner au cœur du système.
Sur le savoureux chemin qui la conduira à s'accomplir pleinement, la demoiselle bénéficie d'un appui de taille.
Qui mieux que Mickaëlla Duivel peut comprendre ce qui lui arrive et lui apporter son aide ?
Dans « Qui de nous deux ? », le premier opus de cette série, vous aviez quitté la jolie veuve d'Henri Valmur à quelques jours de son mariage avec Alexis Duivel, vous la retrouverez un peu ici, dans une autre mission au service de La Société.

Après ma découverte du Tome 1, il y a de cela deux mois, j'ai voulu continuer l'aventure avec le Tome 2. 

J'ai trouvé ce 2e tome encore meilleur que le premier. Le personnage de Mina est captivant: cette jeune élève de journalisme qui va être employé par Paul Peyriac, un éditeur qui décide d'écrire ses mémoires, va se retrouver plongé dans un monde qu'elle ne connaissait pas. Elle va être initié au monde de "La Société", cette société secrète ou tous les plaisirs sont permis et possibles, pour une mission bien particulière: séduire le petit fils de Paul Peyriac, Philippe. 

 J'ai trouvé l'histoire de ce 2e tome passionnante à suivre: Mina est, certes docile aux exigences de son patron, mais elle mène la danse en ce qui concerne Philippe. C'est encore une fois bien écrit, rythmée mais surtout, le côté SM a été abandonné, dans ce tome, pour un jeu de séduction plus classique, même s'il a un côté pervers. Les scènes de sexe sont moins nombreuses et ne tombent toujours pas dans la vulgarité. 
La complicité entre l'homme mur et la jeune femme m'a également plu, même plus que le jeu de séduction entre Mina et Philippe. 

L'apparition de mikaella et Alexis Duivel fait le lien entre les 2 tomes et, malgré leur passage éclair, j'ai trouvé cela sympa; 

En revanche, je trouve qu'on en apprend pas assez sur "La Société" en elle même. Celle ci reste floue et je trouve cela dommage. (En même temps, la série doit compter 10 tomes, ce me semble, donc l'auteur ne dévoile pas tout, tout de suite, c'est logique). J'aurai bien aimé en savoir un peu plus. 

Au final, un 2e tome beaucoup plus captivant que le 1er, avec des personnages attachant (Mina), intriguant et captivant (Paul Peyriac): un postulat (la Mission de Mina) très plaisant et qui m'a fait tourner les pages à vitesse grand v (c'est bien simple, il m'a fallu deux jours pour le lire). Une série érotique française de bonne qualité et que je vous invite à découvrir. En tout cas, je ne regrette pas d'avoir persévérer. 

Vous pouvez trouvez ce 2e tome de la série "La Société" (en version Ebook sur le site des Editions La Bourdonnaye.)

Merci à Benoit des Editions La Bourdonnaye pour cet envoi.  

Angela Behelle: Mission Azerty (La Société Tome 2), Editions La Bourdonnaye, 224 pages, 2012


Slow qui tue #156: Candle in the wind

Le slow qui tue de la semaine est un bel hommage à Marilyn.

Elton John: Candle in the wind


Il ne faut pas oublier qu'avant d'être un hommage à Lady Di, Elton John composa cette chanson pour rendre hommage à la sublime Marilyn Monroe.

Bonne écoute!

jeudi 12 septembre 2013

L'air d'été est rempli de promesses

4e de couverture: Lorsqu’un tableau de Nicolas Poussin est volé à un riche propriétaire foncier, celui-ci demande à Isabel Dalhousie, philosophe et directrice de la Revue d’éthique appliquéeà Édimbourg de l’aider. Elle y consent, malgré les protestations de son mari Jamie. Tout en enquêtant sur le vol de l’œuvre d’art, elle est obligée de faire face aux problèmes de tous les jours. Elle se demande si elle devrait encourager son fils Charlie, chez qui se manifestent les premiers signes d’un génie mathématique. En même temps, Isabel hésite à aider son ami Eddie, confronté à des problèmes d’amour et de santé. Cet été encore, malgré ses doutes et les changements qui se produisent, Isabel parvient à tenir ses promesses.


Ce 9e tome de la série "Isabel Dalhousie" est un petit bijou de plénitude. 

Après avoir fait la connaissance d'Isabel Dalhousie et de son entourage, le mois dernier avec le 1er tome de ses aventures, j'avais découvert une femme charmante, qui m'avait plu. Ce fut donc un plaisir de la retrouver ce mois ci avec ce nouveau tome (qui paraîtra aux Editions des Deux Terres le 25 septembre 2013) où j'ai découvert que ma théorie sur un éventuel rapprochement entre Isabel et Jaimie, s'avérait juste puisqu'ils sont mariés et ont un petit garçon du nom de Charlie. 

La particularité de cette série est que l'auteur se focalise plus sur ses personnages et leur vie privée que sur les enquêtes de la perspicace philosophe. L'intrigue policière est encore une fois secondaire, comme dans le premier tome, l'auteur préférant se focaliser sur les capacités de Charlie en maths (le petit bonhomme à 3 ans trois quart et a déjà des aptitudes pour les mathématiques. Isabel se demande si stimuler ses capacités à cet âge n'est pas prématuré) ou sur Eddie, le jeune vendeur, qui travaille au magasin de Cat, la nièce d'Isabel, et qui va avoir quelques problèmes sentimentaux. J'aime ce procédé dans cette série. Je préfère en savoir plus sur les personnages, sur lesquels je m'attache plus facilement et qui me donne envie de poursuivre la série pour voir leur évolution que sur l'intrigue policière.

Malheureusement, "l'intrigue policière" en pâtit, dans ce tome. Le vol du "Poussin" aurait pu être intéressant (il y a d'ailleurs certains passages trépidants comme la rencontre avec les intermédiaires des voleurs pour la rançon) mais la résolution de l'intrigue m'a beaucoup déçu. Je me suis dis: tout ça pour ce résultat là. L'auteur ne donne pas de réponse définitive, ce qui m'a frustré. Quand je lis un roman avec une enquête policière, j'aime que l'auteur me dise qui est le coupable pour savoir si j'avais raison dans mon raisonnement (car j'aime bien chercher le coupable moi aussi). 

Dans ce tome, Alexander McCall Smith réunit deux de ses passions: la philosophie et l'art pictural (du moins, c'est ce que je pense puisque ces deux aspects sont souvent évoqués dans ses romans): les passages philosophiques disséminés dans le roman m'ont plu, même s'ils ne m'ont pas plus passionné que cela (je n'ai pas un penchant pour la philosophie) mais les passages parlant de peintures m'ont en revanche beaucoup plu. 
Mais surtout, c'est l'air doux et tranquille qui se dégage de l'écriture d'Alexander McCall Smith qui m'a énormément charmé. J'ai eu l'impression de revenir à ces premiers jours d'été qui apporte son lot de bien être et de repos un peu languissant. 

Malgré une intrigue policière qui m'a déçu par sa conclusion, j'ai pris énormément de plaisir à retrouver Isabel, Jaimie, Eddie, Grace, et avoir fait la connaissance du petit Charlie, qui me charme déjà. Pour tous les fans de la série "Isabel Dalhousie", n'hésitez pas une seconde à vous procurer ce tome dès qu'il sortira, il vous charmera autant que les premiers. Pour tous les autres, je vous invite a faire la connaissance d'Isabel Dalhousie et de sa petite troupe: vous allez tomber immédiatement sous leur charme. Vous pouvez sans crainte lire ce tome sans avoir lu les autres, car l'auteur fait peu de références aux autres tomes. Puis, comme ça vous n'aurez qu'une hâte: dévorez les 8 autres tomes pour savoir ce qui s'est passé dans la vie trépidante d'Isabel Dalhousie avant cet été rempli de promesses. 

Merci aux Editions des Deux Terres de m'avoir permis de faire enfin connaissance avec Isabel Dalhousie.  

Alexander McCall Smith: L'air d'été est rempli de promesses; (The Uncommon appeal of Clouds); Editions des 2 Terres; 297 pages, 2013




Mes lectures du mois d'Août 2013





Au mois d'août, j'ai lu 5 livres (un petit mois donc et le mois de septembre commence également doucement).


Il m'a fallu plus de 10 jours pour lire ce roman dans lequel je ne suis pas entrer. Pourtant, il avait tout pour me plaire. Dommage.










 Une romance sympathique qui se lit facilement. Une belle pause entre deux grosses lectures.

un premier tome plaisant à lire, surtout pour ces personnages sympathiques et charmants.










un roman doux-amer  où deux destins de femmes se nouent.











J'ai remarqué avec cette romance que les "Christian Romance" (romances à consonances religieuses) ne sont pas fait pour moi.










Conclusion: 

5 livres lus pour un total de 1989 pages.

Un mois tout riquiqui et je ne pense pas faire beaucoup mieux en septembre, le mois, qui habituellement est aussi faible en lecture.

On verra bien. Réponse, le mois prochain.



mercredi 11 septembre 2013

La Discothèque du 20e siècle #22

En 1967, Eddy Mitchell cherche le pays des merveilles pour renouer avec son enfance:

Eddy Mitchell: Alice (1967)



Eddy Mitchell, qui avait pris l'habitude d'enregistrer à Londres, se rendait dans les prestigieux studios Muscle Shoals en Alabama pour les séances de son album "De Londres à Memphis", paru en 1967. Superbe album fleurant bon la soul sudiste -présence des musiciens d'Otis Redding, d'Aretha Franklin, et de Wilson Pickett  oblige!- où l'on trouve notamment Alice. Cette chanson qui est l'une des premières composées par Pierre Papadiamandis, à atteint la trosième place des hit-parades en septembre 1967, ce qui aurait sans doute convenu à Lewis Carrol... (Source: Fascicule "L'Encyclopédie de la chanson française n°33", Universal Music Collections)

Bonne écoute!

dimanche 8 septembre 2013

Slow qui tue #155: Tout

Le slow qui tue de la semaine vous donne tout:

Lara Fabian: Tout



Bonne écoute!


samedi 7 septembre 2013

Le mystère des pavots blancs


4e de couverture: Mon prénom, Enola, me va comme un gant. J'enchaîne pourtant les pseudonymes, afin d'échapper à mes frères, Mycroft et Sherlock Holmes, qui souhaitent m'expédier en pension pour faire de moi une lady. Ainsi, par un frais matin de mars 1889, à Londres, je me cherchais un nouveau nom quand je tombai sur ce titre du Daily Telegraph : MYSTÉRIEUSE DISPARITION DE L'ASSOCIÉ DE M. SHERLOCK HOLMES : LE DR WATSON INTROUVABLE ! J'endossai aussitôt ma nouvelle identité pour le retrouver...

Ce fut un plaisir de retrouver la jeune Enola Holmes dans une nouvelle aventure.
Plus la série avance, plus elle devient captivante. Le caractère d'Enola est toujours aussi espiègle et frondeur, tout en étant réfléchi.
Nancy Springer décrit le Londres du XIXe siècle avec force détails, si bien qu'on a l'impression d'y être.

Dans cette 3e aventure, Enola va se rapprocher encore plus de son frère Sherlock puisque c'est le Dr Watson en personne qui est concerné. Ce dernier à disparu et Enola va partir à sa recherche en se faisant passer auprès de la femme du docteur, pour une de ses patientes.
L'écriture de Nancy Springer est toujours aussi vive et rythmée. Elle délai

sse les bas quartiers de Londres pour ceux des plus riches et nous montre un autre Londres. De plus, les messages codés sont toujours là et l'auteur laisse le temps au lecteur de les décoder en ne donnant pas de suite la solution. On peut ainsi lire en s'amusant.
Par contre, j'ai trouvé que l'intrigue était facile à résoudre puisque le lecteur, avec le premier chapitre sait déjà où ce cher Dr Watson a disparu. Toutefois, il y a certaines surprises. Puis, suivre Enola dans son périple est tellement jubilatoire que ce petit détail de l'intrigue est vite oublié.

Au final, un 3e tome que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. Une série qui se bonifie de tome en tome, et qui est une belle parenthèse entre deux grosses lectures. La jeune Enola n'a pas à rougir d'être la soeur du célèbre détective. Elle se débrouille aussi bien que lui.




mercredi 4 septembre 2013

La Discothèque du 20e siècle #21

Voici l'un des slows les plus emblématiques des années 60, repris entre autres par Annie Lennox.

Procol Harum: A Whiter shade of pale (1967)



Le slow classique par excellence. Mais saviez vous que son thème est repiqué sur la "Suite n°3 en sol majeur" de Jean-Sébastien Bach? Et saviez vous que le nom latinisant de ce groupe était en fait le pédigrée officiel du chat de leur manager? Six millions d'exemplaires vendus à travers le monde pour ce slow torride de l'été 1967 (qui fut, ne l'oublions pas l'été de l'amour!) que l'on doit à des musiciens anglais tendance pop baroque dont c'était le tout premier 45 tours. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle 1967", "Polygram Direct")

Bonne écoute!

mardi 3 septembre 2013

Un coin de paradis

4e de couverture: Mona est sur le point de réaliser son rêve : transformer une vieille demeure victorienne dans la petite ville côtière de Deep Haven en une librairie-café. Sauf qu'elle sait à peine se servir d'un marteau. Heureusement, le mystérieux et séduisant Joe Michaels accepte de lui prêter main-forte. Alors que les catastrophes s'enchaînent, Mona découvre que Joe a bien plus à lui offrir que ses talents de bricoleur. Il n'est autre que l'auteur préféré de la jeune femme...


Encore une fois, la 4e de couverture dévoile toute l'histoire. Donc, ne la lisez pas.

Voilà une romance un peu particulière puisqu'elle s'inscrit dans le genre des "Christian Romance" ou "Romance spirituelle".
Les deux protagonistes sont croyants. Mona, qui arrive à Deep Haven pour construire sa librairie et ainsi réaliser son rêve va tomber sous le charme de Joe, un homme à tout faire qu'elle embauche pour faire les travaux de ce futur "Coin de paradis".
C'est bien là que se pose le problème: l'histoire en elle même aurait pu être sympa sauf qu'elle est plombé par ces atermoiements religieux qui m'ont fait lever les yeux au ciel, m'exaspérant beaucoup.
Alors, au début ces références à Dieu sont utilisés avec parcimonie, mais elles sont beaucoup plus nombreuses au fil du roman, ce qui ne m'a pas fait adhérer.
La "vie cachée" de Joe avec son frère Gabriel, à qui il rend visite dans un endroit spécialisé pour handicapés sont très touchants et m'ont beaucoup plu.
L'histoire d'amour en elle même aurait pu être belle et sexy, s'il n'y avait pas eu ce 3e protagoniste (Dieu) dans l'histoire. D'ailleurs, n'attendez pas de scènes sexy et torrides de la part de nos deux héros, vous seriez déçus.

L'intrigue "policière" du roman (le fait que quelqu'un cherche à saboter les projets de Mona) est je trouve vite expédiée pour se concentrer sur les sentiments et les questionnements de Mona, ainsi que ses "dialogues" avec Dieu, ce qui est bien dommage.

Au final, une romance qui aurait pu me plaire, avec un cadre magnifique et deux héros avec un lourd passé, s''il n'y avait pas eu de religion dans l'histoire. Ce dernier point m'a plutôt exaspéré. Les romances spirituelles ne sont pas faites pour moi. J'en ai eu la preuve avec celle ci.

Susan May Warren: Un coin de paradis, (Happily Ever After), Milady Romance, Collection "Central Park", 428 pages, 2012

dimanche 1 septembre 2013

Slow Qui Tue #154: People help the people

Le slow qui tue de la semaine donne de l'espoir:

Birdy: People help the people


Bonne écoute!

Descente en librairie #35



J'ai été raisonnable ce mois ci avec 8 livres qui ont rejoint ma PAL.

04/08

Un Daphné du Maurier qui était dans ma LAL depuis longtemps et que j'ai trouvé à un vide grenier pour 0.50 cts.
 
"L'hiver de notre déplaisir" de Steinbeck. Un Steinbeck que je ne connaissais pas, trouvé dans cette belle édition pour un 1€, sur le même vide grenier.
 
21/08
 
 Un roman jeunesse qui traite du voyage dans le temps. Voilà ce qui m'a décidé pour recevoir ce roman qui sortira le 17 octobre 2013 aux Editions Don Quichotte.
 
(Reçu dans ma BAL)
 
24/08
 
 Dernier tome de la série "Georgina Kinkaid" à rejoindre ma PAL. Je vais pouvoir me lancer dans la lecture de cette série avec tranquillité.
 
(Acheté à Gibert)
 
28/08
 
Premier Milady "Central Park" du mois. Il m'a l'air sympathique.
 
(Acheté à la Fnac)
 
 Deuxième Milady "Central Park" du mois. J'adore la couverture, drôle et sexy. Je sens que je vais passer un bon moment avec ce roman.
 
(Acheté à la Fnac)
 
 Pour les 2 Milady acheté, j'ai encore pu profiter de l'opération "2 achetés, 1 offert. Mon choix s'est porté sur cette biographie de Marilyn Monroe. Parce que c'est Marylin tout simplement.
 
31/08
 
 Pour mon achat France Loisirs, mon choix s'est porté sur ce roman qui a fait parler de lui la rentrée dernière. Le pire, c'est que je pense qu'il va bientôt sortir en poche. Mais il fallait bien que je me trouve un livre pour ma commande du trimestre.
 
(Acheté à France Loisirs)
 
Ce mois ci, j'ai été raisonnable dans mes achats, malgré avoir peu lu ce mois ci.
 
Espérons que je reste dans cette moyenne, les prochains mois.