samedi 31 août 2019

La Vie négociable

4e de couverture: Dès son plus jeune âge, Hugo Bayo est persuadé qu'un avenir hors du commun l'attend et s'évade dans ses rêveries. Mais la découverte des mensonges de sa mère adultère, qu'il adore, et des escroqueries de son père le font brutalement basculer dans une réalité prosaïque qui marquera la fin de son innocence. Il comprend assez vite que ces deux secrets vont lui conférer du pouvoir. Maître-chanteur, manipulateur, Hugo passe constamment de la faute à la rédemption et de l'aveuglement à la clairvoyance, se réinventant et négociant sans cesse avantageusement avec son passé, sa conscience et son avenir.

Le pitch de ce roman me faisait très envie. Il me promettait mille aventures. Seulement, il fallait compter avec un personnage principal peu sympathique. 

En effet, le début de ce roman était prometteur: le jeune narrateur, Hugo Bayo découvre un secret sur sa mère et va ainsi la faire chanter. Puis, il va s'inventer plusieurs vies, rêvant d'avenir rocambolesque. Sauf que la vie, ce n'est pas comme le cinéma. 

J'ai bien aimé ce roman, en grande partie, sauf que j'ai trouvé parfois les atermoiements et le comportement de Hugo fort agaçant. En fait, il ne sait pas ce  qu'il veut faire de sa vie et tergiverse souvent, à se chercher une vie meilleure. Sa condition de coiffeur va lui peser, lui qui se rêvait acteur ou fermier. 

Alors, c'est bien écrit, avec un humour très sombre qui peut vous laisser sur le bord de la terre, tellement il est amer, mais cela ne m'a pas déplu. En fait, ce que j'ai trouvé un peu pénible, c'est les revirements et les retours en arrières d'Hugo, cet éternel insatisfait. 
Sa relation avec la jeune Léo, qu'il connait depuis tout petit, est toujours conflictuelle et malsaine parfois, même si de l'amour transparaît au final dans leur relation. 

C'est un livre sur la désillusion et le mensonge. Hugo est un éternel insatisfait qui n'arrive pas à se trouver une vie meilleure. Son insatisfaction et son mal être est des plus irritant parfois. Cependant, on continue la lecture pour savoir comment toute cette histoire va se terminer et, je dois dire que la fin m'a plu. Ce retournement de situation fut des plus étonnant et la fin, toute en nuance et fort nostalgique m'a touchée. Mais est ce que cela suffit pour dire que ce fut une lecture à 100% plaisante. Pas si sûr. 

Au final, un roman au pitch intéressant, mais qui m'a laissé un peu sur le carreau, à cause d'un personnage principal antipathique, et même si la fin sauve le roman, cela ne fait pas tout pour pouvoir l'apprécier comme j'aurai voulu. Un peu dommage. 

Merci aux Editions du Rocher pour la découverte. 

Luis Landero: La vie négociable, (la vida negociable), Editions du Rocher, 441 pages, 2019


mercredi 28 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #344

En 1937, Edith Piaf connait son premier succès avec ce titre.

Edith Piaf: Mon légionnaire (1937)


Si c'est Marie Dubas qui a créé Mon légionnaire, c'est Edith Piaf qui en a fait un monument de la chanson française d'avant-guerre. Ecrit par Raymond Asso et composé par Marguerite Monnot, Mon légionnaire a valu à la "môme" Piaf de triompher lors de son premier récital à l'A.B.C. en 1937. "Il était mince il était beau/Il sentait bon le sable chaud". Ces vers sont immortels... (Source: Fascicule "l'encyclopédie de la chanson française n°6", Universal Collections)

Bonne écoute!


dimanche 25 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #343

En 1920, Mistinguett chante ce titre qui deviendra un standard dans le monde entier.

Mistinguett: Mon homme (1920)


En 1920, Mon homme (celui qu'elle a dans la peau et qui la rend marteau!) fait le tour du monde, sur des paroles du génial Willemetz. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1900/29", Polygram Direct)

Bonne écoute!


jeudi 22 août 2019

Jolis jolis monstres

4e de couverture: Certains disent qu’on est des monstres, des fous à électrocuter.
Nous sommes des centaures, des licornes, des chimères à tête de femme.
Les plus jolis monstres du monde.
 

Au début des années sida, James est l’une des plus belles drag-queens de New York. La légende des bals, la reine des cabarets, l’amie fidèle des club kids et des stars underground. Quand trente ans plus tard il devient le mentor de Victor, un jeune père de famille à l’humour corrosif, James comprend que le monde et les mentalités ont changé.
 
Sur trois décennies, Jolis jolis monstres aborde avec finesse et fantaisie la culture drag, le voguing et la scène ballroom dans un grand théâtre du genre et de l’identité. Au cœur d’une Amérique toujours plus fermée et idéologique, ce roman tendre mais bruyant est une ode à la beauté, à la fête et à la différence. Une prise de parole essentielle.


En cette rentrée littéraire qui débute, Julien Dufresne-Lamy nous revient, deux ans après Les Indifférents, avec un roman bien différent et au titre beau et énigmatique. Qui sont donc ces jolis monstres dont parle le roman? 

J'avais eu un véritable coup de coeur pour le précédent roman de Julien, et j'avais hâte de me plonger dans le suivant. 
Julien Dufresne Lamy a décidé de rendre hommage, dans Jolis jolis monstres, aux drags Queens qui ont fait les nuits new-yorkaises des années 80. De leur redonner une contenance et un visage. 

Ah la la, que cela va être difficile de vous parler de mon ressenti sur ce livre. Comment trouver les mots pour vous dire tout le bien que je pense de ce roman là?

Julien a décidé de raconter la vie de ces êtres formidablement beaux, sur plus de 30 ans,en ne se servant que de deux personnages: tout d'abord James, qui découvre le monde des Drag-queens, à l'aube des années 80. Tout comme James, le lecteur découvre ce monde fascinant, qu'il ne connait pas et ne côtoie pas. Ainsi, Julien nous dresse le portrait de ces drag-queens, comme Lady Bunny, Angie Extravaganza, Rupaul, Venus et tant d'autres, qui ont fait vibrer les nuits new-yorkaises dans les années 80. 
Ce qui est troublant dans ce livre, c'est que nous n'avons pas à faire à des personnages de fictions, mais à de réelles personnes et les photos qui concluent le livre sont là pour en témoigner. 
Ainsi, dans une première partie, James raconte son histoire à Victor, un barman, qu'il rencontre dans une boite de New York. Les chapitres oscille entre l'histoire de James, qui découvre le monde des drag queen à Atlanta tout d'abord. Il décide de faire parti de ce monde là.  (à la première personne) et celle de Victor (qui utilise le "tu" puisque c'est James qui nous raconte son histoire),qui lui, vient de Los Angeles. Ainsi, c'est les deux côtés de l'Amérique que Julien nous raconte: celle des strass et des paillettes, et celle des gangs, des meurtres et autre manifestations. 
Puis, dans une seconde partie, c'est à Victor de prendre la parole et de nous parler des drag-queens, aujourd'hui, en nous immergeant dans le monde de la télé-réalité. C'est totalement fascinant. 

Qu'est ce que ce livre m'a chamboulé à l'intérieur. J'ai aimé suivre ces personnes, moi, qui pourtant, ne côtoie pas ce milieu là.On s'attache à elles, et quand le sida fait son apparition, au début des années 80, et qu'elle fait ses premières victimes dans cette communauté, j'ai été ému aux larmes, comme si je perdais des amis. 
C'est un roman brillant, vibrant d'humanité, avec un côté animal et brûlant, qui vous prend aux tripes et ne vous laisse pas indifférent. Julien, nous ouvre les portes d'un monde qui peut nous sembler bizarre, mais il nous montre que les drag-queens, sont des personnes comme les autres, l'extravagance en plus. 

Voilà un livre essentiel pour mieux comprendre ces personnes rempli d'humanité, de bonne humeur,mais qui toutefois, sous le masque révèle une facette différente. Une drag-queen n'est en fait qu'une autre facette de notre personnalité. Elle trouve en elle le personnage qui sommeille pour le montrer au monde. 

Julien Dufresne-Lamy, je vous remercie d'avoir rendu un hommage vibrant et émouvant de ces personnes qui nous semble hors norme et qui nous ressemble pourtant. C'est un véritable petit bijou d'émotions et la sincérité, qui se dégage de votre plume fait de ce roman ,l'un des plus beaux que j'ai pu lire dans ma vie. Il m'a ému aux larmes et me bouleverse encore. Je le garderai précieusement auprès de mon coeur. 




Merci aux Editions Belfond de m'avoir permis de continuer le voyage dans les univers de Julien Dufresne-Lamy. 

Julien Dufresne-Lamy: Jolis jolis monstres, Belfond, collection "Pointillés", 416 pages, 2019


mercredi 21 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #342

En 1998, Diana King enflammait les dance floors avec ce titre entêtant.

Diana King: L-L-Lies (1998)


Révélée en France par le tube Shy Guy tiré del a band originale du film Bad Boys en 1995 (avec Will Smith et Tara Leoni), la chanteuse reggae Diana King a réussi le grand écart: on l'a vue s'acoquiner avec le rappeur teigneux Notorious BIG totu en prêtant une chanson à Céline Dion sur l'album Let's talk about love en 1997 (qui contenait la chanson My heart will go on) et s'est vendu dans le monde à 27 millions d'exemplaires). En 1998, avec sa voix charmeuse et son groove impeccable, elle nous racontait des "M-M-Mensonges"! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1998", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 18 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #341

En 1995, le groupe de Presidents of the USA envahissaient les radios avec ce titre.

The Presidents of The USA: Lump (1995)


Ce trio punk rock américain excité et drolatique déboula dans les classements fin 1995 avec ce titre qui fit l'effet d'une bombe. On se souvient aussi de Peaches et d'une reprise hilarante de Ça plane pour moi (de Plastic Bertrand) en 1996-97, ainsi que d'une version déjantée de Video killed the radio star (des Buggles 1979) en 1998. Puis le groupe annonça qu'il se séparait. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1995", Polygram Direct)

Bonne écoute!



vendredi 16 août 2019

Dans la vallée

4e de couvertureLe temps semble s’être arrêté dans ce village du sud de l’Irlande égaré dans la vallée et battu par la famine. Nóra Leahy a perdu son mari et sa fille et se retrouve seule avec son petit-fils de quatre ans, infirme. Pourtant, Nóra s’en souvient : quelques années plus tôt, Micheál marchait et commençait déjà à parler. Que lui est-il arrivé ? A-t-il été changé, remplacé pendant la nuit par les fées qui auraient posé une autre créature dans le berceau ? Est-ce à lui que la vallée doit la malédiction qui la frappe ? Mary, la jeune servante que Nóra vient d’engager, se laisse impressionner par les commérages du village et les rapporte à sa maîtresse. Ensemble, les deux femmes se mettent
en quête de la seule personne en mesure de sauver Micheál : une originale, qui vit seule dans la lande et parle le langage des plantes. Car, même si tout le monde s’en méfie, on sait que la vieille Nance Roche a le don. Qu’elle communique avec le peuple invisible. Et qu’il n’y a qu’elle pour faire revenir ceux qui ont été enlevés…

Voilà un roman qui avait tout pour me plaire. Une ambiance très fantastique, avec des histoires de légendes et de fées, dans une Irlande du XIXe siècle qui a encore ses croyances. 
Alors, il est vrai que l'ambiance est là, et Hannah Kent réussit grandement à nous immerger dans cette vallée, où il ne fait pas si bon vivre que cela; je me suis senti oppressé une bonne partie du livre, cette vallée, peuplée de Fairies, me faisait grandement peur. Nous allons suivre Nora qui vient de perdre son mari dans un accident et qui va rejeter la faute sur son petit fils, un petit enfant difforme, qu'elle élève depuis la mort de sa fille, quelques mois plus tôt. 
J'ai trouvé que les personnages n'étaient pas foncièrement sympathiques, tout le monde médisant un peu sur tout le monde (comme souvent dans les petits hameaux ou villages). Seule la jeune Mary Clifford, qui vient pour aider Nora à s'occuper du petit  Michéal, semble  dénué de sentiments humains. Nora, elle va complètement sombrer dans la folie, quitte à aller jusqu'à commettre l'irréparable. Nance, a aussi trouvé grâce à mes yeux, probablement pour le rejet qu'elle suscite, de par sa différence, Les gens la considère comme une sorcière, même si elle rend des services à chacun.

Mais je ne peux pas expliquer pourquoi j'ai mis autant de temps à le lire. J'ai l'impression qu'il m'a manqué quelque chose. L'ambiance, fantastique était là, et le côté superstition fait de l'effet, mais j'ai trouvé à un moment que cela tournait un peu en rond, et il faut attendre le dernier tiers pour voir arriver un changement et les conséquences de la croyance des gens. 
En fait, j'ai aimé jusqu'à un certain point, mais une certaine lenteur m'a un peu lassé et j'ai fini le livre très lentement, voyant arriver le final, avec peut être un petit désintéressement. Je pense, cependant que le livre n'y est pour rien. Je suis dans un état d'esprit en ce moment, qui n'est pas propice à la lecture et mon avis sur les livres s'en ressent. Donc, si l'ambiance très féerique, fait, de croyances à des petits êtres qui peuvent hanter les vallées, et les forêts, ou bien l'Irlande du XIXe siècle vous intéresse, foncez, ce livre devrait vous plaire. 
Hannah Kent: Dans la vallée, (The Good People), Presses de la Cité, 474 pages, 2018

mercredi 14 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #340

En 1993, le groupe les Infidèles, se fait connaitre avec ce titre.

Les Infidèles: les Larmes des maux (1993)


Un drôle de nom pour un groupe originaire de Lons-le-Saunier (Jura) qui, justement, est toujours resté fidèle à ses convictions et à son amour immodéré pour les belles mélodies pop teintées de rock musclé. Tiré de leur 2e album, Rebelle, ce single restera classé de longues semaines dans le Top 50. Depuis la bande à Jano (chant, guitare) a publié les albums H.W.O.L. (1995) et Ailleurs (1997) et donné quelques centaines de concerts. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1993", Polygram Direct)

Bonne écoute!



dimanche 11 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #339

En 1993, le groupe Pow Wow reprend ce classique qu'Henri Salvador avait fait connaître dans les années 60.

Pow Wow: le Lion est mort ce soir (1993)


En 1992, Le Chat premier extrait de leur CD Regagner les plaines s'installe au sommet du Top 50. La formation bénéficie d'entrée de jeu d'un capital sympathie énorme; à l'exception de Pascla tous ont déjà enregistré: Alain et Bertrand au sein du groupe rockabilly les Alligators et Ahmed sous le nom de Gene Everett. Fans de rock'n'roll, ils ont la bonne idée de faire figurer plusieurs reprises au menu de leur premier CD telles Iko Iko (des Dixie ups), et Le lion est mort ce soir (crée en français par Henri Salvador) ou encore louie louie (des Kingsmen). (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1993", Polygram Direct)

Bonne écoute!


mercredi 7 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #338

En 1989, la France découvrait cette nouvelle danse qu'était la Lambada, qui allait devenir le tube de cet été là.

Kaoma: Lambada (1989)


Oh, bien sûr, on pourrait évoquer le "scandale Lambada" (une mélodie composée par des Boliviens "empruntés" par des producteurs français avisés). Mais on se souvient d'abord de la joyeuse bande de Kaoma, avec Chico, Fania, Jean-Claude, Michel, Jacky, Monica et la belle chanteuse Loalwa, et de cet immense tube de l'été 1989 avec 2,5 millions d'exemplaires vendus! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1989", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 4 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #337

En 1985, le groupe Century fait danser les amoureux sur ce slow langoureux.

Century: Lover why (1985)


Venu d'outre-Manche, Century crée la très grande surprise en 1985 en Europe continentale avec Lover Why. Le single qui est entré dans la légende des slows mythiques, sera n°1 en France et restera classé pendant 27 semaines. Dans les autres pays européens, également, ce sera le carton du...siècle! (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°7", Universal Collections)

Bonne écoute!


Mariages de saison

4e de couverture: Juin 2013 en province. Comme chaque été, Corentin retrouve, au côté de son parrain, Yvan, son emploi saisonnier de vidéaste de mariage. Chargé d’accompagner les couples des premières heures de la journée la plus importante de leur vie jusqu’au matin suivant, il recueille leurs espoirs et leurs désillusions, leurs joies et leurs détresses, parfois. Mais à vingt-sept ans, il est temps de faire des choix, amoureux tout autant que professionnels. Corentin a devant lui cinq mariages et aucun enterrement pour trouver sa voie.

C'est toujours  un plaisir non dissimulé que de retrouver la plume de Jean-Philippe Blondel. 

Quand je suis dans une mauvaise passe, niveau lecture, c'est souvent vers lui que je me tourne et je suis rarement déçu. 
C'est encore une fois le cas avec ce Mariages de saison, livre de circonstances, vu que la saison estivale est idéale pour cette lecture là. 

Encore une fois, Jean-Philippe a su me charmer avec ce petit roman qui se déguste comme une petite friandise et d'une traite bien évidemment. Il dresse les portraits d'hommes et de femmes à un moment charnière de leur vie: le mariage. C'est à travers l'oeil d'une caméra, et le regard de Corentin, jeune vidéaste de 27 ans, qu'il nous fait entrer dans ces cérémonies qui changent parfois le cours d'une vie. 
Le roman se déroule sur un été, et on voit se succéder plusieurs personnages, toujours aussi bien dessiné par Jean-Philippe, qui n'hésite pas a suivre l'actualité puisque Corentin assistera, lors de son travai,l a un mariage gay, qui fera beaucoup de controverse. 

Ce que j'aime dans les romans de Jean-Philippe, c'est sa justesse et cette intimité, qui nous fait, nous lecteur, témoin de ces tranches de vies. C'est vivant, touchant, et les témoignages des proches de Corentin, face caméra, qui alterne avec les chapitres de mariage, renforce cette intimité et cette proximité entre le lecteur et les personnages. 

Corentin, principal témoin de ces bonheurs, est lui en pleine confusion, sur ses sentiments, mais également sur sa vie. Cet été va être la saison de tous les changements pour lui et le lecteur, suit, ravi son évolution. 

Au final, un petit roman touchant et vibrant de vérités simples, qui nous fait nous questionner sur notre propre vie. Dans un style simple, fluide, Jean-Philippe Blondel, réussit encore une fois à nous émouvoir et à nous toucher, tout simplement avec les petites choses de la vie. Tout simplement merveilleux. 

Jean-Philippe Blondel, Mariages de saison, Buchet Chastel, 184 pages, 2016