vendredi 31 août 2012

Michel Berger, celui qui chante #35

Peut être toi, peut être moi (1974)

Tu restes chez toi à boire un verre,
Devant la télé allumée,
Mais tu vois les choses de travers,
Si tu attends qu'on vienne te chercher,
Maintenant qu'est-ce que tu vas faire,
Quand le programme est terminé,
Tu sors, tu vas prendre l'air,
Te changer un peu les idées,
C'est peut-être moi
Peut-être toi,
Peut-être toi et moi,
Qui pouvons changer ça.

Tu démarres, tu mets la radio,
pour sentir quelqu'un même derrière un micro,
Si tu continues bientôt,
Tu resteras seul à parler tout haut,
C'est peut-être moi
Peut-être toi,
Peut-être toi et moi,
Qui pouvons changer ça.

Le monde est plein de gens qui parlent,
Sans jamais vraiment rien se dire,
Qui vivent la vie qu'on leur prépare,
En oubliant même leurs désirs
C'est peut-être moi
Peut-être toi,
Peut-être toi et moi,
Qui pouvons changer ça.

Peut-être moi
Peut-être toi,
Peut-être toi et moi,
Réfléchis un peu à tout ça?


Voici un autre extrait du 2e album de Michel Berger "chanson pour une fan". "Peut être toi, peut être moi" est l'une de mes chansons préférées. Avec simplicité et douceur, Michel nous emporte: un piano, une voix et l'émotion arrive tout doucement pour ne pas nous quitter. 

 

dimanche 26 août 2012

Retour de "Slow Qui Tue"

Comme vous avez pu le lire dans le billet précédent, la Rubrique "Clip Clap" a tiré sa révérence avec le clip de Robbie Williams (tout comme l'été qui va bientôt s'en aller).

A partir de la semaine prochaine, la rubrique du Slow qui tue" revient avec une saison 4 sous le signe du 7e art.

Beaucoup de slows ont accompagné les films et leur génériques de fin comme "Bodyguard" avec "I'll always love you" chanté par Withney Houston ou "Titanic" et son "My Heart will go On", interprété par Céline Dion.

J'ai sélectionné pour cette saison des slows venus de films et d'horizons différents mais avec une même constance: l'amour.

Je vous donne donc rendez-vous dimanche prochain pour le premier Slow qui tue" du 7e art

(avec le petit logo qui va bien)
 

Clip Clap #9: Rock DJ (Robbie Williams)

Pour ce dernier rendez-vous de Clip-Clap, j'ai voulu frapper fort avec un clip censuré (et pour cause je dirai).

Pourtant, le clip de "Rock DJ" commençait bien puisqu'on y voit Robbie Williams effectué un effeuillage (oui j'ai choisi ce mot plutôt que strip tease) de sa personne (au grand ravissement de ses fans féminines) ...mais le clip va vraiment très loin et devient un peu (beaucoup?) trash sur la fin.

Ce clip a été interdit d'antenne avant 22h par les chaines de télévision  et je peux facilement le  comprendre. Même moi, j'ai eu du mal au début à le regarder entièrement. Mais je trouve que ce clip a sa place dans cette rubrique car il est atypique et non consensuel.

Toutefois, je voudrais vous prévenir avant le visionnage de ce clip: Âmes sensibles s'abstenir et si de jeunes  enfants tombent sur cette page, N'appuyez pas sur le bouton Play de la video. (on ne sait jamais, des enfants peuvent tomber par hasard sur mon blog même si j'en doute un peu. Mais soyons prudent). Ou alors préparez vous à avoir le coeur bien accroché.


Bon visionnage! (pour ceux qui oseront appuyer sur play)


P.S. C'est avec ce clip que se termine la rubrique "Clip Clap". J'espère que vous aurez apprécié cette petite rubrique estivale.

vendredi 24 août 2012

Michel Berger, celui qui chante #34

Laissez passer les rêves (1992)

Laissez passer les rêves
Celui de Jacky Chang, celui de Luther King.
Que le matin se lève
Sur un tout nouveau monde comme on l'imagine.
Plus on avance, plus il nous faut d'espace
À force de manquer d'air
Il nous faut le paradis pour oublier l'enfer.

[Refrain] :
Laissez passer,
Laissez passer les rêves.
Laissez passer,
Laissez passer les rêves.

Laissez passer tous les fous qui dansent.
L'illusion vaut bien la révérence
Sinon la préférence.

Laissez passer,
Laissez passer les rêves, yeah, yeah.

Laissez passer les rêves
Celui de Thérésa, et de Charly Chaplin.
Que nos visions enlèvent
Le poids de l'inconnu, le futur qu'on devine.
On a besoin d'agrandir le mystère
On a besoin de regarder la Lune pour oublier la Terre.

[Refrain]

Stevenson, Jules Verne ou Georges Owell.
Picasso qui peint "Les Demoiselles".
Edgar Poe écrivant ses nouvelles.
L'homme oiseau qui veut battre des ailes
Pour attraper le ciel.

[Refrain] x2

Laissez passer,
Laissez passer les rêves.
...
Laissez passer les rêves... yeah.
Extrait de l'album Double jeu, ce "Laissez passer les rêves" nous chamboule un peu au départ. Michel Berger nous propose quelque chose de nouveau, le texte est plus déstructuré que dans ses autres chansons. C'est aussi la première fois que le couple Berger/ Gall se lance dans l'aventure du duo (chose qu'ils n'avaient fait qu'une seule fois pour le conte musical "Emilie ou la petite sirène" avec la chanson "Ça balance pas mal à Paris". )
L'aventure de "Double jeu" devait se poursuivre sur scène. Malheureusement, le destin en décida autrement puisque quelques semaines avant de monter sur scène, Michel Berger succomba à une crise cardiaque. C'était le 2 août 1992. 
Toutefois France Gall décida de défendre l'album "Double Jeu", seule en scène. Une magnifique leçon de force et de courage.  

 

jeudi 23 août 2012

Descente en librairie #21: l'envie a été la plus forte

J'ai tenu 20 jours avant que l'envie de retourner en librairie soit la plus forte. Je n'ai pas pu résister plus longtemps et cette après-midi, je suis allé dans ma librairie favorite: Gibert.
Et je trouve que j'ai été raisonnable puisque je n'ai acheté que 4 livres et tous d'occasion. La PAL n'a donc pas grossit puisque depuis le 4 août, j'ai lu 5 livres. (la bonne excuse me direz vous)

Voici le petit butin:


J'ai déjà "La Fille américaine" dans ma PAL (depuis un an et demi puisque je l'avais acheté au salon du livre de Paris 2011). Si j'ai pris ce livre, c'est que j'ai pensé que c'était la suite de "La Fille Américaine". Après quelques petites recherches sur le Net , ce n'est pas vraiment  une suite a proprement parlé. Il s'agit plutôt de la même histoire que "La Fille Américaine"   vu sous une perspective différente,  au même endroit qui se nomme "Le Coin". En fait quarante ans après le drame, les habitants vont se demander s'il n'existe pas une autre Vérité sur cette affaire.
J'ai bien fait de le prendre puisque cela rend le résumé encore plus intriguant. Et puis il était à moins de 5€, alors.


Je suis tout d'abord passé devant ce livre sans le mettre sous mon bras. J'avais lu le résumé qui me tentait bien (Maurice Genevoix est connu pour être un grand romancier de la guerre de 14-18) mais je voulais d'abord faire le tour pour voir si je n'allais pas trouver d'autres livres. Puis n'ayant trouvé que trois livres qui me tentait et que j'avais donc de la place pour un 4e , je suis retourné à la lettre G et j'ai mis ce roman-témoignage sur le premier conflit mondial sous le bras. Je n'ai jamais lu de roman sur cette période. ce sera l'occasion (et puis il était également à moins de 5 € ).




J'avais repéré ce livre sur le magazine "Lire", il y a plus d'un an quand il était sorti en grand format. Je l'avais noté dans un coin de ma tête. Cette après midi ,je tombe sur le poche à 7.60€. Je me suis dit:" bon tant pis, ce sera pour une prochaine fois" (car je ne suis jamais pressé d'acheter des livres. Je préfère attendre un peu de voir si je ne vais pas le trouver d'occasion quelques semaines ou mois plus tard. Il m'était arrivé une "mésaventure" un jour: j'avais acheté un roman au prix fort et la semaine suivante, le roman était disponible d'occasion: rageant n'est ce pas. Donc maintenant, je préfère attendre). Mais voilà que je regarde si le roman n'a pas été rangé dans le rayon des H (les exemplaires neufs avaient été mis en évidence au milieu du rayon entre les G et les H) et voilà que je découvre un exemplaire de ce roman d'occasion). je n'ai alors pas hésité pour le prendre. J'ai entendu ici ou là quelques avis mitigé sur ce roman mais je voulais me faire ma propre opinion. Daniel Handler est l'auteur des romans jeunesse "Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire" qu'il écrivit sous le pseudonyme de Lemony Snicket.



Ce roman faisait parti de ma LAL depuis quelques mois. A chaque visite à la Librairie, je regardais si un exemplaire n'avait pas le fameux bandeau jaune pour que je puisse l'emporter.
Ma patience a enfin été récompensé puisque cette après-midi, le fameux bandeau jaune était présent. Je me suis jeté dessus pour ne plus le lâcher. je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais bien rire avec ce livre. Rien que la couverture me donne le sourire. C'est vous dire.




Si vous avez lu certains de ces livres, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.






Bienvenue chez les Law

4e de couverture: Si votre adolescence n'a été qu'un long combat orthodontaire ; si vous avez subi l'horreur fashion des années 80 ; si vous avez d'affreux souvenirs de Noëls en famille ; si vous avez participé, enfant, à des spectacles artistico-niais dans des maisons de retraite ; s'il vous reste quelques cicatrices de batailles fraternelles ; si, par hasard, vous avez vécu une rencontre aussi violente que sensuelle avec un diable de Tasmanie, ne cherchez plus, ce livre est pour vous !

En vingt-trois vignettes, Benjamin Law nous entraîne à la découverte de la plus excentrique, la plus irrésistible, la plus cruelle des familles : la sienne. Dans la lignée des oeuvres d'un David Sedaris, un ovni littéraire hilarant et grinçant qui nous donne à voir une Australie fort éloignée des guides touristiques.


Souvent, les auteurs de premier roman s'inspirent de leur vie pour broder le canevas de leur premier roman. Le jeune Benjamin Law ne déroge pas à la règle puisqu'il nous entraîne dans ce premier roman dans les aventures rocambolesques de sa famille. Et quelle famille!  Entre une mère aimante mais aussi inquiète et disant ce qu'elle pense, un père souvent absent mais aimant sa famille à sa manière, des soeurs et un frère qui prennent pas mal d'espace, le jeune Benjamin à souvent du mal à trouver sa place. 

Benjamin Law nous ballade au gré de ses souvenirs, et nous donne une vision drôle et charmante d'une famille chinoise en Australie. Du voyage à Hong Kong pour aller rechercher les cendres de sa Poh-poh -sa grand-mère- qui se terminera par un petit tour à Disneyland où chacun des membres de la famille va imaginer Minnie débarquant à la Parade en criant au viol (je vous assure que ça vaut son pesant de cacahuètes et j'ai ri aux éclats en imaginant la scène) ou bien de la relation un peu chaotique qu'entretient Benjamin avec Andrew, son frère avec qui il partage une petite chambre et qui un soir qu'il avait sept ans va le "forcer" à regarder "Ça" (vous savez le téléfilm tiré du roman de Stephen King avec le Clown qui fout les jetons). Et voilà Benjamin qui fait des cauchemars où des clowns le pourchassent. 
Il parle également de la mort d'une manière poétique mais sans mâcher ses mots (il appelle souvent un chat un chat si vous voyez ce que je veux dire. Il ne s'embarrasse pas de métaphore) en disant que sa mère parlait souvent de sa mort prochaine (qui n'est pas encore arrivé bien évidemment), mais aussi des grossesses successives de sa mère. Et là, je peux vous dire que cela peut choquer certaines personnes car Mrs Law a son franc-parler et explique la grossesse à ses filles de manière à les dégouter d'avoir des enfants. Moi cela me faisait plutôt rire même si parfois les images que mon cerveau fabriquait étaient des plus ragoutantes. 
Benjamin Law nous parle également de son homosexualité, mais aussi de l'émigration de la famille de sa mère, de son apprentissage un peu hasardeux du cantonais qu'il n'a jamais bien su parler devenant progressivement tonalement sourd. Et tant d'autres choses. 

Voilà un "roman" drôle (j’ai beaucoup ri), touchant, choquant par instant, vivant: en un mot, jubilatoire. Le seul petit bémol (pour moi qui ne suis pas très friands de nouvelles), c'est que ce livre n'est pas forcément un roman mais plus un recueil de nouvelles. Le thème central du livre, c'est la famille Law qui fait le lien entre toutes les histoires mais celles ci ont un début et une fin sur un thème donné: "La grossesse", "L'homosexualité", "Les parcs d'attractions", "Le théâtre", "L'apprentissage d'une langue". Voilà pourquoi j'ai mis cinq jours pour le lire ( le fait que le travail ne me laissait pas beaucoup de temps y est aussi pour quelque chose): j'étais ravi de retrouver les membres de la famille Law mais j'avais du mal à enchainer les histoires comme dans un roman où on peut enchainer les chapitres pour savoir la suite. 

Cependant, Benjamin Law a trouvé la solution la plus logique et la plus naturelle de raconter l'histoire de sa famille: il laisse les souvenirs venir à lui de manière aléatoire au gré d'un mot, d'un thème et non de manière chronologique. (J'ai toujours trouvé étrange les romans autobiographiques qui commencent par la naissance et enchainent les années chronologiquement). Ce qui fait qu'on se ballade de l'enfance à l'adolescence jusqu'à l'âge adulte au gré des souvenirs évoqués par un mot comme les parcs d'attractions ou "les camps de vacances" consacrés à Dieu (cette histoire aussi vaut son pesant de cacahuètes tellement c'est hallucinant. Tellement hallucinant qu'on se demande si l'auteur n'a pas inventer tout ça) ou les Noëls en famille. Puis l'avantage de ce procédé, c'est qu'on peut lire ou relire les histoires dans l'ordre qu'on veut. 

En bref, un roman jubilatoire, extravagant, drôle mais également touchant, écrit d'une plume sincère, qui nous raconte l'histoire d'une famille chinoise à travers les yeux d'un garçon gay, souvent gaffeur qui rend un vibrant hommage à sa famille excentrique. Rendre une petite visite aux Law, c'est se retrouver dans une famille pas si éloignée de la nôtre: les souvenirs de Benjamin font échos aux nôtres et nous font entrouvrir notre propre mémoire. Au final, je me suis dit que Benjamin, c'était un peu moi par certains côtés. 

Merci à Brigitte des Editions Belfond de m'avoir permis de faire la connaissance de la famille Law. 

Benjamin Law: Les lois de la famille (The Family Law), Éditions Belfond, 260 pages, 2012

 














mercredi 22 août 2012

Sunshine award

En début de semaine, la charmante Tiphanie m'a décerné un sunshine award qui m'a fait grand plaisir.

Je vais donc répondre à quelques questions  et à mon tour, je décernerai ce prix aux blogs qui mettent du soleil dans mes journées:

Couleur préférée: le Bleu, parce que le ciel est bleu, parce que j'ai les yeux bleus et parce que c'est la couleur des amoureux.

Nombre préféré: En fait je ne m'étais jamais vraiment posé la question de savoir si j'avais un nombre préféré mais j'ai une petite affinité avec le nombre 7 (surement parce que j'ai trois 7 dans ma date de naissance) mais aussi pour la symbolique de ce chiffre (les 7 péchés capitaux; le cap fatidique des 7 ans dans une relation, entre autres...)

Boisson non alcoolisée préféréé: Bien évidemment, je bois de l'eau (et beaucoup en ce moment pour cause de canicule) mais ma boisson préférée,  c'est le jus de pomme. J'adore ça!

Facebook ou Twitter : Aucun des deux. J'ai essayé Facebook mais c'est pas pour moi. Je n'aime pas l'effet intrusif de la chose. J'ai déjà un blog ou parfois je raconte un peu ma vie, cela me suffit amplement.

Motif préféré: Aucun. 

Passion (s): Je l’ai mis au pluriel car j'ai plusieurs passions, comme j'ai plusieurs facettes dans ma personnalité.  Ma passion première, ou du moins qui est redevenue première depuis quelques années, ce sont les livres et tout ce qu'ils m'apportent. Mais il y a également le chant (j'adore chanter en privé, dans mon salon en "écoutant" de la musique (si écoutant est entre parenthèse, c'est que je n'écoute pas des chansons, je chante par dessus la voix du chanteur ou de la chanteuse. Une manie que j'ai depuis que je suis tout petit). Mais j'aime aussi chanter devant un public:la chanson est très libérateur. Je suis très timide dans la vie mais dès que je chante, je laisse exploser tout ce que j'ai en moi et je m'amuse comme un petit fou). Ma dernière passion, les séries:  je suis un sérivore : j'en regarde énormément et de très différentes, passant du "Mentalist" à "Mad Men" ou de "Southland" à "The Newsroom". En fait dès qu'il y a une nouveauté qui attise ma curiosité, je la regarde pour me faire mon propre avis et savoir si cela pourrait m'intéresser...et le plus souvent, j'accroche et je me retrouve donc à regarder des dizaines de séries.

Donner ou recevoir?: J'aime bien recevoir, comme beaucoup de personnes je suppose. Mais j’aime également  donner. J'adore aller fouiner pour trouver l'objet qui pourrait faire plaisir à quelqu'un.

Jour préféré: Le Mercredi parce que je ne travaille pas (youpi!) et surtout parce qu'il est resté pour moi le jour des enfants. En profitant de mon mercredi, j'ai l'impression d'être resté un enfant.

Fleur préférée: Je ne vais pas être original: les roses (peu importe la couleur)

Et maintenant à mon tour: 

Tout d'abord, je le rend à Tiphanie  (qui ne répondra pas une deuxième fois au questionnaire, cela va sans dire): pour tous nos points communs comme les Sixties, l'Amérique, les Beatles....

 à George pour ces avis toujours inspiré et qui me donne envie de découvrir de nouveaux romans...et parce qu'elle est aussi ma copine de PAL (on se sent moins seul quand on sait que d'autre ont une PAL aussi gigantesque que la sienne).

 à Matilda qui me fait souvent rire avec ses avis tranchés sur certains livres. Elle dit ce qu'elle pense même si cela ne va pas dans le sens du vent... J'aime cette franchise.

 à ICB qui me fait découvrir des romans auquel je n'aurai pas forcément jeté un oeil. Mais aussi pour ses billets bien construit qui donne toujours envie...et il a toujours le chic pour trouver LA photo qui va mettre en lumière le billet.

 à Romanza qui m'a redonné (et me donne encore) l'envie de me replonger dans les classiques et qui de manière toujours passionné parle de ces grands auteurs comme Zweig ou Dickens mais aussi de grands auteurs moins mis en lumière comme Pearl Buck par exemple. Sa manière d’aimer ces auteurs me donne l'envie de me plonger dans leurs œuvres pour voir qui se cache derrière.

dimanche 19 août 2012

Clip Clap #8: Anne, ma soeur Anne (Louis Chedid)

Pour cet avant dernier rendez-vous (eh oui l'été va bientôt toucher à sa fin) j'ai choisi un clip que j'ai découvert récemment. Je connaissais la chanson depuis des années mais je n’avais jamais vu les images qui l'accompagnaient.
C'est un clip simple mais complètement dans le sujet de la chanson (chanson que Louis Chedid a écrite en 1984/1985, au moment ou le FN prenait de l'importance en France).
Si j'ai choisi cette chanson  pour cette rubrique c'est pour les dernières secondes du clip qui m'ont fait froid dans le dos. J'ai eu comme l'impression de m'être fait avoir, mais je pense que c'est le but recherché par l'auteur du clip.


Une chanson superbe pour ne pas oublier et un clip coup de poing tout en sobriété qui me marquera pour longtemps.

Bon visionnage!

samedi 18 août 2012

Vraiment trop gay

4e de couverture: Brice estime que les fautes de goût méritent d'atroces châtiments. François-Xavier a un faible pour les jeunes provinciaux. Denis est définitivement has been. Sacha " chasse " au sauna. Claude rêve de mariage en blanc. Christian écrit des romans à l'eau de rose. Bijou a trente ans, mais jure en avoir dix-sept. Ils s'aiment et se détestent. Leur point commun : ils sont gays et un peu fous ! 

Heureusement, je n'ai pas dépensé beaucoup pour ce livre. Je l'ai trouvé il y a un an ou deux chez une bouquiniste à 3 euros. Le titre m'amusait et surtout l'accroche en bas de couverture m'a conforté dans mon achat ("Les Chroniques de San Francisco parisiennes"). Et là, moi je dis "Halte aux accroches mensongères sur les couvertures ou 4e de couverture!", car je ne veux pas être méchant (ce n'est pas dans ma nature) mais ces "Transports parisiens" sont  à cent lieues des "Chroniques de San Francisco".  (car oui le véritable titre est "Transports parisiens" et pas ce titre à rallonge choisie pour la version poche,  qui est fun soit dit en passant mais qui "mange toute la couverture": "Mais qui est cette personne allongé dans le lit à côté de moi?" Comme titre long, on fait pas mieux! (quoique, "Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pléuré" n'est pas mal non plus).
Non mais ils pensent à quoi les éditeurs parfois à nous sortir des titres comme ça. Ils pensent que les gens vont s'en souvenir et vont aller voir la libraire en lui disant: vous auriez "Mais comment j'ai fait pour en arriver là, moi qui ne suis pas aussi belle que Lætitia Casta et qui mange des fraises Tagada au petit déjeuner?" et bien sûr pour en rajouter une couche,  un titre comme ça aurait un sous titre également a rallonge sinon ce serait pas drôle  "ou les aventures extravagantes de Becca Stewwell apprentie mannequin" (non, ne cherchez pas, ce roman n'existe pas:je viens juste à l'instant d'inventer ce titre à rallonge). Le/la libraire aurait le temps de prendre en caisse les achats de deux personnes qui attendent derrière vous avant que vous ayez eu le temps de débiter ce titre, en espérant que vous ne bafouillez pas sinon, c'est l'angoisse assurée.

 Après cette parenthèse un peu longue, revenons a mon indignation sur les accroches mensongères sur les couvertures: Ce roman de Alec Steiner n'a rien à voir avec les "Chroniques" écrites par Armistead Maupin.  Maupin est quand même un meilleur écrivain que Alec Steiner et il décrit de manière très juste l'univers seventies californien sans que les gays soient tous forcément des follasses. Puis Michael Tolliver est attachant. Dans le roman de Steiner, presque tous les personnages sont insupportables (à l'exception de trois-quatre personnages qui malheureusement ont une très petite place dans le roman).
Non M. Steiner, tous les gays ne sont pas des folles en puissance qui ne pensent qu'à la mode, qu'au sexe et à se dandiner sur le dance floor. Bien évidemment il y a des gays qui ont ce tempérament  mais pourquoi avoir voulu porter l'accent sur ceux là particulièrement.
Pas étonnant que le lecteur qui, après avoir lu cette accroche sur Maupin et qui  s'attend à retrouver un univers semblable qu'il a aimé soit déçu après la lecture du roman d'Alec Steiner. Armistead Maupin et Alec Steiner ne joue pas dans la même cour. Et puis il n'y a pas que des gays dans les Chroniques californiennes écrites par Maupin. Tout le monde peut s'y retrouver. Le roman d'Alec Steiner est un peu sectaire et des lecteurs hétéros risquent de fuir ce genre de roman. (Quoique, je pense que les lecteurs gays peuvent fuir aussi devant un tel roman mais là, je fais ma mauvaise (oups, excusez moi, voilà que je parle comme des personnages de ce roman).

Bon, redevenons sérieux et parlons du roman en lui même.

Je pense que vous aurez compris que ce roman m'a énervé au plus haut point et je l'ai lu à reculons: des personnages comme Brice, la follasse de service qui s'habille à la dernière mode et qui se prend pour la reine du bal (alors qu'elle est juste exaspérante, la Brice et qu'on a juste envie de lui foutre son poing dans la figure), Nicolas qui trompe son mari à tout va (pauvre David: un personnage que j'ai aimé car justement il ne ressemble pas à une folle) et qui dès que David prend de la distance fait tout pour le reconquérir) ou Christian Michaud, auteur de roman à l'eau rose raté qui ne sait pas écrire, sont tous a gifler. Et malheureusement l'auteur met l'accent sur ces personnages excentriques et énervants qui me faisaient plutôt fuir le roman. Vous pouvez pas vous imaginer comme j'ai souffert en lisant certains dialogues affligeants, sortant de la bouche de Brice ou de Nicolas ou des scènes  crues qui tombe dans la vulgarité (et pourtant je ne suis pas pudique, mais parfois il faut savoir faire des scènes olé olé avec classe et ne pas tomber dans la vulgarité).

Puis, au fil de ma lecture et le roman avançant, je me suis pris au jeu: les personnages étaient toujours exaspérants au possible mais les histoires devenaient plus extravagantes les unes que les autres (finies les sempiternelles sorties en boite où on ramène un mec pour baiser avec et on recommence le lendemain): dans le derneir tiers du roman on aura droit à un remake très drôle et complètement barré  de "Misery", à un enterrement et surtout un héritage qui réservera des surprises, des retrouvailles, des séparations, une Gay Pride qui se profile (en fait le roman se termine la veille de la Gay Pride) et surtout Brice est moins présent et laisse la place à Gaël, amateur de fen-shui , Olivier, le jeune provincial qui est monté faire ses études à Paris et qui découvre les nuits parisiennes, Philippe, le barman de la SNCF qui tombera amoureux au moment de ses vacances: des personnages que j'ai bien aimé.



Vous voulez que je vous dise le pire: malgré que j'ai un peu souffert (et c'est un euphémisme) lors de cette lecture, j'ai toutefois envie de lire le tome2 pour savoir ce qui va se passer. Ne croyez pas que je sois maso mais l'auteur à laissé toutes les intrigues des personnages en suspens et surtout, il finit sur un cliffhanger qui me donne envie de savoir la suite. Car oui, je n'aime pas les livres où je ne connais pas le fin mot de l'histoire. Alors quand je trouverai le 2e tome (à petit prix hein faut pas pousser mémé dans les orties non plus, je ne mettrai pas plus de 3 euros dans ce 2e tome), je pense me laisser tenter. En espérant avoir l'esprit plus ouvert pour l'apprécier.

Une dernière chose: tous les personnages sont gays, qu'ils soient masculins ou féminins. Si ce n'est pas votre tasse de thé, ce livre n'est pas fait pour vous. 

Alec Steiner: Mais qui est cette personne alllongée dans le lit à côté de moi? (Transports parisiens Tome 1), Points, 444 pages, 2000


vendredi 17 août 2012

Michel Berger, celui qui chante # 33

Ça balance pas mal à Paris (1976)
 
FG : J´suis née ici
MB : Pas à Memphis
FG : J´suis de Paris
MB : Pas de Parisse
 FG : J´ai jamais connu Cab Calloway
MB : J´ai jamais rien produit sur Broadway
FG : J´connais Passy
MB : Pas Albany
FG : J´suis pas Yankee
MB : T´es un titi
FG : Moi j´suis pas pour les cocoricos
MB : Y a aussi du mauvais dans l´Ohio

x2
Duo : Ça balance pas mal à Paris
Duo : Ça balance pas mal
Duo : Ça balance pas mal à Paris
Duo : Ça balance aussi

FG : J´veux faire un show
MB : J´demande pas mieux
FG : Mais du nouveau
MB : C'est tout c´que j´veux
FG : Mais j´veux pas copier Ginger Rogers
MB : Pourquoi toujours America first
FG : West side story
MB : C´est bien fini
FG : Les parapluies
MB : C´était joli
FG : Mais je veux faire quelque chose à moi
MB : Faudra travailler mais pourquoi pas

[Refrain]

MB : Les claquettes c´est plus de notre époque
Duo : La Metro Goldwin Mayer c´est plus la meilleure

[Refrain]

Ça balance pas mal
Ça balance pas mal
Ça balance pas mal à Paris
Ça balance aussi
Ça balance pas mal x3
Ça balance aussi 


Michel Berger à toujours voulu créer un show musical. Un an avant de se lancer dans l'aventure de "Starmania", il va composer un conte musical pour la télévision à la demande de Gilbert et Maritie Carpentier. Ce sera "Emilie ou la Petite Sirène". Le Duo "Ça balance pas mal à Paris" fait partie du show. L'émission est diffusée le 22 mai 1976.
 
 


mercredi 15 août 2012

Coeurs de feu

4e de couverture: Jusqu'où iraient deux hommes éperdus d'amitié l'un pour l'autre ? Ils seraient d'abord prêts à dépasser leurs différences : Ed le jeune artiste et intellectuel ambitieux, optimiste et enjoué, aux blagues incessantes, issu d'une famille richissime, et Connor le discret cow-boy. Il s'est modestement organisé une chambre noire dans un coin du ranch de sa mère, afin d'y développer sa passion pour la photographie. Tous deux partagent un goût forcené du risque puisque, en guise de job d'été, ils sont parachutistes du feu – envoyés en dernier recours lorsque les avions ne peuvent approcher les flammes. Mais partageraient-ils cette autre de leur passion : Julia ? Un été, Ed présente la superbe jeune femme à son ami, dont le cœur s'enflamme. À chaque page, l'on guette le grand saut qui séparerait à jamais les deux compères. Mais la culpabilité s'en mêle pour Julia lorsque, au cours d'un violent incendie de forêt, Ed perd la vue tandis que l'une des jeunes délinquantes dont s'occupait Julia perd la vie. Dès cet instant, l'existence des trois jeunes gens chavire. (Résumé pris sur Amazon).
(Ne pas lire ce résumé jusqu'au bout, il spoile un peu sur la première partie du roman)

De Nicholas Evans, j'avais lu, il y a de cela quelques années "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" que j'avais apprécié, sans plus, lui préférant le film de Robert Redford, que j'avais vu avant de lire le roman (ceci explique peut être cela).
Pour "Le Coeur des flammes", c'est ma belle soeur, à qui j'avais offert le roman pour un Noël,qui  m'a donné envie de le découvrir.
Après avoir tourné la dernière page, je peux vous certifier que c'est un très bon et beau roman. Un roman idéal pour l'été. Un roman d'aventures, de passion, qui nous emmène dans les plaines du Montana lors de la saison estivale.

Composée de trois parties, ce roman ne se lâche pas (pour vous dire j'ai lu les 270 dernières pages dimanche. Je voulais savoir ce qui attendait Ed, Julia et Connor).

La première partie est consacrée à cet été dans le Montana où Ed et Connor sont parachutistes du feu. Ed y passe tous les étés et cet été là, il vient accompagné de sa nouvelle petite amie Julia. Connor va bien évidemment tomber sous le charme de la compagne de son meilleur ami. Mais ne fera rien pour la séduire (l'honneur est sauf). Cette première partie est celle que j'ai mis le plus de temps à lire (puisque j'ai lu ces 200 premières pages en 3 jours)...et pourtant c'est ma partie préférée du roman. L'auteur réussit à nous emmener dans ce Montana qu'il décrit si bien pratiquement à chaque début de chapitre. Mais surtout, ce qui m'a frappé, c'est que le roman commence avec un personnage secondaire Skye (et non par Connor ou Ed qui sont deux des personnages principaux (le troisième étant Julia)) et par une scène atroce qui m'a sensiblement choqué (la mort de ce flic est l'une des scènes les  plus horribles que j'ai lu). Puis, en avançant dans ma lecture, j'ai compris que Skye allait avoir une importance pour la suite de l'histoire. Elle est même la clé de tout le roman. Et la première partie se termine sur une scène forte qui m'a donné envie de continuer.

La Deuxième partie oscille entre le Montana et l'Afrique. Alors si j'ai aimé les passages au Montana avec Ed et Julia, les passages en Afrique, même s'ils m'ont captivé, n'ont pas eu le charme du Montana. En même temps on se trouve au Rawanda durant la guerre entre Tutsie et Hutu. Il y a plus réjouissant comme destination. Mais l'auteur nous immerge très bien dans cette partie du monde qui reste passionnante à lire. Là aussi ,cette deuxième partie se termine sur un évènement marquant (et là, je risque de spoilier un peu sur l'évènement en question donc si vous ne voulez pas savoir, ne lisez pas ce qui suit car "SPOILERS") : la mort de Ed m'a rendu très triste car il était mon personnage préféré mais sa mort était nécessaire pour laisser une porte ouverte à une éventuelle histoire d'amour entre Julia et Connor. Il est parfois indispensable de faire mourir certains personnages importants pour faire avancer l'histoire. Ce que n'hésite pas à faire Nicholas Evans dans ce roman et c'est tant mieux car l'histoire en devient plus forte. FIN des SPOILERS

La Troisième partie se passe 7 ans après les évènements survenus dans la 2e partie. Cette partie là est celle qui m'a le moins plu, même si elle était très intéressante, rempli d'actions et de suspense, où j'étais souvent sur les dents pour savoir ce qui allait arriver aux personnages pris dans la tourmente de la guerre. Mais justement, point de Montana dans cette partie là, qui se déroule en Afrique. Je n'ai pas détesté mais j'ai trouvé cela très déstabilisant d'avoir déplacé complètement l'histoire dans cette partie du monde: j'avais l'impression de lire un autre roman. Ce qui ne m'a pas empêché de la dévorer en quelques heures pour savoir ce que le destin (donc l'auteur) allait réserver à tous ces personnages qui ont réussi à me faire vibrer.

Au final, Nicholas Evans a construit un très beau roman qui m'a fait vibrer, rêver, voyager, pleurer. Un roman idéal pour l'été et que je vous conseille fortement si vous aimez les grands espaces, les belles histoires d'amour et d'amitié. C'est un petit coup de cœur que ce roman ci. Eh oui, ce n'est pas le gros coup de cœur que je pensais avoir, à cause de cette dernière partie qui m'a déstabilisé. Mais on en est pas loin.

Nicholas Evans: Le Cœur des flammes (The Smoke Jumper), France Loisirs, 489 pages, 2002





dimanche 12 août 2012

Clip clap #7: Murder on the dance floor (Sophie Ellis Bextor)

Pour ce 7e rendez-vous de Clip clap, j'ai choisi un clip que je trouve extrèmement drôle.
En effet, ce concours de danse qui tourne à la catastrophe à cause d'une candidate prête à tout pour gagner me fait mourir de rire.


Bon visionnage!

samedi 11 août 2012

Une Saison pour un Auteur (Challenge personnel)

Depuis quelques mois, j'ai acquis une collection de livres chez France Loisirs consacré aux grands auteurs du XXe siècle. Chaque ouvrage comporte plusieurs nouvelles ou romans d'un auteur étranger ou français.
Je suis ravi de les avoir acheter...sauf qu'il va bien falloir que je lise ces livres un jour.

Pour me motiver à découvrir tous ces grands auteurs, j'ai décidé de mettre en place un challenge personnel. J'ai alors repensé à l'idée que Pimprenelle avait mis en place il y a quelques années sur son blog et qui consistait à faire découvrir un auteur par mois. (J'espère qu'elle ne m'en voudras pas de m'inspirer de son idée pour ce challenge personnel).

La petite différence entre le rendez-vous de Pimprennelle et le mien, c'est que j'ai décidé de me laisser une saison entière pour découvrir un auteur. (Pour que cette découverte reste un plasir et une envie et ne devienne pas une contrainte ou une course contre le temps).

Chaque saison sera consacré à la découverte d'un auteur de cette collection (pour le moment Pierre Benoit, Colette, Albert Camus, F. Scott Fitzgerald, Jean Giono, Ernest Hemingway et Stefan Zweig ont eu l'honneur d'un volume et dorment tranquillement dans ma PAL).

Mon but sera de lire au minimum une nouvelle ou un roman de l'auteur sur la saison. Bien sûr, je pourrais en lire plus d'un. 

Le premier auteur que j'ai choisi pour la saison Automnale qui commencera fin septembre est

F. Scott Fitzgerald


J'ai  presque trois mois ( du 22 septembre au 20 décembre 2012)  pour découvrir la plume de F. Scott Fitzgerald.

En espérant ne pas faillir dans ce petit défi. Mais bon, ce serait bien le diable si je n'arrivais pas à caser une (ou plusieurs) petite(s) nouvelle(s) de l'auteur durant cet automne. (Voire même un roman de Fitzgerald, et ce, malgré que mon volume ne contiennent que des nouvelles, France Loisirs ayant mis l'accent sur le nouvelliste, plutôt que le romancier. Mais bon, j'ai aussi des romans de Fitzgerald dans ma PAL, donc pourquoi pas ).

Mon Automne sera Fitzgeraldien ou ne sera pas.

vendredi 10 août 2012

Michel Berger, celui qui chante #32

Y a pas de honte (1985)


 Aimer la musique sur trois accords
Même si les voisins sont pas d'accord
Pousser à fond les boutons dans le rouge
Pour que le monde chante, chante
Faut qu'il bouge, parce que ...

Y a pas de honte,
Y a pas de honte, à aimer ça.
Non, non, non.
Y a pas de honte,
Y a pas de honte, à aimer ça
Y a pas de honte.

En avoir marre, de cette solitude
Les faux espoirs, les mauvaises habitudes
Vouloir de l'amour, mais du vrai
Pas celui qui rime avec jamais,
Parce que

Y a pas de honte,
Y a pas de honte, à aimer ça.
Y a pas de honte,
Y a pas de honte, à aimer ça
Sûrement pas
Y a pas de honte,

Ceux qui veulent l'argent et le pouvoir
On les connaît, on veut plus les voir
Plus jamais aller seul au cinéma
Pas pour le film, mais pour ce qu'on y fera
Parce que ...

Y a pas de honte,
Y a pas de honte, à aimer ça.
Non, non, non.
Y a pas de honte,
Y a pas de honte, à aimer ça
Sûrement pas
Y a pas de honte.
Y a pas de honte.
Y a pas de honte.
Y a pas de honte.
Y a pas de honte.

Y a pas de honte.
Non pas de honte
Y a pas de honte, à aimer ça
Y a pas de honte,
Y a pas de honte, à aimer ça



Voilà un autre succès de l'album "Différences" qui montre une fois encore l'esprit de liberté qui animait Michel. Le clip qui accompagne la chanson a été réalisé par Louis Chedid, auteur compositeur interprète entre autre de "Ainsi soit il", "Anne, ma soeur Anne", ou "T'as beau pas être beau", fils de l'écrivain Andrée Chedid et père de Mathieu Chedid, alias M. 

 

jeudi 9 août 2012

Intouchables

4e de couverture: Thomas Pearson vient d'être retrouvé mort aux abords du lycée, probablement assassiné. Les enquêteurs investissent l'internat et entament une série d'interrogatoires. Après avoir longuement hésité, Reed et Josh, le camarade de chambre de Thomas, choisissent de révéler à la police les activités illégales auxquelles se livrait le garçon. Cette décision les rapproche, et ils deviennent peu à peu amis. Reed découvre en Josh un garçon adorable, et s'aperçoit avec horreur qu'elle est en train de tomber amoureuse de lui. Peut-elle si vite remplacer Thomas ? N'est-ce pas trahir sa mémoire que de sortir avec son meilleur ami ?


Risque de Spoliers sur les tomes précédents

Revoilà  la série avec laquelle je suis en pleine contradiction: L'histoire me plait mais les personnages me sortent par les yeux.
Oui, Je n'aime pas les personnages, que j'ai souvent envie de gifler: les filles Billings en particulier. Malheureusement pour moi, elles sont beaucoup trop présentes à mon goût. 
Reed, la narratrice est également à gifler devant tant de naïveté, à la limite de la cruche sans cervelle quand je vois certaines de ses réactions. 
Alors, pourquoi je continue cette saga si les personnages me sortent par les yeux? Tout simplement, c'est le mystère qui entoure la mort de Thomas Pearson (ex petit ami de Reed) qui me fait continuer la série. Je veux savoir qui est derrière tout ça. 
Puis, deux personnages sortent quand même du lot: Taylor, qui pourtant est une Billings: son comportement dans ce 3e tome est très intriguant et cache quelque chose que tout comme Reed, j'aimerai trouver. Puis, il y a Josh: un personnage certes intriguant mais que j'ai toujours aimé dans la série. Le rapprochement entre Reed et lui, qui s'opérait déjà vers la fin du 2e tome, se concrétise. Malheureusement ce début de relation est gâché par Reed qui se dit: "oh,non, je peux pas faire ça à Thomas! Est ce que j'ai le droit de sortir avec son meilleur ami alors qu'il est juste mort?" et gna gna gna, et gna gna gna. Les jérémiades de Reed m'ont gâché le plaisir de cette nouvelle relation. 
Heureusement Josh, qui est probablement le personnage le plus mature de la série, est toujours intéressant à suivre et va nous révéler une facette de sa personnalité que je n'aurai pas soupçonné et qui donne ce petit truc qui fait que je continue à suivre cette série. Josh, au moins est un personnage qui évolue.

Car,  ce que je reprocherai à l'auteur, c'est ce manque d'évolution des personnages. Cela fait déjà trois tomes et Reed est toujours la fille naïve voire cruche qui se fait manipuler par ces Billings, toujours aussi superficielles. Il serait temps que  cela change pour ne pas provoquer de lassitude. Mais , bon au vue de la fin et de la 4e de couverture  du Tome 4, qui se trouve dans ma PAL et que je n'ai pas pu m'empêcher de lire, les choses devraient enfin bouger dans le prochain tome mais surtout l'affaire Thomas Pearson devrait trouver sa solution. Je lirai donc ce 4e tome. 

Au final, une série qui, heureusement se lit rapidement, car je ne pourrais pas passer plus de deux jours avec des personnages aussi énervant sans péter un câble. L'histoire évolue très lentement, les mystères s'épaississent: ce qui m'a fait tourner les pages très vite. En fait, c'est une série jeunesse (et très jeunesse, car c'est en la lisant que je me dit que j'ai passé l'âge de lire ce genre d'histoire) qui se laisse lire. Puis la conclusion de l'affaire Pearson approche. Je lirai le 4e tome afin d'avoir le fin mot de toute cette histoire. En espérant que Reed évolue enfin! Sinon, je ne réponds plus de rien. 

Kate Brian: Campus Tome 3: Intouchables (Untouchable), France Loisirs, 298 pages, 2008


mardi 7 août 2012

La Concernade

4e de couverture: La lumière frappe les pins, le calcaire, la broussaille. Appel et défi, l'eau roule d'une colline à l'autre dans un sévère appareil de pierre. L'homme se penche, respire, examine. Toute cette belle fraicheur si souvent rencontrée, d'ou vient elle? où va va t'elle et pour qui? Pour quelle histoire? 
Monarchie de Juillet: la France s'enrichit et engraisse. Il parait qu'elle s'ennuie malgré les premières grèves, les barricades, les émeutes, les attentats contre le Roi-épicier...De nouveaux objets-la machine à vapeur-, de nouveaux personnages- l'ouvrier, l'ingénieur-, de nouvelles forces- la presse ,la banque-, une pensée nouvelle- L'union- travaillent à un monde nouveau. Dans un petit village provençal, cent-cinquante ans avant le TGV, surgit un monstre dévorant: la ligne du Canal. Il faut sauver Marseille de la sécheresse. Quatre-vingt kilomètres de ponts, tranchées, souterrains, aqueducs... On voit la campagne ravagées, on se querelle, on spécule, on résiste, on collabore. le monde est coupé en deux. S'y tissent pourtant les fragiles passerelles d'amour improbables: Emilio et Louison, Paulin et Annabelle. Amours orageuses en un temps où tout bascule...

Ce roman dort dans ma PAL depuis une dizaine d'années (pour vous dire, le magasin où je l'ai acheté à un petit prix, n'existe plus depuis au moins cinq ans, c'est dire).
J'avais pourtant fait une tentative de lecture il y a 5 ans: on était en juillet 2007, je venais de terminer ma lecture- très rapide puisqu'elle ne m'a pris qu'une petite journée- de "Montana 1948" de Larry Watson que je vous recommande au passage. Vous n'en reviendrez pas de ce petit roman qui m'a captivé et bouleversé.  J'ai alors sorti La Concernade car je voulais un parfum de Provence en ce mois d'été...sauf que j'ai reposé le livre après avoir lu 15 pages, en me disant "pas envie".

Depuis cette date ce roman a encore dormi 5 ans dans ma PAL pour finalement le ressortir il y a quelques jours (que voulez vous, j'avais décidé que ce roman était fait pour l'été). Je me suis alors lancé dans sa lecture pour ressentir la même appréhension qu'il y a cinq ans au vu des premières pages, mais cette fois ci j'ai persévéré et j'ai alors plongé dans une histoire intéressante sur la construction d'un canal à Louberet pour que Marseille puisse avoir l'eau.

En fait, ce n'est pas un mauvais roman mais je n'ai pas été transporté comme je le voulais et je pense que c'est dû au style de l'auteur: déjà, parlons de ces 15 premières pages qui m'avaient freiné la première fois: l'auteur nous parle d'Annabelle, cette jeune fille qui vit au couvent: elle est convoqué chez la Mère Supérieure: elle se demande alors pourquoi? Au paragraphe suivant arrive un flashback: celui de la première visite des parents d'Annabelle après son arrivée au couvent. Puis l'auteur nous sort dans le paragraphe suivant un autre flashback: celui de la rencontre des parents d'Annabelle: Mme Fontvive et M. Bergeon, soldat de l'empereur, parti sur les champs de bataille.  Puis une vingtaine de pages plus loin , après nous avoir expliqué la rencontre, l'accouchement du frère d'Annabelle, Xavier et la venue de la petite Annabelle que l'on envoie au couvent, l'auteur revient au point de départ, c'est à dire à la convocation d'Annabelle chez la Mère Supérieure. (Vous avez suivi car moi j'ai eu un petit peu de mal)

En tout cas, vous comprendrez pourquoi j'ai eu un mal fou à rentrer dans ce roman et que je l'ai abandonné la première fois n'y comprenant rien. Le fait que l'auteur passe du présent au passé d'un chapitre à l'autre, ou même d'un paragraphe à l'autre ne me dérange pas habituellement. Là, ce n'est pas passé pour moi car j'ai trouvé que l'auteur ne savait pas amené les retours en arrière dans la narration. Et c'est bien dommage car le roman est intéressant.

J'ai aimé en savoir un peu plus sur la construction du canal ou même les grèves et les barricades. J'aime l'Histoire et en apprendre toujours plus sur notre passé m'intéresse toujours autant, sauf que je n'ai pas pu me faire au style de l'auteur...ce qui m'a un peu gâché la lecture. N'adhérant pas au style, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages: ils m'étaient indifférents; que ce soit Annabelle, Paulin, Emilio où même Xavier-qui est une ordure finie et que je n'ai pas réussi à détester. Quand je n'arrive pas à être en empathie avec les personnages, c'est qu'il y a un soucis. N'étant pas en empathie avec eux, je n'ai pas pu m'intéresser à leurs histoires.
Pourtant, je n'ai pas détesté. C'était intéressant à lire pour la partie historique. Pour la partie intrigue, j'ai trouvé cela trop impersonnel.

Au final, j'ai aimé la partie historique du roman mais les personnages et l'intrigue m'ont laissé indifférent, dû au fait que je n'ai pas adhéré au style de l'auteur. Je suis donc chafouin d'être passé à côté, comme on dit. Je n'aime pas rester sur un sentiment en demi teinte après la lecture d'un roman.

Jean-Paul Demure: La Concernade, Denoël, 406 pages, 1991

dimanche 5 août 2012

Lettre à Norma Jeane



Chère Norma Jeane,

Voilà 50 ans que vous avez rejoint les étoiles et chaque jour, votre absence est encore plus présente.

Vous étiez la beauté faite femme pour certains. Pour moi, vous étiez surtout une femme blessée, jouant un rôle permanent: celui d'une certaine Marilyn Monroe.
A chaque fois que je regarde une photo de vous, je décèle toujours la tristesse derrière le sourire. Cette femme enfant superficielle, (l'image d'une charmante idiote) n'était là que pour amuser la galerie et ce monde cruel du cinéma.
Marilyn Monroe, votre rôle le plus réussi a été également votre perte. Vous ne saviez plus qui vous étiez: l'icône Marilyn ou la fragile Norma Jeane, abandonnée par une mère folle,  et qui a toujours cherché l'amour d'un père.

Certes, j'ai moi aussi été ébloui par votre image mais c'est votre fragilité qui m'a ému, votre souffrance et ces non dits que vous cachiez derrière une façade glamour, jusqu'au point de non retour.

Un jour, vous avez fissuré le masque que vous portiez, dans cette scène déchirante  de " Misfits", celle où vous hurlez dans le désert. En regardant cette scène j'ai l'impression que Marilyn s'efface pour laissez la place à Norma.


Puis le 5 août 1962, tout s'arrête! Le temps est suspendu et le fil de votre vie casse l'année de vos 36 ans. C'est vraiment trop jeune pour mourir.

Comme d'autres artistes au destin tragique, vous  êtes entré dans la légende. Du moins, Marylin Monroe, qui a prit une place importante dans votre vie.

S'il y a un ailleurs après la mort, j'espère que vous y avez trouvé l'amour que vous cherchiez tant sur Terre, jusqu'à vous brûler les ailes.

Aujourd'hui encore, vos films sont diffusé sur tous les écrans du monde, votre voix résonne à nos oreilles.
Des livres vous sont consacrés que ce soit des romans où des biographies. Des films également comme "Blonde" ou "My Week with Marilyn" qui revient sur votre séjour en Angleterre.
 Certaines chansons parle également de vous que ce soit dans la langue de Molière


ou celle de Shakespeare


ce qui montre bien que vous resterez à jamais une étoile éternelle qui inspire d'autres artistes.

Chère Norma Jeane, je ne vous oublie pas,

Rest In Peace.


Will

Clip Clap #6: "Sous un parapluie" (Lilicub)

Pour ce 6e rendez-vous, j'ai choisi un clip qui me met du baume au coeur.
"Sous un parapluie" du groupe Lilicub est une belle bouffée d'air frais et le clip montre les goûts du groupe pour le cinéma  puisque dans le même clip nous aurons droit à de la comédie musicale (en référence aux "Parapluies de Cherbourg", je suppose), au film d'auteur et au cinéma des années 70 si je ne m'abuse avec la dernière séquence policière très seventies).

Voilà un clip très inventif, je trouve et qui vous rappellera peut être des souvenirs.


Bon visionnage!




samedi 4 août 2012

Descente en librairie #20: pas de repos pour la PAL

Bon, je ne sais pas m'arrêter, c'est vraiment pas possible. Il va falloir que je trouve une solution pour acheter moins de livres.
Imaginez: mon dernier billet "Descente en librairie" date du 21 juillet.
Depuis cette date, 17 nouveaux livres ont rejoint ma PAL. Oui, oui 17!Un livre par jour ont rejoint mon petit chez moi.

Voici le butin:




Deuxième roman de Laura Kasischke qui rejoint ma PAL. Je n'ai pas encore lu de livre de cette auteur que l'on compare à Oates. Elle ne peut que me plaire. C'est obligé. 











Je ne connaissais pas ce roman de Kasischke et la couverture m'a plu.







J'ai eu ce livre en cadeau pour l'achat des deux Kasischke: vous savez la fameuse opération "2 livres achetés, 1 offert". Comme les livres offert au "Livre de Poche" ne me plaisaient pas plus que ça et que j'avais le droit de choisir un roman dans n'importe quelle édition, mon choix s'est porté sur le premier tome d'"Alpha & Omega".
J'avais trouvé le tome 0 "L'origine" à tout petit prix à Easy Cash. Comme j'aime beaucoup Mercy, je voulais découvrir l'autre série qui se passe dans le même univers.





Les 2 derniers (?) tomes de Malin Fors. Et il ne m'a rien coûté puisque c'est le livre que je me suis offert avec le "Pass 100 points" de France Loisirs.









L'année dernière, j'avais commencé cette collection "Grands Auteurs" de France Loisirs. Une collections qui regroupent dans un même volume les textes les plus célèbres de grands auteurs.
J’avais déjà les volumes de "Fitzgerald", "Hemingway", "Giono" et "Zweig".
Je voulais continuer la collection mais à chaque fois que j'allais à France Loisirs, il y avait toujours des livres qui m'intéressaient. alors, j'ai laissé de côté cette collection qui s'est étoffé de 4 autres volumes. Sauf que cette collection m'intéresse toujours. Sur un coup de tête, j'ai acquis les 4 volumes qui me manquaient.
Ce 5e volume regroupe les romans les plus marquants d'Albert Camus: "L'étranger, La peste", "La Chute" et "Le premier homme".


6e volume de la collection "Grands Auteurs" consacré à Colette: "Le blé en Herbe", "La maison de Claudine", "La Naissance du jour", "Sido", "La chatte" et bien d'autres textes composent ce volume.










7e volume consacré à Pierre Benoit, un auteur qui m'était totalement inconnu mais qui est remis au goût du jour cette année pour les 50 ans de sa disparition. Ce volume sera l'occasion de le découvrir. (C'est le seul auteur de cette collection que je ne connais pas...pour le moment)







Le "Maupassant" anglais est le 8e auteur à faire son entrée dans la collection de France Loisirs. Alors j'avais déjà un recueil de nouvelles de Maugham (j’ai donc certaines nouvelles en double mais c'est pas grave. Ce volume est tellement beau).
Voilà donc le dernier volume paru à ce jour dans cette collection de France Loisirs. Comme la collection a un certain succès, elle va probablement continuer.
Si c'est le cas, j'achèterai les prochains volumes dès leur sortie au Club. Je ne veux pas encore accumuler du retard.





Un Oates d'occasion rejoint ma PAL. C'est le 19e Oates qui se trouve dans mes bibliothèques.










J'avais vu ce roman sur le blog de Cuné, ce me semble. Quand j'ai vu ce roman à 5.50€ (au lieu de 8.40€)  alors qu'il était neuf. J'ai même eu l'impression qu'il n'avait même pas été lu. J'ai foncé.









J'ai entendu parler de ce roman sur la blogo, je ne sais plus où. Le titre m'avait tapé dans l'oeil et l'histoire me plaisait. Quand je l'ai vu d'occasion, je l'ai emporté. Il sera idéal pour de futures vacances au bord de la mer.










2e et dernier tome de la série "Black Hills". J'avais bien aimé le premier tome alors quand je suis allé faire mes courses, j'ai mis  ce roman au passage dans mon panier.










Ca y est, j'ai craqué pour les Milady Romance. Je voulais tester la nouvelle édition de chez Milady et cette série m'avait tapé dans l'oeil. Une petite comédie romantique comme je les aime au cinéma. Est ce que ce genre me plaira autant en livres? A suivre...








Vous vous doutiez bien que si j'avais le premier, le 2e allait suivre. Ben oui, j'ai pas pu résister à le mettre aussi dans le panier.









Et comme on dit, jamais deux sans trois, j'ai également pris le 3e tome de cette série (qui en compte  6. Espérons que les autres tomes suivront dans les prochains mois car si la série me plait vraiment, je serai frustré de ne pas pouvoir lire la suite).
Je n'ai pas l'habitude de craquer pour une série comme je l’ai fait là pour "Lucky Harbor", surtout que je n'ai encore lu aucun tome. Mais là j'ai une bonne excuse. J'ai eu un mal fou à les trouver. J'ai fait ma librairie habituelle (je n'en ai pas vu un seul ou alors je n'ai pas regardé au bon endroit), je suis allé à la fnac, rien de rien. C'est en allant à l'espace culturel de Leclerc (où je vais faire mes courses) que je les ai trouvé. Quand j'ai vu ça, j'ai décidé d'acheter la série "Lucky Harbor" d'un coup. Comme ça je serai paré..et je saurai où aller si je décide de lire d'autre Milady Romance.



Acheté ce matin chez une bouquiniste à 1€. Le titre m'a tapé dans l'oeil. Cela se passe apparemment dans le monde du spectacle. On verra bien.











Découvert également à 1€, chez la bouquiniste, j'avais repéré ce roman sur le blog de Romanza, je pense. Il sera idéale pour cet hiver...ou un autre hiver.









Voilà, ce long billet d'acquisitions est terminé. Ouf.
Bon, il me reste plus qu'à lire, maintenant!

vendredi 3 août 2012

Michel Berger, celuis qui chante #31

A moitié, a demi, pas du tout (1974)

 Tu me diras l'amour
Comme une journée d'été
Comme un fruit qu'on savoure,
Et moi je te croirai
Tu me diras la vie
Couleur de paradis,
Qui ne finit jamais
Et moi je te croirai
À moitié, à demi, pas du tout,
À moitié, à demi, pas du tout,

Je voudrais te connaître,
Si tu n'es pas d'accord,
Je t'aimerais peut-être
Si tu me donnes tort
Si tu es de l'avis de la vie

Tu diras la musique
Comme un grand chant d'amour
Que l'on comprend toujours,
Et moi je te croirai
Des danses diaboliques
Tu danseras pour moi,
Des rythmes frénétiques,
Et moi je te suivrai
À moitié, à demi, pas du tout,
À moitié, à demi, pas du tout,

À moitié, à demi, pas du tout. x4



Berger-à moitié à demi pas du tout par anais_nin

Ce titre est la première chanson du 2e album de Michel Berger, "Chanson pour une fan" sorti en 1974. Il n'a pas encore la reconnaissance qu'il connaitra en 1980 mais il se fait connaitre au public lors de passages à la télé, comme chez Guy Lux par exemple.