dimanche 29 décembre 2019

Slow Qui Tue #433: Wishing on a star

Le slow qui tue de la semaine fait un voeu.

Rose Royce: Wishing on a star



Bonne écoute!



mercredi 25 décembre 2019

La Discothèque du 20e siècle #360

En 1967, Eric Charden connaissait le succès en solo avec ce titre.

Eric Charden: le Monde est gris, le monde est bleu (1967)


Né en Indochine en 1942, Eric débarque à Marseille, à l'âge de 8 ans. Musicien (saxophone, guitare), il monte à Paris adolescent pour ses études. En 1963, il enregistre Symphonie en bleu et dès l'année suivante il se retrouve chez Decca, où il sort une dizaine de 45 tours, le plus fameux étant, à l'automne 1967, Le monde est gris, le monde est bleu...Ensuite, marié à Stone, il forme l'un des duos les plus populaires des années 70 (L'Avventura), mais c'est une autre histoire! (Source: Fascicule " La Discothèque du 20e siècle: 1967", Polygram Direct)

Bonne écoute!




dimanche 22 décembre 2019

Slow Qui Tue #432: Les bleus au coeur

Le slow qui tue de la semaine essaie de consoler celle qu'il aime.

Patrick Juvet: Les bleus au coeur



Bonne écoute!


mercredi 18 décembre 2019

La Discothèque du 20e siècle #359

En 1966,Donovan connaissait le succès en France avec ce titre.

Donovan: Mellow yellow (1966)



Lancé-maladroitement-comme le "Bob Dylan anglais" au milieu des années 60, Donovan n'eut jamais le mordant de son confrère américain, ni le talent poétique, mais il avait d'autres qualités qui en font un symbole particulièrement attachant de la pop anglaise acoustique des sixties. Son goût pour les lignes mélodiques imparables d'abord; sa gentillesse un peu naïve de troubadour de l'ère hippie, ensuite. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1966", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 15 décembre 2019

Slow Qui Tue #431: The night

Le slow qui tue de la semaine souhaite passer la nuit avec son bien aimé.

Valerie Dore: The night


Bonne écoute!


mercredi 11 décembre 2019

La Discothèque du 20e siècle #358

En 1965, Adamo propose une nouvelle ballade avec succès.

Adamo: Mes mains sur tes hanches (1965)


Ce titre tendre et humoristique: "Laisse mes mains sur tes hanches/Ne fais pas ces yeux furibonds..." est l'un des joyaux du répertoire de Salvatore Adamo, le chanteur Belgo-Sicilien qui, le saviez vous, à vendu au cours de sa longue carrière plus de 80 millions d'albums! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1965", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 8 décembre 2019

Slow Qui Tue #430: Dansez maintenant

Le slow qui tue de la semaine nous entraîne dans la danse.

Dave: Dansez maintenant



Bonne écoute!


mercredi 4 décembre 2019

La Discothèque du 20e siècle #357

En 1965, les Byrds reprenait ce titre de Dylan avec succès.

The Byrds: Mr tambourine man (1965)


Premier 45 tours, premier tube international pour les Byrds, un groupe californien qui réunissait à l'époque David Crosby, Gene Clark, Michael Clarke, Roger McGuinn et Chris Hillman. Ils avaient eu le bon goût de repérer cette chanson dans le répertoire de Bob Dylan et de l’électrifier, en s'inspirant directement de leurs héros, les Beatles. La formule est magique et marque le début d'une carrière jalonnée d'albums qui, de Turn! Turn! Turn! à  Sweatheart of the rodeo ont marqué l'histoire du rock. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1965", Polygram Direct)


dimanche 1 décembre 2019

Slow Qui Tue #429: Walk on the ocean

Le slow qui tue de la semaine marche sur l'eau.

Toad the wet sprocket: Walk on the ocean



Bonne écoute!


mercredi 27 novembre 2019

La Discothèque du 20e siècle #356

En 1965, le groupe les Who chante une chanson pour leur génération.

The Who: My generation (1965)


Le groupe de Pete Townshend (guitariste, principal auteur-compositeur), Roger Daltrey (chanteur), John Entwistle (basse) et Keith Moon (le fabuleux batteur) est l'un des plus stylés que nous ait offert la Grande-Bretagne. Favori des Mods (dont les bagarres hebdomadaires contre les Rockers sur les plages de Brighton, inspirèrent à Tonshend l'opéra rock Quadrophenia), les Who sont révélés dès février 1965 par leur premier 45 tours, I can't Explain, suivi de près par Aniway Annyhow, anywhrere; ilterminent l'année avec ce My generation, n°2 Outre-Manche, où ce titre devient alors l'hymne d'une génération. La chanson contient en effet cette phrase définitive: "J'espère mourir avant de devenir vieux". A [68]  ans, toujours aussi jeune dans sa tête Townshend a eu le temps d'en relativiser le sens. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1964", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 24 novembre 2019

Slow Qui Tue #428: Lucie

Le slow qui tue de la semaine nous chante les louange d'une certaine Lucie.

Daniel Balavoine: Lucie






Bonne écoute!


mercredi 20 novembre 2019

La Discothèque du 20e siècle #355

En 1964, le groupe The Temptation, connaissait le succès avec ce titre. .

The Temptation: My girl (1964)


Groupe phare de la maison Tamla-Motown, les Temptations réunissent les voix et les talents de David Ruffin, Eddie Kendricks, Otis Williams, Paul Williams et Melvin Franklin. Premiers disques dès 1961, premiers succès en 1964 avec The way you do the things you do et ce My girl, n°1 du hit-parade américain! Démarrage foudroyant d'une carrière qui se poursuivra bien au delà des années 60 avec d'autres classiques tels que i can't get next to you, Just my imagination (running away with me) et autre Papa was a rollin'stone! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1964", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 17 novembre 2019

Slow Qui Tue #427: Can't fight this feeling

Le slow qui tue de la semaine ne peut combattre ses sentiments.

Reo Speedwagon: Can't fight this feeling



Bonne écoute!


mercredi 13 novembre 2019

La Discothèque du 20e siècle #354

En 1963, une jeune actrice se met à la chanson avec succès.

Brigitte Bardot: la Madrague (1963)


Cette délicieuse ballade, qui donna son nom à la propriété de BB à Saint Tropez, écrite par Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois, fut le gros succès de l'année 1963 pour la plus grande star du cinéma français. Mais saviez vous que la "madrague" est une technique de pêche, qui consiste à attraper les poissons en les assommants à coups de bâtons? (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1963", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 10 novembre 2019

Slow Qui Tue #426: Slow moi

Le slow qui tue de la semaine veut y aller doucement.

Claude Michel Schönberg: Slow moi 



Bonne écoute!


mercredi 6 novembre 2019

La Discothèque du 20e siècle #353

En 1963, Frank Alamo connaissait son premier succès.

Frank Alamo: Ma biche (1963)



Frank Alamo -de son vrai nom Jean-François Grandin-est né en 1943, fils d'un industriel. Son sourire et ses costumes en feront le gendre idéal, à l'opposé des blousons noirs et des voyous rebelles tels que Johnny ou Eddy. Il grave une vingtaine de 45 tours, obtient quelques très gros succès avec des adaptations pimpantes (Da Doo ron ron des Crystals, Ma biche, d'après Sweets for my sweet des Searchers, Le chef de la bande d'après The leader of the pack des Shangri-las) et fait imploser le standard de sa maison de disques avec Allô Maillot 38-37 avant de retourner sagement à ses chères études. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1963", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 3 novembre 2019

Slow Qui Tue #425: Waiting for a girl like you

Le slow qui tue de la semaine attend une fille comme elle.

Foreigner: Waiting for a girl like you



Bonne écoute!


mercredi 30 octobre 2019

La Discothèque du 20e siècle #352

En 1961, une danseuse pousse la chansonnette avec ce titres enlevé.

Zizi Jeanmaire: Mon truc en plumes (1961)


Chanteuse et meneuse de revue à la fois populaire et sophistiquée, Zizi Jeanmaire obtenait en 1957 le plus gros succès de sa carrière avec Mon truc en plumes. Chanson signé par Bernard Dimey et par Jean Constantin, celle-ci allait dès lors constituer le point fort de tous ses spectacles. Mon truc en plumes est même entré dans les hit-parades en 1961. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°16", Universal Collections)

Bonne écoute!


dimanche 27 octobre 2019

Slow Qui Tue #424: Je t'aime tu vois

Le slow qui tue de la semaine n'avoue pas son amour à celle qu'il aime.

Daniel Guichard: Je t'aime, tu vois



Bonne écoute!


samedi 26 octobre 2019

Presque célèbre (2001)



Synopsis: Dans les années 70, William Miller, un adolescent de quinze ans, ne vit que pour la musique rock. Ce qu'il souhaite le plus au monde, c'est écrire des articles sur cette musique qu'il aime tant.
Il envoie un essai au magazine Rolling Stone dans l'espoir de devenir journaliste. Son talent n'est pas passé inaperçu : on est prêt à l'envoyer suivre le groupe Stillwater en tournée afin qu'il fasse un reportage sur eux.

Voilà un film qui sent bon les seventies et l'envie de prendre la route. Et punaise, qu'est ce que c'était bon. 
Cameron Crowe montre cette époque sous le regard d'un ado de 15 ans,qui va suivre un groupe durant leur tournée. C'est ainsi que le spectateur est embarqué avec lui dans cette aventure folle. 
J'ai beaucoup aimé voir les backstages des concerts. Pour moi qui suis un fan de musique, là, j'ai été servi. Suivre ce jeune futur journaliste, dans ses pérégrinations, fut un réel plaisir. 
Petite mention a Kate Hudson, dans le rôle de Penny Lane, que j'ai trouvé hyper touchante, derrière la façade d'une fille extravagante. Progressivement, elle va se dévoiler à William et au spectateur, qui va tomber sous le charme de cette jeune femme. 
Malgré la longueur du film (2h31 pour moi puisque j'ai vu la version longue du film), je n'ai pas ressenti de lassitude. Les événements s'enchaînent à un rythme plus ou moins long, certes, mais on s'attache tellement aux personnages (même aux musiciens du groupe) que j'ai été ravi de faire le voyage avec eux. 
Ce road trip à travers les Etats Unis fut un dépaysement total et tout ce que j'aime. 
Non, vraiment un film excellent, que je conseille à tous les amoureux de musique et de l'Amérique des années 70.  


mercredi 23 octobre 2019

La Discothèque du 20e siècle #351

En 1960, un air d'orient souffle sur la France avec ce titre.

Bob Azzam: Mustapha (1960)


En pleine guerre d'Algérie, ce Libanais venu d'Italie ose chanter à la radio, sur fond de rythmes orientaux Fais moi du couscous chérie...Quelques mois plus tard, il récidive avec Mustapha composée par...Eddie Barclay! Ensuite, comme le dit Pierre Saka dans La chanson française et francophone (éditions Larousse, 1999), il s'est installé en Suisse pour tenir une boite de nuit! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle:1960", Polygram Direct)

dimanche 20 octobre 2019

Slow Qui Tue #423: Eden is a magic world

Le slow qui tue de la semaine raconte que le paradis est un monde magique.

Pop Concerto Orchestra: Eden is a magic world


Bonne écoute!


mercredi 9 octobre 2019

La Discothèque du 20e siècle #350

En 1960, Sacha Distl continuait son petit bonhomme de chemin vers le succès.

Sacha Distel: Mon beau chapeau (1960)


Après le franc succès de Scoubidou, le tandem Maurice Tézé-Sacha Distel frappait de nouveau un très grand coup avec cette chanson, qui inaugurait en beauté les années 60. En enregistrant Mon beau chapeau, le crooner français a t-il pensé à Maurice Chevalier qui, naguère avait lancé la mode du canotier? C'est possible! Une chose est sûre: cette chanson a permis au beau Sacha d'entrer pour plusieurs semaines dans les hit-parades. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°45", Polygram Collections)

Bonne écoute!


dimanche 6 octobre 2019

Slow Qui Tue #422: Reviens

Le slow qui tue de la semaine veut que son amour revienne.

Hervé Vilard: Reviens



Bonne écoute!


mercredi 2 octobre 2019

La Discothèque du 20e siècle #349

En 1957, Francis Lemarque connait un nouveau succès avec ce titre.

Francis Lemarque: Marjolaine (1957)


Sorti de l'ombre grâce à Yves Montand, qui avait interprété Ma douce vallée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Francis Lemarque a ensuite interprété ses propres chansons. Il y a eu A Paris, puis surtout Marjolaine, qui allait devenir l'une de ses créations emblématiques. Entrée dans les hit-parades en 1958, Marjolaine a été n°1 en janvier 1959, devant Only you des Platters. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°49", Polygram Collections)

Bonne écoute!


dimanche 29 septembre 2019

Slow Qui Tue #421: You are everything

Le slow qui tue de la semaine dit à sa bien aimée qu'elle est tout pour lui.

Marvin Gaye & Diana Ross: You are everything

Bonne écoute!


mercredi 25 septembre 2019

La Discothèque du 20e siècle #348

En 1954, Félix Leclerc continue son petit bonhomme de chemin en France, avec ce titre.

Félix Leclerc: Moi, mes souliers (1954)


A travers l"histoire de sa vie, on pourrait croire que Félix Leclerc est l'archétype du solide bûcheron canadien. Lorsqu'il débarque sur la scène des Trois Baudets, quelques jours avant Noël 1950, le public découvre un artiste timide, qui caresse sa guitare pour en tirer des mélodies subtiles. Quant à son répertoire, il mêle humour et poésie avec une simplicité désarmante. Révélé par Le p'tit bonheur quelques mois auparavant, Leclerc poursuit son ascension artistique tout au long de 1951 grâce à une autre perle découverte à Montréal par le producteur Jacques Canetti, dans le carnet de chansons du Canadien: il s'agit de Moi mes souliers. Rarement les choses du quotidien ont été racontées avec autant de justesse, dans une économie de mots remarquable qui fait de Félix Leclerc l'un des grands poètes de ce siècle. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°35 (1951)", Editions Atlas)

Bonne écoute!


dimanche 22 septembre 2019

Slow Qui Tue #420: Je pense à toi

Le slow qui tue de la semaine pense à celle qu'il aime.

Jean-François Michael: Je pense à toi



Bonne écoute!


mercredi 18 septembre 2019

La Discothèque du 20e siècle #347

En 1951,Luis Mariano faisait tourner les têtes en chanteur de Mexico.

Luis Mariano: Mexico (1951)


Cet incontestable roi de l'opérette fut l'archétype du ténor de ce genre avec lequel sa carrière se confond, son physique et son accent au parfum d'exotisme faisant le reste. A 23 ans, ce natif d'Irun se retrouve avec sa famille à Bordeaux avant de monter à Paris en 1942 où il débute à l'ABC. Première consécration en 1945 dans La belle de Cadix composée par Francis Lopez, avec lequel il travaillera longtemps, et dont l'héroïne "aux yeux de velours" devient une incontournable rengaine? Mariano ne cessa ensuite d'aligner les rôles et les refrains à succès, notamment avec ce Mexico, de l'opérette, Le Chanteur de Mexico en 1951. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1950/55", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 15 septembre 2019

Slow Qui Tue #419: Damm, I wish I was your lover

Le slow qui tue de la semaine voudrait bien être ton amant(e).

Sophie B. Hawkins: Damm, I wish I was your lover



Bonne écoute!


mercredi 11 septembre 2019

La Discothèque du 20e siècle #346

En 1948, Line Renaud nous emmenait au Canada avec cette chanson.

Line Renaud: Ma cabane au Canada (1948)


La "sentimentale gaie" (slogan inventé par son mari et mentor Loulou Gasté) collectionne les succès dès la sortie de Ma cabane au Canada en 1948. Elle se produit à New York (Waldorf Astoria) puis à de nombreuses reprises dans les clubs de Las Vegas, tout en retrouvant de temps à autre le Casino de Paris. Depuis les années 80, cette grande dame se signale par son action énergique et généreuse en faveur des malades du Sida. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1940/49", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 8 septembre 2019

Slow Qui Tue #418: Twist in my sobriety

Le slow qui tue de la semaine est simplement un moment d'égarement.

Tanita Tikaram:Twist in my sobriety



Bonne écoute!


mercredi 4 septembre 2019

La Discothèue du 20e siècle #345

En 1942, Lucienne Delyle fait de cette chanson, un succès que Patrick Bruel reprendra 60 ans plus tard.

Lucienne Delyle: Mon amant de Saint Jean (1942)


Protégée de Jacques Canetti puis d'Aimé Barelli (qui allait devenir son mari), Lucienne Delyle a obtenu ses premiers succès à la Libération. Héritière de la tradition populaire, qui l'a rendue proche d'Edith Piaf et de Lucienne Boyer, elle se faisait connaître d'un large public avec Mon amant de Saint-Jean. Une chanson qu'on allait entendre bien des années plus tard, tout d'abord dans Le dernier métro (1980) de François Truffaut puis dans La petite voleuse (1988) de Claude Miller. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°16", Universal Collections)

Bonne écoute!


dimanche 1 septembre 2019

Slow Qui Tue #417: Song for whoever

C'est reparti pour une nouvelle saison de Slow Qui Tue. J'espère que la (re)découverte de ces slows vous plaira. 

Le slow  qui tue de la semaine a composé cette chanson pour vous.

The Beautiful South: Song for whoever


Bonne écoute!


samedi 31 août 2019

La Vie négociable

4e de couverture: Dès son plus jeune âge, Hugo Bayo est persuadé qu'un avenir hors du commun l'attend et s'évade dans ses rêveries. Mais la découverte des mensonges de sa mère adultère, qu'il adore, et des escroqueries de son père le font brutalement basculer dans une réalité prosaïque qui marquera la fin de son innocence. Il comprend assez vite que ces deux secrets vont lui conférer du pouvoir. Maître-chanteur, manipulateur, Hugo passe constamment de la faute à la rédemption et de l'aveuglement à la clairvoyance, se réinventant et négociant sans cesse avantageusement avec son passé, sa conscience et son avenir.

Le pitch de ce roman me faisait très envie. Il me promettait mille aventures. Seulement, il fallait compter avec un personnage principal peu sympathique. 

En effet, le début de ce roman était prometteur: le jeune narrateur, Hugo Bayo découvre un secret sur sa mère et va ainsi la faire chanter. Puis, il va s'inventer plusieurs vies, rêvant d'avenir rocambolesque. Sauf que la vie, ce n'est pas comme le cinéma. 

J'ai bien aimé ce roman, en grande partie, sauf que j'ai trouvé parfois les atermoiements et le comportement de Hugo fort agaçant. En fait, il ne sait pas ce  qu'il veut faire de sa vie et tergiverse souvent, à se chercher une vie meilleure. Sa condition de coiffeur va lui peser, lui qui se rêvait acteur ou fermier. 

Alors, c'est bien écrit, avec un humour très sombre qui peut vous laisser sur le bord de la terre, tellement il est amer, mais cela ne m'a pas déplu. En fait, ce que j'ai trouvé un peu pénible, c'est les revirements et les retours en arrières d'Hugo, cet éternel insatisfait. 
Sa relation avec la jeune Léo, qu'il connait depuis tout petit, est toujours conflictuelle et malsaine parfois, même si de l'amour transparaît au final dans leur relation. 

C'est un livre sur la désillusion et le mensonge. Hugo est un éternel insatisfait qui n'arrive pas à se trouver une vie meilleure. Son insatisfaction et son mal être est des plus irritant parfois. Cependant, on continue la lecture pour savoir comment toute cette histoire va se terminer et, je dois dire que la fin m'a plu. Ce retournement de situation fut des plus étonnant et la fin, toute en nuance et fort nostalgique m'a touchée. Mais est ce que cela suffit pour dire que ce fut une lecture à 100% plaisante. Pas si sûr. 

Au final, un roman au pitch intéressant, mais qui m'a laissé un peu sur le carreau, à cause d'un personnage principal antipathique, et même si la fin sauve le roman, cela ne fait pas tout pour pouvoir l'apprécier comme j'aurai voulu. Un peu dommage. 

Merci aux Editions du Rocher pour la découverte. 

Luis Landero: La vie négociable, (la vida negociable), Editions du Rocher, 441 pages, 2019


mercredi 28 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #344

En 1937, Edith Piaf connait son premier succès avec ce titre.

Edith Piaf: Mon légionnaire (1937)


Si c'est Marie Dubas qui a créé Mon légionnaire, c'est Edith Piaf qui en a fait un monument de la chanson française d'avant-guerre. Ecrit par Raymond Asso et composé par Marguerite Monnot, Mon légionnaire a valu à la "môme" Piaf de triompher lors de son premier récital à l'A.B.C. en 1937. "Il était mince il était beau/Il sentait bon le sable chaud". Ces vers sont immortels... (Source: Fascicule "l'encyclopédie de la chanson française n°6", Universal Collections)

Bonne écoute!


dimanche 25 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #343

En 1920, Mistinguett chante ce titre qui deviendra un standard dans le monde entier.

Mistinguett: Mon homme (1920)


En 1920, Mon homme (celui qu'elle a dans la peau et qui la rend marteau!) fait le tour du monde, sur des paroles du génial Willemetz. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1900/29", Polygram Direct)

Bonne écoute!


jeudi 22 août 2019

Jolis jolis monstres

4e de couverture: Certains disent qu’on est des monstres, des fous à électrocuter.
Nous sommes des centaures, des licornes, des chimères à tête de femme.
Les plus jolis monstres du monde.
 

Au début des années sida, James est l’une des plus belles drag-queens de New York. La légende des bals, la reine des cabarets, l’amie fidèle des club kids et des stars underground. Quand trente ans plus tard il devient le mentor de Victor, un jeune père de famille à l’humour corrosif, James comprend que le monde et les mentalités ont changé.
 
Sur trois décennies, Jolis jolis monstres aborde avec finesse et fantaisie la culture drag, le voguing et la scène ballroom dans un grand théâtre du genre et de l’identité. Au cœur d’une Amérique toujours plus fermée et idéologique, ce roman tendre mais bruyant est une ode à la beauté, à la fête et à la différence. Une prise de parole essentielle.


En cette rentrée littéraire qui débute, Julien Dufresne-Lamy nous revient, deux ans après Les Indifférents, avec un roman bien différent et au titre beau et énigmatique. Qui sont donc ces jolis monstres dont parle le roman? 

J'avais eu un véritable coup de coeur pour le précédent roman de Julien, et j'avais hâte de me plonger dans le suivant. 
Julien Dufresne Lamy a décidé de rendre hommage, dans Jolis jolis monstres, aux drags Queens qui ont fait les nuits new-yorkaises des années 80. De leur redonner une contenance et un visage. 

Ah la la, que cela va être difficile de vous parler de mon ressenti sur ce livre. Comment trouver les mots pour vous dire tout le bien que je pense de ce roman là?

Julien a décidé de raconter la vie de ces êtres formidablement beaux, sur plus de 30 ans,en ne se servant que de deux personnages: tout d'abord James, qui découvre le monde des Drag-queens, à l'aube des années 80. Tout comme James, le lecteur découvre ce monde fascinant, qu'il ne connait pas et ne côtoie pas. Ainsi, Julien nous dresse le portrait de ces drag-queens, comme Lady Bunny, Angie Extravaganza, Rupaul, Venus et tant d'autres, qui ont fait vibrer les nuits new-yorkaises dans les années 80. 
Ce qui est troublant dans ce livre, c'est que nous n'avons pas à faire à des personnages de fictions, mais à de réelles personnes et les photos qui concluent le livre sont là pour en témoigner. 
Ainsi, dans une première partie, James raconte son histoire à Victor, un barman, qu'il rencontre dans une boite de New York. Les chapitres oscille entre l'histoire de James, qui découvre le monde des drag queen à Atlanta tout d'abord. Il décide de faire parti de ce monde là.  (à la première personne) et celle de Victor (qui utilise le "tu" puisque c'est James qui nous raconte son histoire),qui lui, vient de Los Angeles. Ainsi, c'est les deux côtés de l'Amérique que Julien nous raconte: celle des strass et des paillettes, et celle des gangs, des meurtres et autre manifestations. 
Puis, dans une seconde partie, c'est à Victor de prendre la parole et de nous parler des drag-queens, aujourd'hui, en nous immergeant dans le monde de la télé-réalité. C'est totalement fascinant. 

Qu'est ce que ce livre m'a chamboulé à l'intérieur. J'ai aimé suivre ces personnes, moi, qui pourtant, ne côtoie pas ce milieu là.On s'attache à elles, et quand le sida fait son apparition, au début des années 80, et qu'elle fait ses premières victimes dans cette communauté, j'ai été ému aux larmes, comme si je perdais des amis. 
C'est un roman brillant, vibrant d'humanité, avec un côté animal et brûlant, qui vous prend aux tripes et ne vous laisse pas indifférent. Julien, nous ouvre les portes d'un monde qui peut nous sembler bizarre, mais il nous montre que les drag-queens, sont des personnes comme les autres, l'extravagance en plus. 

Voilà un livre essentiel pour mieux comprendre ces personnes rempli d'humanité, de bonne humeur,mais qui toutefois, sous le masque révèle une facette différente. Une drag-queen n'est en fait qu'une autre facette de notre personnalité. Elle trouve en elle le personnage qui sommeille pour le montrer au monde. 

Julien Dufresne-Lamy, je vous remercie d'avoir rendu un hommage vibrant et émouvant de ces personnes qui nous semble hors norme et qui nous ressemble pourtant. C'est un véritable petit bijou d'émotions et la sincérité, qui se dégage de votre plume fait de ce roman ,l'un des plus beaux que j'ai pu lire dans ma vie. Il m'a ému aux larmes et me bouleverse encore. Je le garderai précieusement auprès de mon coeur. 




Merci aux Editions Belfond de m'avoir permis de continuer le voyage dans les univers de Julien Dufresne-Lamy. 

Julien Dufresne-Lamy: Jolis jolis monstres, Belfond, collection "Pointillés", 416 pages, 2019


mercredi 21 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #342

En 1998, Diana King enflammait les dance floors avec ce titre entêtant.

Diana King: L-L-Lies (1998)


Révélée en France par le tube Shy Guy tiré del a band originale du film Bad Boys en 1995 (avec Will Smith et Tara Leoni), la chanteuse reggae Diana King a réussi le grand écart: on l'a vue s'acoquiner avec le rappeur teigneux Notorious BIG totu en prêtant une chanson à Céline Dion sur l'album Let's talk about love en 1997 (qui contenait la chanson My heart will go on) et s'est vendu dans le monde à 27 millions d'exemplaires). En 1998, avec sa voix charmeuse et son groove impeccable, elle nous racontait des "M-M-Mensonges"! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1998", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 18 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #341

En 1995, le groupe de Presidents of the USA envahissaient les radios avec ce titre.

The Presidents of The USA: Lump (1995)


Ce trio punk rock américain excité et drolatique déboula dans les classements fin 1995 avec ce titre qui fit l'effet d'une bombe. On se souvient aussi de Peaches et d'une reprise hilarante de Ça plane pour moi (de Plastic Bertrand) en 1996-97, ainsi que d'une version déjantée de Video killed the radio star (des Buggles 1979) en 1998. Puis le groupe annonça qu'il se séparait. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1995", Polygram Direct)

Bonne écoute!



vendredi 16 août 2019

Dans la vallée

4e de couvertureLe temps semble s’être arrêté dans ce village du sud de l’Irlande égaré dans la vallée et battu par la famine. Nóra Leahy a perdu son mari et sa fille et se retrouve seule avec son petit-fils de quatre ans, infirme. Pourtant, Nóra s’en souvient : quelques années plus tôt, Micheál marchait et commençait déjà à parler. Que lui est-il arrivé ? A-t-il été changé, remplacé pendant la nuit par les fées qui auraient posé une autre créature dans le berceau ? Est-ce à lui que la vallée doit la malédiction qui la frappe ? Mary, la jeune servante que Nóra vient d’engager, se laisse impressionner par les commérages du village et les rapporte à sa maîtresse. Ensemble, les deux femmes se mettent
en quête de la seule personne en mesure de sauver Micheál : une originale, qui vit seule dans la lande et parle le langage des plantes. Car, même si tout le monde s’en méfie, on sait que la vieille Nance Roche a le don. Qu’elle communique avec le peuple invisible. Et qu’il n’y a qu’elle pour faire revenir ceux qui ont été enlevés…

Voilà un roman qui avait tout pour me plaire. Une ambiance très fantastique, avec des histoires de légendes et de fées, dans une Irlande du XIXe siècle qui a encore ses croyances. 
Alors, il est vrai que l'ambiance est là, et Hannah Kent réussit grandement à nous immerger dans cette vallée, où il ne fait pas si bon vivre que cela; je me suis senti oppressé une bonne partie du livre, cette vallée, peuplée de Fairies, me faisait grandement peur. Nous allons suivre Nora qui vient de perdre son mari dans un accident et qui va rejeter la faute sur son petit fils, un petit enfant difforme, qu'elle élève depuis la mort de sa fille, quelques mois plus tôt. 
J'ai trouvé que les personnages n'étaient pas foncièrement sympathiques, tout le monde médisant un peu sur tout le monde (comme souvent dans les petits hameaux ou villages). Seule la jeune Mary Clifford, qui vient pour aider Nora à s'occuper du petit  Michéal, semble  dénué de sentiments humains. Nora, elle va complètement sombrer dans la folie, quitte à aller jusqu'à commettre l'irréparable. Nance, a aussi trouvé grâce à mes yeux, probablement pour le rejet qu'elle suscite, de par sa différence, Les gens la considère comme une sorcière, même si elle rend des services à chacun.

Mais je ne peux pas expliquer pourquoi j'ai mis autant de temps à le lire. J'ai l'impression qu'il m'a manqué quelque chose. L'ambiance, fantastique était là, et le côté superstition fait de l'effet, mais j'ai trouvé à un moment que cela tournait un peu en rond, et il faut attendre le dernier tiers pour voir arriver un changement et les conséquences de la croyance des gens. 
En fait, j'ai aimé jusqu'à un certain point, mais une certaine lenteur m'a un peu lassé et j'ai fini le livre très lentement, voyant arriver le final, avec peut être un petit désintéressement. Je pense, cependant que le livre n'y est pour rien. Je suis dans un état d'esprit en ce moment, qui n'est pas propice à la lecture et mon avis sur les livres s'en ressent. Donc, si l'ambiance très féerique, fait, de croyances à des petits êtres qui peuvent hanter les vallées, et les forêts, ou bien l'Irlande du XIXe siècle vous intéresse, foncez, ce livre devrait vous plaire. 
Hannah Kent: Dans la vallée, (The Good People), Presses de la Cité, 474 pages, 2018

mercredi 14 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #340

En 1993, le groupe les Infidèles, se fait connaitre avec ce titre.

Les Infidèles: les Larmes des maux (1993)


Un drôle de nom pour un groupe originaire de Lons-le-Saunier (Jura) qui, justement, est toujours resté fidèle à ses convictions et à son amour immodéré pour les belles mélodies pop teintées de rock musclé. Tiré de leur 2e album, Rebelle, ce single restera classé de longues semaines dans le Top 50. Depuis la bande à Jano (chant, guitare) a publié les albums H.W.O.L. (1995) et Ailleurs (1997) et donné quelques centaines de concerts. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1993", Polygram Direct)

Bonne écoute!



dimanche 11 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #339

En 1993, le groupe Pow Wow reprend ce classique qu'Henri Salvador avait fait connaître dans les années 60.

Pow Wow: le Lion est mort ce soir (1993)


En 1992, Le Chat premier extrait de leur CD Regagner les plaines s'installe au sommet du Top 50. La formation bénéficie d'entrée de jeu d'un capital sympathie énorme; à l'exception de Pascla tous ont déjà enregistré: Alain et Bertrand au sein du groupe rockabilly les Alligators et Ahmed sous le nom de Gene Everett. Fans de rock'n'roll, ils ont la bonne idée de faire figurer plusieurs reprises au menu de leur premier CD telles Iko Iko (des Dixie ups), et Le lion est mort ce soir (crée en français par Henri Salvador) ou encore louie louie (des Kingsmen). (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1993", Polygram Direct)

Bonne écoute!


mercredi 7 août 2019

La Discothèque du 20e siècle #338

En 1989, la France découvrait cette nouvelle danse qu'était la Lambada, qui allait devenir le tube de cet été là.

Kaoma: Lambada (1989)


Oh, bien sûr, on pourrait évoquer le "scandale Lambada" (une mélodie composée par des Boliviens "empruntés" par des producteurs français avisés). Mais on se souvient d'abord de la joyeuse bande de Kaoma, avec Chico, Fania, Jean-Claude, Michel, Jacky, Monica et la belle chanteuse Loalwa, et de cet immense tube de l'été 1989 avec 2,5 millions d'exemplaires vendus! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1989", Polygram Direct)

Bonne écoute!