mardi 30 avril 2013

Descente en librairie #31

Déjà la fin du moi d'avril. Il est temps de voir quels livres ont rejoint ma PAL.

Après l'explosion de cette dernière le mois dernier, les achats d'avril ont retrouvé un compte normal.
je me suis même surpassé puisque seulement 6 livres ont rejoint ma PAL:

11/04

Un roman sur le Madrid des années 30 fascinant.

Déjà lu et chroniqué.
(Reçu dans le cadre du Pris du Meilleur Roman des lecteurs de Points)









2e roman reçu dans le cadre du Prix du Meilleur Roman des lecteurs de Points.
Déjà lu et chroniqué.









20/04


1er Milady Romance du mois de mars. Une histoire qui m'a l'air sympathique. En revanche, je ne suis pas très fan de la couverture: les mecs ne sont pas sexy pour un sou. Milady aurait pu faire un petit effort de ce point de vue là.

(Acheté à la Fnac, le lendemain de la parution des Milady Romance. Heureusement que j'y vais le lendemain puisqu'il n'en reçoive qu'un seul exemplaire. (et il est pour moi!) Puis, c'est aussi parce que j'ai la réduction de 5% grâce à la carte du magasin .)





2e Milady Romance du mois de Mars et 2e tome de la série des Frères Gamble. Cette fois ci, j'aime bien la couverture, elle fait un peu moins cul-cul que pour le premier tome. Un tout petit livre qui m'a l'air également sympathique.

(Acheté à la Fnac)





24/04

 
6e et dernier épisode de la saison 1 de Sérum (je lis en ce moment le 4e épisode)

Cependant, il me manque le 5e épisode que je ne trouve nulle part. J'ai l'impression que je vais devoir le commander rapidement si je veux le lire le mois prochain.

(Acheté d'occasion (voilà pourquoi j'ai sauté sur ce 6e épisode avant de trouver le 5e) à Gibert Joseph. )




2e tome de la saga erotico-historico-fantasy de Jacqueline Carey que j'ai vraiment hâte de découvrir..mais j'attends d'avoir le 3e et dernier tome dans ma PAL avant de la débuter, comme ça je ne serais pas en manque.

(Tout comme le tome 1, je l'ai eu grâce à un Pass 100 points chez France Loisirs (en fait, j'ai attendu presque au dernier moment (il ne restait plus qu'une semaine avant que mon Pass ne soit plus valable pour en profiter) de choisir mon livre gratuit car je voulais prendre ce 2e tome avec le Pass).
je vais d'ailleurs essayer d'avoir le 3e tome dans les mêmes conditions, mais pour cela, il va falloir que je fasse des petites folies chez France Loisirs. On verra bien. Sinon ,je l'achèterai avec mes propres deniers.)


Tout compte fait, je suis satisfait de mon mois d'avril niveau achat. Le nombre de livres s'est beaucoup amenuisé. De plus, deux des livres qui ont rejoint ma PAL ce mois ci, l'ont déjà quitté: il n'y a donc que 4 livres qui ont rejoint ma PAL qui est revenu à son point initial du mois de Février, il me semble.

En espérant que le mois de Mai soit aussi peu productif pour encore faire baisser la PAL.

Malheureusement, le revers de la médaille dans cette histoire, c'est que beaucoup de livres nouvellement sorti me font envie. Pourtant, je tiens bon et ne craque pas.
Mais pour combien de temps encore?




Batalle de chats

4e de couverture: Anthony Whitelands, expert britannique en peinture, n’en revient pas. Débarqué à Madrid en mars 1936, il trouve un Velasquez inconnu chez le duc de la Igualada. D’où vient cette toile ? Pas le temps d’y réfléchir, ils veulent tous la récupérer : fascistes excités, démocrates à l’agonie, communistes en embuscade. Qu’importent les moyens ! Mauvaise idée que d’arriver la veille d’une guerre civile… 

Eduardo Mendoza entraine le lecteur dans l'Espagne des années 30, et plus particulièrement en février 1936, quelques mois avant le début de la guerre civile espagnole.  
Le lecteur va alors se sentir comme le héros du roman, Anthony Whitelands, embarqué dans une course folle et une histoire qui va progressivement le dépasser. Entre peinture, politique et complots, Antthony (et le lecteur) n'est pas au bout de ses surprises.

Je dois vous avouer que j'ai mis un peu de temps pour entrer dans ce roman. Les 100 premières pages m'ont paru intéressantes mais je tâtonnais dans ce Madrid des années 30 que je ne connaissais pas du tout, ayant peu lu de roman sur cette période.
Puis, dimanche, je me suis posé et ai repris le roman pour ne plus le lâcher. J'ai été hypnotisé par l'écriture fabuleuse, riche, puissante, poétique, vibrante, entrainante d'Eduardo Mendoza. Le lecteur novice que je suis en matière d'aventures espagnoles, s'est un peu senti comme Anthony Whitelands: un pion (consentant pour ma part) dans un jeu politique qui le dépasse. L'auteur arrive à nous emmener dans cette époque en nous expliquant les aboutissants dans ce futur conflit qui se prépare (il nous parle de Mussolini, d'Hitler), on croise même Franco, personnage célèbre de cette guerre.

Si l'un des points importants de ce roman est le conflit civil qui se prépare, il est question également de peinture et surtout de Velázquez, célèbre peintre espagnol du XVIIe siècle. On sent que l'auteur s'y connait mais n'étale cependant pas sa science. Il parle de peinture mais ces passages servent le récit. C'est encore une fois réussi et passionnant.

Puis le récit s'emballe et l'histoire va à cent à l'heure, donnant une impression de vertige, mais un vertige fascinant et bienheureux qui fait qu'on ne peut absolument pas lâcher ce roman. Le lecteur avance, en allant de surprise en surprise et se demande jusqu'où l'auteur va aller avec son héros. Mais il n'y a pas que lui dans l'histoire: il y a aussi la famille qui va lui demander d’expertiser les tableaux familiaux en vue d'un départ prochain, si guerre il y a, afin d'avoir quelques liquidités. Les De  Igualada sont des êtres étranges, je trouve, surtout les deux filles du Duc, Paquita et Lili, qui vont tour à tour faire chavirer notre expert anglais. Pourtant, ce sont cette famille qui font le sel de ce roman avec Jose antonio Primo de Rivera, jeune homme à la tête d'une organisation fasciste.

Comme vous pouvez le voir, ce roman est riche et passionnant. Il se passe tellement de choses fascinantes qu'on ne peut pas faire autrement que de le dévorer: de la politique à l'histoire de l'art, à l'histoire tout court, vous êtes entrainé dans un tourbillon qui vous fait tourner la tête. C'est admirable.

Au final, un roman passionnant, riche, qui ravira les amateurs d'aventures, d'histoire, de complots, d'art, d'amour également. En fait, c'est un pan de l'historie espagnole qui se dévoile à vous. Vous êtes entrainé dans un tourbillon qui vous transportera et vous laissera essouflé, pantelant mais ravi d'avoir le fin mot de toute cette histoire dès la dernière page tournée. Après tout c'est tout ce qu'on demande à un livre: de nous faire apprendre et découvrir des choses en nous divertissant.

Rockeby Venus de Diego Velázquez  (tableau évoqué dans "Bataille de chats")




Eduardo Mendoza: Bataille de chats (Riñas de gatos), Points, 470 pages, 2012














dimanche 28 avril 2013

It's only mystery

Le slow qui tue de la semaine se perd dans les couloirs du métro:

Alan Sims: It's only mystery



Bonne écoute!







 

jeudi 25 avril 2013

Les fiancés du Rhin

Résumé: Dans l’Alsace des années 1930, Noëlle et Hans vivent le grand amour. Mais elle est française, il est allemand... Quand la guerre va éclater, les deux amants seront séparés, confrontés à la haine et à la violence. Avec pour seules armes leur amour et leur foi en la justice, ils vont tout faire pour survivre et se retrouver.(Source: site France Loisirs)

Marie Bernadette Dupuy est une auteur de ma région (elle est originaire d’Angoulême) qui en quelques années est devenue une auteure incontournable de la littérature dit de Terroir ou Régionale, grâce au soutien de France Loisirs (pour la France) qui a fait d'elle, l'un de ses auteurs stars. Mais également grâce aux Editions JCL (éditeur québecois) qui la fit connaitre au Canada, surtout de par sa saga québecoise du Val Jalbert. 

Curieux comme pas un, j'ai voulu découvrir cet auteur. sauf que voilà, Madame Dupuy a un petit défaut: elle écrit rarement le mot "FIN" à la dernière page de ses romans. Preuve en est de ses deux sagas les plus connues: (celle du "Moulin du Loup" qui compte pour le moment 6 tomes (un 7e serait en cours d'écriture) et sa saga québecoise du "Val Jalbert" qui compte 5 tomes (le 6e devrait paraître avant la fin de l'année). Si encore ces romans faisaient 300 ou 400 pages, mais ce sont de gros pavés de plus de 700 pages chacun).
Comme vous le voyez, dans ces conditions, difficile de découvrir une auteure sans se lancer dans une saga interminable. Cependant, j'ai pris le risque d'acquérir "Les Fiancés du Rhin" (en ayant toutefois peur de me lancer dans une nouvelle saga interminable. Heureusement pour moi, j'ai eu le nez fin puisque celui ci est un roman unique). 

Je ne vais pas vous mentir (ce n'est pas mon but): j'ai un avis plus que mitigé sur ce roman. C'est d'abord la période qui m'a attiré: ce roman se passe durant les années 30-40 en Alsace. J'aime lire des livres se passant à cette période noire de l'Histoire. De plus, la région où se déroule l'action est l"Alsace: il était donc intéressant de découvrir comment les Alsaciens avaient vécus la Guerre, eux qui ont été partagé entre la France et l'Allemagne durant des siècles. 

Mais voilà, les problèmes sont venus lors de la lecture: déjà, je trouve que la quatrième de couverture en dit beaucoup et de plus est un peu "mensonger": elle promet au lecteur une belle histoire d'amour entre Noëlle, (une française) et Hans (un allemand) avant et pendant la 2nde Guerre Mondiale. Cela est vrai bien évidemment, mais cette histoire n'arrive pas avant plus de 300 pages (!) vu que Noëlle rencontre Hans vers la page 305. (Bon, certes, le roman fait 784 pages, l'histoire d'amour sera donc bien présente mais pourquoi focaliser le résumé de 4e de couverture sur cette histoire et occulter tout ce qui se passe avant). 
Car, il se passe des choses bien avant cela. Le début du roman va en fait se focaliser sur la mère de Noëlle, Clémence qui arrive à Ribeauvillé pour rencontrer un viticulteur Johann Kauffman, pour un travail de secrétaire. A ce moment là Noëlle a 8 ans.Vous voyez donc que l'histoire d'amour des "amants maudits" est loin de naître. Mais ce début de roman est tout aussi passionnant, voir au final même plus intéressant que l'histoire d'amour entre Noëlle et Hans en temps de guerre.  Clémence va tomber amoureuse du viticulteur sauf que sa future belle mère ne voit en elle qu'une fille mère, une sale trainée qui n'en veux qu'à leur argent.

L'autre point noir du roman, c'est le style de l'auteur: il est d'une simplicité un peu affligeante, dans le sens où les personnages n'ont qu'une seule teinte: noire ou blanche (c'est à dire qu'il y a les gentils, très gentils voir naïfs, à la limite de la crucherie et qui vous énervent quand il n'osent pas  se rebeller face aux méchants, très méchants qui n'ont aucun état d'âme à faire souffrir les gentils très gentils). Parfois, surtout en cette période noire, les nuances de gris auraient été appréciables. 
Puis, les dialogues sont vraiment d'une mièvrerie à faire peur: plus cul-cul la praline tu meurs et les pensées des personnages sont tellement mièvres qu'il n'y a que deux réactions à avoir: soit on soupire en levant les yeux, soit on en rit. 

Puis, j'ai été déçu du traitement de l'histoire durant la 2nde guerre mondiale: Noëlle est très peu impliquée dans la guerre et vit sa vie comme elle le peu, simplement (même si quelquefois, elle est mise en danger). J'aurai aimé parfois qu'on suive la guerre du point de vue de Hans, qui a été enrôlée dans l'armée allemande. Bon, je veux bien croire que certaines personnes ont vécu cette période simplement et que tout le monde n'a pas été ou collabos, ou résistants, mais ici ,nous sommes dans un roman. J'attendais donc un peu plus d'action. 

Pourtant, fait très étrange, malgré ses gros défauts, j'ai aimé lire ce livre: il y a eu des moments exaspérants, mais certains passages m'ont fait m'enflammer, surtout les passages avec la matrone du domaine Martha Kauffman, qui est le personnage le plus abject du roman, une "ogresse" que le lecteur déteste au plus haut point. 
Si j'ai clairement aimé lire ce roman, c'est pour le côté nostalgique qu'il a dégagé pour moi: il m'a rappelé toutes les sagas régionales que je lisais étant ados: "La Rivière Espérance" de Christian Signol: "La Courée" de Marie-Paule Armand, "La Madelon de l'an 40" de Georges Coulonges... Ces sagas que j'empruntais à ma grand-mère (qui portait le même prénom que Marie-Bernadette Dupuy) qui en était friande et que je dévorais durant les étés que je passais chez elle. (Ben oui, à l'époque, la littérature YA n'avait pas encore vu le jour: pour assouvir ma passion de la lecture, je n'avais pas d'autres choix que de piocher dans les bibliothèques de mes parents et ma grand-mère. Mais je ne le regrette pas car j'ai passé des moments formidables et je découvrais la vie à la campagne au XIXe, début du XXe siècle) Certes, je les trouvais mieux écrit que ces "Fiancés du Rhin" mais peut être était ce un jugement d'adolescent et que  mon regard d'ado ne remarquait pas les défauts que mon regard d'adulte détecte au fil de la lecture aujourd'hui. 
Rien que pour m'avoir fait replonger dans mes souvenirs d'adolescent, je suis heureux d'avoir découvert ce roman. Peut être même que mon côté maso serait prêt à me faire replonger dans un nouveau roman de Marie-Bernadette Dupuy: rien que pour replonger dans mes souvenirs d'enfance.

Au final, un roman divertissant, malgré ses nombreux et gros défauts,  qui m'a fait goûter pour quelques jours, une madeleine de Proust, au goût de nostalgie. Rien que pour cela, je vous dis merci Madame Dupuy, car retomber en nostalgie et en enfance, par le prisme d'un livre, ça n'a pas de prix. 

Marie-Bernadette Dupuy: Les fiancés du Rhin, France Loisirs, 784 pages, 2010


dimanche 21 avril 2013

Kissing You

Le slow qui tue de la semaine révise ses classiques en douceur:

Dess'ree: Kissing You


Bonne écoute!






 

jeudi 18 avril 2013

L'ombre de moi-même

4e de couverture: Mona a vingt ans. Depuis dix ans, son père est atteint d’une terrible - et incroyable - maladie. Laquelle ? Nul ne le sait. Dès les premiers symptômes, il est devenu gris. Et la maison familiale, elle aussi, a perdu ses couleurs. Une vie en noir et blanc, s’agit-il d’une dépression ? Étrange. Comme la relation compulsive, poétique, et totalement irrationnelle, que Mona entretient avec les nombres.

Il flotte un vent de folie sur le roman d'Aimee Bender, qu'Agnès Desarthe, écrivain français et traductrice a très bien su retranscrire.
C'est une folie douce qui va accompagner les lecteurs que nous sommes dans la vie un peu étrange de Mona. Cette jeune femme, qui s'est offert une hache pour son vingtième anniversaire, dont le père est atteint d'une maladie étrange dont on ne sait pas le nom mais qui est devenu gris soudainement. Elle devient prof de maths dans une école primaire et on va la suivre dans ses pérégrinations avec ses petits élèves et surtout ceux de la classe de CE1 comme Lisa, Ann ou Danny.

Dès les premières lignes, j'ai compris qu'un univers particulier se présentait sous mes yeux avec ce conte étrange d'une ville où personne ne meurt, sauf que la ville commence à être surpeuplée: le maire de la ville décide alors que chaque famille devra faire un sacrifice en choisissant quel membre de la famille devra mourir. Seulement voilà, une famille n'arrive pas à se décider et chaque membre de la famille décide de se séparer d'une partie de leur corps pour constituer l'équivalent d'un être humain. Comme vous pouvez le voir, on part dans un univers complètement barré et ce n'est que le début.
Sauf que malheureusement, je ne suis pas entré dans cet univers: je n'ai pas réussi a m'imprégner de cette ambiance, trouvant cela un peu trop fou pour moi. Aimee Bender à un style particulier, mélangeant les dialogues et la narration dans une même phrase, faisant ainsi du récit de  Mona,  une sorte de monologue . J'ai lu ce roman sans empathie aucune, n'arrivant pas à trouver l'histoire de Mona si intéressante que ça car justement hors de la réalité.

En revanche, je peux louer qu'Aimee Bender à un univers bien à elle, qu'elle exploite jusqu'au bout, ne s'interdisant aucune folie, ne se hissant aucune barrière. Au contraire, elle dépasse les limites de l'absurde pour aller jusqu'au bout de sa pensée. J'ai également trouver cette folie très poétique. La ville où habite Mona est hors du temps, du lieu, une ville de conte où Mona prend le lecteur par la main pour lui présenter tous les habitants un peu étrange qui peuplent cette ville. Sauf que Mona n'a pas su me guider et je suis resté à l'entrée de cette ville.

Au final, un roman particulièrement étrange, teintée de folie douce qui n'a pas su m'embarquer dans son univers. Je reconnais que l'auteur à un certain talent et qu'elle va au bout de son idée, ne s'interdisant aucune étrangeté, aucune limite dans l'absurde: ce qui est louable mais également risqué car elle peut laisser certains lecteurs sur le bord de la route, dont moi qui ne suis pas entrer dans cet univers. A mon grand regret.

Aimee Bender: L'ombre de moi-même (An Invisible sign on my own), Points, 305 pages, 2001














mercredi 17 avril 2013

Musical n°15: Moulin Rouge!



Année: 2001
Réalisation: Baz Luhrmann
Music: Craig Armstrong
Choregraphie: John O'Connell

Casting: Nicole Kidman (Satine); Ewan McGregor (Christian); John Leguizamo (Toulouse Lautrec); Jim Broadbent (Harold Zidler); Richard Roxburgh (Le Duc); Gary McDonald (Le Docteur); Matthew Wittet (Satie)...

Synopsis: A la fin du XIXe siècle, dans le Paris de la Belle Epoque, Christian, un jeune poète désargenté, s'installe dans le quartier de Montmartre et découvre un univers où se mêlent sexe, drogue et french cancan, mais se rebelle contre ce milieu décadent en menant une vie de bohème.

Il rêve d'écrire une grande pièce, et le peintre Henri de Toulouse-Lautrec est prêt à lui donner sa chance. Celui-ci a besoin d'un spectacle grandiose pour le Moulin Rouge et le poète est embauché pour rédiger le livret de la revue. C'est là qu'il tombe amoureux de la courtisane Satine, la star du prodigieux cabaret...
(Source Allociné)

Le fabuleux et célèbre cabaret parisien a, de tout temps inspiré les cinéastes.
A la fin des années 90, Baz Luhrmann, réalisateur australien décide de s'inspirer du Moulin Rouge pour son prochain film. Après avoir "osé" réaliser un Romeo & Juliette moderne en gardant le texte de Shakespeare, faisant ainsi un pont entre les deux époques, il se lance dans le projet d'un film Musical: Moulin Rouge!

Ce point d'exclamation à la fin du titre donne un indice sur ce projet: tout comme pour "Roméo+Juliette", le réalisateur va mélanger deux époques: même si l'action du film se situe au début du XXe siècle, son extravagance et ses chorégraphies vertigineuses, nous montrent que nous sommes bien dans un film du XXIe siècle. Il y a un aspect clipesque dans les "tableaux" du film, puis Baz Luhrmann va choisir des tubes de Madonna, des Beatles, de U2, d'Elton John..., pour constituer sa bande son mais aussi intégrer certaines paroles dans les dialogues du film. La seule chanson originale du film est "Come what may", écrite pour "Romeo+Juliette" mais non utilisée à l'époque.

Il va falloir deux ans à la Fox pour réussir à avoir les droits de toutes les chansons que Baz Luhrmann veut pour son film. Ce dernier va profiter de ce temps pour peaufiner son casting.
Beaucoup de comédiennes ont convoitées le rôles de Satine (Renée Zellweiger, Catherine Zeta Jones): c'est la flamboyante Nicole Kidman qui remporte la mise. Pour le poète Christian, Heath Ledger fut un temps envisagé avant de laisser sa place à Ewan McGregor, tandis que John Leguizamo interprètera le rôle de Toulouse Lautrec.
John Leguizamo va alors réaliser une prouesse: pour paraître aussi petit que le célèbre peintre (Toulouse Lautrec mesurait 1,52m pour 1.73m pour John Leguizamo), celui ci va jouer en marchant sur les genoux, la partie inférieure de ses jambes étant effacée par trucage numérique. Une expérience douloureuse qui lui vaudra plusieurs mois de rééducation .

John Leguizamo ne sera pas le seul à souffrir lors du tournage: Nicole Kidman se brisera plusieurs côtes lors du tournage du numéro "Diamonds are a girls best friends", obligeant même l'actrice à jouer certaines scènes en fauteuil roulant, ce qui retardera quelque peu le tournage. De plus, Nicole Kidman et Ewan McGregor doivent prendre 4 mois de cours de chant afin de pouvoir interpréter eux même leurs chansons.
En prime, du fait du retard, l'équipe se voit contraint de quitter les studios de Sydney, où doit  débuter le tournage de "Star Wars Episode II". Tout le monde se replie à Madrid pour finir le tournage.
Une année de post production est également nécessaire pour achever le film, qui sera prêt à temps pour faire l'ouverture du festival de Cannes le 9 mai 2001. 
Grand Succès "Moulin Rouge! décrochera deux Oscars pour la direction artistique et les costumes ainsi que 3 Golden Globes pour Nicole Kidman, Craig Armstrong et au film lui même.

Pour ma part, j'ai mis du temps à apprécier ce Musical: l'extravagance, les couleurs et les séquences au Moulin Rouge me donnaient le tournis, si bien que la première fois, je n'ai pas tenu plus de 10 minutes devant le film.
Devant l'enthousiasme de certains de mes amis pour ce film, j'ai profité d'un soir où le film était visionné sur France4 (le 20 mai 2008 (si je me souviens aussi bien de cette date de diffusion, c'est parce que le 21 mai, je passais le casting pour "N'oubliez pas les paroles") pour le regarder. Cette fois là, j'ai pu visionner le film jusqu'au bout: j'ai trouvé le film sympathique même si le côté extravagant et ce Montmartre, qui ne ressemblait pas à l'image que je m'en fais (j'aime ce quartier de Paris que j'ai trouvé dénaturé dans le film), ne m'ont pas complètement fait adhérer. Je trouvais l'histoire magnifique et tragique (Le côté "Dame aux Camelias" et "Traviata" me plaisait beaucoup).

Puis, je viens de visionner le film pour la 3e fois aujourd'hui, puisque ce film a rejoint ma collection,  "Comédies Musicales".
Après ce 3e visionnage, la magie à enfin totalement opérée et je peux dire que ce film fera partie de mes Musicals préférés. J'ai tout aimé dans ce film, même l'extravagance, les effets clipesques des séquences, le côté Bollywood qui se dégage du film, Ewan McGregor qui est à tomber et qui chante fabuleusement bien, la flamboyance et le charme de Nicole Kidman qui m'a envouté de sa divine voix et son sex-appeal. J'ai ri devant la rencontre de Christian et Satine, j'ai pleuré devant cet amour impossible.
Comme quoi, la persévérance a payée: il y a des films que l'on apprécie dans la durée. Moulin Rouge! en fait partie. 

C'est beau, c'est vivant, c'est moderne et intemporel à la fois. C'est "Moulin Rouge!

Musics cultes du film



Diamonds are a girls best friends



Come What May


Roxanne's Tango



 

dimanche 14 avril 2013

Un jeune prof à New York

4e de couverture: Après avoir enchaîné les petits métiers, Frank McCourt se décide enfin à utiliser son diplôme d'enseignant. Premier poste : un lycée technique de Staten Island ; premiers élèves : des fauves. Quelle attitude adopter ?
Au risque de fâcher sa hiérarchie, Frank choisit la ruse. Les élèves font des batailles de sandwichs ? Il les attrape au vol et les mange. Ils sont régulièrement en retard ? Il y voit une occasion de leur enseigner l'écriture en leur faisant rédiger les excuses d'Ève ou de Judas. Ils n'écoutent pas en cours ? Il les intrigue, les étonne, les subjugue grâce à des anecdotes sur son enfance irlandaise, histoires qui vont captiver les élèves les plus rétifs et bouleverser des générations de lecteurs du monde entier. 


Dernier volet des mémoires de Frank McCourt, celui ci se focalise sur ses années de professeur. 
Dès la première page, j'ai été happé par le style si vivant et envoutant de l'auteur. 
Encore une fois, il ne fait pas de lui un héros en se donnant le beau rôle. C'est un prof de 28 ans qui débute sa carrière d'enseignant dans un lycée technique d'Ellis Island. Sa voix se fait entendre et d'anecdotes en anecdotes, on découvre une expérience  passionnante (Frank McCourt avait déjà évoqué en filigrane dans le 2e tome de ses mémoires, son métier de professeur) mais aussi des leçons de vie. 
Tous les enseignants d'aujourd'hui devraient lire ce livre: ils y apprendraient beaucoup.
Jeune novice, Frank va pogressivement se faire au professorat de manière non orthodoxe, racontant à ses élèves des souvenirs de son enfance irlandaise. 

Ce roman est composée de trois parties, qui sont les trois parcours que Frank McCourt connu tout au long de son métier de prof: 
Tout d'abord, son passage dans le lycée technique d'Ellis Island, ou se côtoient fils et filles d'italiens, portoricains, qui travaillent aux docks, métier que Frank a aussi exercé. 
Quelques années plus tard, il se trouve affecté dans un lycée de Manhattan avant de se retrouver dans le prestigieux lycée de Suyvesant à donner des cours d'anglais mais également d'écriture, "(lui) qui n'a jamais écrit une ligne, ni publié", à l'époque. 

La langue riche et ryhtmée de McCourt nous transporte et nous enrichi surtout (j'aurai aimé avoir un prof comme lui!). J'ai aimé retrouver Mr McCourt, me laissé bercer par ce phrasé mélangé, formant un melting pot de sonorité. Ce roman, c'est un peu la Tour de Babel: plusieurs générations d'origines sociales se mélangent. 
Mais surtout d'anecdotes en anecdotes, on se rend compte au final que c'est un très beau livre d'apprentissage pour tous futur prof qui se lancerait dans ce beau, difficile mais enrichissant métier qu'est l'enseignement.  

Au final, un 3e volet différent mais passionnant de la vie foisonnante de Mr McCourt, que je conseille à tous les profs. 

Pendant 3 ans, j'ai parcouru la vie de Franck McCourt. Trois volets différents mais complémentaires. Même si le premier volet "Les Cendres d'Angela" reste le panthéon de son oeuvre pour moi et le roman le plus émouvant, drôle et humain qu'il m'ait été donné de lire ces dernières années, les 2 volets suivants sont à découvrir, juste pour retrouver le style vrai, vivant et bouleversant de ce grand écrivain. 

Frank McCourt: Teacher Man (Un jeune prof à New York), (Teacher Man), Pocket, 365 pages, 2006














1er roman lu pour le challenge New York (3e année), organisé par Emily.

Everything I do (I do it for you)

Le slow qui tue de la semaine joue les Robin des Bois:

Bryan Adams: Everything I do (I do it for you)


Bonne écoute!







vendredi 12 avril 2013

Pont Musical

Hier, je vous parlais de mon admiration pour Michael Bublé, que j'ai découvert, il y a 10 ans.
Dans ce billet, je voudrais vous parler encore une fois musique et plus particulièrement des hasards et des  chemins de traverse qui nous emmène vers certains artistes.
Je sais, j'ai l'air un peu nébuleux avec cette phrase mais tout sera clair à la fin du billet. 

Donc, comme je disais en préambule, hier je vous parlais de Michael Bublé


Bon, je ne vais pas m’appesantir dessus, cela risque d'être redondant. Je ferais donc court et concis:
En 2005, sur son 2e album "Its time", il fit un duo particulier: il invita un trompettiste sur la chanson " A Song for you".


A Song for you
 Ce trompettiste, c'est 

 Chris Botti

 Ma curiosité a été touché et j'ai voulu en savoir plus mais surtout en entendre plus sur cet artiste.
Je ne suis pas très fan d'instrument (à part le piano) mais cet accompagnement était si beau que j'ai été estomaqué.
C'est lors de mon voyage aux States en 2009 que j'ai acheté un album (de toute beauté soit dit en passant) de cet artiste:  "Italia", qui reprend des airs de compositeurs ou de musiques italiens comme le Caruso ou l'une des musiques du film "Il était une fois en Amérique" ("Deborah's Thème") d'Ennio Moriconne.

 Deborah's thème

Quelques mois plus tard j'ai découvert son live à Boston où beaucoup de chanteurs ou de musiciens comme Yoyo Ma, célèbre violoniste, Sting (que Chris Botti accompagne régulièrement lors de ses concerts), Josh Groban sont venu chanter.
Lors de ce concert, un chanteur a attiré mon attention


John Mayer

J'ai aimé la chanson qu'il interpréta mais surtout son timbre de voix. 

Glad to be unhappy
Comme quand j'ai découvert Chris Botti, j'ai voulu en savoir plus sur John Mayer. Sauf que ce que je découvris m'a surpris. Au vue de la chanson qu'il interpréta lors de ce concert, je pensais qu'il serait proche de Michael Bublé sauf que pas du tout: il est plus pop et blues. 
C'est également un guitariste de génie. 
Ce qui est le plus étrange, c'est que malgré ce virage entre les 3 artistes, j'ai accroché à la musique de John Mayer qui fait maintenant parti des chanteurs que j'écoute avec plaisir. 

Pour ceux qui ne connaitraient pas John Mayer, cela donne ceci

Gravity

Belief

Tout comme en littérature, j'aime des styles et des genres musicaux différents. 
Toutefois, comme le montre cet exemple, un pont musical peut se construire et se faire rencontrer des artistes d'univers musicaux différents mais complémentaires. 

Il faut s'ouvrir au monde et ne se fermer aucune porte, sinon on passe à côté de beaucoup de choses et de beaux moments. 

Bonne écoute!
 



jeudi 11 avril 2013

Michael Bublé: déjà 10 ans!

Dans quelques mois,(en juillet), cela fera 10 ans que je connais, et que je suis (du verbe suivre) ce chanteur/crooner.


C'est un phénomène rare, chez moi, de suivre un artiste aussi longtemps, surtout un artiste international. Je suis plus attiré par des chanteurs/chanteuses  francophones.Mais  à un moment, je m'en lasse et je passe à d'autres artistes (j'ai eu ma période Céline Dion, De Palmas...).

Pourtant, Michael Bublé a toujours su garder sa place auprès de moi et c'est toujours un ravissement de l'écouter. (Là aussi, j'ai mes périodes, je n'écoute pas Michael tous les jours non plus: cependant, je peux l'écouter en boucle toute une journée, si l'envie m'en prend).


J'ai découvert Michael Bublé en juillet 2003 lors d'un spot publicitaire sur France2 qui vantait les mérites de son premier album eponyme:


Après un petit tour à la Fnac, où j'ai trouvé l'album à un prix prohibitif (22€!) mais quand on aime, on ne compte pas et c'est le seul endroit où j'ai réussi a dénicher l'album (je n'avais pas encore internet à l'époque), je suis rentré chez moi et j'ai mis le disque dans ma platine.
J'ai de suite été envouté par la voix chaude, grave et puissante de ce jeune chanteur avec une diction parfaite (pour vous dire: c'est la première fois que je peux chanter des chansons anglophones sans les paroles sous les yeux,tellement je comprend tous les mots qu'il prononce).
Fait de reprises comme "Fever", "How can you mend a broken heart, "Moondance" ou "Sway", l'album est une petite perle de swing.





Fever


Crazy little things called love


For once in my life

Deux ans plus tard, (en 2005), j'ai acheté son 2e album:

 Etant déjà un fan accompli, j'ai bien évidemment acheté la version Digipack de l'album avec deux titres bonus et un petit poster de Michael (qui trône sur une des petits bibliothèques de ma chambre! Sans commentaires.). 
Cet album reste dans la même veine que le premier avec des reprises comme "Feeling Good", "You & I", "'Can't buy me love", mais également un duo avec Nelly Furtado ("Quando, quando, quando") et surtout un titre original écrit par Michael lui même et composé par Alan Chang, le pianiste qui l'accompagne sur ses tournées ("Home"): une jolie ballade. Les deux titres bonus étant les reprises de "Dream a little dream" et "Mack the Knife". 
J'ai encore plus aimé cet album que le premier. Je l'ai écout" en boucle pendant deux mois, chantant les titres à tue tête. 


Can't buy me love

  
Home


Puis arrive 2006 et l'album live 

 Là, ce fut LA Révélation! Michael est un showman. Enregistré pour la chaine PBS (qui diffuse des concerts le vendredi soir), Michael Bublé s'amuse comme un petit fou! Il est charmant, il chante très bien et de plus, il a de l'humour. Il est cabot, très bavard pour notre plus grand bonheur (ce doit être un trait que les chanteurs canadiens partagent) et il fait le show pendant plus d'une heure. 
C'est en voyant ce live (car oui, c'est un album avec un CD 8 titres live à l'intérieur et un DVD du concert) que j'ai eu envie d'aller le voir. 



caught in the act (l'intégral: régalez vous!)


En 2007 est sorti le 3e album studio (mais le 5e en comptant les deux albums live):


On ne change pas une recette qui a fait ses preuves le concernant, ce 3e album est fait de reprises comme "Me & Mrs Jones", "I'm your man", "Call me Irresponsible" et de deux titres originaux écrit par Michael: "Lost" et "Everithing" (écrit pour Emily Blunt, sa petite amie, à cette époque). Il y a également deux duos "Comin' home baby" avec les Boyz II Men et "Wonderful tonight" avec Ivan Lins. 
Cet été là, France2 décida de faire de Michael et de ce 3e album son artiste de l'été. 
C'est à partir de cet album que Michael commença a être connu d'un public plus large en France.






I'm your man


Everything

 
Me & Mrs Jones
Comme je vous l'ai dit plus haut, j'ai eu une envie irrépressible d'aller le voir sur scène: ce voeu est devenu réalité l'année suivante le 1er novembre 2007 au Zénith de Paris (non,non, vous ne rêvez pas: je suis allé voir Michael Bublé un jour de Toussaint. Ce qui a choqué certains de mes proches. J'avais envie de leur dire: eh alors, c'est la fête de tous les saints. Celle des morts c'est le lendemain. donc, rien de choquant!)
Ce fut un véritable bonheur. Michael a été tel qu'en lui même: drôle, touchant, cabot, et surtout disponible pour son public, acceptant sans peine d'être pris en photo (un fait très rare. Je pense que c'est la première fois que je vais à un concert sans cacher mon appareil photo dans mes poches). Il explique dans "Caught in the Act" que vu les prix des billets de ces concerts, le public a tout a fait le droit de prendre des photos de lui. 
J'ai même pu le voir de prêt puisqu'il nous était permis de s'approcher (il fallait voir certaines personnes débouler des derniers rangs de la salle en courant pour avoir un cliché de Mr Bublé: il faut savoir que nous étions placé sur des sièges comme dans un théâtre). Ce fut plus d'1h30 de folie entre ballades, morceaux swing et quelques petites pépites comme de l'entendre chanter "YMCA" avec la chorégraphie que nous avons bien évidemment reproduit. 
Un très beau souvenir!

Réglé comme un métronome, le 4e album de Michael sortit deux ans après "Call Me Irresponsible":

Sorti avec deux pochettes de couleurs différentes (les couleurs rouges et jaunes reviendront pour la pochette du prochain album): le "jaune" en édition simple et le "rouge" en édition limitée avec un DVD contenant un reportage sur la conception et l'enregistrement de l'album, plus un titre bonus).
Vous vous doutez bien que j'ai chez moi l'album à pochette rouge off course!) Encore une fois, cet album est semblable aux trois premiers entre reprises et titres originaux. J'aime cette constance chez Michael: il ne s'éloigne pas de son style tout en évoluant tout de même dans ses interprétations toutes personnelles de ces titres comme "Cry Me a River" (souvent entendu, il lui donne sa patte. pour vous dire, j'ai au moins 3 ou 4 versions de ce titre par des chanteurs différents), "All of Me", "All I do is dream of you" (dans l'émission "On Connait la musique" de Thierry Lecamp où Michael était invité, le présentateur de l'émission rappela que cette chanson était tiré du film "Chantons sous la pluie", ce que Michael ignorait), "Georgia on My Mind". Les deux titres originaux: "Haven't met you yet" (qui revient sur sa rencontre avec Luisana Lopilato, actrice d'origine argentine qui deviendra sa femme en 2011 : cette dernière apparait dans le clip) et "Hold On".



Haven't met you yet



 Georgia on my mind

 
Malgré toutes ses qualités, Michael a un grand défaut commercial: ses albums sortent toujours en triple (une version simple, une version limitée): la troisième version sort quelques mois après la sortie de l'album avec un 2e CD de 8 titres fait de versions live de certains titres de l'album mais également de reprises ou de titres inédit ou originaux. 
En Général, je n'aime pas ce procédé: je n'achète donc pas cette 3e version: tant pis pour les deux ou trois titres inédits...sauf que je n'ai pas pu résisté quand est sorti l'Edition "Hollywood" de l'album "Crazy Love":



Fait de titres lives comme "Me & Mrs Jones", "Heartdacke Tonight", il se compose également de 3 nouveaux titres: "Hollywood et "The Best of Me" (écrit par Michael pour "Hollywood" et David Foster pour "The Best of Me") ainsi que "End of May".
J'ai été très surpris par l'écoute du titre "Hollywood" car Michael s'éloigne complètement de son univers avec un morceau très pop. Puis, plus je l'écoute et plus j'adore ce titre (et le clip qui va avec: rien que de voir Michael grimé en Justin Bieber, ça m'éclate!). 
Mais c'est de la faute du titre "End Of May" si ce 4e album studio se retrouve en double dans ma discothèque. Dès que je l'ai entendu sur le site de Michael, j'ai craqué. 


End of May


Hollywood (qui montre très bien le côté humoristique de michael)

En 2011 (deux ans après "Crazy Love"), Michael sortait son album de Noël ; comme beaucoup d'artistes:


Je ne suis pas très album de Noël. Pourtant, quand c'est Michael, cela passe tout seul. c'est probablement ça: être admirateur. 








Have yourself a Merry little christmas

 
Blue Christmas


Me voilà presque arrivé à la fin de ce long billet. Pour finir, si j'ai décidé d'écrire ce billet ce mois ci, plutôt qu'au mois de juillet, c'est parce que le 6e album studio de Mr Bublé sort en europe le 15 avril 2013  deux ans après la sortie de "Christmas" (quand je vous disais que Michael était constant).

Encore une fois, cet album va sortir en deux versions différentes (une "jaune" simple et une "Rouge" limitée (bien évidemment, c'est la "Rouge qui attérira chez moi!)
Maintenant que je connais ce cher Michael, je sais que je devrais être patient et attendre quelques mois pour acquérir ce nouvel album qui sortira probablement en 3e édition avc un 2e CD fait de lives et d'inédits). Sauf qu'avec Michael, je ne sais pas être patient. J'ai trop hâte d'avoir cet album entre mes petites mimines. Je sais également que je l'achèterais les oreilles fermées, car je sais d'avance que je vais aimer.
Cet album sera dans la même mouvance que les 5 autres: reprises et titres originaux (il devrait y en avoir 4 dont "It's a beautiful day" qui caracole en tête des charts anglais et US et "After All" co-écrit et interprété avec Bryan Adams (j'attends de voir ce que cela peut donner). Allez, encore quelques albums et Michael sortira un album entièrement composé par ses soins. Quoique, j'aime bien ce balancement entre titres originaux et reprises). . Il y aura également un autre duo avec Reese Witherspoon sur une reprise du célèbre duo Franck et Nancy Sinatra: "Someting Stupid").
Un programme plus qu'alléchant qui me fait trépigner d'impatience.
Allez, en voici un petit avant goût avec le premier extrait de l'album:



It's a beautiful day


Déjà 10 ans! Comme le temps passe. J'aime toujours autant ce chanteur et c'est à chaque fois un plaisir de le retrouver avec de nouveaux morceaux. 

J'ai essayé de ne pas faire trop long mais c'est difficile de résumer un parcours de 10 ans en quelques lignes.
 
j'espère vous avoir fait partager mon admiration pour Michael Bublé et vous avoir donné  envie de le découvrir plus avant.

Pour ma part, je n'espère qu'une chose: Pourvu que l'aventure dure encore longtemps!




 

mercredi 10 avril 2013

Un seul regard

4e de couverture:
Que feriez-vous si le remplaçant de votre gynéco n’était autre que votre premier amour de lycée ?
Le docteur Jennifer Monroe, psychologue réputée, réagit comme toute femme saine d’esprit : elle invente une excuse et prend la fuite !
Le très sérieux docteur Penrose se met alors en tête qu’elle souffre de blocages sexuels et l’oriente vers un collègue compétent. Scandalisée à l’idée qu’il puisse la prendre pour une vieille fille frigide, Jennifer décide de lui donner une leçon qu’il ne sera pas près d’oublier.
 
Plus ça va, plus les romans de Joan Reeves sont affligeants. 
J'avais bien aimé "Jane (coeur à prendre) Jones": même si c'était pas la romance du siècle, c'était sympathique.
"Mariés à tout prix" m'avait déçu: personnages carricaturaux. L'humour était un peu là, l'intrigue n'était pas flamboyante d'inventivité mais il y en avait une.
Mais alors avec "Un seul regard", on touche le fond: les personnages Matt et Jennifer sont puérils comme tout (ils sont gynéco et psy! Pourtant, avec leurs jeux de gamins, on croirait qu'ils ont cinq ans!), pas attachants car ils n'ont aucune personnalité. 
L'auteur veut faire de l'humour mais tout tombe à plat. Je n'ai pas ri, ni même souri une seule seconde. J'étais surtout en train de pousser des soupirs d'exaspération à chaque page. 
Les scènes torrides sont également affligeantes: elles tombent à plat comme un soufflet et ne m'ont pas fait rougir pour deux sous. C'est bien simple, l'auteur pour nous parler du désir de ces deux personnages ne parlent que d'érections et de tétons durcis. 
Puis il y a surtout un point essentiel: le manque d'histoire. Il n'y a aucune intrigue: on voit simplement deux "gamins" qui jouent au chat et à la souris, en voulant se venger l'un de l'autre: car oui, Jennifer et Matt se sont rencontré étant ados et se retrouvent à Dallas par hasard dans le cabinet de gynécologie de ce dernier. Jennifer va alors l'émoustiller pour mieux le frustrer, pour se venger de ce que ce dernier lui a fait subir étant ado. 
C'est ça l'intrigue! Comme vous le voyez cela ne vole pas très haut. Joan Reeves utilise la même recette: deux anciens amants qui se se sont quittés sur un malentendu et qui se retrouvent des années plus tard. Il faudrait vous renouveler ma chère Joan. 

Je ne vais même pas épiloguer plus longtemps, ce roman n'en vaut pas la peine. 
Au final, une romance sans charme, ni rien. C'est d'une débilité sans fond et je ne comprend même pas que les romans de Joan Reeves aient été traduits. Il y a beaucoup d'auteurs de romances tellement mieux. Les romans de Joan Reeves sont à oublier. 
La bonne nouvelle: Milady a apparemment arrêté les frais avec cette auteur, puisqu'ils n'ont pas publié de nouveaux romans de Joan Reeves depuis septembre 2012. Que Milady continue dans cette voie. 

Joan Reeves: Un seul regard (Just One Look), Milady Romance, collection "Central Park", 277 pages, 2012