lundi 31 octobre 2011

Une petite virée au pays Imaginaire


4e de couverture: Peter Pan est bien étrange. Il est vêtu de feuilles, ne connaît pas son âge, et ignore ce qu'est un baiser. Wendy est intriguée par ce garçon et la lumière tintinnabulante qui l'accompagne partout - la fée Clochette. D'où viennent-ils ?
"Je me suis enfui le jour de ma naissance, répond Peter Pan. Je ne veux pas devenir un adulte, alors depuis, je vis au pays des fées. Sais-tu d'où viennent les fées ? Lorsque le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en milliers de morceaux, et chaque morceau devint une fée. "
Wendy et ses deux frères, John et Michael, n'hésiteront pas bien longtemps à suivre Peter Pan et Clochette sur l'Ile merveilleuse, au pays de l'Imaginaire...


L'histoire de Peter Pan est connu de tous, petits ou grands (à moins que les adultes aient oubliés cette histoire). Alors pourquoi lire un roman dont l'histoire nous ait connu? Tout simplement pour la (re)découvrir et retomber en enfance.
L'écriture de Sir Barrie est vraiment délicieuse et très agréable à lire. De plus, il y a vraiment quelque chose d'adulte dans ce conte: toutes les petites réflexions sur le fait de ne pas vouloir devenir adulte, d'éviter ainsi les responsabilités sont en complètes contradictions avec les actes des enfants. Wendy ne veut pas rester une enfant, comme on pourrait le penser puisqu'à son arrivée au pays imaginaire, elle devient l'adulte responsable de la maison des enfants perdus: elle prend son rôle de mère très à coeur.

Peter Pan est un personnage qui a traversé ma vie d'enfant: j'ai vu le dessin animé de Disney, qui a ce côté bon enfant (alors que Peter est surement l'un des enfants les plus arrogants que j'ai pu côtoyer dans mes lectures. Sauf qu'il ne se rend pas compte de ce fait, car il garde toujours son âme d'enfant. (C'est pour ça qu'on lui pardonne son arrogance). Une âme que l'on perd en grandissant, même si parfois elle revient en visionnant un film, ou en lisant un livre comme celui ci.

Pour tous ceux qui aurait peur de ne pas retrouver le dessin animé de leur enfance, tout le monde est là: les enfants perdus, les indiens, les sirènes, les pirates avec à leur tête, l'abominable Crochet...et bien entendu, le crocodile qui poursuit le capitaine pour finir son repas. C'est charmant, les mots utilisés par Sir Barrie nous emporte dans cette littérature victorienne que j'affectionne.

Mais surtout, il y a la fin, que je ne révèlerais pas, mais qui en dit plus que le film d'animation, sur le devenir des enfants.

Un joli petit conte qui m'a charmé le temps d'une petite soirée, où j'ai retrouvé mon âme d'enfant, qui dort quelque part en moi pour se réveiller afin de m'emmener faire une petite virée au Pays imaginaire.

James M. Barrie: Peter Pan, (Peter Pan & Wendy), Librio, 140 pages, 1982



9/10

dimanche 30 octobre 2011

La fille du capitaine


4e de couverture: A l'âge de seize ans, sur ordre de son père, Piotr Andréïtch Griniov gagne le fort de Bélogorsk où il va servir et, parce qu'il est noble, devenir d'emblée officier. Quoique la vie de garnison ne fût pas faite pour le séduire, son existence devient vite plaisante, en particulier grâce à la présence de Maria Ivanovna, la fille du capitaine, qu'il souhaiterait épouser.
Mais, au début d'octobre 1773, on apprend que le cosaque Pougatchov vient de réunir une bande de brigands et se fait passer pour Pierre III, le défunt époux de Catherine II : il ne va pas tarder à prendre le fort d'assaut et ce sera, pour Griniov, l'occasion de montrer qu'il est bien le « chevalier » de Macha.
La rébellion de Pougatchov a réellement eu lieu et Pouchkine lui a consacré un livre d'histoire avant de faire paraître en 1836, quelques semaines avant sa mort, La Fille du capitaine. Mais, dans ce roman historique, c'est à Griniov qu'il laisse le soin de raconter à la première personne les menées de ce Pougatchov qu'il affronte et qui, sous ses yeux, sous les nôtres, entre deux moments de férocité, se montre aussi capable d'humanité : fasciné par l'abîme, le brigand devient fascinant.


La littérature russe m'était totalement inconnue avant de lire La fille du capitaine de Pouchkine (pour être honnête, je n’avais entendu parler de Pouchkine que dans la chanson de Bécaud: "Nathalie". Honte sur moi). J'ai reçu ce roman pour mon anniversaire l'année dernière et je m'y suis plongé aujourd'hui car la saison s'y prête et parce qu'il était court. Je trouve plus facile de découvrir un auteur par un court roman afin de savoir si son écriture nous plait.
Je dois avouer que cette lecture m'a beaucoup plu, même si les débuts ont été un peu difficile. J’avais un petit peu de mal avec les noms des personnages qui changent constamment (apparemment, les russes ont cette manie) mais surtout d'avoir des noms à rallonge qui sont quasiment impossible à prononcer (même mentalement car oui, je ne lis pas à voix haute). Tout ça pour vous dire que c'est à partir du chapitre 3, quand Piotr Andreïtch arrive au fort que le roman à commencé à me passionner et que je ne l'ai pas lâché. C'est un roman épique qui m'a dépaysé: j'étais dans les steppes de Russie, au côté de Piotr. J'ai frémi devant les combats contre Pougatchov et je me suis demandé si Piotr allait pouvoir sauver sa bien aimée, la fille du capitaine Mironov, commandant du fort où est affecté Piotr; car bien sûr, l'amour est présent et je me suis demandé si leur amour allait vaincre tous les obstacles mis sur leur route.

J'ai aimé ce souffle épique et je suis ravi de cette découverte malgré la difficulté des noms et les conflits heureusement peu nombreux: c'est d'ailleurs une bonne chose que l'auteur ne s’appesantit pas sur les combats car ce n'est pas vraiment ce que je préfère. Un bon petit roman qui m'a fait découvrir la littérature russe qui m'était jusque là inconnue mais que je pense continuer à lire. (J'ai "Crime et Chatiments" de Dostoïevski dans ma PAL)

Pouchkine: La fille du capitaine (Kapitanskaïa dotchka), Le livre de Poche, 220 pages (avec dossier et annexes), 2006 pour la présente édition

dans la catégorie "Mort dans des circonstances particulières".

Jezebel

Il y a des slows qui tue qu'on apprécie avec le temps. Pour moi ce fut le cas avec celui que je vous propose cette semaine. Je l'ai découvert à l'adolescence sans y prêter trop attention puis devenu adulte, j'ai redécouvert la chanson et je l'ai trouvé, et la trouve encore magnifique:

Sade: Jezebel



Il y a d'autres slows de Sade que j'aime et qui sont peut être plus connu du grand public (même si celui ci est également connu) mais c'est celui ci qui me touche le plus. Le saxo plus la voix de Sade. Tout est parfait! Voilà pourquoi il fait parti des slows qui tue, cette saison.

Bonne écoute!

samedi 29 octobre 2011

Sacrée Madame!


4e de couverture: Un lieu enchanteur en Sardaigne. Sur la colline qui domine la mer, au milieu des terres arrachées au maquis, se tient la maison de Madame, dernier bastion de résistance aux barres à touristes. Seule, décalées dans ses robes bizarres cousues main et dans son naïf refus de l’argent, Madame n’est pas conforme. Quand la nervosité la gagne, que malgré les rites magiques le grand amour se dérobe, elle dévale les deux cents mètres du chemin escarpé jusqu’à la plage et nage vers le large. Madame dérange, mais pas sa jeune et fantasque amie de quatorze ans, pas le grand-père moqueur, ni le fils ainé des voisins, trompettiste incompris des siens. Eux savent...

Un petit tour en Sardaigne, ça vous dit? C'est ce que nous propose Milena Agus, auteur italienne qui connu tout d'abord le succès en France avant que les italiens s'intéressent à ses romans. Un comble, je trouve!
Milena Agus nous emmène sur une petite île de Sardaigne à la rencontre de personnages atypiques qui nous émeut, nous font sourire et parfois rire. Avec de courts chapitres,la narratrice nous présente Madame. Une sacrée femme indépendante mais surtout solitaire, malgré qu'elle soit entourée par deux familles, celles de la narratrice et celle des voisins. Elle mène sa vie comme elle le veut mais j'ai eu souvent l'impression qu'elle s'accrochait aux hommes comme à une bouée pour ne pas sombrer, car quand ses amants partent, elle part à la dérive.
C'est fantasque, poétique (comme son titre), parfois olé olé, mais toujours plein de vie et d'entrain.

La voix de la narratrice donne une fraicheur particulière à ce roman qui se lit d'une traite et que j'ai un peu quitté à regret. Au revoir, chère Madame, cher joueur de jazz et cher Pietrino,vous allez me manquer, même si le voyage fut court. Avec douceur, la jeune narratrice de 14 ans, nous emmène vers cette fin surprenante: un dernier rebondissement, comme un dernier sursaut, un ultime battement d'ailes.

Milena Agus: Battement d'ailes (Ali di babo), Le Livre de Poche, 144 pages, 2008

vendredi 28 octobre 2011

Bleeding Heart Square


4e de couverture: 1934. Londres. Lydia Langstone fuit la haute société aristocratique anglaise et un mari violent pour
trouver refuge dans une petite pension de famille sise Bleeding Heart Square. Privée des privilèges que lui conférait son statut social, elle tente de renouer avec une vie plus modeste, plus indépendante aussi. Mais très vite dans cet univers nouveau pour elle, Lydia se trouve confrontée à d'étranges évènements. Qu'est devenue Miss Penhow, l'ancienne propriétaire de la pension de famille, mystérieusement disparue quatre ans plus tôt ? Pourquoi un journaliste de retour des Indes, veut-il à tout prix la retrouver ? Qui est cet homme qui semble surveiller nuit et jour les allées et venues dans la maison ? Enfin qui envoie des morceaux de coeur en décomposition à Joseph Serridge, l'un des occupants de la pension de famille, le dernier à avoir vu Miss Penhow vivante ? Selon la légende londonienne, Le Diable danse à Bleeding heart square, cette fois il serait plutôt tapi dans l'ombre, en silence, attendant son heure.


Quel roman! Mais quel roman mes amis! Un roman très bien construit, maitrisé jusqu'à la toute fin et d'une efficacité diabolique. Dès les premières pages, on se retrouve en plein mystère et on se demande si l'auteur s'adresse à nous lecteur à chaque début de chapitre en nous livrant les extraits du journal de Miss Penhow, l'ancienne propriétaire de la résidence où Lydia, jeune femme qui vient de quitter le domicile conjugal, trouve refuge, au 7, Bleeding Heart Square.
Les personnages, haut en couleur, ont tous quelque chose à cacher, ce me semble et on va de découvertes en découvertes en se disant à chaque fois: "Bon sang, mais c'est pas possible". "Quoi! Non, je le crois pas!" "ouais, vas y pète lui la figure!" (voici certaines de mes réactions à la lecture de ce roman) C'est un roman que j'ai eu du mal à lâcher: Andrew Taylor nous raconte la vie d'un quartier pauvre de Londres avec ces pauvres gens qui essayent de survivre, ces meetings fascistes qui prennent de plus en plus d'importance dans cette Angleterre de 1934, aidé en cela par les exemples allemands et italiens où Mussolini et Hitler ont pris le pouvoir (le mari de Lydia, Marcus, que j'ai détesté dès sa première apparition, un petit bourgeois, fait partie d'un de ces groupes fascistes). Puis tous ces petites gens qui traversent le roman, comme Mme Renton, la couturière, le capitaine, père de Lydia, qui recueillera cette dernière après qu'elle aura quitté son mari mais également Rory, le jeune journaliste, qui tombera progressivement sous le charme de Lydia. Il y a aussi Serridge, propriétaire de la pension de Bleeding Heart Square, un mystérieux personnage qu'on a du mal à cerner, même si on pense bien évidemment que c'est le diable en personne. Et tant d'autres personnages peuplent ce roman à tiroir. Des tiroirs que l'auteur nous ouvre chapitres après chapitres en nous dévoilant ce qui s'y trouve.

Ce roman est un vrai polar comme on en écrivait à l'époque où l'action du roman se déroule (les années 30): j'ai eu l'impression de retrouver les portraits d'une société londonienne que nous croquait Agatha Christie dans ses romans. A partir d'une légende, comme quoi le diable aurait séduit une jeune femme et l'aurait invité à danser, puis aurait pris son coeur que l'on aurait retrouvé au milieu du square (ce qui aurait donné le nom au quartier), Andrew Taylor trousse une intrigue aux petits oignons, nous embarquant dans une aventure pleine de mystères et de rebondissements.

Ce roman est génial! Mais est ce un coup de coeur? En le lisant, je vous aurais dit:" non, pas à ce point là", sauf qu'il y a la fin époustouflante,qui vous laisse pantois, la bouche ouverte. Et vous vous dites: j'y crois pas! L'auteur arrive à nous surprendre jusqu'à la dernière ligne. Alors, oui, grâce à cette fin énorme, ce roman est un coup de coeur!

En conclusion, un roman diaboliquement construit au suspense plus qu'efficace et qui ne nous fait pas lâcher le livre une seconde (ou à regret). Je n'aurai qu'une chose à vous dire: plongez vous tout de suite dedans. Allez faire un tour à Bleeding Heart Square. Mais attention, si vous ouvrez ce livre, vous ne pourrez plus en sortir avant d'avoir tourné la dernière page. Mais c'est tellement délicieux. Vous voilà prévenu.

Andrew Taylor: Le diable danse à Bleeding Heart Square (Bleeding Heart Square), Le Cherche Midi, 481 pages, 2011

mercredi 26 octobre 2011

Y'avait longtemps!

J'ai été pris d'une envie d'achats livresque aujourd'hui. Je suis donc descendu en librairie et j'ai fait une razzia monstrueuse. Et voici avec quoi, je suis revenu:



Alors, je sais, vous voyez bien les romans mais j'aime bien faire la liste des livres en expliquant brièvement pourquoi j'ai choisi tel livre. Donc, c'est parti pour les petites explications:

Les ferrets de la Reine: Jean d'Aillon: Il y avait longtemps que je voulais lire un roman de cet auteur et j'ai pris celui là car c'est le premier (chronologiquement parlant) des aventures de Louis Fronsac.
Diderot: le génie débraillé: Sophie Chauveau: je croise ce livre depuis un moment en librairie ou sur des blogs. Comme il était d'occasion, hop dans le panier!
Une bonne épouse indienne: Anne Cherian: Je l'ai vu sur des chaines youtube de lecture et il m'avait interpellé. Comme il était d'occasion,dans le panier aussi!
Le cercle fermé: Jonathan Coe:1ere raison: C'est la suite de "Bienvenue au Club" qui se trouve déjà dans ma PAL. 2e raison: il était d'occasion!
Testament à l'anglaise: Jonathan Coe: J'ai pris ce roman car il est mentionné sur la 4e de couverture du livre d'Andrew Taylor: "Le diable danse à Bleeding Heart Square", qui est ma lecture en cours. Comme j'aime beaucoup le roman de Taylor, il ne pourra que me plaire. Et puis, il était également d'occasion.
La dame en Blanc: Wilkie Collins: j'ai vu ce livre mentionné un peu partout sur la blogo littéraire et j'étais curieux de lire cet auteur. Comme le livre était d'occasion, une bonne excuse pour découvrir la plume de Collins.
La malédiction d'Edgar: Marc Dugain: J'ai découvert Marc Dugain avec son premier roman "La chambre des officiers" que j’avais aimé, il y a de cela des années. J'ai choisi ce livre car il parle d'une époque de l’Amérique qui me fascine.
Le Club des incorrigibles optimistes: Jean-Michel Guenassia: Il était dans ma LAL et je me suis décidé à l'acheter alors que je le zieute depuis qu'il est sorti en poche. La couverture est juste sublime; J'adore les photos en noir et blanc style Doisneau ou Cartier Bresson. (Pour info, la photo de la couverture de ce roman est de Cartier-Bresson)
Underworld USA: James Ellroy: Enfin le 3e volet de la Trilogie Underworld USA est sortie en poche! Youpi! Je n'ai pas attendu longtemps avant de le faire atterrir dans ma PAL.
Little bird: Craig Johnson: Pour changer un polar qui se passe dans le Wyoming. Celui là aussi je le zieutais depuis un moment et il a suffit que je le vois d'occasion pour le mettre sous le bras et ce, alors que j'allais passer en caisse. Aussi quelle idée de mettre des romans juste à côté des caisses.
Le Goût du bonheur Tome 1: Gabrielle: Marie Laberge: Une saga québecoise que j'avais noté dans ma LAL. Trouvé d'occasion (d'ailleurs,les 2 autres tomes étaient également en occasion mais j'en avais déjà beaucoup sous le bras donc on verra dans quelques temps pour les acheter, si ils y sont encore bien sûr! Mais je ne m'en fait pas trop car cela fait des mois que je vois ces livres d'occasion dans la librairie et ils sont encore là. (Il suffit que je dise ça pour que les livres ne soient plus là quand j'y retournerai). Enfin on verra bien!
Retour à Providence: Ron McLarty: J'ai déjà un roman de cet auteur dans ma PAL. Le sujet et la couverture m'ont plu quand j'ai vu ce livre lors d'une petite virée à la Librairie la semaine dernière où je n’avais rien acheté. (Car oui, cela m'arrive de rentrer dans une librairie et d'en sortir sans rien) et comme j'avais oublié de le noter dans ma LAL, je me suis dit que je l'achèterai à mon prochain passage en librairie. Ce qui est maintenant chose faite!

De bonnes lectures en perspectives. Par contre, ma PAL fait la tête mais je m'en balance!

dimanche 23 octobre 2011

Elle danse seule

Le slow qui tue de la semaine nous vient de la Réunion:

De Palmas: Elle danse seule



Vous devez vous demander pourquoi je vous ai dit que cette chanson venait de la Réunion. C'est simple, Gérald (qui est originaire de l'Île de la Réunion) était en vacances là bas et un soir, dans un bar, où il y avait peu de monde, une jeune femme dansait seule, ne s'occupant pas des regards qui se posaient sur elle. En rentrant, Gérald s'est souvenu de cette anecdote et a écrit cette chanson.

Bonne écoute!

samedi 22 octobre 2011

Un été hot


4e de couverture: Le corps d'un magnat de l'immobilier est découvert au pied de son immeuble de Manhattan. Visiblement, quelqu'un lui a donné un coup de pouce pour qu'il fasse le grand saut... Dans le même temps, sa ravissante épouse au passé obscur échappe de justesse à une agression.
Dans la fournaise new-yorkaise, les esprits s'échauffent, les passions se déchaînent. Un autre meurtre entraîne la police dans le monde opaque de l'immobilier, des paris, de l'argent douteux; Un univers où le secret et les silences font la loi.
Mais Nikki Heat est là pour mettre de l'ordre dans cette sale affaire. Malgré la présence imposée d'un journaliste fort encombrant (mais charmant), l'enquêtrice de choc va découvrir un à un tous les secrets du mort, un flambeur et joli coeur qui ne manquait pas d'ennemis. Des secrets que pas mal de monde aurait préféré oublier.


Après la lecture éprouvante mais nécessaire du roman de Styron, j'avais besoin de faire une petite pause fun et retrouver un peu de légèreté. Alors quand j'ai fouillé dans ma PAL et que mon regard s'est posé sur le roman de Richard Castle, je me suis dit: bingo. Et j'ai bien fait car j'ai passé un agréable moment.
Mais tout d'abord, qui est ce fameux Castle dont je vous parle? Tout simplement un personnage de série télé, Richard Castle, écrivain à succès qui va devenir consultant pour la police car il a trouvé sa nouvelle muse: l'inspecteur Beckett. (soit dit en passant la série est fun et vraiment bien) interprété par Nathan Fillion.

Le roman Vague de chaleur, que j'ai lu en deux petits jours est le même roman que Castle est en train d'écrire dans la série. Je trouve ça cool de la part de la chaine, des producteurs et des scénaristes d'avoir été au bout de l'idée (bon il y a peut être un petit côté marketting là dessous et alors dirais je). De plus, Nathan Fillion, l'acteur s'est prêté au jeu des dédicaces du livre aux States. Et sa photo apparait en 4e de couverture. C'est fun! (oui, je sais je vais beaucoup le répéter ce mot, j'ai l'impression).

Mais qu'est ce que ça vaut?: franchement,pour ceux qui ne connaissent ou ne regardent pas la série, c'est un bon petit polar qui tient la route, malgré un style simpliste mais bon, ce n'est pas ce que je recherchais en le lisant. En fait, c'est comme si j'avais lu un bon épisode de la série, voilà. C'est fun, sans prise de tête, ça tient en haleine et j'ai été piégé jusqu'au bout. Je n'en demandais pas plus.
Par contre, là où ça devient fun, c'est pour ceux qui suivent la série car il y a beaucoup de similitudes comme la fois ou Rook/Castle invite Heat/Beckett à le rejoindre chez lui car il a des infos importantes à lui donner alors qu'il veut juste l'inviter à jouer au poker avec ses amis. (Cette scène fait partie de la série et est reprise dans le livre) On retrouve également les deux équipiers de Heat/Beckett avec tout l'humour qu'ils apportent.

En conclusion, un bon petit divertissement, fun, drôle et qui se lit d'une traite. Cette petite bouffée de fraicheur fut la bienvenue. Je me laisserai peut-être tenter par le 2e, si je le trouve d'occasion.

Richard Castle: Vague de chaleur (Heat Wave); City Editions (collections City Thriller), 253 pages, 2010

Et un livre de plus pour

jeudi 20 octobre 2011

Un roman indispensable pour l'Histoire


4e de couverture: À Brooklyn, Stingo, un jeune écrivain fraîchement débarqué de son Sud natal, se lie d'amitié avec Sophie, une jeune catholique polonaise rescapée des camps et son amant Nathan, brillant intellectuel juif. Sophie dont il tombe amoureux, lui révèle peu à peu son passé, l'horreur vécue à Auschwitz, le choix déchirant et inhumain auquel l'a contrainte un officier sadique...

Le Choix de Sophie est un roman qui ne peut laisser personne indifférent, de par son sujet (l'Holocauste et ses conséquences sur Sophie) mais également de par cette héroïne touchante qui m'a pourtant glacé le sang devant son histoire.
Ce roman n'est pas facile d'accès et j'y suis rentré par petits pas, ne sachant pas trop à quoi m'attendre. Oh, bien sûr, j'ai appris ce qu'était l'Holocauste mais j'ai toujours une appréhension devant ce sujet là qui pourtant m'intrigue depuis tout jeune. Honnêtement, je m'attendais à lire et vivre des instants difficiles et douloureux mais pas à ce point là. Il y a certains passages (ceux sur les camps de concentration, ne nous voilons pas la face) qu'il m'a été difficile de lire , tellement l'horreur qui nous est décrite l'est de manière parfois clinique, froid, chiffrés, sans pathos. Sauf que j'ai eu souvent l'envie de refermer le livre ou de sauter ces passages qui me prenaient à la gorge jusqu'à l'étouffement. Mais je ne l'ai pas fait car il est important de voir cette vérité certes monstrueuse, en face. Heureusement qu'il y a quand même les pauses New-yorkaises, bien plus nombreuses que les flashbacks des camps, pour reprendre un peu de souffle et de couleurs. J'ai aimé alors la vie de Stingo, ce jeune sudiste parti tenter sa chance à New York. Il y a d'ailleurs un parallèle entre la condition des Noirs et celles des juifs qui est faite. Du moins, c'est comme ça que je l'ai ressenti.

Il faut quand même que je vous avoue qu'avant de lire le livre, je savais qu'elle serait ce choix impensable que fait Sophie, vu que j'avais dû voir cet extrait du film avec Meryl Streep. J'ai alors été surpris en lisant le livre que la révélation du Choix de Sophie ne se fasse qu'à la toute fin, dans l'avant dernier chapitre du livre. Car Sophie, polonaise catholique qui connut la vie dans les camps de concentration va tout d'abord mentir sur son passé pour ensuite le révéler à Stingo par petites touches.
Ne vous inquiétez pas, je ne vous révélerait pas ce choix. Je vous dirai seulement qu'il est au delà de tout ce que l'on peut imaginer. Alors, me vient la question lancinante: qu'aurai-je fais à sa place? Mais surtout: Comment aurai-je pu continuer à vivre après ça? Je ne sais pas. Et une autre question nous est posée par l'auteur dans le roman: "A Auschwitz, où était Dieu?...Où était l'homme?" Là encore la question reste sans réponse.

En conclusion, un roman oppressant qui m'a happé pour ne plus me lâcher. Sauf que je suis soulagé d'avoir tourné la dernière page car ce roman m'étouffait. Mais je suis quand même heureux de l'avoir lu. Pour moi, même si le sujet est difficile, il est indispensable qu'un grand nombre de personnes lisent ce roman (et surtout les jeunes adultes (j'ai dit adultes pas ados)) pour savoir et ne pas oublier qu'un tel fléau à existé.

Pour finir, j'aimerai vous donner cette information: Mardi 25 Octobre 2011, France 2 va diffuser à 20h35 le documentaire en deux parties: Apocalypse: Hitler. Un documentaire à suivre pour se rendre compte de la similitude avec notre présent (crise économique, injustices sociales, tout ça existait à l'époque où Hitler à pris le pouvoir)et comment le nazisme à pu exister. Alors pour que cette abomination ne se répète pas, il faut juste ne pas oublier et se souvenir. Ainsi, grâce à ces témoignages, ces livres traitant de ce sujet, les documentaires, notre mémoire est ravivée. C'est grâce à cela que nous serons plus fort pour éviter qu'un jour,L'Histoire ne se répète.

William Styron: Le Choix de Sophie (Sophie's Choice), France Loisirs, 631 pages, 1981



Grâce à ce roman, trois challenges vont avancer.




(vu qu'une grande partie du livre se passe à Brooklyn)

8/10

mercredi 19 octobre 2011

Un an de plus à New York

Bon, l'année dernière, je me suis inscrit au challenge de Well-read-kid qui concernait New York et la littérature.
Ce challenge courrait jusqu'au 1er novembre 2011 (donc le challenge n'est pas encore fini mais on s'approche bientôt du terme) et à quinze jours de la fin, je me suis apercçu que je n'ai pas pu honorer ce challenge comme je le voulais: juste 4 livres lu (le 5e est en cours) en rapport avec cette superbe ville qu'est New York, on peut mieux faire. J'étais un peu déçu par cette performance.

Heureusement Emily (alias Well-read-kid) a eu la bonne idée de relancer le challenge New York en littérature pour une année supplémentaire.
En apprenant ça, vous pensez bien que j'ai foncé tête baissée et j'ai renouvelé mon billet ainsi que mon visa afin de passer une année supplémentaire dans la Big Apple.

Voici le nouveau logo du challenge



Pour plus d'explication (car moi je suis nul pour expliquer) et/ou pour vous inscrire, c'est par ici: Challenge New York en Littérature.

Pour la liste des livres que je souhaite lire, je vais reprendre celle de l'année dernière (moins les livres que j'ai lu):

Et que le vaste monde poursuive sa course folle: Colum McCann
Les saisons de la nuit: Colum McCann
Souvenez vous de moi: Richard Price
Le café Julien: Dawn Powell
La poursuite du bonheur: Douglas Kennedy
Trente ans et des poussières: Jay McInerney
La belle vie: Jay McInerney

Bon ça c'était la liste de l'année dernière. Voici maintenant les livres qui se sont ajouter à ma PAL et qui se déroule à New York (et qui ont donc leur place dans le challenge):

Le bûcher des vanités: Tom Wolfe
C'est comment l'Amérique?: Franck McCourt
Teacher Man: Franck McCourt
Petit déjeuner chez Tiffany: Truman Capote
C'était Broadway: Jerôme Charyn
Steelwork: Gilbert Sorrentino
Un appartement à New York: Jane Smiley
Harlem Quartet: James Baldwin
...

Bien sûr, je pense que je ne lirai pas tous les livres de la liste (quand on voit comment ça s'est passé cette année) mais bon je les note quand même pour ne pas les oublier (vu comment ils sont noyés dans ma PAL ces pauvres romans).
Comme quoi, j'ai encore de belles heures devant moi à passer dans cette magnifique ville de New York.

dimanche 16 octobre 2011

Un peu de sentiments

Le slow qui tue de la semaine est rempli de sentiments:

Morris Albert: Feelings



Feelings fut repris par plusieurs chanteurs et dans plusieurs langues (comme Nina Simone ou Mike Brant ("Dis lui") pour ne citer qu'eux). J'ai préféré vous proposer la version originale.

Bonne écoute!

lundi 10 octobre 2011

Une Histoire de l'Australie


4e de couverture: De la sauvage Tasmanie aux rivages du Pacifique sud, une fresque grandiose, véritable épopée qui retrace plus d’un siècle d’une histoire australienne faite d’aventures, de passions et de tourments. La redécouverte d’une saga inoubliable par l’une des signatures majeures de la littérature australienne.

Eldorado pour certains, bagne et tombeau pour d’autres, l’Australie du début du XIXe siècle revêt bien des formes pour les pionniers qui débarquent sur ses rives.

Parmi ces colons de la première heure venus tenter leur chance sur cette terre du bout du monde, les Forbes, les Brown et les King. En eux, une même énergie vitale, un même rêve fou : plier cette nature hostile et sauvage à leur volonté.

Colonisation des territoires aborigènes, ruée vers l’or, guerres mondiales... Au gré des blessures et des drames, ces trois familles vont forger leur histoire. Et c’est dans ce passé tumultueux que leur descendante, la belle et indépendante Maggie, puisera la force d’affronter les obstacles et d’unir son destin à celui de son pays...


Voilà un grand roman comme je les aime. Une saga qui me parle d'un pays que je connais peu et dont l'auteur va me raconter l'histoire.
En ouvrant le roman de Nancy Cato, grande romancière australienne au même titre que Colleen McCullough, disparue en 2000 (et dont les éditions Belfond ont eu la belle idée de rééditer ses romans), je savais que j'allais passer des moments formidables.
A travers plusieurs générations de trois familles qui ne feront plus qu'une au final par l'intermédiaire de Maggie et Vincent, Nancy Cato nous raconte l'histoire fabuleuse de l'Australie, des premiers colons arrivés dans les années 1820 et dont Joseph Forbes est un exemple, éleveur de moutons venus faire fortune en Australie, jusqu'à la fin des années 1960 et les manifestations anti-guerre du Vietnam et les combats pour les droits des aborigènes (dont Joseph Forbes King, le fils de Maggie et Vincent, sera l'un des défenseurs).
En fait, "Les étoiles du Pacifique" est un roman foisonnant de personnages, de grands destins, si bien que parfois on à l'impression de s'y perdre un peu. Heureusement, la force de Nancy Cato, c'est de raconter cela de fort belle manière et la plus concise possible en rappelant parfois au lecteur ce que l'un des ancêtres de Maggie à fait (et tout de suite, le lecteur se rappelle ce qu'il a lu 200 pages avant).
En fait, avec "Les étoiles du pacifique", on a l'impression de lire 5 romans en un. Composés de cinq parties, le roman nous raconte cinq destins: du premier Joseph Forbes, venu élever des moutons en Australie, quittant l'île de Tasmanie, aux Brown, dont le père est un ancien prisonnier canadien emmené en Australie pour purger sa peine (chose que j'ignorais totalement), à Samuel King, qui sera obsédé par l'or et deviendra prospecteur d'or, nous parlant ainsi de la ruée vers l'or que connu les Etats Unis bien sûr mais également l'Australie, à Vincent King, le fils de Stanley et petit fils de Samuel, qui sera fasciné par les voitures et les courses automobiles et qui épousera Maggie, descendante de la famille Brown. Pour terminer le roman par le destin de Joseph Forbes King (JFK comme le président américain) qui se battra pour les droits à la terre des Aborigènes (d'ailleurs, une réflexion m'est venu comme quoi, l'histoire se répète inlassablement que ce soit aux States avec le combat des Noirs pour leur liberté ou les Aborigènes pour retrouver leur droits et leurs terres en Australie. Car n'oublions pas que les Aborigènes (tout comme les Indiens d'Amérique qui connurent un destin horrible étant oubliés dans des réserves alors qu'ils étaient là les premiers) étaient les premiers habitants d'Australie. Il y a tout cela et plus encore dans ce roman de Nancy Cato. Car bien evidemment, j'oublie de parler de certains personnages et c'est tant mieux. Je vous laisse ainsi la surprise de les découvrir.

Je pense que la littérature sert à ça: apprendre en se divertissant. Avec "Les Etoiles du Pacifique", j'ai passé des moments merveilleux d'aventures et j'ai appris beaucoup de choses passionnantes sur l'Histoire de ce pays qu'est l'Australie. Voilà ce que je demande à un roman.

En conclusion, une saga Australienne magnifiquement bien écrite et documentée (Nancy Cato en sait autant sur la ruée vers l'or que sur les courses automobiles), qui sur un siècle et à travers trois familles, nous embarque pour un merveilleux voyage vers l'Australie. Vous, qui avez peut être rêvé de faire ce voyage vers l'Australie un jour, ouvrez ce roman de Nancy Cato et attacher vos ceintures. Je vous garantis que vous ne regretterez pas le voyage.

Merci à Brigitte des Editions Belfond de m'avoir permis de faire ce fabuleux voyage.

Nancy Cato: Les Etoiles du Pacifique (Forefathers), Belfond, 703 pages, 1985 (pour la première édition), 2011 (pour la présente édiition)

dimanche 9 octobre 2011

Cyril et Guillaume

Depuis des mois, je bassine mon entourage en ne parlant que d'un duo d'humoristes. Chaque jour c'est Garnier & Sentou par ci, Garnier & Sentou par là.(Tellement qu'ils n'en peuvent plus les pauvres)Mais que voulez vous, je les adore.
Je connaissais ce duo de nom avant de les voir dans l'émission "On n'demande qu'à en rire" (j'avais notamment vu leur sketch sur Tatayet dans "Incroyable Talent",en 2007 (si mes souvenirs sont exact). Mais c'est réellement dans l'émission de Ruquier que j'ai appris à les connaître.Bizarrement , je n'ai pas eu la fan attitude pour eux tout de suite. J'aimais bien leurs sketchs et leur duo mais je n'étais pas fana au point de regarder un de leur sketch chaque soir avant de m'endormir (ce que je fais maintenant depuis deux mois hem).
Progressivement, je suis entré dans leur délire et ils sont devenu mes chouchous de l'émission.
Cyril Garnier et Guillaume Sentou ont formé leur duo en 2005 ( mais ils sont amis depuis l'âge de 7 ans. Ils ont mis longtemps avant de travailler ensemble: ils ne voulaient pas que leur amitié soit mis à mal à cause du travail). Tous deux se complètent parfaitement:Garnier aime bien jouer avec les mots et Sentou est celui qui se dépense sans retenu. Pour les reconnaitre, rien de plus simple: Garnier c'est le Grand et Sentou, le small (mais il préfère qu'on dise "Souple". Et c'est vrai que Sentou est le plus "élastique" des deux. Un Jim Carey en quelque sorte).

J'aime leur univers complètement barré. Ils n'ont aucune limite et laisse parler leur imagination complètement loufoque.

Depuis le 2 Octobre, ils sont au Théâtre Michel (à Paris) tous les dimanche à 18 heures dans leur nouveau spectacle:



Donc si vous habitez Paris ou ses environs n'hésitez pas à vous y rendre: il parait qu'ils sont encore plus crétins sur scène qu'à la télé, c'est vous dire (et ce n'est pas moi qui le dit mais leur teaser):



Malheureusement, je ne pourrais pas les voir, n'habitant pas Paris (sniff). Mais bon, je me rattraperai en Mars quand je les verrai dans la pièce de théâtre "A deux lits du délit". Et je pourrais également les voir chez moi avec le DVD de leur premier spectacle "Vu Duo c'est différent" (attention jeu de mots youhou!)que j'ai commandé cette semaine et que j'attends avec impatience (quand je vous disais que j'en était fou).

Bon pour plus d'infos sur ce duo fabuleusement jubilatoire c'est ici que ça se passe:Garnier et sentou: site officiel

Et pour vous donner une petite idée de ce qu'ils font, un ou deux petits sketchs (voir plus que deux, soyons fou)


Garnier & Sentou : "Siamois, y'a toi!" par youhumour

Siamois y'a toi


Garnier & sentou : Laryngite. par fieald
Laryngite (j'adore ce sketch qui se moque gentiment de tous ces nouveaux chanteurs malades qui remplissent tout de même des stades!)


Garnier & Sentou : Tatayet se rebelle par youhumour
Tatayet se rebelle (où l'on voit l'élasticité de Guillaume Sentou. Il fait très bien la marionnette)


Bar Beauté (de l'émission "On n'demande qu'à en rire").

Pour en voir plus c'est ici:Garnier et Sentou

On dit que le rire fait du bien à la santé: les sketchs de Garnier et Sentou devraient être remboursé par la sécu. (Enfin,je suis pas objectif, je les adoooooooooooooore ! (Philippe Katerine est de retour! Noooooooooooooonnnnnnnnnnnnnn!)

Babel

Le slow qui tue de la semaine est une merveille:

Noa: Babel



Bonne écoute!

mercredi 5 octobre 2011

Saison 2011-2012: premier bilan

Voilà presque un mois que la saison 2011-2012 des séries à débutée. Et il est temps de faire un petit bilan de ce premier mois en ce qui concerne les séries dont je vous ai parlé sur le blog cet été.
En fait, si je fais ce billet maintenant c'est qu'une première annulation sur une série est tombée. Annulation très prévisible dès le départ. Mais j'y reviendrais plus tard.

Il se peut qu'il y ai quelques petits spoilers qui se glisseront dans cet article. Vous voilà prévenu. Même si je vais essayer de ne pas en faire. Promis!

Pour commencer, parlons de Ringer

Malgré ses défauts, la série est vraiment intéressante à suivre. SMG s'en sort honorablement bien dans ce double rôle. Je suis intrigué par le passé de Siobhan et espère en savoir plus au fil des épisodes. Certes, il y a des grosses ficelles (comme celles du 2e épisode et du cadavre) mais pour moi c'est un détail qui ne gâche pas mon plaisir.
La série a fait un démarrage correct avec 2.7 millions de téléspectateurs pour le premier épisode et malgré une perte de 700 000 téléspectateurs pour le 2e épisode, la série se maintient à 2M pour le moment. Un exploit quand on voit que son lead-in (c'est à dire la série diffusée juste avant Ronger) est "90210" et que cette dernière fait juste 1.7M en terme d'audience. A suivre donc.

Passons à "The Play Boy Club"

Bon, je sais, j'avais dit que je regarderai le 1er épisode au moment de mon article; Puis le temps à passé et je ne sais pas pourquoi mais je n'ai plus eu envie. Une intuition que j'allais regarder ce pilote pour rien. Et mon intuition fut juste car la série vient d'être annulée par la chaine NBC. Voici donc la première série de la saison à ne pas passer l'hiver. La malédiction Cibrian à encore frappée (le pauvre, il n'a vraiment pas de chance. Si j’étais lui, je changerai de métier). Cette annulation était prévisible, vu son sujet et la chaîne qui la diffusait. La série aurait peut être eu plus de chance si elle avait été sur une petite chaîne ou une grande chaîne du câble. Bye bye les bunnies!


A ma grande surprise, voici la série qui m'emballe le plus. C'est un guilty pleasure formidable pour un fan de soap comme moi. La série à tous les ingrédients d'un bon soap. Cette vengeance me fait jubiler. Emily Van Camp est vraiment parfaite dans le rôle d'Emily qui veut venger la mort de son père. Ce qui est très fort c'est de commencer la série façon "Damages", c'est à dire par la fin (de la saison bien sûr pas de la série. Du moins, je l'espère). On sait ce qui va se passer mais il est intéressant de voir comment les personnages en sont arrivée là. Ma série Guilty pleasure de la saison. En espérant qu'ABC ne l'annule pas! Petit bémol toutefois et qui me ferait craindre une annulation: cette série n'est pas diffusée à la bonne période. La série se déroule dans les Hamptons, durant la saison estivale. Ce qui veut dire que la série aurait été idéale pour l'été. Mais bon, on verra bien par la suite.


Par principe, je ne voulais pas regader cette nouvelle série. Ben oui, elle avait pris la place de ma série doudou "Brothers & Sisters". Mais le sujet et l'époque ont eu raison de mes réticences et je dois dire que la série n'est pas mal du tout. Elle est légère, glamour, lumineuse et les petites intrigues (surtout celle d'espionnage) qui se mettent en place donnent envie de voir la suite. L'épisode pilote nous raconte un vol New York-Londres. On suit la vie des hôtesses de l'air. Alors rassurez vous, la série ne se déroule pas que dans l'avion: les scénaristes ont eu l'idée ingénieuse d'inclure des flashback (façons "Lost") nous faisant voyager de Paris à Rome, en passant par Cuba. Bref, j'ai passé un agréable voyage en leur compagnie.


Après visionnage du pilote (en deux parties), je suis mitigé par cette série. Ce n'est pas un mauvais épisode mais je m'attendais à mieux. Et vu les audiences de ce premier épisode, on peut dire que c'est pas folichon (9M de téléspectateurs pour une série qui a coutée aussi chère, peut mieux faire. J'espère que la série ne perdra pas trop pour les prochains. Le 2 à fait un peu plus de 8.3M, ce qui est logique, l'effet de surprise étant passé. Espérons que l'audience va se stabiliser),par rapport à ce que coûte la série. Non pas que ce pilote est mauvais mais j'ai eu l'impression d'avoir vu ça quelque part: un peu de "Lost", un peu de "Jurassik Park" et vous obtenez "Terra Nova". Mais surtout ce qui m'énerve dans cette série, c'est la famille Shannon: une famille de têtes à claques: le père policier de son état qui arrive à s'enfuir de leur monde et qui veut suvent jouer les héros, la mère médecin, les enfants Shannon: la fille cadette qui sait tout sur tout, la petite dernière qui ne sert pas à grand chose (mais bon, chez Spielberg il y a souvent un enfant de 5 ans, à croire que c'est sa marque de fabrique. Souvenez vous E.T). Mais surtout, il y a le fils qui est un vrai boulet et qui se met dans les emmerdes dès leur arrivée. Messieurs les scénaristes ,pour le bien de la série, débarassez nous du Boulet Josh. Please. Donc, un épisode pas mauvais mais qui pouvait faire beaucoup mieux et moins prévisible. Je regarderai la suite mais je n'en ferai pas une priorité, loin de là.

Voilà ce que je pouvais dire pour ces séries là.
Au final, une série annulée (The Play Boy Club), une série intrigante (Ringer), une série glamourous à souhait et agréable (PAn Am), une série avec un air de déjà vu (Terra Nova) et une série guilty pleasure qui pour moi est une agréable surprise (Revenge).

dimanche 2 octobre 2011

Flamme Eternelle

La flamme du Slow qui tue de la semaine brûle encore dans le monde des belles ballades.

Bangles: Eternal Flamme


Bangles - Eternal flame par djoik

Que rajouter de plus!

Bonne écoute!

Mes lectures du mois de Septembre 2011



Le mois de septembre aura été un peu moins fourni en lecture. Eh oui, c'est la rentrée, donc le travail reprend de plus belle et la fatigue se ressent.
J'ai tout de même lu 5 livres dans le mois. Ce qui est déjà bien, je trouve.


Un joli roman sur l'amitié où la poésie est a toutes les pages.


Ah le voilà ce fameux livre qui m'aura donné du mal. L'histoire est vraiment très bien et intéressante mais le style est un peu difficile. Au final, un livre que j'aurai dû lire à un autre moment pour mieux l'apprécier.


Un roman irlandais idéal en cette saison. La découverte d'une auteur qui se trouve dans la même veine que Austen et Woolf.


De belles petites nouvelles qui m'ont donné envie de continuer la découverte de Faulkner.

Coup de coeur


Cela va même au delà du coup de coeur. C'est un livre que je garderai en moi longtemps.

En conclusion: Même si j'ai moins lus que les autres mois, mes lectures m'ont permis de passer de jolis moments. De plus, j'ai quand même réussi a atteindre mon objectif mensuel de quatre livres lus dans un mois.

5 livres lus pour un total de 1707 pages.

Au mois prochain pour le bilan du mois d'octobre.