dimanche 31 juillet 2016

So Jazz #5: Diana Krall


Diana Krall

Née le 16 novembre 1964, à Nanaimo, en Colombie Britannique, dans une famille de musicien, cette chanteuse de jazz canadienne apprend le piano  à quatre ans et commence à jouer dans des petits groupes, très tôt. 
A 17 ans, elle obtient une bourse d'études du Vancouver International Jazz Festival pour étudier au Berklee Collège of Music, à Boston, où elle y passe trois ans. 
Diana Krall sort son premier album "Steeping Out"  en 1993. Elle attire l'attention du producteur Tommy LiPuma qui la produit dès son 2e album, "Only Trust your heart" en 1995. 
Depuis, elle enchaîne les albums avec succès, faisant d'elle l'une des grandes chanteuses de jazz actuelles. 
En 2004, elle entre au Canada's  Walk Of Fame et l'année suivante, devient officier de l'Ordre du Canada. 

J'ai découvert la sublime voix de Diana Krall en 2001 avec la sortie de son album The Look of Love. J'aime sa voix chaude et je trouve qu'elle sublime beaucoup de morceaux comme "Cry me a river", ou "Besame Mucho". Le seul bémol que je pourrais lui faire est de paraître froide, une beauté blonde un peu glacée, mais ne serait ce pas une image que l'on donne souvent à ces superbes blondes? 

Le morceau que j'ai choisi pour So Jazz, c'est celui  qui donne le titre de l'album avec lequel je l'ai découverte et aimé. 


The Look Of Love

Bonne écoute! 


Pas d'orchidées pour Miss Armagnac

4e de couverture: Il y a Adrijana, Alima, et Ashley, trois belles pas vraiment farouches. Il y a Jean, étudiant en histoire de l’Art, amoureux d’Ashley, la nouvelle Miss Armagnac, qui enquête sur une mytérieuse disparue du Moyen Âge. Il y a Benoît, lieutenant de police et frère de Jean, qui enquête sur la disparition de la Miss. Il y a aussi Dragan, Nikola, Zlatan, Miloš, de troublants ressortissants originaires des Balkans. Il y a la Grosse Bibi, chat obèse. Il y a des meurtres. Et des meurtres. Il y a enfin de l’armagnac, et du bon...

Un petit polar du Sud Ouest,ça vous dis? 
C'est ce que nous propose les Editions Cairn avec leur collection "Du Noir au Sud". 


J'ai voulu voir ce que pouvait donner un polar écrit par un auteur vivant dans la région qu'il décrit dans ses romans. On sort alors du cadre parisien et surtout, l'auteur connaissant la région nous la fait connaître aussi..et c'est parti pour le dépaysement. 

Pas d'orchidées pour Miss Armagnac est un polar de très bonne facture. L'auteur nous lance sur des pistes et mène son jeu comme il l'entend, semant des fausses pistes par ci par là. 
Le début est en soi admirable,dans son procédé: en effet, l'auteur nous dévoile le meurtre, dès les premières lignes, et progressivement, remonte le temps pour nous montrer comment Jean, notre étudiant en histoire de l'art, a fait pour être impliqué dans cette affaire. Puis, l'auteur raconte également une histoire se déroulant au Moyen Âge, ce qui, pour le dépaysement est très bien, mais n'a que peu d'intérêt avec l'affaire qui nous occupe, à part faire un léger parallèle. Puis, l'auteur, revient au début du roman (le meurtre d'Adrijana) pour dérouler l'enquête des flcs. Astucieux et addictif comme procédé. 

Alors, le livre n'est pas exempt de défauts, surtout dans la manière qu'ont les policiers pour mener l'enquête, mais cela passe car, je pense que G.D. Noguès est plus proche de la vérité (je crois que j'ai trop l'habitude de regarder des séries où tout se passe comme sur des roulettes). 

G.D. Noguès a surtout le chic pour croquer des personnages troubles, qui cachent bien leur jeu. Les filles surtout ne sont pas si innocentes que cela, dans ce roman, et le pauvre Jean va l'apprendre à ses dépens. 

Je ne vais pas trop épiloguer, de peur de trop en dire (c'est ça le hic avec les polars, on ne peux pas trop en parler, de peur de dévoiler des pans de l'intrigue). Juste dire, que c'est un bon petit polar, qui certes, ne révolutionne pas le genre (ce n'est pas ce qu'on lui demande) mais qui divertit. Et c'est là le principal. Idéal pour les vacances. 

Merci aux Editions Cairn pour la découverte de cette collection policière, un peu atypique. 

G.D. Noguès: Pas d'orchidées pour Miss Armagnac, Editions Cairn,(collection "Du Noir au Sud"), 301 pages, 2016


mercredi 27 juillet 2016

Monvert-les-Bains

4e de couverture: « Je vous le dis tout net, je ne veux pas, moi, Laurent Saintour, participer aux actions délétères du mercantilisme sauvage. Je ne veux pas assister à la dilution des principes qui ont, jusque-là, guidé les fondateurs de Montvert-les-Bains. Vous ne pourrez pas maintenir le caractère familial de l'entreprise ! C'est pourquoi je n'entrerai pas dans votre respectable collège. Je ne ferai, du commerce des sources, ni mon métier ni mon idéal. Je ne boirai pas de cette eau-là ! »Août 1900. Laurent Saintour, héritier de la station thermale de Montvert-les-Bains, dans le haut Forez, rentre des États-Unis pour célébrer le cinquantenaire de l'établissement qu'il doit un jour diriger. Mais il refuse de se glisser dans le moule d'une carrière préparée par trois générations de Saintour et décide de partir à l'aventure. La quête d'un mystérieux tableau et la poursuite d'une énigmatique Dame en mauve conduisent le jeune homme à un périple au c?ur de la Belle Époque. Face à la concurrence d'autres villes d'eaux en plein essor, Montvert-les-Bains parviendra-t-elle à prospérer malgré la désertion de l'héritier ? En dépit des non-dits et préjugés, le père et l'oncle de Laurent réussiront-ils à vaincre les conflits suscités par mystères et secrets familiaux, orgueil et rancoeurs ? Sauront-ils raviver les attaches terriennes et renouer les liens ancestraux ?

De Maurice Denuzière, j'avais lu sa plus célèbre saga "Louisiane". Passionné des Etats Unis, j'avais voulu en savoir plus sur cette ex-province française, devenue américaine. Je me souviens qu'il m'avait fallu près de 8 mois pour lire les 5 (gros) tomes de la saga, tellement celle ci était chargée de détails intéressants, mais un peu difficile à digérer. C'était il y a 15 ans (de novembre 2000 à juin 2001) J'avais la vingtaine, et je pense que je n'avais peut être pas la maturité intellectuelle pour aborder ce genre de roman. 

Quand j'ai eu la chance de recevoir la nouvelle saga de cet auteur érudit, j'ai été ravi car j'allais découvrir de nouveau sa plume et savoir si j'avais atteint cette maturité.
Au vu de ma lecture, je pense que c'est le cas. Déjà, il ne m'a fallu qu'une semaine pour lire (et apprécier) cette nouvelle saga (alors qu'il m'avait fallu plus d'un mois pour le premier tome de "Louisiane") 

J'ai retrouvé avec plaisir la plume de l'auteur, et ce, même si celle ci n'est toujours pas facile d'accès au premier abord. L'auteur aime ancrer son histoire dans la réalité de l'époque, avec moult détails passionnants, mais qui peut paraître difficile à absorber.
Cette fois ci, Maurice Denuzière délaisse les Etats Unis pour nous plonger dans l'Europe du début du XXe siècle. Par l'intermédiaire de Laurent Saintour, son jeune héros, Maurice Denuzière nous ballade de France, en Espagne (et l'Andalousie particulièrement), en Allemagne, (de la Forêt Noire à Berlin, ne passant par la Bavière), mais aussi l'Autriche, l'Angleterre et l'Italie.C'est véritablement à un tour d'Europe que se livre Maurice Denuzière et ce tour là est passionnant de bout en bout, car il nous plonge littéralement dans cette époque d'avant guerre, avec les conflits, les complots, mais aussi le faste de ces pays là...sans oublier les stations thermales, que Laurent va découvrir lors de ses pérégrinations et ses rencontres;

Ce road book, à travers l'Europe est fascinant, même si les débuts ont été chaotiques pour moi. En effet, Maurice Denuzière a une plume des plus classiques (dans le sens des écrivains du XIXe, début XXe siècle) et les nombreux détails qui parsèment le roman font qu'on prend son temps de lire. Puis, je ne sais pas, il y a eu un déclic: j'ai probablement dû me familiariser avec cette plume car je tournais les pages plus facilement. Et, surtout, Maurice Denuzière a le talent de tenir son lecteur dans l'attente. Je voulais toujours savoir ce qui allait arriver à Laurent.

J'ai aimé ce personnage, noble et rebelle, qui de par son côté aventureux, m'a plu. Il part à la découverte de l'Europe pour se trouver lui-même. De par sa double nationalité, (il est franco-suisse), il a gardé de son côté suisse, la neutralité, ce qui lui permet de découvrir les pays qu'il traverse sans prendre parti (même s'il aide ses semblables).

Le titre du roman peut sembler trompeur, puisqu'en effet, l'action du roman ne se déroule à Montvert-Les-Bains que peu de temps, (au début du roman) mais elle plane, toujours sur le destin de Laurent, de par les lettres de son oncle Martial. Et puis, c'est son héritage, même s'il le refuse.

En tout cas, c'est un roman passionnant pour tous les passionnés d'Histoire, et plus particulièrement ici, de notre histoire européenne. Il nous dévoile une époque de chamboulement (le début du XXe siècle), qui va voir le monde évoluer.
Alors, le roman se termine, comme je le pressentais, par les frémissements de la première guerre mondiale. Cela pourrait être le commencement d'un nouveau chapitre de l'histoire de Laurent, mais aussi celui de l'Europe, (car, pour moi, les deux sont intimement lié). Bien que ce roman se suffise à lui-même (il apporte une conclusion plus que convenable), je ne serai pas contre une suite, tellement ce roman m'a plu.

Au final, un très grand roman sur l'Europe du début du XXe siècle, passionnant pour tous les amoureux d'Histoire, qu'elle soit petite ou grande. Une belle saga d'été, qui permet de se divertir tout en apprenant. Que demandez de mieux. En tout cas, je vous la conseille.

Merci à Eric et aux Editions Flammarion pour la découverte de cette superbe saga.

Maurice Denuzière: Montvert-Les-Bains, Flammarion, 612 pages, 2016


La Discothèque du 20e siècle #177

En 1968, une certaine Eloïse, allait connaitre un double succès dans deux langues différentes (en anglais et en français (par Claude François). Shakespeare aura la primeur dans "La Discothèque du 20e siècle".

Barry Ryan: Eloïse (1968)




Après avoir goûté à la renommée avec son frère jumeau Paul, catégorie "duo bon chic bon genre", dès 1965 avec Don't bring me your heartache, Barry Ryan devient en 1968 l'unique interprète des compositions de son frère: c'est comme cela que l'impressionnant Eloïse fait le tour du monde et se vend en 1968 à plus d'un million d'exemplaires (y compris en France, où le titre se retrouve n°2 du hit-parade de RTL). (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1968", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 24 juillet 2016

So Jazz #4: Peggy Lee


Peggy Lee

Peggy Lee (Norma Deloris Egstrom) est née le 26 mai 1920, à Jamestown (Dakota du Nord). Chanteuse, mais aussi auteurs de chanson et actrice, elle a été reconnue comme l'une des chanteuses les plus influentes du XXe siècle. Elle a inspiré de grands artistes comme Bette Midler, Madonna, Paul McCartney ou Elvis Costello. 
De grands noms de la chanson la cite comme leur chanteuse préférée: c'est le cas de Frank Sinatra, Ella Fitzgerald, Judy Garland, Bing Crosby, Louis Armstrong. 
Elle a aussi collaboré, en tant qu'auteur avec Francis Lai ou Duke Ellignton. Duke qui disait d'elle: "Si je suis le Duc, alors Peggy est la Reine". (Source Wikipedia). 
Elle est décédée le 21 janvier 2002 à Bel Air (Californie). 

Pour ma part, Peggy Lee sera toujours associée à l'une de mes chansons préférées: "Fever". La sensualité de sa voix et son duo avec la contrebasse, en font l'un des morceaux les plus mythiques du jazz et de la chanson, en général. 


Fever

Bonne écoute! 


mercredi 20 juillet 2016

La Discothèque du 20e siècle #176

En 1968, le groupe Love Affair allait faire de "Everlsating love" un tube internationale, tel qu'il  sera repris par deux fois:  dans les années 80 (par Sandra) et les années 90, (par le boys band Worlds Apart).

Love Affair: Everlasting Love (1968)





Love Affair était un quintet londonien qui avait débuté alors que son chanteur Steve Ellis n'avait que 16 ans; au tout début de 1968, cette version d'un titre de Robert Knight permet à Ellis (dont le visage poupin et angélique se retrouve aussitôt en couverture des magazines pour teenagers) de se retrouver au sommet des hit -parades anglais. Pour la petite histoire, cette chanson fut reprise par deux groupes bien différents: les rockers irlandais U2 en 1989 et le boys band Worlds Apart en 1996, qui en firent à nouveau un tube de taille! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1968", Polygram Direct)

Bonne écoute!


Le retour d'Elsa Champion

4e de couverture: Avec panache, Elsa Champion organise son come-back dans un domaine où elle est pourtant d’une nullité crasse : la chanson. Les ennuis commencent lorsque Philip Cavanaugh est engagé comme parolier… Jubilatoires et trépidantes, Joe Keenan signe les mésaventures de bobos antihéros, dans l’aberrante et cruelle jet-set made in Manhattan… Champagne ! 

Le Retour d'Elsa Champion est un roman jubilatoire qui dépeint de manière incisive le monde de la jet set new-yorkaise. 

J'ai été attiré par ce livre pour Broadway, tour de chant, parolier. Croyant lire un livre sur le monde du spectacle, c'est plus sur la guerre intestine entre deux magnats de la presse, Peter Champon et Boyd Larkin, que l'on assiste, par l'intermédiaire de Phillip Cavanaugh, parolier, qui se voit chargé de se faire engager par Elsa Champion, qui veut revenir à la chanson, afin d'espionner le mari de cette dernière. 

Joe Kennan, a un talent indéniable pour trousser des situations rocambolesques, qui mêlent ses personnages dans des histoires incroyables, à tel point que je me suis demandé comment tout cela allait se terminer. J'ai trouvé, cependant, que l'auteur allait parfois un peu loin dans le rocambolesque. 
De plus, mis à part, le personnage de Claire Simmons, la compositrice, amie de Phillip, qui se retrouve embarqué dans cette histoire, à son corps défendant, aucun des autres personnages, n'est à sauver: ils sont tous arrogants, pédant, vindicatifs, (même Phillip, a parfois un comportement limite agaçant), mais on rit de leur malheurs et déconvenues. 
Alors, je ne sais pas si c'est un fait exprès de l'auteur, où si l'auteur ressentait la même chose que moi, mais chaque personnages en prend pour son grade, à part Claire, qui a souvent le beau rôle. 

L'humour de Joe Kenan, fait mouche et a cette saveur anglaise que j'aime bien. Puis, l'ambiance de New-York est toujours aussi vivifiante et m'a réchauffé le coeur; En tout cas, cet humour aux saveurs anglaises ont été finement retranscrites dans la traduction faite  par François Dupuigrenet-Desroussilles, le traducteur. Chapeau à lui car il n'est pas évident de traduire l'humour d'un autre pays. Il a su trouver le ton juste, un peu pédant, mais qui passe bien. Chapeau monsieur. 

Au final, un roman jubilatoire, plein d'humour et qui vous fait passer des moments très drôle. Les personnages sont antipathiques, il est vrai, mais leurs déconvenues raviront les lecteurs qui risquent de ne pas les apprécier. En tout cas, un portrait au vitriol de la jet-set new-yorkaise, qui n'en sort pas grandit, mais qui nous rassurent, petits lecteurs. Eux aussi connaissent des déboires et leurs déconvenues sont hilarantes. Une lecture idéale pour l'été. 

Joe Keenan: Le retour d'Elsa Champion, (Putting on the Ritz), 10/18, 382 pages, 2012


dimanche 17 juillet 2016

So Jazz #3: Nina Simone


Nina Simone

Née le 21 février 1933, Eunice Kathleen Waymon (véritable nom de Nina Simone), est une chanteuse de jazz, mais également pianiste et compositrice. Elle fut une fervente militante pour les droits civiques aux Etats Unis. 
Très jeune, elle fut attirée par la musique classique. Elle voulait devenir pianiste concertiste, mais la pauvreté et les préjugés raciaux ont eu raison de son ambition. Pourtant, c'est dans des styles musicaux variés qu'elle s'est illustrée, comme le jazz, la pop, le blues, le classique, la soul, le gospel, le R&B. 
Son parcours musical change de direction, lorsqu'on lui refuse une bourse d'étude, à l'institut Curtis. Alors qu'elle joue et chante dans un club de Philadelphie, qu'elle est contactée par le label Bethleem Records pour un enregistrement.En 1957, le morceau "I loves you, Porgy", dvient un grand succès en Amérique. 
Depuis lors, Nina Simone, enregistrera une cinquantaine d'albums, tout au long de sa carrière, faisant d'elle une des grandes chanteuses du jazz vocal. 
Elle est morte le 21 avril 2003, laissant derrière elle un répertoire des plus éclectiques. 

J'ai toujours été bouleversé par la voix de Nina Simone, il est vrai. Elle fait partie pour moi des plus grandes et sa version de "Ne me quitte pas" est l'une des plus belles qui soit, tout comme sa version de "My Way" qui, pour ma part, surpasse largement celle de Frank Sinatra. 

Le morceau que j'ai choisi est lié à mon 1er coup de coeur livresque de l'année: "En attendant Bojangles". En effet, le morceau "Mr Bojangles, de Nina Simone est intimement lié au roman d'Olivier Bourdeault. 
Le petit narrateur dit ceci, à propos de "Mr Bojangles": "Cette musique était vraiment folle, elle était triste et gaie en même temps, [...]Il ne pouvait y avoir qu'un diamant pour donner une musique pareille; (p.16)


Mr Bojangles


Bonne écoute! 



vendredi 15 juillet 2016

Le Trône de Fer Tome 4

4e de couverture:  Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes...

Risque de spoilers sur les tomes précédents. 

4e été que je passe au Royaume des Sept Couronnes et je dois dire que j'y prend encore du plaisir, même si cette aventure devient des plus complexes. 

En effet, c'est avec ce tome que la complexité de lecture arrive. Le Tome précédent était très foisonnant, avec son lot de personnages au nombre impressionnant et aux intrigues multipliées, mais il restait passionnant de bout en bout. 
Ce tome 4 aurait été encore plus fouillé et foisonnant, et nous aurait abreuvé de renseignements et de personnages si l'auteur avait entrepris de l'écrire comme les précédents..mais il n'en est rien. Voyant la tâche se compliquer, George Martin a pris le parti de couper son intrigue sur deux tomes: l'histoire reprend là où s'est terminé le tome 3, mais seul, une partie des personnages qu'on connait sont présent: Cerseï, Arya, Sansa, Brienne, Jamie, Samwell, (pour ne citer qu'eux). Les autres personnages phare comme Tyrion, Daenirys, ou Jon ne sont pas présent dans ce tome 4 (leur histoire sera raconté dans le Tome 5, qui reprendra l'histoire là où le tome 3 s'est arrêté, du moins dans sa première partie). 

Ce parti pris en avait déçu beaucoup, mais je dois dire que ce n'est pas mon cas. En effet, j'ai apprécié ma lecture. C'est en parti dû au fait que l'intrigue s'intéresse au "jeu des Trônes" et leur aspect politique, et intrigues de cour (Port Réal est très présent pour mon plus grand bonheur), et surtout, les personnages que j'aime le moins n'apparaissent pas (comme Daenirys, Jon ou Bran). 

Il est vrai que Martin nous livre beaucoup de détails (ces scènes de combat ou les villes que les personnages traversent, où même les bâtiments sont décrit avec force détails qu'on les visualise bien), même si l'auteur installe une lenteur dans son récit. Mais cela ne me dérange pas outre mesure. 
Ce que j'ai trouvé dérangeant, c'est de voir l'utilité du procédé utilisé:(raconter une partie des aventures des personnages) l'auteur délaye son histoire (très complexe) au possible pour une finalité que je ne vois pas trop. Exemple, la mission de Brienne, ou la quête d'Arya, même si elles ont été agréables à lire, je me suis dis, en finissant leur parcours: tout ça pour ça. En fait, malgré les pages et les pages consacrées à ces deux personnages, je me suis aperrçu, qu'il ne s'était pas passé grand chose. 
Au contraire de la partie sur Cerseï (qui a été ma préférée, même si je hais ce personnage) que j'ai trouvé très prenante car les choses bougent et la finalité promet une suite des plus intéressantes. En effet, la rivalité entre Cerseï et Margaery (que j'adore, car sous sa douceur, se cache une femme combative qui fera tout pour tenir tête à Cerseï) et les doutes de Cerseï par rapport à son destin sont des plus passionnants. 
L'intrigue des Fer-Nés qu se cherchent un nouveau roi après la mort de Balon Greyjoy, nous livrent, une fois de plus, de nouveaux personnages, au potentiel intéressant. 
En revanche, ce qui se passe à Dorne, avec les Martell, ou aux Eyrié, avec Sansa Stark, devenue Alayne, "fille naturelle" de Petyr (alias Littlefinger) sont trop peu développé pour que je m'y atache complètement.

En fait, il y a tellement de personnages qu'on arrive pas à tous les retenir, et que même parfois, je m'y perd, quand certains noms sont évoqués. Je me sens un peu noyé...mais le principal est de retenir les personnages principaux (même si parfois, je suis obligé de faire un petit travail de mémoire pour me remémorer qui est qui). Ce travail de mémoire est aussi essentiel,pour se souvenir où en sont les personnages, car leur histoire s'étire dans le "temps de lecture" (il se passe beaucoup de pages entre les deux passages sur Ariane, la fille de Doran Martell, par exemple, ce qui fait que j'ai dû fouiller ma mémoire pour savoir de quoi on parlait). 

En tout cas, voilà un tome tout aussi passionnant que les autres, et qui m'a plu. J'aime toujours des personnages comme Arya, j'aime de plus en plus Jaime, qui se détache de sa soeur Cerseï, Brienne, se révèle dans ce tome (l'auteur se focalisant sur son passé) et j'apprécie sa ténacité et sa naïveté. J'aime détester Cerseï et je ne suis pas pressé de la voir mourir (comme Joffrey dont la mort m'a ravi au plus haut point). J'aime aussi quand l'auteur fait se croiser des personnages qui ont un lien sans le savoir (comme la rencontre entre Sam et Arya, devenu Cat des Canaux (je crois qu'Arya est le personnage qui a changé le plus de nom depuis le début du Trône de Fer): ou bien la rencontre entre Brienne et Gendry, et qui nous démontre, que malgré la grandeur de Westeros, l'adage est toujours vrai: le monde est petit). 

En ce qui concerne la traduction, elle est toujours aussi belle, malgré qu'elle soit un peu complexe: cette "langue médiévale" est toujours des plus plaisante à lire: j'ai l'impression de lire une chanson de geste (comme "la chanson de Roland") venu du Moyen Âge. Ce qui rend la filiation entre "Les Rois Maudits" de Druon (dont George Martin est un admirateur) et "Le Trône de Fer" encore plus juste. Déjà, rien que le choix de faire du Prologue un "Prélude" est une belle idée. 
Malheureusement, Jean Sola a laissé sa place (pour divergence entre lui et l'éditeur, il me semble) à Patrick Marcel pour le tome 5. Finie donc, la traduction recherchée de Jean Sola, qui avait beaucoup de détracteurs, il est vrai. (Déjà, le Prélude redevient un Prologue). Apparemment, Patrick Marcel se rapprocherait plus du style de Martin. Enfin, affaire à suivre...

Au final, un 4e tome tout aussi passionnant que les autres (même si la "finalité" de certaines intrigues me laissent perplexe: "tout ça pour ça") et qui m'a fait passer d'agréables moments. Il ne me  reste plus qu'un tome à lire pour être à jour dans la saga (puisque l'auteur n'a toujours pas fini d'écrire le tome 6). Un tome 5 que j'appréhende de lire, puisqu'il va concerner, en grande partie, des personnages que je n'aime pas comme Daenirys, Bran ou Jon (ce n'est pas spécialement eux que je n'aime pas mais leur histoire qui manque d'intérêt à mes yeux). Ma seule joie sera de retrouver Tyrion (qui est, sans conteste mon personnage préféré) qui n'a été qu'un "fantôme" dans ce tome ci. 
C'est donc une affaire à suivre. A l'été prochain pour le Tome 5 du "Trone de Fer" . (En espérant que le tome 6 soit sorti d'ici là...on peut toujours rêver)

George R.R. Martin: Le Trône de Fer tome 4 (A Feast for crows); France Loisirs, 895 pages, 2006-2007


mercredi 13 juillet 2016

La Discothèque du 20e siècle #175

En 1966, Christophe continue son petit bonhomme de chemin sur la route du succès.

Christophe: Excusez-moi M. le professeur (1966)





Devenu le symbole même du chanteur romantique yéyé avec Aline et les marionnettes, Chritophe poursuivait sur sa lancée avec Excusez moi monsieur le professeur, sorti en 1965. Ce qui aurait pu sembler chez certains de la niaiserie, passait très bien chez Christophe, dont la voix et le sens de la mélodie s'adressaient bien au delà des seules midinettes. Le 45 tours s'est hissé à la 5e place des hit-parades en mai 1966. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°36", Universal Music Collections)

Bonne écoute!


dimanche 10 juillet 2016

So Jazz! #2: Billie Holiday


Billie Holiday

Née le 7 avril 1915, Billie Holiday (de son vrai nom Eleanora Fagan) a aussi son surnom (comme Ella Fitzgerald): Lady Day. Son père, guitariste de jazz, ne l'a jamais reconnue: il passe ses nuit dans les clubs de jazz et ses jours, sur les routes. Sa mère, aide ménagère et cuisinière ne s'occupe pas d'elle. La petite Eleanora passe sa vie entre tantes et cousines, et les maisons de redressements pour jeunes noirs où elle connait le viol et la violence. 
C'est sous le nom de Billie Holiday qu'elle débute sa carrière, un peu grâce à son père, par lequel elle rencontre beaucoup de musiciens. 
Elle fait partie des grandes voix du jazz vocal. Elle est décédée le 17 juillet 1959. 

Cette jeunesse cabossée s'entend dans sa voix: elle dévoile ses fêlures et dès que j'entends cette voix, j'ai des frissons qui me parcourent. C'est avec son album le plus bouleversant Lady in Satin que je l'ai découverte et dès la première écoute, j'ai été bouleversé, et ce, dès les premières notes du premier morceau que j'ai décidé de vous faire (re)découvrir. 


I'm a fool to want you

Bonne écoute! 





mercredi 6 juillet 2016

Les filles oubliées

4e de couverture: Le corps d'une femme est découvert dans une forêt isolée du Danemark. Une cicatrice sur le visage aurait dû rendre son identification facile, mais personne n'a signalé sa disparition. Louise Rick, enquêtrice au Département des Personnes Disparues, lance un appel à témoins. Une femme âgée reconnaît la victime qu’elle a connue enfant. Il s’agit d’une certaine Lisemette, qui fut internée autrefois dans un hôpital psychiatrique. Comme les autres enfants de cette lugubre institution, Lisemette était une « fille oubliée », abandonnée par sa famille. L’enquêtrice fait alors une autre découverte troublante : l a victime avait une sœur jumelle. Et toutes les deux sont censées être mortes depuis une trentaine d'années...

Après avoir découvert la création danoise, par l'intermédiaire de la fabuleuse série, Les Héritiers (Arvingerne) qu'Arte a diffusée dernièrement, j'ai eu envie de continuer cette découverte. C'est ainsi que j'ai sorti le thriller de Sara Blaedel, Les filles oubliées. 

Cette lecture n'aura pas été comme je l'aurai souhaité: elle fut trop entrecoupé, ce qui fait que j'ai eu du mal à entrer dedans, et j'oubliai souvent des éléments de l'intrigue. En fait, je pense que je ne l'ai pas lu au bon moment. J'aurai du attendre d'être en vacances pour la lire. Le fait que je sois obligé de faire des pauses, (dû au travail et à un quotidien un peu chargé en ce moment), fait que j'ai eu du mal à m'impliquer. 

Ce qui ne veut pas dire que je ne l'ai pas apprécié: j'aime beaucoup ce genre de thriller psychologique où l'auteur fouille dans l'âme humaine pour nous en redonner toute la noirceur. C'est l'apanage des thrillers scandinaves, il est vrai, et on retrouve cela chez les auteurs suédois, aussi, mais je trouve ici que la psychologie des personnages est ce qui prime par rapport à l'action et au sanguinolent (même s'il y a certaines scènes qui sont assez insupportables). 
J'avais remarqué cela dans la série Les héritiers,qui se centre sur les relations entre des frères et soeurs après la disparition de leur mère et qui se déchirent pour l'héritage. L'accent était beaucoup mis sur la psychologie des personnages, et l'on retrouve cela dans Les filles oubliées
Surtout, la découverte du corps d'une jeune femme va être le point de départ pour Louise, l'enquêtrice, de retourner dans le passé de cette dernière mais également dans son passé propre puisque cette découverte se fait dans un lieu de son adolescence. Cette enquête va rouvrir de vieilles blessures. 

Alors, on voit souvent cela dans les polars scandinaves, une femme flic, rongée par ses démons (ainsi que le duo antinomique qui va se rapprocher au fil de l'enquête), mais j'ai trouvé cela touchant, pour une fois, et surtout pas si pathos. Sara Blaedel n'en fait pas trop (car c'est un reproche que je fais souvent aux polars, de vouloir en faire trop sur le passé de ces flics qui ont une vie de merde): les moments hors enquête, comme la préparation du mariage de Camilla, la meilleure amie de Louise, ou la passion de son fils Jonas, pour la musique, nous fait respirer. 


En revanche, j'ai eu un mal de chien à retenir tous les protagonistes, et j'ai été perdu par moment avec tous ses noms étrangers,mais cela est dû au fait que je n'ai pas l'habitude. 

J'ai vraiment apprécié la fin du roman, car j'ai eu le temps de me poser pour la lire. La résolution est très bien amenée et toutes les zones d'ombres sur l'enquête sont levées. 
De plus, l'auteur a eu le malin plaisir de laisser quelques questions en suspens sur le passé de Louise, qui donne envie de lire une prochaine enquête de Louise Rick. 

Au final, un polar scandinave qui normalement, ne  vous lâche pas, mais que j'aurai préféré lire dans d'autres conditions pour pouvoir l'apprécier davantage. Je ne regrette cependant pas cette découverte et je serai curieux de lire une autre enquête de Louise Rick. 

Merci à Camille et aux Editions Terra Nova pour cette découverte

Sara Blaedel: Les filles oubliées, Editions Terra Nova, 318 pages, 2015


La Discothèque du 20e siècle #174

En 1966, un jeune chanteur aux cheveux longs nous enchantait avec ses élucubrations! Oh yeah!

Antoine: les Élucubrations (1966)




C'est avec un harmonica et une guitare acoustique qu'Antoine a quitté l'Ecole centrale pour donner aux jeune français l'un des grands hymnes des années 60. Dans ses Élucubrations, tout y passait en effet, depuis Johnny Hallyday, que ce nouveau beatnik avait envie de mettre en cage à Médrano, jusqu'à la pilule qu'il souhaitait voir en vente dans les Prisunic. C'est décapant. Et terriblement efficace! Avec ses biens nommées Élucubrations, qui ont atteint la 3e place des hit-parades en février 1966, Antoine est alors apparu comme le digne émule de Bob Dylan. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°12", Universal Collections)

Bonne écoute!


dimanche 3 juillet 2016

So Jazz! #1: Ella Fitzgerald

Pour débuter cet été So Jazz, il fallait la plus grande chanteuse de jazz (ce n'est que mon avis):


Ella Fitzgerald

Née le 25 avril 1917, elle est connue sous le surnom de  The First Lady of Swing. Avec une tessiture de trois octaves,  elle  à une capacité d'improvisation qui fait d'elle la reine du scat. Elle a remporté de nombreuses récompenses, dont 13 Grammy Awards. Elle est décédée il y a 20 ans, le 15 juin 1996. . 

J'ai découvert le jazz avec Ella Fitzgerald et j'ai été de suite conquis. Elle fait partie des plus grandes et je l'écoute encore et toujours avec fascination. Elle est une grande chanteuse qui  démontre que la voix est un instrument, à part entière, dont elle se sert avec brio. Ses improvisations me laissent généralement sans voix. 

Pour illustrer cela, j'ai choisi un morceau d'anthologie où Ella Fitzgerald va pendant 9 minutes, improviser et faire corps avec les musiciens. Une prouesse tout simplement magique. 


Take the A Train

Bonne écoute! 



vendredi 1 juillet 2016

Le pays du nuage blanc







Le pays du nuage blanc 

4e de couverture: « Église anglicane de Christchurch (Nouvelle-Zélande) recherche jeunes femmes honorables pour contracter mariage avec messieurs de notre paroisse bénéficiant tous d’une réputation irréprochable. »
Londres, 1852. Hélène, préceptrice, décide de répondre à cette annonce et de tenter l’aventure. Sur le bateau qui la mène au Pays du nuage blanc, elle fait la connaissance de Gyneira, une aristocrate désargentée promise à l’héritier d’un magnat de la laine. Ni l’une ni l’autre ne connaissent leur futur époux. Une nouvelle vie – pleine d’imprévus – commence pour les deux jeunes femmes, qu’une amitié indéfectible lie désormais…Cette saga portée par un puissant souffle romanesque révèle le talent d’un nouvel auteur, dans la grande tradition de Colleen McCullough et de Tamara McKinley.
Les grandes sagas comme celle du Pays du Nuage Blanc, sont des lectures idéales pour l'été. 
Cela fait quelques années que j'avais envie de découvrir la saga de Sarah Lark, sauf que je n'avais pas franchi le pas de l'achat. Il a fallu que j'ai la surprise de recevoir le 3e tome, l'année dernière pour me faire franchir ce pas. J'ai alors acheté les deux premiers tomes (ben oui, on ne commence pas une saga par la fin) et j'ai choisi le début de l'été (même si la météo a tendance à nous dire le contraire) pour me lancer. 
Quelle grande et belle saga que celle de Sarah Lark. J'ai tout simplement adoré: la découverte de deux femmes sublimes d'indépendance et d'aventures, au charme fou, mais aussi d'un pays (la Nouvelle Zélande) peu aperçu dans les romans (il me semble l'avoir découvert dans le roman de Bernard Simonay: "Princesse Maori), leur culture et leur différence. 
J'avoue, il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour trouver mon rythme, mais c'est le lot de toutes sagas ou roman fleuve: on n'y entre pas comme ça, d'un claquement de doigt; il faut un petit temps d'acclimatation, mais une fois le rythme trouvé, c'est un roman qu'on a du mal à lâcher, tellement les rebondissements sont nombreux, et parfois surprenants (certains sont devinables tout de même). 
Ce qui retient l'attention, ce sont donc les personnages (nombreux (mais en même temps, le roman court sur plus de 20 ans) et tout particulièrement Gwynera, jeune lady anglaise, éprise d'aventures, qui partira se marier (sans rencontrer son mari auparavant) en Nouvelle Zélande, afin de vivre une nouvelle vie. C'est une femme forte, indépendant, au caractère bien trempée, mais qui vivra des moments difficiles...tout comme Hélène, jeune préceptrice, qu'elle rencontre sur le bateau. Cette dernière aussi ne sera pas épargnée par les épreuves: parti se marier en Nouvelle Zélande, mais qui se rend compte que son mari n'est pas tel qu'elle le croyait, elle va aller de déboires en désillusions. 
En clair, l'auteur ne ménage pas ses héroïnes: elle leur fait vivre l'enfer. Entre haine, vengeance, violences, mais aussi amour, joie et drames, tous les ingrédients d'une bonne saga sont réunis pour vous faire passer un bon moment de lecture. De plus, l'auteur à le talent de donner un rythme soutenu à son écriture et fait passer le temps à une vitesse folle (parfois six mois ou un an se passe entre deux paragraphes...ce qui fait grandir (ou vieillir les personnages) plus rapidement. AInsi, le lecteur ne ressent pas de lassitude. 

J'ai été captivé par ce livre, j'ai vibré, été en colère, j'ai eu peur, j'ai été heureux, j'ai vécu avec ce livre beaucoup d'émotions, et je suis ravi d'avoir fait la connaissance de Gwynera et Hélène, ainsi que leur descendance, Ruben, Fleurette, Stephen, Paul. La dernière page tournée, j'avais encore envie d'en découvrir plus. Ce qui sera chose faite avec le 2e tome, même si j'ai bien peur que Gwynera et Hélène, laisseront  la place à leurs enfants et petits enfants...mais, il faut bien que le temps se passe. 

Au final, une saga de toute beauté, qui nous fait découvrir un pays (la Nouvelle Zélande)  et un peuple (les Maoris) qu'on ne rencontre pas souvent dans les romans (dépaysement garanti), idéale pour l'été et que je suis ravi d'avoir découverte. J'y reviendrai prochainement avec le 2e tome. 

Sarah Lark: Le pays du nuage blanc (Im Land der weissen Wolke), Archipoche, 755 pages, 2013
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