mercredi 30 janvier 2019

La Discothèque du 20e siècle #306

En 1990, Thierry Hazard nous faisait danser le jerk sur son tube, du même nom.

Thierry Hazard: le Jerk (1990)


De son vrai nom Thierry Gesteau, l'ex-chanteur de G.P.S. (Garage Psychaitrique Suburbain), un groupe sympathique qui s'était signalé par le succès radio Quand revient l'été en 1982, Hazard crée la surprise en 1990 avec cet énorme tube (bientôt suivi par Poupée psychédélique) et un clip tout à fait mémorable dans le genre "nostalgie des sixties"...(Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1990",, Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 27 janvier 2019

Slow Qui Tue #394: Une femme avec toi

Le slow qui tue de la semaine se sent véritablement une femme avec son homme.

Nicole Croisille: Une femme avec toi



Bonne écoute!



mercredi 23 janvier 2019

La Discothèque du 20e siècle #305

En 1989, un duo nous offrait un tube très dansant.

François Feldman & Joniece Jamison: Joue pas (1989)



[François Feldman s'était fait remarqué avec un premier titre Slave, avant d'exploser avec Les Valses de Vienne. En 1989, il revient avec Joue pas, duo qu'il chante avec ]  la belle Joniece, Américaine d'origine mais vivant en France. On l'avait entendu au sein de Eurythmics donner la réplique à Annie Lennox sur le tube Missionary Man en 1986, puis elle avait travaillé avec Catherine Lara (on la retrouvera sur scène pour la comédie musicale Sand et les Romantiques). (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1989", Polygram Direct)

Bonne écoute!


dimanche 20 janvier 2019

Slow Qui Tue #393: Sister Jane

Le slow qui tue de la semaine lance un message à une certaine soeur Jane.

Taï Phong: Sister Jane



Bonne écoute!


samedi 19 janvier 2019

Amours

4e de couverture: Tandis que son épouse dort paisiblement, Anselme le notaire abuse de Céleste, la jeune bonne, qui tombe enceinte. Pour sauver l'honneur de tous, Victoire décide d'adopter l'enfant. Mais elle n'a pas la fibre maternelle, et le nouveau-né dépérit. En cachette, Céleste va tendrement prendre soin de son petit. Une nuit, Victoire les rejoint dans la chambre sous les combles...

Premier choc littéraire de l'année! 

J'ai sorti ce livre de ma PAL (livre qui m'avait été chaudement recommandé par ma libraire) car l'auteure vient dans une librairie de ma ville pour son dernier livre "Manifesto", la semaine prochaine. 
Léonor de Récondo, je voulais la découvrir depuis longtemps, et encore plus, après l'avoir vu dans une émission, parler de "Point Cardinal", le sujet m'interpellant beaucoup. 

En ouvrant "Amours", j'ai été subjugué par les premières phrases. Cette première scène, dont la violence nous frappe au visage, est pourtant contrebalancé par cette délicatesse dans l'écriture. Qu'est ce que ce roman est beau! Dans la relation qui se noue entre Victoire et Céleste, après l'arrivée du bébé. Dans cette liberté retrouvée que Victoire découvre au contact de ce bébé et de Céleste. Dans ces scènes charnelles, toute en finesse où se lit le désir. 
L'écriture est douce, feutrée, musicale également. C'est touchant, magnifique et je me suis laissé envelopper dans cette douceur. C'est bien simple, j'ai mis cinq jours pour lire ce livre car je ne voulais rater aucun moment merveilleux de ce roman. J'ai même instauré un rituel: chaque soir, après m'être lové dans mon lit, le dos adossé aux oreillers, j'ouvrais délicatement le livre pour me replonger avec bonheur dans cette histoire et je lisais, parfois seulement une ou deux pages. Puis, quand je sentais que  la fatigue venait, je reposais mon livre, pour ainsi, ne perdre aucun moment de la grâce de ce livre. 
Alors, il est vrai que j'aurai pu le lire d'une traite, tellement il est petit, mais non, je m'y sentais, tellement bien, qu'il m'a fallu faire durer ce plaisir. 

Puis arrive le moment des dernières pages: on sent alors,  le picotement des larmes qui pointent au bout des cils. C'est tellement beau et poétique que j'ai été  touché au coeur et à l'âme  par Céleste et Victoire, Huguette et Pierre. Ému par toutes ces amours qui traversent le livre; bouleversé par cette fin qui nous rend orphelin de ce petit moment de bonheur, mais que l'on gardera comme un souvenir. Un souvenir que le temps gardera comme une photo, couleur sépia. 

Après ma lecture d'"Amours", j'ai hâte de rencontrer l'auteure qui se cache derrière ce texte magnifique. Et je suis ravi que ses autres livres m'attendent. 
Si ce n'est pas déjà fait (mais cela m'étonnerait fort) je vous encourage à découvrir la plume délicate et pleine de finesse de Léonor de Récondo. Vous en ressortirez bouleversé de bonheur. 

Léonor de Récondo: Amours, Points, 207 pages, 2015

mercredi 16 janvier 2019

La Discothèque du 20e siècle #304

En 1989, un ancien footballeur se lance avec succès dans la chanson avec ce titre.

Jean-Pierre François: Je te survivrai (1989)



Ancien footballeur de l'AS Saint-Etienne, ce grand blond croise un beau jour Didier Barbelivien à Saint-Tropez; celui ci lui écrit sur mesure ce très gros tube qui se vend bientôt à 600 000 exemplaires et qui a même eu les honneurs d'une version parodique par les Nuls (avec Dominique Farrugia dans le rôle du chanteur) dans un sketch diffusé sur Canal +. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1989", Polygram Direct)


mardi 15 janvier 2019

Harry Potter Tome 1: à l'école des sorciers

4e de couverture: Harry Potter est orphelin. Il mène une vie bien monotone, chez son oncle et sa tante et leur horrible fils. Le jour de ses onze ans, son existence bascule : un géant vient le chercher pour l'emmener dans une école de sorciers où une place l'attend depuis toujours. Quel mystère entoure sa naissance? Et qui est l'effroyable mage dont personne n'aime prononcer le nom? Harry intègre le collège Poudlard et s'y plaît aussitôt. Voler à cheval sur des balais, jeter des sorts, devenir champion de quidditch (une sorte de football pour sorciers), combattre les trolls : Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Il semble pourtant que tout le monde ne l'apprécie pas…

L'une de mes premières résolutions de l'année, en ce qui concerne la lecture: lire le 7e et dernier tome de la saga "Harry Potter" afin de savoir (enfin!) comment ça se termine. (eh oui, j'ai réussi à ne jamais savoir la fin d'Harry Potter). 

Mais, avant de lire ce fameux dernier tome, il me faut relire les 6 premiers pour me remettre l'histoire en tête, avec les détails, (car les grandes lignes, je les ai en mémoire). Alors, j'aurai pu faire ce rappel en regardant les films, mais les fameux détails ne sont pas forcément dans les films (même si le premier est fidèle au premier tome). 

Alors, je ne suis pas un relecteur, loin s'en faut. Je trouve qu'il y a assez de livres à lire pour ne pas "perdre du temps" à relire. Pourtant, avec l'expérience de cette relecture d'Harry Potter, j'ai peut être tort. 
Oui, j'ai adoré relire ce premier tome. Me replonger dans cet univers que J.K. Rowling à su mettre en place de façon magistral. Tous les moindres détails de l'univers sont mis en place (et encore, il y en aura d'autres dans les tomes suivants). Ce fut un régal de revoir les prémices de l'amitié entre Harry et Ron, puis avec Hermione. De faire la découverte de Poudlard, avec des yeux émerveillés, comme Harry. 
Le fait de savoir dès le départ qui est le complice de Vous Savez Qui (alias Voldemort (ouep, même pas peur de lui au point d'écrire son nom), fait qu'on remarque des détails et des subtilités qu'on n'avait pas remarqué à la première lecture. En fait, c'est ça l'un des plaisirs de la relecture. Remarquer des choses qu'on avait pas vu, totalement focalisé sur la résolution de l'énigme. 

Je voudrais tout de même tirer mon chapeau à Jean-François Ménard, qui a fait un travail admirable sur la traduction des noms de certains personnages, et des termes magiques que J.K. Rowling à inventé, comme les Moldus, le Miroir du Riséd... C'est grâce à lui si, en France,  cet univers magique est accessible à tous les enfants, sans oublier les adultes. 

Bon, en revanche, je pense que J.K. Rowling a introduit, dans ce premier tome,  un gros spoiler sur son autre saga "Les Animaux Fantastiques" en ce qui concerne le personnage de Grindewald. Mais, en même temps, elle ne pouvait pas savoir, il y a 20 ans, que devant le succès de sa saga "Harry Potter", elle allait étendre l'univers en faisait un préquel.
Mais cette révélation n'est peut être pas la finalité de sa 2e saga cinématographique. 

Au final, une relecture qui m'a fait un bien fou. J'ai été ravi de revenir dans l'univers fabuleux d'Harry Potter. J.K. Rowling a eu l'art et la manière de développer son univers magique, comme une pro, et Jean-François Ménard, le traducteur, à permis à cette saga de voir le jour dans notre beau pays. Vivement le mois prochain pour (re)lire le 2e tome de la saga. 

J.K. Rowling: Harry Potter à l'école des sorciers, (Harry Potter & the Philosopher's Stone), Folio Junior, 302 pages, 1998


dimanche 13 janvier 2019

Slow Qui Tue #392: Capri, c'est fini

Le slow qui tue de la semaine ne veut plus aller dans la ville de son premier amour.

Hervé Vilard: Capri, c'est fini


Bonne écoute!


mercredi 9 janvier 2019

La Discothèque du 20e siècle #303

En 1988, le groupe Avalanche rendait un hommage en chanson à un ami  et celle ci devint un succès.

Avalanche: Johnny Johnny come home (1988)



C'est dans les dernières semaines de l'année 1988 qu'on découvre ce duo norvégien constitué d'un garçon et d'une fille prénommé Kristi et Kjetil. Leur Johnny Johnny come home (rien à voir avec le Johnny come home des Fine Young Cannibals) s'inspirait de l'histoire vraie de l'un de leurs copains qui ne cessait de faire des fugues, plongeant sa fiancée et ses parents dans l'angoisse! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1988", Polygram Direct)

Bonne écoute!


mardi 8 janvier 2019

De notre côté du ciel

4e de couverture: Allemagne, années 1930 : Henriette, Hans, Charlotte et Karl sont les meilleurs amis du monde. Ensemble, ils forment la bande du trèfle à quatre feuilles et se sont juré de veiller les uns sur les autres. Tandis que les années passent et que le climat politique devient de plus en plus étouffant, Henriette et Hans tombent follement amoureux. Seulement, Henriette est juive. Pour rester en vie, elle devra fuir l'Allemagne, abandonnant derrière elle sa famille, ses amis et Hans.
Plus de cinquante ans après, Henriette quitte l’Uruguay accompagnée de son arrière petite-fille Rachel pour retourner sur les lieux de son enfance. Débute alors un voyage terriblement émouvant pour Henriette, mais aussi pour Rachel, qui ne sait rien du passé de son arrière grand-mère.
Un roman tendre sur l'enfance et le passage à l'âge adulte d'une fillette au destin bouleversé par l'Histoire.



Voilà un roman vers lequel, je ne me serai pas tourné si je ne l'avais pas reçu en service presse. En effet, un énième roman sur la 2nde guerre mondiale, qui est pourtant l'une de mes périodes "préférés" de l’histoire, je n'en avais pas spécialement envie car j'ai beaucoup lu sur cette période. 

Eh, bien cela aurait été une erreur car ce roman fut une belle surprise. 
En fait, tout l'intérêt du roman est, en parti dû au fait qu'il est du point de vue allemand. L'intrigue se déroule en Allemagne au début des années 30  où l'on suit un groupe de 4 enfants:  deux garçons, deux filles: Henriette, une petite juive, Charlotte, Karl et Hans, la fameuse bande du "trèfle à quatre feuilles". Ceux ci voient arriver au pouvoir Hitler et tous les changements qu'il va apporter en Allemagne. Ainsi, le lecteur est plongé, par l'intermédiaire d'Henriette, dans la barbarie nazie qui s'insinue dans le quotidien de nos quatre amis. 
En parallèle, on suit également le présent d'Henriette, devenue arrière grand-mère, qui revient en Allemagne après plus de 50 ans d'exil en Uruguay,avec sa petite fille Rachel,  afin de faire le point sur son passé. 
Qu'est ce que ce roman m'a captivé. Surtout  les parties sur le passé d'Henriette (celle sur son retour est bien mais moins passionnante, je trouve.  L'auteur nous montre bien le cheminement et les changements qui s'insinuent dans la tête de ces petits allemands. Surtout Karl, qui devient un vrai petit aryen, poussé par son père,qui obtient un poste important au sein de la petite ville de Küstrin. La haine monte progressivement et je trouve que l'auteur réussit amplement à nous montrer cela. Certains dialogues et certaines situations font froid dans le  dos. 

En ce qui concerne  la partie présente, elle  n'est pas dénué d'intérêt et certains passages sont émouvants,surtout à la fin,  dû à une certaine lettre qui est très lucide sur le rôle des allemands et le sentiment qu'ils ont pu avoir après cette barbarie. En ce sens, ce roman devrait au moins être lu pour cette raison là: le regard de l'Allemagne et des allemands sur leur histoire et en particulier sur ce chapitre monstrueux qu'était la barbarie nazie. C'est un moment très fort. 

Au final, un roman bouleversant et très intéressant, qui nous montre, du point de vue allemand, la montée du nazisme et les moyens mis en oeuvre  pour enlever progressivement la liberté aux Juifs. Saisissant de vérité. 

Merci aux Editions Les Escales pour cette déconcertante découverte.

Hans Meyer Zu Düttingdorf: De notre côté du ciel, (Unsere Seite des Himmels), Les Escales, 364 pages, 2018


dimanche 6 janvier 2019

Slow qui tue #391: Hijo de la luna

Le slow qui tue de la semaine nous raconte un merveilleux conte.

Mecano: Hijo de la luna 



Bonne écoute!


mercredi 2 janvier 2019

La Discothèque du 20e siècle #302

En 1981, le groupe Imagination revenait avec l'un de leur plus grand tube.

Imagination: Just an illusion (1981)


Les radios libres ayant enfin ouvert une large brèche dans le monopole des stations périphériques avec une programmation nettement plus tournée vers le public jeune, on voit débouler dans les classements une nouvelle génération de groupes funk et disco tels que Kool & The Gang, Earth, Wind & Fire, Chic et autres Jacksons. C'est ensuite, au tour du trio anglais Imagination, avec Lee John (chanteur), Ashley Ingram (bassiste) et Errol Kennedy (batteur): nos trois compères font sensation dès la sortie de Body talk au printemps 1981, bientôt suivi par le magnifique Just an illusion. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1981", Polygram Direct)


mardi 1 janvier 2019

Bilan 2018

Une autre année du blog vient de se refermer. C'était la 9e année (anniversaire que j'ai oublié de fêter en novembre) et ce billet bilan est le 2000e billet  du Blog. . 9 ans, c'est déjà un sacré parcours et je pense encore y trouver mon compte et avoir du plaisir, même si cette fin d'année à tourné au ralenti...mais c'est devenu monnaie courante depuis quelque temps.

Mais passons au bilan de cette année écoulée.

2018 a été une année assez bouleversante au niveau d'une de mes passions premières: la musique. En effet, j'ai appris la disparition de trois de mes artistes préférés.

France Gall

Maurane

Charles Aznavour

Leur Disparition m'a énormément touché car tous trois  représentent le parcours de ma vie et son évolution. C'est en premier Maurane, qui est entré dans ma vie lorsque j'étais adolescent. J'aimais sa voix et sa présence rassurante. Et ses chansons m'ont touché.
La découverte de l'univers de France Gall est arrivé dans ma vie par "Starmania que j'adorais. Et des Chansons telle que "Résiste", "Il jouait du piano debout", "Cézanne peint"m'accompagne souvent et je prend plaisir à les chanter. . 
Les chansons du grand Charles m'ont accompagné toute ma vie, mais c'est vers mes 30 ans que j'ai commencé à le découvrir vraiment et à être touché par sa musique. 
En tout cas, ces trois artistes m'ont accompagné et m'accompagneront encore longtemps. 

Si je devais retenir une chanson de chacun de  ces grands artistes (choix difficile soit dit en passant), ce serait celle ci: 


Quand on est enfant (France Gall)


Différente quand je chante (Maurane)


Comme ils disent (Charles Aznavour)

Je crois que ces trois chansons sont celles qui me parlent le plus car elles me représentent le mieux. 
Au revoir donc à ces trois grands artistes. 

Cette année fut également le retour du cinéma dans ma vie. 
A la différence des autres années, je vais pouvoir parler cinéma dans ce bilan. En effet, 2018 a été une année où je suis retourné au cinéma et cela m'a fait du bien. Je compte bien y retourner plus régulièrement en 2019. 
Alors, ne nous affolons pas, je n'y suis allé que 6 fois (ce qui fait peu au final, je vous l'accorde, mais c'est bien plus qu'en 2017, où je n'y suis allé qu'une seule fois, ce me semble. Après j'ai vu plus de 6 films dans l'année si on compte les films vu en DVD ou à la télé). 
C'est tout de même assez pour vous présenter mes 3 films préférés de l'année. 

En Numéro 3 
Premier film vu en 2018 et première claque. J'ai adoré ce film qui raconte un pan de la vie de Tonya Harding, patineuse artistique, et plus particulièrement sur l'agression qu'une de ses concurrentes a vécu, par sa faute, puisque c'est son petit copain qui fut accusé de l'agression. 
J'ai adoré le côté très cash de ce film et surtout l'humour qui s'en est dégagé. 
Un film fun, drôle, touchant aussi par certains côté. Les acteurs sont tous géniaux. Mention spéciale toutefois à Allison Janney, qui interprète la mère de Tonya Harding. Une mère intransigeante, tyrannique, qui fait froid dans le dos. Un oscar bien mérité, ma foi. 




En Numéro 2: 

C'est une tradition que je me suis instauré depuis que je suis allé voir "Whiplash" au cinéma. Il faut que j'aille voir les films de Damien Chazelle sur grand écran. Ses deux premiers films "Whiplash" et "La la land" ont été de véritable coup de coeur pour moi, et la musique n'est pas étrangère à mon amour pour ces deux films. J'étais curieux de voir ce qu'il allait proposer pour son 3e film diamétralement opposé aux deux précédents. 
Et j'en ai pris plein la vue mais aussi plein la gueule niveau émotion. C'est un film intense,  magnifique du point de vue de l'intime. J'en suis ressorti bouleversé. 
C'est simple, j'aime le cinéma de Damien Chazelle, un réalisateur, dont je vais suivre le travail, c'est sûr. 


Et mon film coup de coeur de cette année: 



J'en avais déjà parler sur le blog cet été, tellement ce film m'avait bouleversé.
En faisant mon bilan ciné, cette année, c'est ce film là qui est ressorti en premier et dont je me rappelle encore maintenant. Des plans entiers sont resté dans ma mémoire. Ce qui démontre bien que ce film a su trouver une place en moi.
En tout cas, il ne pouvait être que premier de ce petit classement.





Côté lecture.
Cette année avait démarrée sur les chapeaux de roues et j'avais un bon rythme de lecture, jusqu'à ces deux derniers mois où je n'ai quasiment pas lu. Alors je ne suis pas en panne de lecture, je lis plus lentement, mais surtout je lis plus de BD/Manga, que de romans.

Au final, j'ai lu 79 romans (je précise "romans"  car je dépasserai la centaine, si je comptais les mangas et les Bande Dessinées lu dans l'année (j'ai dû en lire une petite trentaine). D'ailleurs,dites moi si, dans votre bilan lecture, vous comptabilisez les BDs où si comme moi, vous ne les notez pas).

Dans les livres que je retiendrai:

 un roman inclassable, que je n'oublierai pas de sitôt. Un livre qui m'a touché au cerveau, tout d'abord (car il l'a fait travailler le bougre!) et qui a atteint le coeur. Adria est un personnage attachant, qui m'a ému aux larmes et dont le parcours rocambolesque, qui, de par ses connaissances, lui a "fait vivre" mille vies, est des plus enthousiasmants (même si parfois certains aspects sont choquants, mais cela fait aussi partie de la vie). 
 Avec Confiteor, mz vie de lecteur  a  basculée vers un ailleurs que je ne connais pas encore. Il y aura un avant et un après Confiteor


un premier roman déchirant, sur la recherche d'un lien familial entre un fils et une mère qui ne se sont jamais compris et qui essayent de se retrouver avant que la maladie emporte tout sur son passage. Ecrit d'une plume tendre, d'une finesse infinie et d'une sensibilité, qui ne plonge pas dans le pathos, on en ressort bouleversé mais conquis.












un roman essentiel qui nous parle de ce mouvement (Les Black Panthers) qui bouleversa les Etats Unis et les Sixties. Un roman coup de poing qui vous prend aux tripes et vous bouleversera jusque dans votre chair. C'est tout simplement admirable!











 un beau livre sur un jeune garçon qui avait des difficultés dans l'apprentissage de la lecture et qui a réussi à les combattre grâce à sa découverte et son amour du jeu. Guillaume délivre un beau message d'espoir à toutes les personnes (jeunes ou moins jeunes) qui ont un rapport difficile à la lecture et aux livres.










 ce roman a été une claque monumentale, qui m'a emporté très loin dans la noirceur humaine, qui m'a parfois glacé le sang, mais dont je ne pouvais pas détacher mes yeux, tellement hypnotiser par la plume de l'auteur et l'ambiance qu'il a instaurer dans ces pages fort sombres. Un thriller psychologique que je vous encourage fortement à découvrir...si vous n'avez pas peur de partir au plus profond de la noirceur de l'âme humaine. 








Alors, cela fait peu, certes, mais ces livres là me sont revenu en mémoire pour ce billet, et je me souviens encore de ce qu'ils m'ont fait ressentir. Les bilans sont fait pour ça:  voir quels livres au final restent en mémoire après une année entière. Et puis, de toute façon, j'ai le coup de coeur difficile. J'aime des livres mais ceux qui me touchent vraiment et qui restent en mémoire sont peu nombreux au final. Pour moi, c'est ça un coup de coeur. C'est le livre qui vous reste en tête, des mois après les avoir lu. 


Passons maintenant à 2019 et à mes attentes. 
J'ai envie de retrouver les salles de cinéma et ressentir le frisson de la découverte d'un film sur grand écran. Alors, il est vrai que cette envie est souvent présente en début d'année et s'étiole au fil du temps, mais je me rend compte que j'ai loupé des films cette année que j'avais vraiment envie de voir comme "Jusqu'à la garde" ou"Hostiles". Alors je vais pouvoir les rattraper, c'est sûr, mais la sensation ne sera peut être pas la même si je les vois chez moi. Enfin, tout ça pour dire que j'ai envie de retrouver les salles de cinéma. 

Niveau lecture, j'ai remarqué que cette année fut marqué par un éloignement de ma PAL. En effet, peu de livres sont sorti de ma PAL. J'ai plus lu des SP. Mais je remarque, en regardant mes livres coup de coeur que ceux ci sont souvent sorti de ma PAL personnelle. En tout cas, j'ai envie de retourner plus vers mon immense PAL, l'année prochaine et moins vers les SP (même si ceux ci auront toujours une place car j'aime bien découvrir de nouveaux romans, mais il ne faut pas que cela se fasse au détriment de ma PAL) Il faut que je trouve un juste milieu entre les deux. 
J'ai aussi une envie de revenir aux Classiques. Il y a longtemps que je n'ai pas lu les romans des grands auteurs et cette envie se fait cruellement sentir. Donc, plus de classiques l'année prochaine. 

Voilà, une nouvelle année commence. Espérons qu'elle nous apporte plein de belles surprises. 

Je vous souhaite une très bonne année 2019.