dimanche 31 mai 2015

Descente en librairie #56

Au mois de Mai, 16 livres ont rejoint ma PAL.

11/05


Une saga québécoise qui, par le prisme d'une famille, revient sur la "construction" de Québec, moi je dis, banco. J'ai hâte de le lire.










(Reçu dans la BAL)

16/05


Un roman NA que j'avais repéré à sa sortie, pour sa couverture, mais aussi par son résumé: une histoire d'amour à la Roméo et Juliette: deux enfants de deux familles rivales qui tombent amoureux et qui vont se battre pour vivre cet amour. Je me dis, pourquoi pas...puis comme j'ai trouvé ce livre d'occasion, je n'ai pas hésité longtemps.







J'ai adoré la couverture. Le résumé m'a beaucoup plu: Garnett a t'elle des pouvoirs magiques? Descendante d'une famille de guérisseuse, le Vatican y croit. On dépêche un révérend pour découvrir si c'est vrai.
Ce roman a l'air drôle, il était d'occasion, je me suis dis: allez sous le bras.








J'étais curieux de lire ce livre de la rentrée littéraire dernière. De plus, je trouve la couverture magnifique et comme il était d'occasion, je n'ai pas trop hésité.










Alors là, c'est l'ovni de ma bibliothèque. Je ne suis pas sportif pour deux sous, je n'aime pas du tout la boxe...et j'achète un essai sur ce sport. Oui, mais comme c'est un essai sur la boxe écrit par Joyce Carol Oates, cela doit valoir le coup...pour l'écriture déjà. Puis, il rejoint ma collection Oates.








Un roman que je voulais depuis des mois et à chaque fois que j'allais en librairie, impossible de tomber dessus. Mais cette fois ci, j'y ai mis le temps, en fouillant partout dans la librairie, mais j'ai réussi à en trouver un exemplaire, caché derrière un autre livre. Il était de plus d'occasion; Et voilà, il est (enfin) à moi. Il me restera à le lire.







(Achat Gibert)

20/05


L'année dernière, les éditions Belfond avaient sorti "Shroeder" (le premier livre d'Amity Gage, traduit en français) , que je suis curieux de lire, mais que je n'ai pas pris le temps d'acquérir (je pourrais le faire plus facilement maintenant qu'il est sorti en poche). Qu'elle ne fut pas ma surprise d'avoir trouvé ce livre dans ma BAL. J'étais un peu chafouin, car, j'aime bien découvrir un nouvel auteur avec son premier livre. Brigitte, des Editions Belfond, le sait bien et voilà pourquoi elle m'a envoyé "O my darling" d'Amity Gage. Car, en lisant la 4e de couverture, j'ai remarqué que ce livre est le premier roman d'Amity Gage.L'histoire d'un couple heureux, qui va voir sa vie chambouler à cause d'une maison. Le résumé à l'air super tentant et me donne envie de le lire. Tant mieux, me direz vous.

(Reçu dans la BAL)

21/05



Les éditions du Quai Voltaire (label des éditions de la Table Ronde) ont décidé de lancer une nouvelle collection: "Le petit Quai Voltaire".
C'est une collection de semi-poche qui reprendra les succès du Quai Voltaire (label dédié à la littérature étrangère).
J'ai eu la chance de recevoir les deux premiers titres dont "Les filles de Hallows Farm" d'Angela Huth (ce sera un plaisir de retrouver l'auteur de "Mentir n'est pas trahir" que j'ai eu la chance de lire en début d'année). Les couverture à rabats sont magnifiques. Le dessin de la couverture reproduit sur les premières pages du livre, une couverture à rabat, et un marque page à l’effigie du livre accompagne le roman. Un prix abordable (14€). Une très belle idée.


2e titre du Petit Quai Voltaire, qui sent bon les vacances (ce sera idéal pour le découvrir à cette période.
A savoir aussi, que les éditions de la Table Ronde ont décidé de sortir 4 titres par an de cette nouvelle collection. Les 2 prochains livres sortiront le 15 octobre et leur titres sont déjà connu: ce sera "La Dame à la licorne" de Tracy Chevalier et "Une odeur de Gingembre" d'Oswald Wynd. (Bon ces deux titres là sont déjà dans ma PAL. Mais je me laisserai tenter par les titres suivants de la collection (si ceux ci ne sont pas déjà en ma possession), car j'aime beaucoup l'objet livre.)


(Reçu dans la BAL)

23/05


Un roman qui me tentait beaucoup, de par son résumé (une jeune femme assiste, à plusieurs reprises, à des chutes mortelles de voyageurs dans le métro parisien. Accidents? Suicides? Meurtres. Est ce que cette jeune femme est la prochaine cible ou veut on la rendre folle?) Cela a l'air intriguant à souhait. J'ai hâte de m'y plonger.








Un titre intriguant. Un roman aux allures d'apocalypse. Un jeune auteur (Matthieu Carlier), journaliste, dont c'est le premier roman (et vous savez que j'aime ça, découvrir de nouveaux auteurs). Je suis donc ravi que les éditions Daphis et Chloé  me permettent de le découvrir. Merci de leur confiance.






(Reçu dans la BAL)

26/05



Son premier roman 22 Britannia Road (que j'ai découvert et lu il y a deux ans), m'avait bouleversé et conquis. Ce fut même un coup de coeur. J'ai donc, sauté comme un cabri en découvrant son 2e roman dans ma BAL. De plus, il a l'air encore une fois passionnant: l'histoire de trois soeurs, entre histoire d'amours, jalousie et secrets de famille, de 1913, aux années 70. Tout pour me plaire. J'ai tellement hâte de m'y plonger qu'il va faire parti de mes prochaines lectures.

Le roman d'Amanda Hosgkinson paraîtra le 4 juin 2015. 
Pour l'occasion, l'auteur sera à Paris les 22 et 23 juin 2015.


(Reçu dans la BAL)

28/05



L'année dernière, j'avais lu la demoiselle du mas du roule du même auteur, qui m'avait laissé un sentiment mitigé, car j'avais trouvé le roman trop court pour que l'intrigue (qui courrait sur plus de 30 ans) puisse s'étoffer et que les personnages n'avaient pas assez de corps à cause de l'intrigue trop survolée. Mais j'avais trouvé du charme à l'écriture de l'auteur, et j'avais envie de tenter une autre aventure avec un autre de ses romans.
Celui ci se déroule entre Paris et Chicago, au moment des Années Folles (les années 20) donc, tout pour me plaire. Une lecture qui va être idéale pour la saison qui arrive.


(Reçu dans la BAL)

29/05


Les Editions Belfond me gâte ces temps ci, pour mon plus grand plaisir! Voici le 15e volume de leur collection "Belfond [Vintage]" "Les aventures de Cluny Brown". Une comédie so british (que Lubitsch à mis en image dans les années 40) qui m'a l'air fabuleusement drôle. Idéal pour l'été!

Roman à paraître le 4 juin 2015





(Reçu dans la BAL)

30/05


Dernier roman de Colleen McCullough (qui nous a malheureusement quitté en janvier 2015. Je l'ai appris en recevant ce livre, cette info m'ayant échappé en début d'années), cette saga de l'auteur des "Oiseaux se cachent pour mourir" m'a l'air passionnante. Et elle sera idéale pour cet été.

Roman à paraître le 10 juin 2015 aux Editions l'Archipel. 




(Reçu dans la BAL)





Mais quelle idée a eu Gibert de déplacer son rayon CD/DVD du magasin de papeterie pour l'installer dans sa librairie, juste à côté du rayon littérature/poches.
Hier, je suis donc allé au rayon disque de chez Gibert pour acheter un CD et voilà qu'en passant devant le rayon littérature, je tombe sur ce roman trop choupinou. Non, mais vraiment, qui peut résister à une couverture pareille: des livres, un chat, un titre qui évoque les livres: on ne peut que craquer...et j'ai craqué!
Mais bon, ce sera l'occasion de découvrir cette nouvelle maison d'édition "Préludes". En tout cas, il donne très envie ce livre.


(Achat Gibert)

Comme vous le voyez, j'ai été beaucoup gâté ce mois ci...mais bon, cela prépare le long été qui approche. Donc tout va pour le mieux.

Au mois prochain pour les nouveaux arrivés dans ma PAL.





Slow Qui Tue #237: Fly me to the moon

Le slow qui tue de la semaine veut qu'on l'emmène jusqu'à la lune.

Astrud Gilberto: Fly me toi the moon


Bonne écoute!


samedi 30 mai 2015

Angelina Wismes: la nouvelle voix de Barbara

Un samedi soir de 2013, j'étais devant ma télé et j'ai eu un coup de coeur (et un coup au coeur) qui m'a coupé le souffle et monter les larmes aux yeux lorsque j'entendis cette voix:


De suite, elle fut ma préférée, et malgré son parcours fugitif (et injuste) dans "The Voice", je savais que je la retrouverai, un jour...

Et ce jour est arrivé: deux ans après son passage dans le télé-crochet de TF1, Angelina Wismes revient sur le devant de la scène et nous propose son premier album: un hommage à Barbara.



Alors, je sais ce que vous allez me dire: encore un album de reprises, c'est la facilité pour se faire connaître rapidement.
Pour certains jeunes  artistes, ce n'est pas faux...mais ce n'est pas le cas ici.
Pour la bonne et simple raison que ce projet est un projet d'artiste et pas un projet commercial:  les chansons de Barbara  vont tellement bien à Angelina et se marient merveilleusement avec sa voix. On a l'impression que les chansons, reprises sur cet album  ont été écrites pour elle. Angelina les fait siennes, avec énormément de talent. Car ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir chanter "du Barbara" tellement ces chansons  collaient à la peau de la Dame Brune.

Puis, Angelina a fait le choix (et le pari) de piocher dans le répertoire de Barbara, des chansons peu connues du grand public. Bien évidemment, il y a "Nantes", "Le mal de vivre" ,  "Au bois de Saint Amand"ou  "Une petite cantate",  que le public connait, mais à côté, il y a des titres moins connu, comme "Mon enfance" (même si celui ci a retrouvé l'oreille du public grâce à Angelina, d'ailleurs), "Je ne sais pas dire",  "Ce matin là", "Clair de nuit", "La vie d'artiste"...

Angelina a surtout pris le temps de peaufiner son album. Elle l'a réfléchi, mûri pour lui donner sa patte: lui donner une couleur qui lui est propre. Il lui a fallu deux ans pour que son projet aboutisse. Il a donc fallu attendre pour pouvoir tenir ce petit bijou musical entre les doigts...Et la patience est payante car Angelina ne nous propose pas des reprises calquée sur l'original...ce qui aurait été casse gueule et voué à l'échec tellement l'ombre de Barbara est grande. Elle y ajoute sa patte, en proposant des arrangements originaux, mais qui ne dénaturent pas les textes. Au contraire, elle lui donne une nouvelle lecture et une nouvelle vie.
Dans certains titres, on entend de la Bossa, du Jazz, qui illuminent et donnent une  autre couleur aux titres et les font (re)découvrir au public. Et c'est tout cela qui fait que cet album est un hommage réussi à cet immense artiste qu'est Barbara.
Cet album permettra à la jeune génération de découvrir Barbara et aux amoureux de la Dame Brune de découvrir la voix d'Angelina Wismes, l'une de ses héritières.

Laissez vous charmer par la voix d'Angelina: comme moi, vous aurez un coup au coeur et vous serez envoûté. Voici un petit joyau qu'il faut mettre en lumière: une belle et grande artiste, qui met sa voix au service d'une autre grande artiste. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, voici, Angelina Wismes, la nouvelle voix de la chanson française...


Angelina Wismes - Ce Matin-là (extrait) par purecharts


Nantes

jeudi 28 mai 2015

Le Hussard sur le toit

4e de couverture: Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu'a-t-il fallu pour l'amener là ? Rien moins qu'une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais.
Le Hussard est d'abord un roman d'aventures : Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d'une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d'avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d'une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l'amour et le renoncement.

Pour mes 18 ans, j'ai reçu deux livres: Le Rouge et le Noir de Stendhal (que j'avais lu un an avant de le recevoir) et Le Hussard sur le toit de Giono qui ressortait dans cette édition Folio, pour la sortie du film de Jean-Paul Rappeneau avec Olivier Martinez et Juliette Binoche. C'était en décembre 1995. 
Quelques mois plus tard, je me lançais dans la lecture de ce roman (c'était lors d'une pause entre deux cours que je passais, comme souvent au CDI de mon lycée)...pour l'abandonner 50 pages plus tard, n'arrivant pas à entrer dans cette langue qui ne me parlait pas encore. J'ai alors remis ce livre dans ma PAL ou il a dormi pendant...20 ans!
Il m'a fallu le mettre dans ma Book Jar de cette année pour que je me lance dans cette lecture (comme quoi ce petit challenge à du bon). 20 ans après l'avoir reçu (et entre temps vu le film) qu'est ce  que j'en ai pensé. 

Je ressors un peu mitigé de ce roman: l'ambiance du roman est angoissante à souhait, mais en même temps les paysages magnifiques contrebalancent tout ça. La plume de Giono est superbe et d'une poésie telle qu'on est charmé... Il réussit à équilibrer les moments de contemplations, et les moments d'action. J'ai aussi beaucoup aimé découvrir la Provence que je connais peu, (mes souvenirs remontent aux livres d'enfance de Marcel Pagnol ("La gloire de mon père". "Le château de ma mère") et j'ai trouvé que, la plume de Giono était plus tragique que celle de Pagnol. Elle chantait différemment (En même temps, le choléra qui rode dans chaque page n'aide pas à se sentir à l'aise). 
Oui, mais voilà, si j'ai aimé la plume de Giono, l'histoire d'Angelo et son parcours dans cette Provence du XIXe siècle, j'ai été souvent ennuyé par les digressions de l'auteur, qui s'éloignait du récit pour nous offrir des "réflexions philosophiques" ou des descriptions, certes, belles, mais un peu longuettes, qui me faisait décrocher. Mon esprit allait vagabonder ailleurs...et c'est un peu dommage. 
J'ai aimé la relation entre Angelo et Pauline: elle est faite de respect mutuel et d'attirance chaste...Angelo est un gentleman, et j'ai apprécié son comportement. 
En revanche, j'ai trouvé la fin un peu rapide (surtout en ce qui concerne le sort de Pauline vite expédié...comme si l'auteur avait peur de manquer de temps ou que son quota de mots soit dépassé avant de mettre le mot fin) Dommage. J'aurai voulu en savoir un peu plus: l'auteur aurait du s'attarder plus sur le  sort de ses personnages, plutôt que de nous offrir des pages de réflexions que je ne trouvais pas nécessaire. (ce qui pêche en fait avec ce genre de livre "classiques" c'est que j'ai peu l'habitude d'en lire et j'ai toujours un peu de mal avec la langue usité et l'écriture)

Au final, même si j'ai aimé ce livre en général  malgré quelques petits points négatifs (la lenteur de certaines pages et une fin trop rapide), je ressors mitigé de cette lecture. Mais je suis tout de même content de l'avoir (enfin!) lu. 

Jean Giono: Le Hussard sur le toit, Folio, 562 pages (avec le Dossier sur l'oeuvre), 1995


mercredi 27 mai 2015

La Discothèque du 20e siècle #108

En 1967, cette chanson allait faire grand bruit et devenir l'un des titres les plus repris du 20e siècle.

Claude François: Comme d'habitude (1967)





Tout a été dit et écrit sur cette chanson qui est l'un des "standards" les plus exportés du répertoire français, avec Les feuilles mortes de Prévert et Kosma. Alors amusons nous à répertorier quelques unes de ses versions les plus célèbres: en français, celle de Florent Pagny est un classique, à la fois respectueux et novateur. En anglais, sous le titre My Way, la chanson fut sublimée par Frank Sinatra (sur des paroles de Paul Anka) et massacrée par Sid Vicious des Sex Pistols. Mais connaissez-vous My Way, par Shirley Bassey, José Carreras, Tom Jones, Elvis Presley, Nina Simone ou Dionne Warwick? (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1967", Polygram Direct)

Bonne écoute!

dimanche 24 mai 2015

Slow Qui Tue #236: Confession

Le slow qui tue de la semaine nous fredonne une confession.

Vibe: Confession


Bonne écoute!


mercredi 20 mai 2015

La Discothèque du 20e siècle #107

En 1966, Hugues Aufray rendait un hommage vibrant à cette soeur qui mit sa vie de femme entre parenthèse pour s'occuper de ses frères et soeurs.

Hugues Aufray: Céline (1966)


Le saviez-vous? Sur son premier 45 tours, en 1958, le jovial Hugues Aufray chantait Le poinçonneur des lilas d'un certain Gainsbourg! Quand il met en boite Céline, 8 ans après, il est une star avec, à son actif des succès tels que Santiano et Debout les gars, sans parler des adaptations des chansons de Bob Dylan. Paroles d'Aufray et de Vline Buggy sur une musique qui rappelle le folklore yiddish d'Europe de l'Est, une mélodie signée Mort Shuman, à l'époque jeune compositeur américain encore inconnu en France; (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1966", Polygram Direct)

Bonne écoute!

mardi 19 mai 2015

Ecran total

4e de couverture: À qui appartient ce corps sans vie et sans tête, jeté dans le fleuve par une nuit d’été poisseuse ? Peut-on jamais guérir d’une blessure d’amour ? Est-il possible de vivre seul quand les autres vous ont abandonné ?
Pour éviter le danger, certaines questions devraient sans doute rester sans réponses. Sauf une, la seule qui vaille : qui est vraiment la douce et timide laura_73 ?
Sur fond de pop culture, cette romance sombre et violente mêle intrigue, amour et réflexion sur le paradoxe des moyens de communication actuels, capables de rapprocher virtuellement les hommes tout en les isolant physiquement.

Ce que j'apprécie avec Laurent Bettoni, c'est sa capacité à s'immerger dans différents genres littéraires. 
Ecran total est le 3e roman de l'auteur que je lis et celui ci est encore une fois, bien différent d' Arthus Bayard et de Mauvais garçon
Voici un livre psychologique d'une noirceur qui fait flipper sa race et qui nous rend aussi schizophrénique que son narrateur. 
En effet, dès les premières pages, je ne savais pas dans quoi je m'étais embarqué, ne comprenant pas totalement l'intrigue que je lisais. Tout simplement parce que l'auteur brouille les pistes en naviguant entre le virtuel (ou l'imaginaire) et la réalité, et ce, parfois dans la même page...ce  qui fait que l'on se sent un peu perdu...mais c'est ce qui fait le charme et tout l'intérêt du livre, et qui m'a fait tourner les pages très facilement. 

Laurent a un style percutant et vif, souvent cash et quelquefois trash (certaines scènes peuvent choquer les personnes sensibles) qui donne du rythme au roman et a captivé le lecteur que je suis. Mais ce roman n'est pas seulement un roman à suspense, il est surtout là pour nous parler de création et du métier d'écrivain. Ce roman psychologique nous plonge dans la tête d'un écrivain, et c'est parfois pas très joli: en effet, le narrateur a été quitté par sa femme, après que celle ci se soit aperçu que son écrivain de mari s'était "servi" de leur histoire pour écrire son premier roman. Le narrateur va alors se retrouver seul, abandonné par la femme qu'il aime, ses amis, qui lui tournent quasiment tous le dos. C'est ainsi, qu'un soir de solitude, il va errer sur le net et sur un site de rencontre particulier, Anozerlife, et y faire la rencontre d'une certaine laura_73... et c'est à partir de ce moment là que le roman part en cacahuète et qu'on n'arrive pas à décrocher. C'est un roman qui, en parlant de la création et de l'imaginaire d'un écrivain, nous fait prendre conscience que ces chers auteurs peuvent parfois perdre pied avec la réalité en se prenant pour des héros, voir, des dieux (des personnes qui ont le droit de vie ou de mort sur leurs personnages et qu'ils peuvent perdre pied. C'est totalement fascinant.  

Certes, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, qui est captivante en tout point sauf que plus je m'approchais de la fin, plus j'ai deviné le fin mot de l'histoire (tout ça à cause de Brad et Edward...pff, c'est vraiment pas juste! (Ceux qui ont vu un certain film tiré d'un certain livre dont le prénom de l'auteur est Chuck, comprendront de quoi je parle). Cela ne m'a pas gâché la fin de la lecture, mais j'ai eu un sentiment de "déjà-vu". 

Mis a part ce léger bémol, j'ai encore une fois passé un très bon moment avec l'écriture et les personnages de Laurent Bettoni, et j'aime qu'il me surprenne de livre en livre. Car ce qui est bien avec Laurent, c'est qu' à chaque livre, il propose autre chose que la fois d'avant. Il se promène dans les genres littéraires comme on le fait nous, lecteurs, en choisissant nos différentes lectures. Et moi, je dis qu'un auteur qui sait se renouveler de livre en livre, je dis bravo, et je reviendrai vers un de ses autres livres avec plaisir. 

Merci aux Editions La Bourdonnaye pour cette nouvelle découverte et pour leur patience (car oui, ce livre a un peu traîné dans ma PAL, je l'avoue).

Laurent Bettoni: Ecran total, La Bourdonnaye, 230 pages, 2014


dimanche 17 mai 2015

La vérité à propos d'Alice

4e de couverture: ​Après "L'Héritage" et "Pressentiments", la nouvelle star des lettres anglaises nous livre un autre bijou, encore plus prenant, encore plus vénéneux, une plongée troublante dans les drames et les secrets de la haute société britannique du xixe siècle.

En acceptant sur le tard d'épouser Richard, Rachel Crofton croyait enfin échapper à son destin de gouvernante. Hélas, derrière le négociant en vins affable, bien introduit dans la bonne société de Bath, se cache un homme colérique, opportuniste et pingre.
Pour tromper l'ennui et les regrets, Rachel accepte la proposition de lady Alleyn, figure de l'establishment, qui recherche une dame de compagnie pour son fils, Jonathan, vétéran de la guerre d'Espagne.

Dès sa première visite, Rachel comprend que les belles apparences masquent de profondes failles : pourquoi Jonathan réagit-il si fortement à sa vue ? Ses traumatismes sont-ils uniquement liés à ses souvenirs de guerre ? Que complote Starling, la petite servante ? Quelle emprise lady Alleyn exerce-t-elle sur ces esprits troublés ? Et surtout, qui était Alice, la fiancée de Jonathan, disparue sans aucune explication ?

Décidée à percer le secret de la maison Alleyn et à sauver Jonathan du mal qui le ronge, Rachel n'a bientôt plus qu'une idée en tête : découvrir la vérité à propos d'Alice...


4e roman de Katherine Webb, celui ci est ma deuxième incursion dans l'univers de cette auteure anglaise, après A la Claire Rivière , lu l'année dernière. 
Si mes souvenirs sont exacts, j'avais beaucoup apprécié cette lecture, malgré quelques passages qui m'avaient laissé un sentiment mitigés, car trop éloigné de l'ambiance anglaise et ténébreuse que l'auteure avaient installée dans son roman.

La vérité à propos d'Alice est sensiblement construit sur le même schéma que son précédent roman (je ne peux pas dire si Katherine Webb utilise ce schéma depuis ses débuts n'ayant pas lu ses deux premiers romans): un savant mélange entre mystères, secrets de familles, disparitions, un personnage extérieur à ces secrets qui débarque dans la petite ville et qui vient tout bousculer, le tout construit de chapitres alternant le passé et le présent (le passé étant là pour donner des pistes au lecteur, qui se prend à trouver les clés de ce jeu de piste un peu morbide, par moments).
Mais, qui dit schéma semblable, ne veut pas dire que l'auteur nous donne à lire le même roman à chaque fois. Elle arrive à nous immerger dans une histoire différente, avec de nouveaux personnages, de nouvelles intrigues. Katherine Webb est comme un auteur de polars, qui prenant les mêmes codes inhérent  au genre, va créer un univers différent, mais tout aussi prenant, et dévoiler un pan d'une société gangrenée par les secrets.

En effet, dans ce roman, Katherine Webb laisse le XXe siècle, pour le XIXe et sa société bourgeoise, en en dressant un portrait pas très glorieux...c'est le cas de le dire. En suivant deux héroïnes, très dissemblables  mais très fortes (Rachel,  nouvelle arrivée à Bath et qui va faire sortir tous les secrets de la famille Alleyn; et Starling, la servante des Alleyn, qui veut découvrir ce qui est arrivé à son amie), l'auteur va nous dévoiler, par petites touches, le passé de la famille Alleyn, mais surtout, suivre le personnage qui hante le roman et pour lequel j'ai une affection particulière: Alice. Alice est l'un des plus beaux personnages de roman que j'ai pu croiser: elle est douce, adorable, généreuse...comme disent plusieurs personnages, on ne pouvait que l'aimer. En donnant cette personnalité là, à Alice, l'auteur nous fait ressentir de l'empathie pour elle, et le lecteur cherche ainsi à savoir ce qui lui est arrivé.

Malgré que je sois entré dans ce livre, à tâtons (il ne m'est jamais évident d'entrer dans un nouvel univers, surtout aussi riche, et aussi complexe), essayant de comprendre les tenants et les aboutissants, j'ai beaucoup aimé ce roman. Plus j'avançais dans le roman, plus j'avais envie de savoir la vérité à propos d'Alice, et je dois dire que je n'ai pas été déçu: plus je tournais les pages plus les révélations qui s'enchaînaient page après page, me laissaient sans voix. Katherine Webb a le don particulier des auteurs anglais, de savoir distiller les révélations au compte goutte, laissant le lecteur dans une envie permanente de connaitre la suite. Elle sait également comment installer une ambiance, certes parfois pesante (et j'ai l'impression qu'a chaque roman, elle va encore plus loin dans la noirceur et l'horreur de l'âme humaine. Enfin, dans celui ci, certaines révélations m'ont beaucoup choqué.
 Là où j'avais trouvé que les souvenirs de Mitzy sur le Maroc, dans "A la Claire Rivière" avait cassé l'ambiance du roman et m'avait moins plus, les souvenirs de guerre de Jonathan Alleyn sont des plus approprié dans ce roman où la noirceur est constamment présente (en tout cas, Katherine Webb a su décrire l'horreur de la guerre sans pathos, ne nous cachant pas cette atrocité sous une plume trop poétique. Bien au contraire, elle dit les choses brutes, sans rien cacher).

Au final, cette 2e incursion dans l'univers de Katherine Webb est encore une fois très bien passé, et cette fois ci sans petit bémol. Voilà une auteure anglaise, qui n'a rien à envier à ces aînées: elle a le don d'écrire des histoires à ambiance, patinés de secrets, que le lecteur a envie de découvrir avec avidité. C'est toujours un plaisir de découvrir un nouvel univers, de nouveaux personnages et cette Angleterre, qui me fascine et dont l'auteur nous dévoile de nouvelles facettes. Encore une fois, je conseille ce livre, aux amoureux des secrets de familles, des mystères mais aussi à ceux qui aiment les romans anglais du XIXe siècle, début XXe. . (D'ailleurs, je me demande si Katherine Webb ne serait pas une descendante de Mary Webb, auteure anglaise du début du XXe siècle que j'ai découvert il y a plusieurs années avec son roman Sarn. Si elle ne l'est pas par le sang, elle l'est incontestablement par l'écriture. Car cette Vérité à propos d'Alice, baigne dans la même ambiance que "Sarn").
La vérité à propos d'Alice: un roman idéal pour l'été qui approche, et qui vous procurera des heures de lecture intense.

Merci à Brigitte et aux Editions Belfond pour cette nouvelle incursion dans l'univers si particulier de Katherine Webb.

Katherine Webb: La vérité à propos d'Alice, (The Mlisbegotten), Belfond, 497 pages, 2015



Slow Qui Tue #235: Just to see her

Le slow qui tue de la semaine veut juste la voir encore une fois.

Smokey Robinson: Just to see her


Bonne écoute!


mercredi 13 mai 2015

La Discothèque du 20e siècle #106

En 1966, Johnny Hallyday répondait aux élucubrations d'Antoine qui voulait le mettre dans une cage.

Johnny Hallyday: Cheveux longs, idées courtes  (1966)


Ouh la laaaa... ça lui avait pas plu du tout, à notre Johnny national que le chanteur Antoine préconise de le "mettre en cage à Médrano" dans ses fameuses Elucubrations. Et si Antoine préfigurait la vague hippie qui ne tarda pas à déferler, de San Francisco, aux faubourgs de Paname, Johnny ne tarda pas à répliquer avec un coup de main du regretté Gilles Thibault pour les paroles, avec cette chanson pour le moins cinglante! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1966", Polygram Direct)

Bonne écoute!

dimanche 10 mai 2015

Slow Qui Tue #234: Parler d'amour

Le slow qui tue de la semaine nous parle d'amour en duo.

Ute Lemper & Art Mengo: Parler d'amour


Bonne écoute!


samedi 9 mai 2015

Dans le décor

4e de couverture: « Je ne sais vraiment plus qui je suis et j’adore ça. C’est devenu ma vie. »
Musicien, le beau Thomas, 18 ans, est fou amoureux de Caroline. Un soir, il perd le contrôle de sa voiture : la jeune fille restera à vie dans un fauteuil roulant. Incapable de l’assumer, rejeté par tous, il fuit famille et amis. Après plusieurs années d’errance et de galère dans les bas fonds parisiens, un grand producteur de cinéma repère Thomas par hasard et lui propose de devenir acteur. Sa vie bascule. Happé par le succès, il est pris dans la lessiveuse du star system planétaire. Mais le poids de sa culpabilité et son amour pour Caroline continuent de le hanter. Sera-t-il capable de quitter gloire et argent, pour aller la retrouver ?
De la déchéance à la notoriété, du désœuvrement à l’existence trépidante d’une célébrité internationale : le roman d’une vie fulgurante où succès ne rime pas forcément avec bonheur.



Après ma rencontre avec Eléonore de la Grandière (co-fondatrice des Editions Daphnis et Chloé ), au Salon du Livre de Paris, j'avais hâte de lire un de leur nouveau titre. Je me suis tourné vers le 2e roman de Thierry des Ouches (photographe), auteur dont j'étais pourtant déjà curieux de lire le premier livre, "Martin de la Brochette" (que je lirai assurément un jour) pour un seul mot: musicien. Oui, pour un seul mot croisé dans une quatrième de couverture, je peux partir directement avec un livre. Disons, que le résumé me parlait...et je peux vous dire qu'après lecture, je suis comblé.

Ce roman est sensationnel et addictif à un point qu'on ne peut pas le lâcher. J'ai été emporté dans ce tourbillon de morbide, de paillettes et de strass, accompagné pourtant par un personnage principal insupportable, imbu de lui même, arrogant au possible, égoïste, qu'on a envie de claquer. Eh bien, malgré cela, le lecteur que je suis a été emballé par l'histoire, les personnages, le monde dans lequel l'auteur fait virevolter Thomas.

Thierry des Ouches nous plonge dans le monde du cinéma (oui, je sais, je pensais m'embarquer dans une histoire musicale, sauf que c'est le monde du 7e art qui nous est conté ici (car on est bien dans un conte, vu l'ascension fulgurante du jeune Thomas dans ce milieu carnivore qui mange les jeunes premiers du cinéma),  de manière brillante, dans un style fluide, percutant et vivant, en  démontant ce monde de strass et de paillettes qu'est le cinéma...et on peut dire, que, par l'intermédiaire de Thomas, son jeune héros, il n'est pas tendre avec ce milieu là, mais également le milieu des paparazzis, qui s'en prend plein la tête.
J'ai adoré cette plongée sans oxygène dans ce monde violent émotionnellement. Mais surtout, j'ai aimé que l'on voit la déchéance du jeune homme avant son ascension fulgurante dans ce milieu qui vampirise tout: le jeune Thomas qui se prend au jeu et est grisé par cette vie, qui dépense sans compter, va être vite rattrapé par la vie. Mais je ne vais pas le plaindre, car il n'a que ce  qu'il mérite. Son égoïsme et sa vacuité, son outrecuidance font qu'on ne peut pas l'aimer...mais l'auteur à une plume tellement géniale qu'il réussit à ne pas rendre Thomas détestable au point qu'on ne veuille pas continuer le livre. En fait, l'histoire est tellement prenante que vous n'avez qu'une envie: savoir comment cela va se terminer..et je n'ai pas été déçu par la fin.Puis, heureusement, d'autres personnages, bien plus reluisant que Thomas gravitent autour de lui (je pense à Django et Gad, ses amis du "Château")  et rendent le livre  bien plus supportable.

Voilà un roman qui ressemble à un conte parfois devant le destin brillant de Thomas, sur le monde cruel et sans fard du cinéma, où l'auteur nous brosse le portrait peu reluisant d'une jeune star qui se brûlera aux ailes de la notoriété...Où comment on passe de l'obscurité à la lumière, de la déchéance à la réussite pour finir dans la désillusion la plus totale. Un roman sensationnel qui donne à voir l'envers du décor du monde du 7e art. Pour moi, un véritable page-turner, qui se lit quasi d'une traite, qu'on referme un peu sonné, mais qui ne nous lâche pas, même après la dernière page tournée. Une véritable réussite.

Thierry des Ouches: Dans le décor, Editions Daphnis & Chloé, 306 pages, 2015



vendredi 8 mai 2015

Editions Belfond (Domaine étranger): Mai 2015

Voici certains livres des Editions Belfond à paraître pour le mois de Mai 2015. 

Sorties du 7 mai 2015


Après un premier mariage désastreux, Robyn pense avoir enfin trouvé le bonheur en épousant Paul, un artiste fantasque et passionné de dix-huit ans son aîné. Certes, le couple s’accroche parfois, notamment sur les dépenses inconsidérées de Paul, jouisseur impénitent. Et puis, Robyn veut un enfant, plus que tout. Mais rien ne se passe… Aussi, quand Paul lui offre un voyage au Maroc, Robyn décide de profiter de ce moment pour enfin prendre le temps de vivre. Le couple s’installe dans un petit hôtel d’Essaouira et tous deux redeviennent des amants passionnés, jusqu’au jour où Robyn fait une découverte qui va tout remettre en question...  

Dans la chaleur étouffante d’un Maroc aussi splendide qu’inquiétant, l’histoire bouleversante d’une femme trahie par celui qu’elle aime et qui, au hasard des obstacles et des rencontres, va se redécouvrir. Le retour de Douglas Kennedy avec un roman dans la lignée de L’homme qui voulait vivre sa vie et des Charmes discrets de la vie conjugale, dans lequel on retrouve son œil acéré, son attention aux détails, son regard bienveillant mais aussi sans concession.   



  À paraître le 7 mai : en un seul volume aux éditions OMNIBUS, DES HÉROS ORDINAIRES                     Piège nuptial - L’homme qui voulait vivre sa vie - Les Désarrois de Ned Allen - Rien ne va plus                                                                   Préface inédite de l’auteur 


Mille Comédies


Depuis qu’elle s’est installée à Los Angeles avec Luke et Minnie, Becky croit vivre un conte de fées. À elle les avant-premières glamour, le shopping sur Rodeo Drive, le job de rêve d’habilleuse de star ! En vérité, Becky s’ennuie un peu. Luke est trop occupé à gérer la carrière de la supervedette Sage Seymour, elle n’a été invitée à aucune soirée et pas évident de se faire de nouveaux amis quand on ne connaît que les employées du spa. Heureusement, tout cela va changer : Suze arrive, avec mari et enfants !  Sauf qu’au pays des stars, les apparences sont souvent trompeuses et notre incorrigible accro va vite comprendre à ses dépens que derrière les paillettes règne un monde sans pitié. Aveuglée par les sunlights, désireuse de se faire une place dans la A-list, Becky pourrait bien mettre en danger ce qu’elle a de plus cher : son couple, sa famille, son amitié avec Suze… À Hollywood plus qu’ailleurs, il n’y a pas de place pour les sentiments.  

Sorties du 21 mai 2015


À première vue, Charlotte et Clark mènent la vie bien rangée du parfait couple américain tout juste marié : du travail, une nouvelle maison, un chien. Mais les apparences sont trompeuses : depuis son emménagement, le couple a l’impression d’être pris au piège d’une vie conjugale qui, comme un étau, se resserre, révélant peu à peu leurs failles et leurs fragilités. Hanté par le suicide de sa mère, Clark entend des voix et aperçoit des ombres en pleine nuit. Seuls les souvenirs idéalisés de son enfance et la relation qu’il noue avec un jeune garçon lui permettent de repousser la folie qui le gagne peu à peu. Charlotte assiste, impuissante, à l’éloignement de son mari et culpabilise de ne pas pouvoir lui donner un enfant.  Méfiance, rancoeurs, mensonges, espoirs déçus et occasions manquées : Charlotte et Clark deviennent des étrangers l’un pour l’autre, conscients que le lien qui les unit est de plus en plus ténu, jusqu’à céder…  

Jouant avec l’apparente indolence du quotidien des banlieues américaines, Amity Gaige dissèque avec lucidité et modernisme la vie d’un jeune couple enfermé dans une maison étrange et étouffante, métaphore presque vivante de l’institution du mariage dont les murs se referment inexorablement.   

Humour/Pratique


Vous n’avez pas fait une nuit complète depuis deux ans. Votre dernière grasse mat’ remonte à 2012. Vous êtes incapable de citer un film à l’affiche mais vous pouvez réciter de mémoire l’intégrale de Tchoupi. La dernière fois qu’un homme vous a donné son numéro, il était pédiatre. Félicitations, vous êtes une jeune mère. Pas de panique. À chaque étape de la maternité son cocktail.   
Vous avez envie de pleurer dans votre jegging de grossesse ? Préparez-vous un BéBellini, il est sans alcool. Vous avez fait l’erreur de refuser la péridurale ? Réconfortez-vous avec un Virgin (lol) Mary. Vous n’avez toujours pas compris où placer votre chérubin dans le porte-bébé en coton bio ? Vite, un Bandoulière du Mékong.  

En tout, 100 situations de crise et les 100 cocktails, testés et approuvés, pour les surmonter.  
 
Lyranda Martin-Evans et Fiona Stevenson abordent tous les sujets, pour les détourner avec humour, loin du politiquement correct. Véritable guide de survie pour les jeunes mères, Keep cool et prends un verre dédramatise la maternité et fait aussi rire les copines. À partager lors d’une soirée cocktails, bien entendu.  

Belfond Noir


Toujours traumatisée par la chasse à l’homme dont elle a été victime quelques mois plus tôt, Maureen Coughlin a quitté Staten Island et son job de serveuse pour intégrer les rangs de la police de La Nouvelle-Orléans. Dans une ville accablée de chaleur, où les plaies de l’ouragan Katrina sont encore béantes, la jeune femme de vingt-neuf ans achève sa formation aux côtés du sergent Preacher Boyd, vieux routier de la police, proche de la retraite. Combative, peu malléable, la jeune femme cherche un moyen d’exorciser ses peurs. Un jeune garçon qui semble vouloir lui parler lors d’une intervention ; un petit bandit retrouvé mort dans le coffre d’une voiture ; une bande d’ados qui jouent les guetteurs pour un dangereux trafiquant ; et un nom qui revient partout : Bobby Scales. Maureen a trouvé son combat : faire tomber ce baron de la drogue dont l’ombre plane sur toute la ville. Mais s’aventurer dans l’antre du mal n’est pas sans conséquences. Quels risques Maureen est-elle prête à prendre pour sauver les jeunes recrues de Scales ?  

Trafics de drogue, témoins gênants, meurtres… À La Nouvelle-Orleans, ville de tous les crimes, la réalité dépasse tous les cauchemars.  

mercredi 6 mai 2015

Le secret de Tristan Sadler

4e de couverture: Tristan Sadler, vingt-et-un an, a survécu à l'enfer de la Première Guerre mondiale, mais son âme est restée en France, dans les tranchées. Auprès de Will, son compagnon d'arme qui n'est jamais revenu. 

De retour en Angleterre, Tristan rapporte à Marian les lettres que celle-ci adressait à Will. Mais aura-t-il le courage de lui dire que son frère, malgré les apparences, n'était pas un lâche? Cela l'obligerait à dévoiler son secret...

Les champs de bataille et l'absurdité des combats ne sont que le décor de ce roman, où se déploient l'amitié, l'amour, la cruauté, la trahison, le remords...Traduit dans vingt langues, Le secret de Tristan Sadler a été unanimement salué par la critique. 

Ce roman de John Boyne est un petit bijou poétique. Les mots de ce dernier nous laissent pantois, dévasté, touché au coeur devant ce destin hors norme, d'un "héros" ordinaire. 
Tout d'abord, je voudrais rassurer les personnes qui n'aiment pas les livres traitant de la guerre: celle ci n'est que le cadre, qui sert juste à parler des états d'âme d'un homme, qui essaie de tuer les démons du passé en livrant, à Marian, mais aussi au lecteur, les événements tragiques de cette partie d'histoire.

C'est donc plus un roman psychologique que nous offre John  Boyne, qui réussit, en dressant le portrait de Tristan, à maintenir un suspense, jusque dans le dernier chapitre, en alternant le passé et le présent des personnages (puisque l'histoire se déroule entre 1916 et 1919, c'est donc le passé total pour le lecteur, on est d'accord).

J'ai trouvé ce roman bouleversant, et il a su me toucher profondément, de par son sujet, dont je tairais l'objectif puisque cela serait dévoiler le fameux secret du titre...ce serait donc dommage...même si j'avais deviné par avance certains aspect de ce secret... Ce roman nous parle surtout, et avant tout  de l'acceptation de soi et nous donne à voir deux aspects différents, entre Tristan (le personnage qui m'a le plus touché) et Will, de l'acceptation d'une certaine chose, qui a encore du mal à être accepté à notre époque...alors, je ne vous dis pas comment c'était au début du siècle dernier. Malgré ma colère contre Will, à certains moments, devant son attitude envers Tristan, je ne peux pas le blâmer: venant d'une famille catholique (ou anglicane, je  ne saurai dire? En tout cas, son père est pasteur), il ne peut pas concevoir de devoir vivre comme un paria si son "amitié" avec Tristan était révélé au grand jour. Surtout, il ne l'accepte pas, à la différence de Tristan, qui, s'il ne le crie pas sur les toits, assume ce qu'il est (en revanche, il mettra longtemps à admettre ce qu'il a fait...mais chut).

L'auteur évoque la guerre de manière grandiose: même si celle ci n'est pas le noeud central du roman, John Boyne donne une atmosphère si particulière que, par des petites phrases de description, parcheminé dans le roman, le lecteur est de suite immergé dans cet enfer...surtout il montre également la folie des hommes, en la personne du sergent Clayton, détestable, et fou à souhait. Là aussi est la force de ce roman: le croquis minutieux et vrai de personnages haut en couleurs.
Heureusement, les chapitres de la guerre (qui sont supportables à lire, je vous rassure et qui ne sont qu'au nombre de deux, en définitive) sont contrebalancé par les chapitres de Norwich où Tristan se rend pour donner les lettres à Marian, l'un des rares personnages féminins de ce roman mais quelle femme! Moderne, combative et qui rêve d'indépendance. Ces chapitres sont une manière d'amener le lecteur vers les chapitres du passé. Ils servent de pont pour révéler progressivement les secrets des protagonistes.

Au final , un roman bouleversant, qui ne vous laissera pas indifférent. Un roman sur l'acceptation de soi, (qui vient juste de me faire penser à un certain roman de E.M Forster,auteur  évoqué dans le roman), sur la lâcheté des hommes et les non dits. Un roman que je vous recommande fortement. Une jolie pépite d'un auteur irlandais que je suis ravi d'avoir découvert.

Merci à Sibylle et aux Editions de l'Archipel pour cette belle découverte.



John Boyne: Le secret de Tristan Sadler, (The Absolutist), L'Archipel, 328 pages, 2015


La Discothèque du 20e siècle # 105

Hervé Vilard se faisait connaître avec ce titre qui se partagea la place du slow de l'été 1965 (avec Aline de Christophe)

Hervé Vilard: Capri, c'est fini (1965)


 Entre Aline par Christophe, Le ciel, le soleil et la mer de François Deguelt et Capri c'est fini par Hervé Vilard, pas de doute, l'été 1965 fut des plus romantiques. Il n'est pas inutile de savoir que le fragile Hervé, encore mineur, travaillait à l'époque comme disquaire sur les Champs Elysées; orphelin, il avait vécu une enfance de privations et de tristesse; il se rêvait chouchou de "S.L.C." et cette chanson transforme son rêve en réalité! Enfin, Hervé n'avait jamais mis lesp ieds à Capri-une lacune qu'il a eu tout le temps de combler depuis. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1965", Polygram Direct)

Bonne écoute!

dimanche 3 mai 2015

Slow Qui Tue #233: Precious thing

Le slow qui tue de la semaine est un duo très précieux.

Ray Charles & Dee dee Bridgewater: Precious thing


Bonne écoute!


vendredi 1 mai 2015

Descente en librairie #55

Au mois d'Avril, 10 livres ont rejoint ma PAL.

02/04


3e saga mis en place dans la nouvelle collection de chez Harlequin, celle ci m'a l'air tout à fait charmante. Et la couverture est jolie.










(Achat Leclerc)

03/04


Un roman dont le sujet me faisait grandement envie (un ancien soldat de la 1ere guerre rend visite à la soeur de son meilleur ami, mort au combat, pour lui rendre les lettres que son frère lui a écrite. De plus, il y a apparemment une histoire de secret, ce qui me fascine toujours. C'est ma lecture en cours, et pour le moment, j'aime beaucoup.







(Reçu dans la BAL)

09/04


4e saga de la collection "Sagas" d'Harlequin (oui, j'ai eu un intérêt pour les 4 sagas que lançaient Harlequin, donc, je les ai toutes achetées), qui m'a l'air très drôle et funny à souhait. A lire, donc, pour voir.









(Achat Leclerc)


18/04


Vous le savez, j'ai une fascination pour Marilyn Monroe (plus pour la femme qu'elle était que pour l'icône qu'elle représentait), mais également pour le clan Kennedy. Alors quand un livre combine les deux, et qu'en plus, on nous promet de lever le voile sur l'une des morts les plus mystérieuses du XXe siècle, je  suis de suite intrigué. Voilà pourquoi, j'ai été attiré par ce livre-enquête. (En espérant que ce livre ne soit pas un coup d'épée dans l'eau et que les révélations soient au rendez-vous).





(Reçu dans ma BAL)

Parce que c'est un Oates (et un recueil de nouvelles, après l'avoir feuilleté car je ne lit pas les résumés des livres de Mrs Oates) et qu'il était d'occasion.










Alors, je sais, cela en devient ridicule. J'ai encore acheté un roman de Laura Kasischke alors que je n'ai pas encore réussi a en sortir un de ma PAL. Mais bon, il était d'occasion. Si je regarde bien dans ma PAL, j'ai l'impression qu'il ne me manque pas beaucoup de livre de cette auteur, peut être un ou deux. Mais,promis, avant la fin de l'année, je lis un Kasischke!







(Achat Gibert)

25/04


Même cas de figure que pour Kasischke. J'accumule les romans de cette auteure québécoise, sans en avoir lu un seul. Mais j'ai une excuse. Apparemment, ses sagas sont souvent liées entre elles (on retrouve dans chacune d'elles, des personnages, aperçues dans les précédentes). j'ai donc envie de découvrir ses personnages, à la source, et commencer par la saga des "Soeurs Deblois" (je sais, pour bien faire, il aurait fallu commencer par "Les années de silence", mais il me semble, qu'elle n'a pas été éditée chez nous) dont je n'ai pour le moment que le tome 1, et pour lequel, je n'arrive pas à mettre la main sur les tomes suivants. C'est rageant. Mais, je compte bien lire  cette romancière un jour, en espérant ne pas être déçu.


(Achat France Loisirs)

30/04


Pour cet achat, la personne qu'il faut remercier, c'est Karine. En effet, j'avais découvert ce roman, il y a....pfff, une éternité, sur le blog de Fashion (vous voyez, que ça commence a remonter dans le temps), je l'avais noté dans un coin de ma tête puis, oublié (eh oui, cela arrive quelquefois). Puis, voilà que cette chère Karine, reparle de Gaëlle Nohant et de cette "Ancre des rêves", car elle a reçu en cadeau, le 2e roman de Gaelle Nohant ("La part des flammes"), sortie, il y a peu., et qu'elle avait hâte de découvrir, tellement elle avait aimé le premier livre de l'auteur.
Puis, un livre, que vous croisez deux fois, en une semaine, dans deux magasins différents, c'est un signe; il a envie de venir avec vous. Donc, j'ai craqué.



J'avais bien aimé le tome 1 (lu en janvier) et j'avais envie de lire la suite. Comme le tome 3 sort à la rentrée de septembre, j'aurai le tome 2 sous la main, pour savoir si je continue...ou pas.









Je n'ai pas attendu. Acheté dès le jour de sa sortie. Dans l'un de mes précédents billet,s je vous disais, que j'avais bien aimé le tome 1. Donc, le tome 2 a finit dans la PAL. J'ai hâte de retrouver l'ambiance glacée de l'Alaska.









(Achat "Espace Culturel Leclerc")

Voilà pour mes achats du mois d'Avril.
C'est assez contradictoire, j'ai toujours envie d'acheter des livres. Pourtant, je suis dans une période où mes lectures ralentissent. Je ne suis pas en panne lecture, puisque je lis toujours, mais je dévore moins qu'avant. Il y a des périodes comme ça. J'ai d'autres centre d'intérêt et la lecture est un peu reléguée au second plan. Mais, cela reviendra à un rythme plus soutenu, plus tard. Je ne m'en fais pas pour ça. On a tous des périodes "creuses";, Le principal, est de lire, à son rythme.

Au mois prochain pour les nouveaux arrivés dans ma PAL.