dimanche 30 juillet 2017

So Jazz #14 (Saison 2): Anthony Strong


Anthony Strong

Né le 29 octobre 1984 à Croydon, Anthony Strong est un pianiste, auteur compositeur interprète anglais. 

Il a fait ses études à la Royal Academy of Music, à Purcell School, puis à la Guildhall School of Music and Drama où il passe un bac en musique et plus particulièrement en  piano jazz. 
Au cours de ses dernières années d'études Anthony gagne en réputation en tant qu'accompagnateur pour Charlotte Church, Michael Bolton et Jocelyn Brown.Il commence à apparaître dans certains shows télé. 

En 2009, il sort son premier album garanti! Composé de reprises et de titres originaux écrits avec l'aide de Guy Mathers et Jamie Pullen. 
En 2012, il fait une tournée de 25 villes européennes dont Paris, ou il a participé au récital de BB King au Grand Rex  et a joué 12 fois au Duc des lombards. 

En janvier 2013, il signe un contrat avec le label français Naïve Records et publie un album du nom de "Steeping Out" au printemps 2013. 
En 2015, il sort un nouvel album (le 2e sous le label Naïve Record) "On a Clear Day". 

J'ai découvert Anthony Strong, il y a trois ans, complètement par hasard en lisant un article dans un journal qui annonçait sa venue en concert  dans une ville voisine de celle où j'habite. Et je ne sais pas ce qui m'a pris mais j'ai pris une place de concert, sans connaitre son univers musical et n'avoir rien écouté de ce qu'il avait jouer. Je ne sais pas, mon instinct me disait que j'allais aimer. (Alors, avant le concert, j'ai tout de même acheté son dernier album en date "Steeping Out" et, en effet,  je n'ai pas été déçu). Anthony Strong fait parti de cette nouvelle génération de crooner, qui allie reprises et compositions, avec un certain classicisme, il est vrai, mais avec une fraîcheur et un entrain qui vous ravi et enchante votre journée. De plus, Anthony Strong est également un pianiste hors pair, ce qui est un atout de plus. 

Pour "So Jazz", j'ai choisi un titre entraînant qui va vous donner la pêche toute la journée, j'en suis sûr. 


Witchcraft

Bonne écoute! 


vendredi 28 juillet 2017

Registre des morts

4e de couverture: À la morgue, tous les décès sont consignés au Registre des morts. Ce livre va bientôt revêtir une signification différente pour Kay Scarpetta. Lorsqu’elle s’installe à Charleston, en Caroline-du-Sud, pour y ouvrir, avec sa nièce Lucy et Pete Marino, un cabinet de médecine légale, elle pense commencer une nouvelle vie. Mais très vite, elle entre en conflit avec des politiciens locaux, et on cherche visiblement à saboter son projet. C’est alors que va se produire une série de morts violentes : un meurtre rituel, un enfant victime de sévices, une joueuse de tennis retrouvée mutilée à Rome, sans autre lien entre ces affaires qu’une certaine patiente d’un prestigieux hôpital psychiatrique de Nouvelle-Angleterre. D’autres noms vont s’ajouter au Registre des morts, peut-être même celui de Kay…

En commençant une enquête de Scarpetta, j'ai toujours cette impression qu'il va me falloir quelque temps pour raccrocher les wagons, avec les tomes précédents. 
Ce qui a surtout été flagrant dans ce tome ci, c'est que j'ai constaté que je ne gardais aucun souvenir de Sans Raison, la précédente enquête de Scarpetta, que j'ai lu l'année dernière...ce qui n'est pas bon signe. En fait, vite lu, vite oublié. 
Mais là, j'avais l'impression d'avoir manqué quelques épisodes car je n'arrivais pas à comprendre l'animosité du Dr Self (personnage rencontré dans le tome précédent des enquêtes) envers Scarpetta, après un procès dont elle était l'accusée et Scarpetta la témoin. Kesaco? me suis je dit. En fait, cela s'explique par le fait que ce procès n'a pas été mentionné dans le tome précédent puisqu'il s'est passé deux ans entre "Sans Raison" et ce "Registre des morts". Donc, ce procès s'est déroulée durant l'année écoulée entre les deux tomes. 

Je crois pouvoir dire que ce tome là est celui que j'ai détesté le plus, qui m'a fait pousser des soupirs d'exaspération devant tous les termes techniques, scientifiques dont l'auteure abreuve ces livres. Cela en devient indigeste et rend la lecture très difficile. 
Surtout, je pense que ce livre ne peut être lu que par les fans de la série, car il est très centrée sur la vie personnelle et les états d'âme de Scarpetta, Benton, Lucy et Marino, et qu'il est fait mention de plusieurs éléments des tomes précédents, comme la prétendue mort de Benton. 
En fait, j'ai eu l'impression de ne pas reconnaître les personnages que j'ai aimé jadis: Scarpetta est toujours aussi insensible, Benton, toujours aussi distant, Lucy est arrogante et Marino pète complètement un câble. Les autres personnages sont tous antipathiques, que ce soit Shandy, la nouvelle copine de Marino ou le Dr Self, cette psychaitre, imbu d'elle même et complètement psychotique. Comme quoi, les malades ne sont pas ceux que l'on croit. En fait le seul personnage que j'ai aimé retrouver, c'est Rose, la secrétaire de Scarpetta, mais son destin n'est pas des plus joyeux, dans ce tome là. 

De plus, l'enquête est complexe au possible et confuse, à tel point que je m'y suis souvent perdu...et le tueur n'est pas si extraordinaire pour retenir l'attention: un ancien militaire qui est revenu d'Irak complètement fou. Ouais...le sujet pouvait être intéressant (le traumatisme de la guerre et le retour à la vie civile) mais l'auteure préfère se perdre dans la vie personnelle de Scarpetta au lieu de construire une vrai psychologie à son tueur. 
Il y a surtout une scène qui m'a vraiment choqué et qui concerne Scarpetta et Marino. En la lisant, j'ai été écoeuré et je me suis dis que l'auteure avait atteint le point de non retour. Comment veut elle que la série continue après cette scène là. Pour moi, c'est à ce moment là que le personnage de Marino est "mort" et son retour sera des plus difficiles. 

La fin ne sauve même pas le reste et les révélations faites à propos du tueur et de ses liens avec le Dr Self m'ont laissé de marbre. Puis, comme d'habitude, la fin est bâclée et vite expédiée, et sur le même schéma que les autres tomes (efin les derniers avant celui ci). 
Je n'arrive pas comprendre comment la série à pu en arriver là. C'était une série brillante et excellente et les 8 premiers tomes m'ont laissé pantois, avec un rythme soutenu, des tueurs emblématiques (comme Temple Gault par exemple ou Carrie Grethen, la "nemesis" de Scarpetta), qui au fil du temps, est devenue longue, ennuyeuse, avec des personnages devenus tous antipathiques et des fins de plus en plus bâclées. A se demander si c'est la même auteure qui les écrit. A se demander aussi si l'éditeur lit ses nouveaux manuscrits avant publication car je pense que beaucoup de passages inutiles auraient dû être coupés afin de rendre la lecture plus fluide et addictive. Là, c'est souvent l'ennui, qui a primé. 

Au final, un tome qui m'a fait soupirer d'ennui et d'exaspération, avec une intrigue confuse et complexe qui perd le lecteur, avec des personnages tous antipathiques et énervants (la palme revenant ici à Marino). A se demander s'il ne serait pas temps d'arrêter les frais. On verra si l'année prochaine, je sors le tome 16 de la PAL. A suivre. 

Patricia Cornwell: Registre des morts, (Book of the dead), Le Livre de Poche, 536 pages, 2008


mercredi 26 juillet 2017

La Discothèque du 20e siècle #227

En 1976, Johnny Hallyday chantait un titre qui allait devenir un standard de son répertoire.

Johnny Hallyday: Gabrielle (1976)




Pour annoncer son grand retour à Paris après 5 années d'absence (le fabuleux spectacle "Johnny Hallyday Story" au Palais des Sports), Johnny sort ce 45 tours devenu depuis un classique qu'il n'a jamais cessé de chanter sur scène depuis! Le reste de l'année 1976 est riche de pépites pour Johnny avec également l'album Derrière l'amour et des tubes tels que Joue pas de rock'n'roll pour moi, La Terre promise et Requiem pour un fou. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1976", Polygram Direct)

Bonne écoute!


lundi 24 juillet 2017

Coup de Coeur des Libraires #9: Dans la forêt

4e de couverture: Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’électricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.

Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.

Lors de mes escapades estivales dans d'autres départements de France que le mien, j'aime aller à la découverte des librairies de la ville que je visite. 
Cette année, mon lieu de villégiature fut la belle ville de Rochefort, en Charentes Maritimes.Et voilà que je découvre une petite librairie de toute beauté, très charmante et chaleureuse, qui a ouvert ses portes il y a 6 mois et qui a pour joli nom:L'arbre à mots.   . Ayant été très bien accueilli par l'une des deux libraires (Catherine, il me semble, mais, c'était peut être Valérie (j'ai oublié de lui demander son prénom, tellement pris par notre discussion), j'ai décidé de lui demander si elle était d'accord pour participer à ma chronique "Coup de Coeur des Libraires". Elle accepta avec un grand sourire et a commencé à fouiller sa mémoire et  la librairie à la recherche d'un livre qui l'avait marqué.

Après une petite hésitation, elle me proposa le roman de Jean Hegland, "Dans la forêt en me parlant de l'histoire de ces deux soeurs qui se retrouvent seules dans une maison isolée, dans un monde a tendance post apocalyptique (l'électricité et l'essence sont épuisés) et en me disant que c'était un fabuleux roman avec une très belle relation fraternelle.

Alors, je dois dire que le hasard à bien fait les choses (bien sûr,  j'accepte tous les romans que me proposent les libraires sans discuter, quitte à ce que ce soit dans un genre qui me dépasse où un auteur qui risque de ne pas me convenir. Mais c'est le but de cette rubrique: sortir des sentiers battus), car j'avais déjà repéré ce roman qui me tentait.

Après lecture, qu'en ai je pensé? J'ai été complètement blufffé. Quel roman! Fa-bu-leux! rien de moins. Je pense que c'est l'un des romans qui risquent de compter en cette année 2017.

L'histoire est juste admirable: Jean Hegland a décidé de parler de la relation entre deux soeurs, en les mettant à l'épreuve dans un monde qui tombe en ruine. Nell et Eva (18 ans et 16 ans) avaient des rêves et des envies: Nell espérait entrer à Harvard avant que le monde vienne à changer, et Eva rêvait de devenir danseuse étoile. Oui, mais voilà que l'essence vient à manquer, l'électricité n'est plus acheminée et les villes commencent à être désertées.Il faut ainsi vivre dans un monde totalement bousculé, sauf que les deux ssoeurs continuent leurs activités: la lecture pour Nell et la danse pour Eva.
En ce qui concerne nos héroïnes, elles perdent leurs parents et se retrouvent donc seules à survivre dans la maison familiale, qui se retrouvent à l'orée d'une forêt, les premiers habitants étant à 6 kilomètres d'ici.

Il y a bien longtemps qu'une écriture ne m'avait pas autant captivée et bousculée dès les premières phrases. Les mots de Nell, la narratrice (et de l'auteure par définition) sont d'une telle beauté qu'on se sent happé par l'ambiance très particulière du lieu.
Jean Hegland nous décrit un monde particulièrement angoissant car tellement proche du nôtre finalement, comme si c'était notre futur que l'auteur racontait. C'est un roman sur la survie,mais surtout sur la relation entre les deux soeurs, qui vont s'aimer, se déchirer, se disputer mais également s'entraider. On entre clairement dans leur intimité et dans un huis clos parfois oppressant mais dans lequel on va se trouver bien ,grâce à Nell et Eva, malgré les menaces qui les entourent.
Malgré le monde angoissant qui nous est décrit, la poésie se trouve à chaque page: la nature se dévoile et surtout, cette forêt avoisinante qui va devenir le 3e personnage important du livre. Elle va progressivement prendre une place primordiale au fil de l'histoire et se dévoiler

J'ai été époustouflé par ce roman: j'ai aimé Nell et la relation parfois conflictuelle mais toujours fraternelle et protectrice qu'elle entretient avec sa soeur Eva. Je me suis retrouvé en elle et je pense que toute personne qui a un frère ou une soeur se reconnaîtra dans cette relation fraternelle.
Alors, il est vrai que c'est un roman que je n'ai pas pu lire d'une traite, car l'écriture, belle et poétique, demande quand même une disponibilité de chaque instant pour pouvoir s'immerger complètement. Il faut donc prendre le temps de le lire pour se laisser embarquer. Mais ensuite, vous aurez du mal à quitter ces deux adolescentes, et elles resteront présentes à vos côtés, même après avoir refermé le livre.
Le petit plus, c'est que la fin m'a complètement retournée: franchement, je ne m'attendais pas à ça et j'ai été soufflé par le destin que se choisissent Nell et Eva. Bouleversant.

Au final, un roman atypique qui me marquera pendant un petit moment. Un roman haletant, qui ménage un certain suspense et un soupçon d'angoisse (une forêt est à la fois accueillante, et malveillante, selon son humeur), avec de purs moments de poésie qui vous transporte. Et une fin bouleversante à laquelle on ne s'attend pas. Un beau roman, sur la fraternité,  sur le retour à la nature et  où l'espoir est probablement au bout du chemin...dans la forêt.

Merci aux gentilles demoiselles de Rochefort qui tiennent la librairie L'arbre à mots (Rochefort (17) de m'avoir si bien accueilli et de m'avoir conseillé cette lecture bouleversante.



Jean Hegland: Dans la forêt, (Into the Forest), Gallmeister, 302 pages, 2017




dimanche 23 juillet 2017

So Jazz #13 (Saison 2): Jacky Terrasson


Jacky Terrasson

Né le 27 novembre 1965 à Berlin, Jacques Laurent Terrasson, plus connu sous le nom de Jacky Terrasson est pianiste de jazz. 
Il habite à Paris jusqu'à l'âge de 20 ans et fait ses études au lycée Lamartine. Il commence le piano à l'âge de cinq ans  et s'initie au jazz avec Jeff Gardner etg Francis Paudras. 
En 1984, sur les conseils de Francis Paudras, il obtient une bourse pour étudier le jazz au Berklee College of Music de Boston durant deux semaines. Il y rencontre les pianistes Ray Santisi et Danilo Perez, le pianiste Javon Jackson et le saxophoniste Mark Wihtfield. 
Il se produit régulièrement au "Wally's", un club de jazz à Boston avant d'obtenir  un engagement de 10 mois au "Blondies", un club de Chicago. 
Il revient en France, en 1988 effectuer son service militaire. Durant ce retour, il accompagnera des chanteuses comme Dee Dee Brisgewater et Abbey Lincoln. Puis retour à New York en 1990. 

En 1993, il remporte le concours international de piano jazzz Thelonious Monk. 
En 1995, plusieurs maisons de disques commence à s'intéresser à lui. C'est avec le label Blue Note qu'il signe. 

En fin d'année dernière, il signe un album en duo avec son ami Stéphane Belmondo, Mother

J'ai découvert Jacky Terrasson en 2002 avec son album "Smile". Un album de reprises de standard américain comme la fameuse chanson de Charlie Chaplin mais aussi  Stevie Wonder, sans oublier des standards de la chanson française comme "Sous le ciel de Paris" ou "Jardin d'hiver". J'aime les pianistes et Jacky Terrasson avec son piano alterne souvent intimité dans ces ballades et intensités dans les moments les plus rapides. J'aime sa virtuosité et son univers. 
Pour illustrer son portrait, j'ai choisi le titre qui donna son nom à l'album qui m'a fait le découvrir. C'est un titre plein d'espoir qui a le don de m'émouvoir à chaque fois.  C'est également un beau message qui se cache derrière ce sourire. 


Smile

Bonne écoute! 






vendredi 21 juillet 2017

Les orphelins du bout du monde

4e de couverture: Au début du XXe siècle, une somptueuse histoire d'amour à l'atmosphère ensorcelante, avec pour toile de fond les vastes plaines de l'Ouest australien, terres ancestrales du peuple aborigène.
Leonora est une miraculée. Abandonnée par son père dans la fournaise du désert, puis recueillie dans un orphelinat, la petite s'est murée dans le silence. Son seul ami : James, un Irlandais rebelle, qui la protège comme une soeur. Mais le lien si fort qui unit les deux orphelins est brutalement rompu lorsque Leonora est adoptée par les Fairfield, de riches industriels qui l'emmènent aux États-Unis.

Des années plus tard, c'est une belle héritière qui revient sur les terres australes, au bras de son mari, le ténébreux et irascible Alex Harrington, venu diriger la mine des Fairfield. C'est là que Leonora va retrouver James. Malgré le temps, leur complicité est intacte ; or Alex ignore tout du passé de la jeune femme...
Comment lutter contre cette force irrésistible qui la pousse vers James ? Comment échapper à la soif de contrôle maladive de son époux ? Pris au piège de la jalousie, des mensonges et des drames de l'Histoire, les orphelins du bout du monde seront-ils un jour réunis ? 

Si vous voulez une saga qui vous fasse voyager, trembler, rêver, aimer et pleurer, "Les Orphelins du bout du monde est fait pour vous. 
Ce premier roman rempli toutes les conditions d'une saga et est donc idéal pour l'été. 
Ici, vous partirez en Australie, au début du 20e siècle, à la rencontre d'une petite fille Leonora, que son père abandonne en plein Bush Autralien. Je peux vous dire que comme entrée en matière, le lecteur est servi en sensation forte. Elle va être secouru par un travailleur de la mine, qui passait par là, Ghan, un homme handicapé, qui essaie de survivre dans cette contrée de l'Australie. 
Nous ferons ensuite connaissance avec le 2e personnage important du roman: James, un jeune garçon d'origine irlandaise, qui va se lier d'amitié avec cette petite fille qui ne parle pas, et qui se nomme Leonora. 
Nous les suivrons alors jusqu'à l'âge adulte où ils vont vivre de multiples aventures. 

J'ai adoré ce roman, qui se lit d'une traite et qu'on a du mal à lâcher, tellement chaque page nous amène un rebondissement. Les joies, mais surtout les malheurs s'enchaînent (l'auteure va malmener ses personnages jusqu'à la fin du livre, tellement que j'en ai tremblé et que je me suis demandé si ce livre allait connaître une fin heureuse) avec son lot de secrets, de coups bas et d'espoir tout de même. 

J'ai aimé tous les personnages du roman (même Alex, le mari taciturne et violent de Leo que j'ai aimé détester): ils sont tous attachants et on a souvent de la peine pour eux, mais celui qui a su trouver une place particulière dans mon coeur, c'est Ghan: cet homme, estropié par la vie, va survivre à beaucoup de chose et va avoir une incidence sur presque tous les personnages du roman, comme un ange gardien. J'ai trouvé cela très intéressant que l'auteure ne lâche pas ce personnage en cours de route et le fasse revenir par intermittence, dans certains chapitres, jusqu'à la fin. 
Puis, le voyage est au rendez-vous: L'Australie se dévoile à nous avec ses grands déserts (le Bush), ses mines, les aborigènes et même ses kangourous. Ce sont des paysages magnifiques que l'auteure arrive à décrire magnifiquement. 

Le style de l'auteur est simple et fluide, mais surtout, je voudrais aussi souligner qu'elle a su rendre palpitante son histoire, en ne s'attardant pas sur certains détails: en effet, on suit Leonora et James sur près de trente ans de leur vie, de l'enfance jusqu'à leur vie adulte et l'auteure va décider de passer les premières années de leur vie rapidement. 
Mais, apparemment, cette décision n'est pas du seul fait de l'auteure, mais d'un travail éditorial qui va porter ses fruits. Cela est "avoué" par l'auteure elle même dans ses remerciements: le manuscrit des "Orphelins du bout du monde" faisait 900 pages, à l'origine et le livre final est revenu à 464 pages (dans la version originale). Ce qui fait que plus de 400 pages ont été supprimées (l'auteur avait probablement plus développé l'enfance de Leo et James à l'orphelinat (on sent que l'auteur passe vite les années lors de cette période) pour plus se focaliser sur la vie adulte de ses personnages. C'est une décision et un parti pris intéressant, mais il démontre surtout que l'auteure à su remettre son travail en question et a consenti à supprimer une grosse partie de son texte (ce qui ne doit pas être facile) pour le bien de son histoire et du roman. Et, en effet, cela rend le livre plus fluide et la lecture plus passionnante. On ne s'ennuie pas une seconde avec des détails qui n'avaient peut être pas trop d'importance. L'auteure a donc suivi les conseils de l'équipe éditoriale, pour le bien de son premier roman. Car oui, "Les Orphelins du bout du monde" est son premier roman. 

Au final, un premier roman passionnant, qui m'a emporté très loin, avec des personnages attachants et des histoires émouvantes et palpitantes (il se passe quasiment des événements à chaque page). Un premier roman idéal pour l'été et que je vous recommande d'emmener dans vos bagages, pour le lire sur le bord de la plage. Evasion garantie! 

Merci aux Editions Belfond pour ce merveilleux voyage australien.

Harmony Verna: Les orphelins du bout du monde, (Daughter of Australia), Belfond (Collection "Le Cercle"), 566 pages, 2017


mercredi 19 juillet 2017

La Discothèque du 20e siècle #226

En 1973, Gilbert O'Sullivan revient avec un titre dansant.

Gilbert O'Sullivan: Get down (1973)






Cette gigantesque star anglaise de la variété rock des années 70, lancée par Gordon Mills (responsable des succès internationaux de Tom Jones et Englebert Humperdinck) est quasiment oubliée aujourd'hui et c'est bien dommage: derrière la jolie petite gueule se cachait un vrai talent d'auteur compositeur capable du meilleur (le splendide Alone again (Natturally), comme du plus simpliste (le rigolo Ooh-Wakka-Doo-Wakka-Day qui est aussi bêta que son titre l'implique!) En 1972, Clair est son premier n°1 en Grande Bretagne, suivi au printemps par cet excellent Get down, également n°1 au Royame-Uni n°7 aux Etats Unis, et en France, n°5 du hit-parade de RTL. Depuis 1980, autrement dit depuis l'âge de 34 ans, et à de rares apparitions près, Gilbert coule une retraite heureuse. On aurait du mal à ne pas l'envier. (Source: Fascicule "La Disocthèque du 20e siècle:1973", Polygram Direct).

Bonne écoute!


mardi 18 juillet 2017

Le Trône de Fer Tome 5

4e de couverture: Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes...

Risque de Spoilers sur les tomes précédents. 

5e été que je passe avec la saga de George RR Martin et ce voyage là, je le redoutais fortement. 
En effet, je savais le parti pris qu'avait choisi l'auteur (couper l'intrigue sur deux tomes (les 4 & 5) de manière géographique) pour raconter son histoire devenu trop complexe. 
J'avais aimé le tome 4 parce qu'on y suivait des personnages et des intrigues que j'aimais. Les intrigues de Port Réal ont toujours été mes préférées. Mais, qui dit Port Réal et ses environs dans le tome 4, disait Le Mur et les contrées en dehors de Westeros (avec Daenerys) pour le Tome 5...ce qui ne me plaisait pas du tout, car ce ne sont pas des lieus dont les intrigues m'attirent. 
Donc, petite appréhension avant de commencer ma lecture et j'ai bien eu raison d'avoir peur, car ma lecture fut des plus laborieuse. 
En fait, l'ennui a prédominé tout au long de ma lecture. Que ce fut long, mais long...une véritable torture, vers la fin. C'est étrange à dire, mais malgré sa grosseur (plus de 1100 pages) il ne se passe pas grand chose, niveau action, dans ce tome au final. 
Le seul personnage que je sauverai de ce tome, et celui qui amène, en définitive le plus d'aventures, c'est Tyrion. Tyrion fait parti de mes personnages préférés dans "Le Trône de Fer" et je trouve que George Martin ne le ménage pas du tout: il lui arrive les pires crasses...mais c'est à lui qu'il arrive les plus "belles" aventures et où il se passe le plus de chose, entre la traversée pour arriver à Meereen afin de rejoindre Daenerys, où il manque de se noyer, sa capture par un personnage bien connu des lecteurs et qui fait dire que les Spet Royaumes sont petits tout de même, et bien d'autres choses, c'est lui qui m'a le plus captivé...parce que les autres, rien, quoi. Que ce soit Jon (d'ailleurs, la coupure en zone géographique des deux tomes m'a un peu déstabilisé au début car Sam était encore au Mur au début de ce 5e tome, alors qu'on a suivit ses aventures dans le tome précédent) ou Daenerys, il ne se passe pas grand chose, une bonne partie du bouquin: en clair, Jon commande le Mur et laisse les sauvageons traverser. Point. Daenerys est devenue reine de Meereen et se fait draguer par plusieurs prétendants, une grosse partie du bouquin. Point.(Bon, cela s'anime un peu vers les trois quarts du tome avec son mariage et les Dragons, mais bon cela ne fait pas tout)  Et le pire, je crois que c'est Bran. Bran...mais Bran ne sert à rien (oui, mais c'est un personnage important pour la suite, me dit on. Cela fait 5 tomes que je me dit cela aussi et à deux tomes de la fin, ce personnage ne m'a inspiré que de l'ennui. En fait, il a enfin rencontré la corneille à trois yeux. Point. Cela s'arrête là. C'est une blague! Où est l'intérêt?) 

Ah si, un autre personnage m'a convaincu dans ce tome, c'est Schlingue, alias Théon Greyjoy. Pourtant, ce qui lui arrive n'est pas réjouissant et j'ai été souvent dégoûte et peiné devant sa situation, mais il lui arrive aussi plein de choses. 
Sans parler de Cerseï, qui refait une nouvelle apparition dans ce tome et qui m'a une fois de plus ravi. Avec les chapitres sur Tyrion, ceux de la "reine déchue"  m'ont ravi et plu. (Que voulez-vous, j'aime détester ce personnage). 

Le gros problème de ce livre (et de la saga en définitive) c'est que l'auteur nous noie avec un nombre impressionnant de personnages secondaires, dont il raconte les histoires, comme Quentyn Martell ou Asha Greyjoy et qui, pour moi, ralentissent l'intrigue. George Martin délaye son histoire au possible et rend celle-ci un peu indigeste, car ces personnages secondaires seront vite oublié. Enfin, en ce qui me concerne. Et puis, il nous noie aussi dans bon nombre de noms de personnages et de lieux dont on ne retiendra pas tout; Ce qui fait qu'on perd peu à peu de l'intérêt pour la saga. 
Là ou un Tome 3 foisonnant, où tous les personnages étaient présent, avait été passionnant, on se retrouve avec deux gros tomes passablement ennuyeux, à cause d'arrêt sur des personnages secondaires qui n'en ont pas forcément l'intérêt. Et qui fait perdre du cachet à la saga, je trouve. 
Bon, je ne peux pas encore faire de parallèle avec la série télé, mais il me semble tout de même que le constat est flagrant. Là où le Tome 3 avait nécessité deux saisons pour bien tout raconter, les Tome 4 & 5 sont raconté en une seule saison (la 5e) de 10 épisodes. Ce qui veut quand même tout dire, même si bien sûr, il y a plus de détails dans les bouquins...peut être trop, d'ailleurs.
C'est dommage, car le début de ce 5e tome  est tout de même bien, sauf qu'on se coltine un milieu très ennuyeux et qui ralenti l'intrigue pour au final nous proposer un épilogue (qui n'en est pas un puisqu'il reste encore deux tomes à la saga) qui relance l'intérêt et qui m'a laissé frustré. 

Au final, une saga qui perd de son intérêt et qui s'essouffle un peu, avec ce tome 5 où l'ennui a été de mise pour moi. J'ai même voulu sauter certains passages quelquefois. C'est dommage, car c'est une saga dont j'ai adoré les premiers tomes. 
Voilà, maintenant, je suis à jour dans la saga, et je ne pense pas que je passerai le prochain été dans les contrées des Sept Royaumes, puisque le Tome 6 se fait attendre depuis quelques années maintenant.Mais ce n'est peut être pas plus mal. Une pause est nécessaire, il me semble.  Il faudra donc que je me trouve une autre saga fantasy pour l'été prochain. 
En attendant, je retournerai faire un tour à Westeros et ses environs en regardant la série télé.

George R.R. Martin: Le Trône de Fer Tome 5 (A Dance With Dragons), France Loisirs, 1196 pages (avec le glossaire des personnages en fin de tome), 2012-2013


lundi 17 juillet 2017

Rentrée Littéraire 2017

Dans un mois, les éditeurs vont sortir les premiers titres de la rentrée littéraire.
Près de 580 livres sont prévus pour cette rentrée qui s'étale sur près de 3 mois (de août à octobre) .
Parmi ces titres, certains me font très fortement envie.
Les voici.


Résumé: Un presque enfant et un adulte pas comme les autres.
Deux destins où dansent l’amitié et l’humanité.
Cet été 1977, un été de vinyles, de chaleur et de baignades, Thierry a 14 ans et découvre la musique, les premiers émois, les montagnes russes de l’adolescence où tout est à la fois morne et intense.
Il passe ses journées avec son meilleur ami, Francis, un handicapé mental qui vit à l’hôpital psychiatrique voisin depuis toujours. Le gentil Francis adorait la mère de Thierry, et va chaque semaine poser un petit caillou sur sa tombe. Il a vu naître Thierry, qu’il appelle « mon gamin », et lui voue une amitié joyeuse et entière.
Mais le destin s’appuie souvent sur pas grand-chose. Un infirmier tatoué fan d’Elvis, une belle-mère trop jeune et trop jolie, une guitare à deux manches, un chat bien curieux… Et tout bascule.
Quarante ans après ce mois d’août 1977, Thierry, devenu un chanteur à succès sous le nom de Marc Alder, va enfin découvrir la vérité sur les quelques jours qui ont changé toute sa vie.

Parution: 16 août 2017

 Résumé: « Pute borgnesse ! » Victor Renard n’eut jamais de chance avec les femmes.  À commencer par sa mère, l’épouvantable Pâqueline,  qui lui reprochait d’être venu au monde en étranglant  son frère jumeau de son cordon ombilical. Puis ce fut Angélique,  la prostituée, qui se moquait des déclarations enflammées  de Victor et de sa difformité, comme de sa « demi-molle ». 
 Victor échappe pourtant à sa condition misérable : il devient  embaumeur. Avec les cadavres, au moins, le voilà reconnu.  Et en ces temps troublés, quelle meilleure situation ? Les morts,  après la Révolution, ne manquent pas dans Paris… 
 Mais le sort le rattrape et l’épingle, comme le papillon sur l’étaloir.  Face à ses juges et à la menace de la guillotine, Victor révèle tout :  ses penchants amoureux, les pratiques millénaires de la médecine  des morts, le commerce des organes et les secrets de sa fortune. 
 Où l’on découvrira que certains tableaux de nos musées sont  peints avec le sang des rois de France… 
Parution: 17 août 2017




Résumé: 
Il existe, à quelques kilomètres de Paris, un lieu méconnu, même si des événements majeurs s’y sont déroulés : la cité de la Muette. À l’origine, elle devait être un fleuron de l’architecture française. Dessinée par deux grands architectes, elle représentait une réponse au Bauhaus allemand, et une révolution du logement populaire. Mais le chantier a été interrompu avant-guerre et, de 1941 à 1944, la Muette est devenue le camp de Drancy, administré par les gendarmes et les nazis. Depuis ces bâtiments, soixante-sept mille Juifs furent déportés.
 Le destin de cette cité, qui concentre ce qu’on ne veut pas voir à la fois dans l’histoire et dans la société françaises, ne s’arrête pas là : après la Libération, elle a été aménagée pour y créer des logements sociaux. Les anciennes chambrées des détenus, cloisonnées à la va-vite pour faire des studios et des deux-pièces, sont encore habitées de nos jours.
 Dans ce roman choral, l’auteur nous invite à suivre le parcours de deux personnages attachants, Elsa, détenue en 1943, et Nour, un jeune Beur d’aujourd’hui. Ils n’ont pas la même langue, pas le même rapport au désir ni à la mort, mais leurs histoires s’entremêlent et se répondent. Si bien qu’au croisement de leurs monologues, on croit entendre les voix de la Muette.

Parution: 17 août 2017

Résumé: Au Vietnam et en Californie, de 1975 à 1980

Avril 1975, Saïgon est en plein chaos. À l'abri d'une villa, entre deux whiskies, un général de l'armée du Sud Vietnam et son capitaine dressent la liste de ceux à qui ils vont délivrer le plus précieux des sésames : une place dans les derniers avions qui décollent encore de la ville.
Mais ce que le général ignore, c'est que son capitaine est un agent double au service des communistes.

Arrivé en Californie, tandis que le général et ses compatriotes exilés tentent de recréer un petit bout de Vietnam sous le soleil de L.A., notre homme observe et rend des comptes dans des lettres codées à son meilleur ami resté au pays. Dans ce microcosme où chacun soupçonne l'autre, notre homme lutte pour ne pas dévoiler sa véritable identité, parfois au prix de décisions aux conséquences dramatiques. Et face à cette femme dont il pourrait bien être amoureux, sa loyauté vacille...

Parution: 17 août 2017


Résumé: Pour raconter la vie de Robert Desnos, aussi héroïque qu’engagée, Gaëlle Nohant a épousé les pas du poète, écouté les battements de son cœur, suivi les séances de spiritisme. Elle s’est assise aux terrasses des cafés en compagnie d’Éluard, Man Ray, Picasso ou Garcia Lorca et a dansé des nuits entières au Bal nègre aux cotés de Kiki et de Jean-Louis Barrault.
Son investigation littéraire est fabuleuse, subtile et magistrale. Une traversée du xxe siècle, vivante et tumultueuse, dans les pas d’un héros dont on ne peut que tomber amoureux.

Parution: 17 août 2017

Résumé: Aux Etats-Unis, le gouverneur Packer, candidat à la présidentielle, est agressé en public par une femme d'âge mûr, Faye Andresen-Anderson. Les médias s'emparent de son histoire et la surnomment Calamity Packer. Seul Samuel Anderson, professeur d'anglais à l'université de Chicago, passe à côté du fait divers, trop occupé à jouer en ligne. Pourtant, Calamity Packer n'est autre que sa mère.




Parution: 17 août 2017

Résumé: Le nouveau chef-d'oeuvre de Margaret Atwood, l'auteure de La Servante écarlate.
Stan et Charmaine ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui consume les États-Unis. Tous deux survivent grâce aux maigres pourboires que gagne Charmaine dans un bar sordide et se voient contraints de loger dans leur voiture... Aussi, lorsqu'ils découvrent à la télévision une publicité pour une ville qui leur promet un toit au-dessus de leurs têtes, ils signent sans réfléchir : ils n'ont plus rien à perdre.
À Consilience, chacun a un travail, avec la satisfaction d'oeuvrer pour la communauté, et une maison. Un mois sur deux. Le reste du temps, les habitants le passent en prison... où ils sont également logés et nourris ! Le bonheur. Mais le système veut que pendant leur absence, un autre couple s'installe chez eux avant d'être incarcéré à son tour. Et Stan tombe bientôt sur un mot qui va le rendre fou de désir pour celle qui se glisse entre ses draps quand lui n'y est pas : " Je suis affamée de toi. "
Avec C'est le coeur qui lâche en dernier, Margaret Atwood nous livre un roman aussi hilarant qu'inquiétant, une implacable satire de nos vices et travers qui nous enferment dans de viles obsessions quand le monde entier est en passe de disparaître.

Parution: 17 août 2017

Résumé: C’est une soirée paisible à Salisbury. Quand soudain, non loin de la majestueuse cathédrale, un fracas de tôle froissée déchire le silence. Autour d’un banal et tragique accident de la route, cinq vies vont entrer en collision. Il y a Rita, gouailleuse et paumée, qui vend des fleurs au marché – et un peu d’herbe pour arrondir ses fins de mois. Il y a Sam, un garçon timide en proie aux affres des premières amours tandis que son père tombe gravement malade. George, qui vient de perdre sa femme après quarante ans d’une passion simple. Alison, femme de soldat esseulée qui sombre dans la dépression et se raccroche à ses rêves inassouvis. Et puis il y a Liam, qui du haut des remparts observe toute la scène. Cinq personnages, comme les cinq rivières qui jadis se rencontrèrent à l’endroit où se dresse aujourd’hui la ville. Cinq destins, chacun à sa manière infléchi par le drame. Cinq vies minuscules, qui tour à tour prennent corps et voix pour se hisser au-delà de l’ordinaire et toucher au miraculeux.

Parution: 17 août 2017

Résumé: Dans une petite ville paisible au cœur des Appalaches, la rivière vient de déposer sur la grève une poignée d’ossements ayant appartenu à une jeune femme. Elle s’appelait Ligeia, et personne n’avait plus entendu parler d’elle depuis des décennies.
Été 1969 : le summer of love. Ligeia débarque de Floride avec l’insouciance et la sensualité de sa jeunesse, avide de plaisirs et de liberté. C’est l’époque des communautés hippies, du Vietnam, de la drogue, du sexe et du Grateful Dead. Deux frères, Bill et Eugene, qui vivent bien loin de ces révolutions, sous la coupe d’un grand-père tyrannique et conservateur, vont se laisser séduire par Ligeia la sirène et prendre dans le tourbillon des tentations. Le temps d’une saison, la jeune fille bouleversera de fond en comble leur relation, leur vision du monde, et scellera à jamais leur destin – avant de disparaître aussi subitement qu’elle était apparue.
À son macabre retour, les deux frères vont devoir rendre des comptes au fantôme de leur passé, et à leur propre conscience, rejouant sur fond de paysages grandioses l’éternelle confrontation d’Abel et de Caïn.

Parution: 17 août 2017


Résumé: C’est l’album d’une famille, issue d’un milieu populaire, avec ses codes, ses tabous, ses complexes, son ignorance, ses contentieux, dans les années 70 et 80. Le narrateur y raconte son enfance solitaire au milieu des turbulences. Pour son entourage, il a des goûts bizarres, des attitudes gênantes, des manières qui provoquent la colère de son père et la désolation de sa mère. Il dessine des robes et coiffe les poupées de sa sœur. Il fait son possible pour ne pas ajouter au malaise. Pour s’échapper, il colle son oreille à son mange-disque. Regarde les émissions de variétés scintillantes… Et admire une célèbre chanteuse dont il aime les robes à paillettes, les refrains joyeux. Il voudrait être elle. Il voudrait être ailleurs. Un premier roman tout en sensibilité sur fond de nostalgie douce amère et d’humour 
salutaire.

Parution: 23 août 2017

Résumé: Hospitalisée à la suite d’une opération, Lucy Barton reçoit la visite impromptue de sa mère avec laquelle elle avait perdu tout contact. Tandis que celle-ci se perd en commérages, convoquant les fantômes du passé, Lucy se trouve plongée dans les souvenirs de son enfance dans une petite ville de l’Illinois – la pauvreté extrême, honteuse, la rudesse de son père, et pour finir son départ pour New York, qui l’a définitivement isolée des siens. Peu à peu, Lucy est amenée à évoquer son propre mariage, ses deux filles, et ses débuts de romancière dans le New York des années 1980. Une vie entière se déploie à travers son récit lucide et pétri d’humanité, tout en éclairant la relation entre une mère et sa fille faite d’incompréhension, d’incommunicabilité, mais aussi d’une entente muette et profonde.

Parution: 23 août 2017

Résumé: Montmartre, 1909. Masseïda, une jeune femme noire, erre dans les ruelles de la Butte. Désespérée, elle frappe à la porte de l’atelier d’un peintre. Un vieil homme, Théophile Alexandre Steinlen, l’accueille. Elle devient son modèle, sa confidente et son dernier amour. Mais la Belle Époque s’achève. La guerre assombrit l’horizon et le passé de la jeune femme, soudain, resurgit…
Minuit, Montmartre s’inspire d’un épisode méconnu de la vie de Steinlen, le dessinateur de la célèbre affiche du Chat Noir. On y rencontre Apollinaire, Picasso, Félix Fénéon, Aristide Bruant ou encore la Goulue… Mais aussi les anarchistes, les filles de nuit et les marginaux que la syphilis et l’absinthe tuent aussi sûrement que la guerre.
Ce roman poétique, d’une intense sensualité, rend hommage au temps de la bohème et déploie le charme mystérieux d’un conte.

Parution: 23 août 2017

Résumé: Printemps 1960. Au moment même où Antoine apprend que Lila, sa toute jeune épouse, est enceinte, il est appelé pour l’Algérie. Engagé dans un conflit dont les enjeux d’emblée le dépassent, il demande à ne pas tenir une arme et se retrouve infirmier à l’hôpital militaire de Sidi-Bel-Abbès. À l’étage, Oscar, un jeune caporal amputé d’une jambe et enfermé dans un mutisme têtu, l’aimante étrangement : avec lui, Antoine découvre la véritable raison d’être de sa présence ici. Pour Oscar, « tout est à recommencer » et, en premier lieu retrouver la parole, raconter ce qui l’a laissé mutique. Même l’arrivée de Lila, venue le rejoindre, ne saura le détourner d’Oscar, dont il faudra entendre le récit, un conte sauvage d’hommes devenus loups. Dans ce roman tout à la fois épique et sensible, Brigitte Giraud raconte la guerre à hauteur d’un homme, Antoine, miroir intime d’une époque tourmentée et d’une génération embarquée malgré elle dans une histoire qui n’était pas la sienne. Et avec l’amitié d’Oscar et Antoine, au coeur de ce vibrant roman, ce sont les indicibles ravages de la guerre comme l’indéfectible foi en la fraternité qu’elle met en scène.

Parution: 23 août 2017

Résumé: Paris 1953. Pauline Delaumont et Anne, sa sœur jumelle, décevant les vues de leur père, notable de Nancy, sont chanteuses dans un cabaret de la butte Montmartre. Leur spectacle fait recette mais pas assez aux yeux de leur propriétaire qui, pour mieux rançonner la clientèle, exige qu’elles le pimentent de numéros de strip-tease. Elles décident alors d’ouvrir leur propre établissement : ce sera Le cabaret des deux hirondelles à Saint-Germain des Prés. Elles peuvent compter sur le soutien amical des artistes les plus en vue : Mouloudji, Catherine Sauvage, Cora Vaucaire, Stéphane Grapelli…
Tout se présenterait au mieux pour les jumelles sans la menace que fait peser sur elles une abominable campagne de calomnies. Qui, dans l’ombre, les poursuit de sa haine ?
Quand les masques tomberont, il n’y aura pas assez de l’amour de leur nombreuse famille nancéenne pour panser les blessures et réparer les destins brisés…

Parution: 23 août 2017

Résumé: Lors des vacances d'été, les parents de Pietro, 11 ans, louent une maison à Grana dans le Val d'Aoste. Avec Bruno, un jeune vacher devenu son ami, Pietro parcourt les paysages du Grenon et découvre les secrets de la montagne. Il voit également une autre facette de son père devenu plus attentionné. A 16 ans, Pietro passe un dernier été à Grana, avant d'y revenir quinze ans plus tard.










Parution: 23 août 2017

Résumé: Une enquête sur les destins de quatre hommes dans la ville de Lemberg avant et durant la Seconde Guerre mondiale : L. Buchholz, Juif et grand-père de l'auteur, y passe son enfance, H. Lauterpacht et R. Lemkin, Juifs, y étudient le droit et inventent respectivement les concepts de crime contre l'humanité et de génocide, H. Frank, haut dignitaire nazi, y annonce la solution finale.





Parution: 23 août 2017


Résumé:  Au fond de la jungle mexicaine, des projecteurs s’allument en pleine nuit: un groupe de migrants, trahis par leurs passeurs, est pris d’assaut par des trafiquants. Certains sont exécutés; les autres sont stockés dans des camions pour être livrés alentour.
   Sous la direction des deux chefs de bande, Estela et Epitafio, les convois prennent la route des montagnes. Ces amants contrariés jouissent des souffrances qu’ils infligent. Obsédés l’un par l’autre, ils tentent vainement de communiquer pour se dire leurs espoirs d’une nouvelle vie.
   Tenu en haleine, le lecteur navigue entre les différents pro - tagonistes: Estela et sa cargaison dans une direction, Epitafio dans une autre, son homme de main occupé à ourdir quelque vengeance, les jeunes passeurs qui répètent inlassablement leur triste tour… tandis que le chœur des migrants devient peu à peu «sans voix, sans âme et sans nom».
   Dans ce récit construit avec une impeccable maîtrise, où les hommes et les femmes sont réduits à l’état de marchandises, Emiliano Monge met à nu l’horreur et la solitude, mais aussi l’amour, la loyauté et l’espérance qui animent les êtres.
   Tragédie moderne à la prose rythmée, Les terres dévastées happent le lecteur dans un tourbillon aussi bouleversant que dérangeant.
Parution: 24 août 2017

résumé: Dans ce roman de pirates, placé sous le signe de la vengeance, les tempêtes qui agitent les âmes sont bien plus redoutables que celles qui déchirent les voiles. Entre flibuste et duel spirituel, Le Sans Dieu flamboie comme un soleil noir.







Parution: 24 août 2017

Résumé: Après des années d'exil, Maureen revient à Cork pour retrouver son fils, Jimmy, qu'elle a été forcée d'abandonner. Une nuit, elle tue involontairement un inconnu en le frappant à la tête, déclenchant une série d'événements qui secoue la ville et révèle différents personnages en marge de la société irlandaise.






Parution: 24 août 2017

Résumé: "Ma mère est morte. Mon père est mort. David Bowie est mort. Ce ne sont pas uniquement de mauvaises nouvelles."
À un an d'intervalle, Anne, Hélène et Émilie perdent leur mère, puis leur père. Entre les deux, David Bowie lui aussi disparaît. Dans l'enfance d'Hélène, la " soeur du milieu ", le chanteur a eu une importance toute particulière, dont le souvenir soudain ressurgit. Alors, elle commence à raconter... Sur les thèmes inépuisables de la force et de la complexité des liens familiaux, de la place de chaque enfant dans sa fratrie, voici un roman d'une déconcertante et magnifique sincérité.


Parution: 24 août 2017

Résumé: « Elle est célèbre dans le monde entier mais combien connaissent son nom ? On peut admirer sa silhouette à Washington, Paris, Londres, New York, Dresde ou
Copenhague, mais où est sa tombe ? On ne sait que son âge, quatorze ans, et le travail qu’elle faisait, car c’était déjà un travail, à cet âge où nos enfants vont à l’école. Dans les années 1880, elle dansait comme petit rat à l’Opéra de Paris, et ce qui fait souvent rêver nos petites filles n’était pas un rêve pour elle, pas l’âge heureux de notre jeunesse. Elle a été renvoyée après quelques années de labeur, le directeur en a eu assez de ses absences à répétition. C’est qu’elle avait un autre métier, et même deux, parce que les quelques sous gagnés à l’Opéra ne suffisaient pas à la nourrir, elle ni sa famille. Elle était modèle, elle posait pour des peintres ou des sculpteurs. Parmi eux il y avait Edgar Degas. »

Parution: 30 août 2017

résumé: Septembre 1961. Théodore, 18 ans, rend régulièrement visite à son ami Antoine dans un hôpital militaire de la région lyonnaise. Il lui parle, lui fait écouter de la musique. Antoine ne répond jamais, et pour cause ! Il est dans le coma après avoir été blessé en Algérie.
Au même moment, Théo rencontre Mila, une jeune femme mystérieuse : silhouette androgyne, crâne rasé, une longue cicatrice autour du cou… Un peu funambule, un peu magicienne. Ils vont s’aimer instantanément, avec la fougue et l’innocence de la jeunesse.
Mais Théo doit bientôt partir à l’armée, puis à la guerre. Il déserte : son insoumission est un délit, il risque la prison.
De Lyon au Sud de la France, du lac de Paladru à la Suisse, sa cavale ne fait que commencer…

Parution: 31 août 2017

Résumé: Partez à la rencontre de la famille Turner : treize frères et sœurs qui se chamaillent et qui s’aiment passionnément. Unanimement salué par la critique, La Maison des Turner inaugure le renouveau du grand roman américain.
Cela fait plus de cinquante ans que la famille Turner habite Yarrow Street, rue paisible d’un quartier pauvre de Detroit. La maison a vu la naissance des treize enfants et d’une foule de petits-enfants, mais aussi la déchéance de la ville et la mort du père.
Quand Viola, la matriarche, tombe malade, les enfants Turner reviennent pour décider du sort de la maison qui n’a désormais plus aucune valeur, la crise des subprimes étant passée par là.
Garder la maison pour ne pas oublier le passé ou la vendre et aller de l’avant ? Face à ce choix, tous les Turner, de Cha-Cha, le grand frère et désormais chef de famille, à Lelah, la petite dernière, se réunissent. Et s’il fallait chercher dans les secrets et la mythologie familiale pour trouver la clef de l’avenir des Turner et de leur maison ?

Parution: 31 août 2017

Résumé: Comment l’Amérique digne, ouvrière et démocrate estelle devenue pauvre, républicaine et pleine de rancune ?   Comment peut-on avoir du travail et ne pas manger à sa faim dans le pays le plus riche du monde ? J.D. Vance raconte son enfance et son adolescence chez les white trash, rednecks ou encore hillbillies, ces « petits Blancs » du Midwest que l’on dit xénophobes et qui ont voté pour Donald Trump. Roman autobiographique, roman du transfuge de classe, Hillbilly Elégie nous emmène à Middletown, Ohio, où l’auteur a grandi, et à Jackson, Kentucky, le berceau de sa famille. J.D Vance raconte sa mère toxicomane, les innombrables figures paternelles, la fermeture des usines, la peur du déclin, et la méfiance absolue envers les élites de cette classe encore mal identifiée dans les sondages mais bien réelle. Avec générosité, J.D. Vance regarde l’Amérique blanche au fond des yeux et se demande comment on en est arrivé là. Et que faire à l’avenir. Son regard n’a pas de prix et éclaire également d’un jour nouveau la situation de la vieille Europe et de la France.

Parution: 5 septembre 2017


Résumé: Voici un joli "coup" d'édition auquel il fallait penser : rassembler dans un même ouvrage les textes de quelque cent soixante chansons que Barbara enregistra de 1957 à 1996, signés pour la plupart par la chanteuse, poétesse autant que musicienne. D'autres auteurs, au nombre desquels Georges Moustaki, Luc Plamondon ou Jacques Attali sont venus apporter leur collaboration occasionnelle, comme un signe d'amitié éternelle. Ni biographique, ni monographique, ni même étude critique, ce livre offre au lecteur un ensemble de documents bruts, un simple recueil en somme, sans autre explication que les textes eux-mêmes, jugés suffisamment explicites pour qu'ils délivrent en partie l'âme de Barbara, ses rêves et ses démons. Difficile pour autant de cerner totalement cette personnalité complexe à la simple lecture de cette compilation exhaustive. Une Barbara généreuse, amoureuse, simplement humaine, en proie aux doutes, aux vicissitudes de l'existence, animée aussi de ces utopies qui la font vibrer, la maintiennent la "tête hors de l'eau" et que l'on trouve en filigrane dans toutes ses chansons. Une discographie et une chronologie des plus précises complètent l'ouvrage

Parution: 6 septembre 2017 (sortie poche)

Résumé: C’est l’histoire de Paul, peintre vieillissant asséché par la passion du jeu, de Blaise, son ami qui élève seul ses enfants et de leur vieille amitié renouée autour de la roulette, c’est l’histoire d’Éloïse, une femme oisive qui meurt d’ennui sauf dans les casinos, de Charlène qui quitte chaque jour son travail à midi pour miser quelques euros sur ses numéros fétiches, ce sont leurs histoires fortes ou bancales qui s’entrechoquent autour de la roulette électronique, et croisent d’autres histoires, celle de Grégoire le SDF, de Martine et Jacques, de Christophe et Véronique, de Syran et Acelya, tous ceux que la fascination de la bille blanche agglutine autour de la roulette. Ce sont des histoires qui se chevauchent, se confondent, s’émiettent, c’est l’histoire de la souffrance humaine qu’on croit un temps dissipée par le vertige du jeu, un défi jeté à la face du destin et une manière, pour peu qu’on y prête attention, de mieux s’explorer… Toute une vie aux dés, et chaque chapitre comme une phrase unique, un souffle, une urgence, l’adrénaline de vivre. 

Parution: 7 septembre 2017


Résumé: Paris-Normandie consacre à peine quelques entrefilets à l’étrange événement: il est tombé des oiseaux en Haute-Normandie. Il a plu des oiseaux et manifestement tout le monde s’en fiche. Tout le monde, sauf un jeune parisien qui, pour tromper son ennui et se détourner lâchement de sa thèse, se passionne pour ce phénomène survenu dans le village où il est né. Il fouille, il cherche, il enquête. À l’affût du moindre indice, il embarque sur le Seine-Princess, un bateau de croisière qui descend la Seine. Entre des retraités en goguette et une trop jolie Capitaine, il tente de mettre un peu d’ordre dans ses notes et dans sa vie, au rythme des boucles paresseuses du fleuve. Les pistes se multiplient, toutes plus inattendues et extravagantes les unes que les autres. Les rencontres, aussi. Et si finalement ces histoires d’oiseaux n’étaient que de la poudre aux yeux? Si elles n’étaient pour lui qu’un prétexte pour rentrer à la maison et se réconcilier avec son père? Victor Pouchet signe un premier roman intelligent, il s’offre un river-trip normand comme d’autres un road-trip californien. Il assemble avec brio des anecdotes, de drôles d’histoires d’oiseaux, pour former un roman quasi encyclopédique, malicieux et inattendu, dans lequel tout est vrai, même, et surtout, le plus invraisemblable.

Parution: 7 septembre 2017

Résumé: Du jour au lendemain, les couleurs disparaissent. Dans ce nouveau monde en noir et blanc, un drôle de duo se met en tête de sauver l’humanité de la dépression en partant à leur recherche. Lui, c’est Arthur, employé dans une fabrique de crayons de couleur, aussi paumé que séduisant. Elle, c’est Charlotte, aveugle de naissance et scientifique spécialiste de ces mêmes couleurs qu’elle n’a jamais vues. À leurs côtés, une petite fille au don mystérieux, un chauffeur de taxi new-yorkais, les résidents d’une maison de retraite qui ressemble à une colonie de vacances. À leurs trousses, une bande de bras cassés au service d’une triade chinoise…
Avec ce roman ludique et enrichissant, vous ne verrez plus jamais les couleurs de la même façon.

Parution: 13 septembre 2017


Résumé: À la mort de Muriel, sa mère, Maxime se rend au Pays basque pour les funérailles. Il assiste à la crémation en état de choc et, quand on lui donne les cendres, ne sait pas quoi en faire. Il dépose donc l'urne dans le panier à commissions de sa mère pour emmener celle-ci une dernière fois faire ses courses au marché. Une initiative en forme d'hommage épicurien qui devient embarrassante lorsque, entre les étals de fruits et de poissons, apparaît Maylis, la jolie infirmière qui s'est occupée de Muriel jusqu'à son dernier souffle... Comment lui avouer que celle-ci est au fond du cabas ?
Écrire sur le deuil avec humour et légèreté, sans pour autant négliger la profondeur des émotions, c'est le pari réussi de cette comédie qui encense la vie. Avec son esprit facétieux et son art de plonger ses protagonistes dans les situations les plus inextricables, Laurent Bénégui compose un émouvant éloge de la figure maternelle tout en célébrant les plaisirs de l'existence.

Parution: 14 septembre 2017

Résumé:  C’est avec un mélange d’honnêteté brute et d’intuition poignante que Joyce Carol Oates revient sur ses années d’enfance et d’adolescence. Enfance pauvre dans une ferme de l’État de New York, qui fourmille de souvenirs : les animaux (notamment une poule rouge avec laquelle Joyce a noué un lien spécial), la végétation, le monde ouvrier, ses grands-parents hongrois dont elle remarque l’étrangeté, surtout celle de son grand-père dur, sale, élégant et taquin qui la terrifiait, ses premières classes à l’école, ses parents aimants et dévoués à leur fille. Des années qui lui offrent à la fois un univers intime rassurant, mais un univers limité, cerné par des territoires inaccessibles, propices à enflammer l’imagination de la jeune fille, du futur écrivain qui trouve là ses premières occasions de fiction. Des territoires où la mort rôde et où les êtres souffrent : cette maison dans la forêt où vivent des enfants qu’elle connaît, battus et abusés par un père violent et ivrogne qui y mettra le feu ; son amie de classe Cynthia, brillante et ambitieuse élève qui se suicidera à l’âge de 18 ans – Joyce culpabilisera de lui avoir survécu ; et sa sœur Lynn Ann, née le jour des 18 ans de Joyce, gravement atteinte d’autisme, qui deviendra violente au point de dévorer littéralement avec les dents les livres de sa grande sœur…
   Dans ce texte émouvant, Joyce Carol Oates explore le monde à travers les yeux de l’enfant et de la jeune fille qu’elle était, néanmoins consciente des limites de sa mémoire après tant d’années. Mais cette lectrice du premier livre qu’elle adula, Alice au pays des merveilles, sait que la vie est une succession d’aventures sans fin, qui voit se mêler comédie et tragédie, réalité et rêverie.
   La plume toujours ciselée, l’œil aiguisé, Oates arpente un endroit et un temps oubliés qui virent la naissance de l’écrivain qu’elle est devenue, un voyage captivant qui ne manquera pas de renvoyer son lecteur, par un effet de miroir, à ses propres paysages perdus.

Parution: 5 octobre 2017

Voilà donc 30 livres dans cette liste qui ne pourra que s'allonger au fil du temps car ce n'est qu'une infime partie de ce que la rentrée littéraire propose et que je n'ai pas tout vu des prochaines sorties. 
Alors, je sais que je ne pourrais pas tous les avoir en ma possession, en tout cas, dès leur sortie, j'en suis conscient), mais vous en verrez certains sur le blog dans les prochaines semaines (si j'arrive à avancer dans mes lectures). En fait, cette liste est juste là pour me servir de wish list de rentrée quand j'irai en librairie, et puis, c'est aussi pour vous donner une idée de ce qui va sortir, même si ce n'est qu'une infime partie. 
Bien sûr, la liste est très petite et peut être que vous avez croisé de sorties de la rentrée littéraire que je n'ai pas noté. N'hésitez donc pas à me dire ce que vous, vous avez retenu de cette future rentrée littéraire 2017 qui s'annonce encore très riche. 
Bonnes vacances à tous!