vendredi 30 novembre 2012

Michel Berger, celui qui chante #48

Jamais partir (1992)

 Même d'une région si lointaine
Qu'il se peut
Que jamais l'homme ne l'atteigne
Même de ces points infinis
Lumineux
On dit qu'un jour ils s'éteignent

Si tout disparaît
Même si tout doit toujours finir bien
L'avenir n'a qu'à revenir demain
Retenir un peu le plaisir dans nos mains
Juste le temps de se souvenir au moins
Il ne faudrait
Jamais partir
Jamais partir
Jamais partir

Personne ne saura être sans savoir devenir
Quelqu'un sera là peut-être pour se souvenir
Que j'étais là
Que c'était toi

Même si de nos horizons dérisoires
{Illusoires tu peux dire}
Tout nous paraît provisoire
Même si les silences profonds des miroirs
Taisent les secrets de notre histoire

Si tout disparaît
Même si tout doit toujours finir bien
L'avenir n'a qu'à revenir demain
Retenir un peu le plaisir dans nos mains
Juste le temps de se souvenir au moins
Il ne faudrait
Jamais partir
Jamais partir
Jamais partir

Il ne faudrait
Jamais partir
Jamais partir
Jamais partir



L'une des dernières chansons de Michel Berger, qui se trouve sur l'album "Double jeu" en duo avec France Gall, "Jamais partir"  prendra un sens particulier après la disparition de Michel Berger. Elle me bouleverse toujours, même vingt ans après l'avoir découverte. 





 

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