4e de couverture: En ce début d'automne, deux assassinats commis coup sur coup viennent
troubler la tranquillité toute relative de River Falls, déjà ébranlée
par un sordide fait divers quelques mois plus tôt. Le premier crime fait
grand bruit : Robert Gordon, un avocat brillant, philanthrope à ses
heures, est retrouvé électrocuté dans le Jacuzzi de sa luxueuse demeure,
sur les hauteurs de la ville. Tout laisse penser que le meurtrier a
voulu faire croire à un suicide, mais le subterfuge est grossier. Le
même jour, le corps d'un SDF roué de coups et jeté dans la rivière
arrive à la morgue, sans susciter beaucoup d'émoi. A priori, aucun lien
entre les deux affaires. Le shérif Mike Logan, épaulé par sa compagne,
la célèbre profileuse Jessica Hurley, va devoir élucider les meurtres.
Commence alors une plongée inquiétante dans les noirceurs de l'âme
humaine qui révélera des secrets dévastateurs.
Mais qu'est ce qui m'a pris de sortir ce livre de ma PAL à cette période de l'année! Ah oui, le titre! Je voulais faire comme pour la saga du commissaire Malin Fors de Mons Kallentoft: lire le livre à la saison citée. Ce qui était une bonne idée sauf que voilà, Alexis Aubenque n'est pas Mons Kallentoft! Loin de là.
Qu'est ce que j'ai pu souffrir lors de cette lecture! L'intrigue en elle même n'est pas mal, quoique déjà vu. Non, c'est tout le reste qui ne va pas: Alexis Aubenque n'a aucun style! C'est basique de chez basique (je me suis même demandé si on avait le droit de publier un livre écrit comme ça, car disons le clairement, c'est écrit avec les pieds).
Peut être que les personnages sauvent le roman? Même pas! (oui, je fais les questions et les réponses) Mike Logan a un comportement disproportionné, s'emporte pour un rien (un exemple d'une scène que j'ai trouvé affligeante: Mike se rend chez un de ses collègues flics soupçonné de corruption. Il sonne chez la concierge ou une voisine, (je sais déjà plus) pour qu'elle lui indique où son collègue habite précisément. Cette dame ne coopère pas tout de suite et lui demande pourquoi il veut le voir, ce cher Mike s'emporte et sors son flingue qu'il pointe sur la tête de la dame en la menaçant de lui tirer une balle dans la tête si elle ne coopère pas! Non, sérieux! Il se prend pour John Wayne ou quoi! Moi si j'avais été à la place de la dame, j'aurai de suite porté plainte pour menaces abusives, shérif ou pas shérif).
Sa compagne profileuse Jessica Hurley n'est pas mieux: un coup, elle va se comporter comme une idiote finie et une autre fois, quand madame aura un éclair de génie, elle se déclarera la meilleure profileuse du monde! Sérieux?
Les autres personnages ont souvent des comportements similaires. Les seuls moments que j'ai trouvé potables dans le livre sont les chapitres concernant Stuart et Mike, les deux frères jumeaux. Suivre leur vie à l'université est intéressante et au moins Mike et Jessica ne sont pas là. Ouf!
Puis, Alexis Aubenque n'évite pas les lieux communs et les phrases toutes faites qui m'ont fait lever les yeux aux ciels. Je ne compte même plus les fois où j'ai soupiré en levant les yeux au ciel devant tant de poncifs et lieux communs qui veulent faire genre.
Au final, un thriller à oublier très vite (de meilleurs auteurs de polars m'attendent dans ma PAL comme Ellroy, Lehane, Cornwell, Cook...), que j'ai lu avec peine, même si cela se lit vite (heureusement!). Je me rappelle que pour le premier tome, j'avais remarqué les mêmes poncifs et erreurs, mais j’avais trouvé que c'était un bon divertissement. Je l'avais lu en été. Peut être suis je plus indulgent lors de la saison estival.
Le 3e tome de la saga River Falls est dans ma PAL. Je le lirai probablement un jour, et surement un été. Peut être que la pilule passera mieux.
Alexis Aubenque: Un automne à River Falls, France Loisirs, 2009
ah! j'ai le premier tome dans ma pal et je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais eu envie d'acheter les autres,j'attendais de lire le 1er,une intuition de bof bof...je le lirai on verra bien...
RépondreSupprimerIl faut toujours suivre ses intuitions. Heureusement que j'ai trouvé les 3 tomes d'occasion, la déception coûte moins chère.
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