vendredi 9 novembre 2012

Michel Berger, celui qui chante #45

Superficiel et léger (1992)

 On nous dit sage, on nous dit change, on nous dit bouge.
Assez d'images, assez de rage, assez de rouge.
Il faut vivre avec
Les idées qu'on s'en fait.
Il faudrait naître
Superficiel et léger.
Comme on voudrait certains soirs
Pouvoir un peu oublier les fils de notre histoire.
Comme un bébé vient au monde, redevenir fragile.

Superficiel et léger
Comme cet oiseau des îles
Qui déploie ses ailes, plane et descend sur la mer
Si belle, si belle, infiniment légère.

Ce parfum d'éther, ce parfum d'éther
Ce parfum d'éther, ce parfum d'éternité
Quelqu'un nous empoisonné

On nous dit fou, on nous dit ose, on change tout.
Assez d'orages, assez d'écrans, assez de bouts.
Il faut vivre avec
Les idées qu'on s'en fait.
Il faudrait être
Superficiel et léger.
Comme on voudrait certains soirs
Pouvoir un peu effacer le poids de nos mémoires.
Hmmmmm, insensible au passé, invisible au radar.

Superficiel et léger
Dans la douceur du soir.
Comme ces oiseaux des villes qui descendent vers la mer
Si belle, si belle, pour oublier l'hiver.

Ho, ho, yeaaaahh.
Quelle idée d'enfer, quelle idée d'enfer
Quelle idée d'enfer, quelle idée d'enfermer tout
Tout ce qui existe en nous.

Il faudrait être, il faudrait naître,
Superficiel et léger.

Il faudrait être, il faudrait naître,
Superficiel et léger.

Il faudrait être, il faudrait naître,
Superficiel et léger.
Nah, nah, nah, nah, nahhhhhhhh.
Nah, nah, nah, naaahh.


L'un des derniers titres majeur de Berger, "Superficiel et léger" va marquer le tournant que va être l'album "Double jeu". Tournant majeur car pour la première fois, le couple Gall-Berger décide de mélanger leur voix dans un magnifique album avec des rythmiques différentes des précédents albums.  Une tournée aurait du concrétiser ce nouveau départ, sauf que Michel tire sa révérence quelques mois avant le début de cette tournée. 




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