samedi 4 janvier 2014

Un dimanche au bord de la piscine

4e de couverture: Un dimanche au bord de la piscine : le rêve ! À moins qu'un accident ne vienne transformer une belle journée en cauchemar... Une comédie grinçante et inédite par une romancière devenue entre-temps la superstar Sophie Kinsella.

Amelia et Katy, neuf et sept ans, ne se tiennent plus d'excitation : dimanche, c'est la fête chez les Delaney, ils ouvrent la piscine à tout le village ! Et on annonce du beau temps, que demander de plus ?
Sauf que la fête va tourner à la catastrophe : Katy fait une mauvaise chute. Alors que la fillette est évacuée à l'hôpital, la consternation laisse place à la colère.
Qui surveillait les filles ? Pour sûr, les parents étaient encore en pleine dispute ! Le père a dû flirter avec la jolie pianiste qui vient de s'installer au village. Et les Delaney, ne sont-ils pas aussi responsables ? Depuis le temps qu'on leur dit que leur piscine n'est plus aux normes. D'ailleurs, la mère ferait bien de suivre les conseils de son jeune et bel avocat et leur faire un procès !

Bientôt, c'est tout le village qui va se déchirer, réveillant au passage les vieilles rancoeurs et les ragots les plus croustillants...


Madeleine Wickham s'est fait un nom sous le pseudo de Sophie Kinsella, et est devenue l'une des auteurs incontournables de chick_lit avec sa série:  "L'accroc du shopping". Mais, entre deux tomes de sa série, elle écrit d'autres romans sous son véritable nom...comme ce" Dimanche au bord de la piscine" que j'ai eu la surprise de trouver dans ma BAL (et que les éditions Belfond ont réédités, au mois de Novembre 2013).
Pour tout vous dire, en découvrant ce livre, je me suis demandé ce qui avait bien pu pousser Diane (attachée de presse des éditions Belfond), à me l'envoyer. Je ne suis aucunement intéressé par les écrits de Sophie Kinsella: sa série "L'accroc du shopping", ne m'emballe pas outre mesure. En clair, ses livres ne sont pas pour moi.
Puis, j'ai lu la 4e de couverture et je me suis dis: "pourquoi pas?".

En refermant le livre hier, je me suis fait la réflexion que Diane (et Brigitte également) commençait à bien me connaitre en ce qui concerne les livres qui pourrait me plaire...car, contre toute attente, ce roman m'a beaucoup plu.
Madeleine Wickham oublie la légèreté de sa série, pour nous conter une histoire empreinte de gravité. L'accident de Katie, cette petite fille de 7 ans, va plonger tout un petit village dans le "chaos". Deux familles, pourtant amies, vont se déchirer dans une procédure judiciaire lancée par les parents de la petite fille. Des conflits et des rancœurs vont apparaitre et bousculer tout ce joli petit monde.

Ecrit d'une plume simple, mais assez caustique, Madeleine Wickham  nous fait nous  poser des questions: de quel côté doit on se tourner? Les Kember, parents de la victime, totalement bouleversés et perdus devant cet accident? ou la famille Delaney, propriétaire de la piscine où l'accident à eu lieu? Par moment, le lecteur se demande si les parents de Katie ne sont pas poussé par leur avocat pour intenter un procès, quitte à faire passer cette famille pour des personnes vénales.

J'ai été pris dans ce roman et me suis passionné pour ces personnages, bien dessinés par Madeleine Wickham (même si quelquefois, ils peuvent paraitre extrême dans leur réaction).
J'ai détesté au possible, Cassian Brown, l'avocat de la famille Kember, car j'ai compris dès le départ, qu'il ne faisait cela que pour sa carrière.

Le seul petit bémol serait l'histoire d'amour entre Alexis, l'avocat et ami de la famille Delaney, et Daisy, la jeune pianiste, tout juste arrivé au village. Elle n'est pas indispensable et ralentit plutôt l'intrigue principale.

Au final, un roman passionnant, beaucoup plus grave dans le ton que les romans habituels de l'auteur (on rit quelquefois mais l'ambiance est tout de même triste), et que j'ai lu avec avidité. Dès les premiers chapitres, j'avais déjà deviné la fin du roman, ce qui ne m'a pourtant pas gâché la lecture.
Ce roman a également été un bon moyen de chasser les préjugés que je pouvais avoir sur les romans de Madeleine Wickham. Comme quoi, il faut toujours aller au delà des apparences, et de la première impression, car, on peut être agréablement surpris, comme je le fus par ce "Dimanche au bord de la piscine".

Merci à Diane des  Editions Belfond pour cette découverte qui a étouffé les préjugés que je pouvais avoir sur les romans de l'auteur.

Madeleine Wickham: Un dimanche au bord de la piscine, (Swimming-pool sunday), Belfond, 386 pages, 2011/2013 (pour la présente édition)



2 commentaires:

  1. A priori ça ne me tentait pas non plus mais j'ai changé d'avis avec ton billet :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pari réussi, donc. J'espère qu'il te plaira si tu le lis un jour.

      Supprimer