vendredi 24 janvier 2014

Film Romantique #5: A l'est d'Eden

 
 
 
 
Année: 1955
Réalisateur: Elia Kazan
Casting: James Dean (Cal Trask), Julie Harris (Abra), Raymond Massey (Adam Trask), Richard Davalos (Aron Trask), Jo Van Fleet (Kate)...
 
Synopsis: Une petite ville des Etats-Unis à l'aube de la Première Guerre mondiale. Cal, jeune révolté, s'oppose, en faisant fortune, à son père qui lui préfère son frère. (Source: Allociné)
 
 
Un chef-d'oeuvrre de la littérature peut devenir un chef-d'oeuvre du cinéma. « A l'est d'Eden en est un bel exemple.
Adapté d'un chef d'oeuvre de la littérature américaine du 20e siècle, écrit par John Steinbeck : « A l'est d'Eden » est le premier « vieux film » que j'ai découvert (quand j'étais gamin, les films datant d'avant les années 80 étaient de vieux films qui ne m'intéressaient pas, sauf les comédies de De Funes et Bourvil).
C'était un dimanche, (j'avais une vingtaine d'années), je suis tombé en admiration dans un magasin, devant un portrait noir et blanc de James Dean, que je me suis empressé d'acheter et d'accrocher ensuite, au dessus de mon lit. ( ce portrait m'a suivi lors de mon emménagement dans mon appartement et aujourd'hui, il trône au milieu du couloir de mon entrée, « à côté » de Marilyn.
Quelques mois plus tard, un autre dimanche, Arte rediffusait « A l'est d'Eden ». Tout à ma passion nouvelle pour le beau James, j'ai regardé ce film qui m'a fait un très grand effet : je découvrais un autre cinéma que je ne connaissais pas. C'est grâce à ce film que ma passion pour le cinéma des années 40/50 m'est venue.
Depuis, j'ai vu « A l'est d'Eden » deux fois (en comptant mon visionnage d'il y a quelques jours) : une première en video (VHS que j'avais trouvé dans un vide-grenier) et la 2e en DVD, ce qui m'a enfin permis de regarder le film en VOST.
Indéniablement, « A l'est d'Eden » fait partie de mon panthéon « des Plus beaux films de tous les temps ». C'est un « monument » du cinéma qui a révélé l'un des plus grands acteurs qui soit (malheureusement disparu trop tôt) : James Dean. La VOST m'a permis de mesurer l'ampleur de son talent. Il crève l'écran et se paye le luxe d'éclipser ses partenaires : on ne voit que lui à l'écran.
L'histoire de Cal est bouleversante : ce jeune homme qui fait tout pour se faire aimer de son père mais qui n'y arrive pas, éclipsé par son frère (cadet ou aîné, je n'arrive pas a déceler lequel des deux est le plus âgé). Pourtant, son père n'est pas un mauvais gars, il est plutôt droit, et gentil. Seulement, il ne sait pas comment se comporter avec ce fils impétueux.
La découverte de Cal a propos de sa mère va faire voler la famille en éclats.
Dans ce film ,il y a de la haine, de la jalousie, des secrets qui se dévoilent tout au long du film. « A l'est d'Eden » est un drame puissant qui dévaste tout sur son passage.
C'est bien joli tout ça, mais vous vous demandez probablement pourquoi j'inclue ce film dans les films romantiques ?
Pour la bonne et simple raison qu'il y a une histoire d'amour. L'amour naissant entre Abra, la fiancée d'Aaron , et Cal, le frère de ce dernier. Certes, cette romance est en filigrane, par petites touches dans le film, mais c'est bien elle qui va être à l'origine de beaucoup d’événements : la jalousie entre les deux frères, mais surtout, cet amour va faire grandir Cal, qui « deviendra » un homme à la fin du film.
La réalisation d'Elia Kazan peut paraître académique, mais elle est compensée par la performance des acteurs et surtout celle de James Dean qui irradie tout le film de sa présence : il oscille entre timidité et violence : il a de temps en temps un air de petit garçon, qu'une voix juvénile, rend plus vulnérable, et des accès de violence qui font ressortir sa masculinité.
Ma scène préférée du film est celle de la fête foraine (et plus particulièrement dans la grande roue). Abra avoue à Cal qu'elle est un peu perdue entre son amour pour Aron et le désir qu'elle ressent pour lui. La scène se terminera par leur premier baiser.
 
La scène finale du film fait également partie de mes scènes préférées.
« A l'est d'Eden » est un film magnifique, qui, certes, prend son temps pour installer les choses, mais qui montre les relations compliquées d'une famille décomposée. Avec en prime, l'émergence d'un immense acteur. Rien que pour découvrir la performance de James Dean, « A l'est d'Eden » doit être vu au moins une fois.
 
 
 
 


2 commentaires:

  1. Shame on me je n'ai pas encore pris le temps de le regarder!!

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    1. Je ne te jette pas la pierre. Il y a énormément de films que je voudrais voir et que je n'ai pas encore pris le temps de visionner. Je suis persuadé que tu le verras...un jour.

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