Année: 1955
Réalisateur: Elia Kazan
Casting: James Dean (Cal Trask), Julie Harris (Abra), Raymond Massey (Adam Trask), Richard Davalos (Aron Trask), Jo Van Fleet (Kate)...
Synopsis: Une petite ville des Etats-Unis à l'aube de la Première Guerre mondiale. Cal, jeune révolté, s'oppose, en faisant fortune, à son père qui lui préfère son frère. (Source: Allociné)
Un chef-d'oeuvrre de la littérature peut devenir un
chef-d'oeuvre du cinéma. « A l'est d'Eden en est un bel
exemple.
Adapté d'un chef d'oeuvre de la littérature américaine
du 20e siècle, écrit par John Steinbeck : « A l'est
d'Eden » est le premier « vieux film » que j'ai
découvert (quand j'étais gamin, les films datant d'avant les années
80 étaient de vieux films qui ne m'intéressaient pas, sauf les
comédies de De Funes et Bourvil).
C'était un dimanche, (j'avais une vingtaine d'années),
je suis tombé en admiration dans un magasin, devant un portrait noir
et blanc de James Dean, que je me suis empressé d'acheter et
d'accrocher ensuite, au dessus de mon lit. ( ce portrait m'a suivi
lors de mon emménagement dans mon appartement et aujourd'hui, il
trône au milieu du couloir de mon entrée, « à côté »
de Marilyn.
Quelques mois plus tard, un autre dimanche, Arte
rediffusait « A l'est d'Eden ». Tout à ma passion
nouvelle pour le beau James, j'ai regardé ce film qui m'a fait un
très grand effet : je découvrais un autre cinéma que je ne
connaissais pas. C'est grâce à ce film que ma passion pour le
cinéma des années 40/50 m'est venue.
Depuis, j'ai vu « A l'est d'Eden » deux fois
(en comptant mon visionnage d'il y a quelques jours) : une
première en video (VHS que j'avais trouvé dans un vide-grenier) et
la 2e en DVD, ce qui m'a enfin permis de regarder le film en VOST.
Indéniablement, « A l'est d'Eden » fait
partie de mon panthéon « des Plus beaux films de tous les
temps ». C'est un « monument » du cinéma qui a
révélé l'un des plus grands acteurs qui soit (malheureusement
disparu trop tôt) : James Dean. La VOST m'a permis de mesurer
l'ampleur de son talent. Il crève l'écran et se paye le luxe
d'éclipser ses partenaires : on ne voit que lui à l'écran.
L'histoire de Cal est bouleversante : ce jeune
homme qui fait tout pour se faire aimer de son père mais qui n'y
arrive pas, éclipsé par son frère (cadet ou aîné, je n'arrive
pas a déceler lequel des deux est le plus âgé). Pourtant, son père
n'est pas un mauvais gars, il est plutôt droit, et gentil.
Seulement, il ne sait pas comment se comporter avec ce fils
impétueux.
La découverte de Cal a propos de sa mère va faire
voler la famille en éclats.
Dans ce film ,il y a de la haine, de la jalousie, des
secrets qui se dévoilent tout au long du film. « A l'est
d'Eden » est un drame puissant qui dévaste tout sur son
passage.
C'est bien joli tout ça, mais vous vous demandez
probablement pourquoi j'inclue ce film dans les films romantiques ?
Pour la bonne et simple raison qu'il y a une histoire
d'amour. L'amour naissant entre Abra, la fiancée d'Aaron , et Cal,
le frère de ce dernier. Certes, cette romance est en filigrane, par
petites touches dans le film, mais c'est bien elle qui va être à
l'origine de beaucoup d’événements : la jalousie entre les
deux frères, mais surtout, cet amour va faire grandir Cal, qui
« deviendra » un homme à la fin du film.
La réalisation d'Elia Kazan peut paraître académique,
mais elle est compensée par la performance des acteurs et surtout
celle de James Dean qui irradie tout le film de sa présence :
il oscille entre timidité et violence : il a de temps en temps
un air de petit garçon, qu'une voix juvénile, rend plus vulnérable,
et des accès de violence qui font ressortir sa masculinité.
Ma scène préférée du film est celle de la fête
foraine (et plus particulièrement dans la grande roue). Abra avoue à
Cal qu'elle est un peu perdue entre son amour pour Aron et le désir
qu'elle ressent pour lui. La scène se terminera par leur premier
baiser.
La scène finale du film fait également partie de mes
scènes préférées.
« A l'est d'Eden » est un film magnifique,
qui, certes, prend son temps pour installer les choses, mais qui
montre les relations compliquées d'une famille décomposée. Avec en
prime, l'émergence d'un immense acteur. Rien que pour découvrir la
performance de James Dean, « A l'est d'Eden » doit être
vu au moins une fois.
Shame on me je n'ai pas encore pris le temps de le regarder!!
RépondreSupprimerJe ne te jette pas la pierre. Il y a énormément de films que je voudrais voir et que je n'ai pas encore pris le temps de visionner. Je suis persuadé que tu le verras...un jour.
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