jeudi 10 décembre 2009

Friday night lights


Résumé: Eddie Rake va mourir. Pendant trente ans, il a été l'entraineur de l'équipe de foot du lycée de Messina, petite ville du sud des Etats Unis. Dans le stade vide où ils ont connu la gloire, les joueurs qu'il a formés se retrouvent et se souviennent...Parmi eux, Neely Crenshaw.A 17 ans, il a cru qu'il deviendrait un grand joueur professionnel. Mais une blessure au genou a coupé court à son ambition.Il ne pardonne pas à Eddie un certain match de 1987, où la violence a tourné au drame...

Mon avis: Quelques semaines après avoir lu un Grisham, je récidive avec ce dernier match. Et je remarque une chose: indéniablement, John Grisham est l'un de mes auteurs préférés. Tous les livres que j'ai lu de lui, même les moins bons, je les ai aimés. Celui là ne déroge pas à la règle.
Avec ce livre, c'est encore une autre facette de cet auteur que je découvre. Après le thriller L'associé, après la comédie Pas de Noël cette année, Grisham peint dans ce dernier match un sud nostalgique. Nostalgie également pour un homme, Eddie Rake, et un sport, le football américain.

Tout au long de ma lecture, je n'ai pas cessé de penser à la série dont j'ai emprunté le titre pour ce billet. Dans ce livre, j'ai remarqué que toutes les petites villes américaines ne vivent et ne vibrent que pour leur équipe de foot, que ce soit dans le sud de l'Amérique à Messina avec les Spartiates, où bien au Texas, à Dillon, avec les Panthers. D'ailleurs le livre de Grisham aurait pu être le scénario d'un épisode de Friday night lights (sauf que Rake n'a pas le même caractère que le coach Taylor. C'est même son opposé).
Ce livre, comme la série, nous parle d'un monde où les joueurs de foot sont traités comme des dieux, sous les lumières du stade qui s'allument pour les matches du vendredi soir. Ils ont tout ce qu'ils veulent et se croient déjà en professionnel. Sauf qu'une simple blessure réduit tous les espoirs à néant. Ce qui est le cas de Neely, blessé au genou lors d'un match.
La scène que j'ai aimé dans ce livre, parmi d'autres,c'est celle où Neely, revenant dans le lycée de son adolescence, croise le chemin d'un lycéen, vedette de l'équipe de foot qui impose le respect et force l'admiration. Les filles se pâment et les garçons s'écartent sur son passage. Et Neely, en le voyant, à cette pensée:

Reviens dans quelques années, mon grand...Plus personne ne se souviendra de ton nom. Ta fabuleuse carrière se résumera à quelques lignes écrites au bas d'une liste. toutes ces jolies petites nanas seront devenues des mères de famille. Ta veste verte sera encore la source d'une grande fierté personnelle mais tu ne pourras plus la porter. Un souvenir de lycée. Un souvenir de ta jeunesse.
Pourquoi étais ce si important à cette époque de la vie?


J'ai adoré ce livre, même s'il est vrai que j'ai eu un peu de mal à lire les paragraphes sur la retransmission d'un match de foot américain. Déjà dans la série, j'ai du mal à comprendre les matchs que je vois, alors les lire, c'est pas la peine. Je m'y perds.

Le seul point négatif que j'ai à faire, c'est sur le dernier chapitre: la fameuse cérémonie au stade en mémoire d'Eddie Rake. Elle sonne un peu trop patriotique, un peu trop américaine à mon goût.
A part ce petit reproche, j'ai passé un bon moment à Messina. Et c'est incontestable, Grisham reste l'un de mes auteurs favoris, dont j'achète tous les livres les yeux fermés car je ne suis jamais déçu.

John Grisham: Le dernier match (Bleachers), Pocket, 203 pages, 2006

1 commentaire:

  1. Je viens de livre mon premier Grisham avec Pas de Noël cette année que j'ai vraiment beaucoup aimé!
    J'ai hâte de découvrir ses autres livres, et je ne connaissais pas celui-ci.

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