vendredi 30 mars 2012

Michel Berger, celui qui chante #13

Si maman si (1977)

Tous mes amis sont partis
Mon cœur a déménagé
Mes vacances c'est toujours Paris
Mes projets c'est continuer
Mes amours c'est inventer

Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi

Et le temps défile comme un train
Et moi je suis à la fenêtre
Je suis si peu habile que demain
Le bonheur passera peut-être
Sans que je sache le reconnaître

Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi

Mon cœur est confortable, bien au chaud
Et je lasse passer le vent
Mes envies s'éteignent, je leur tourne le dos
Et je m'endors doucement
Sans chaos ni sentiment

Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi

Si, maman, si
Si, maman, si
Maman, si tu voyais ma vie
Je pleure comme je ris
Si, maman, si
Mais mon avenir reste gris
Et mon cœur aussi






"Si maman si", titre issu de l'album "Dancing Disco" en 1977 est un titre qui parle à tout le monde. C'est ce qui est fort avec les chansons de Michel Berger. On s'y retrouve tous.
Michel reprendra également cette chanson lors de ses concerts.


lundi 26 mars 2012

Un petit voyage dans l'angleterre victorienne

Cette année, Tiphanie et moi avons décidé de continuer nos petits envois. Chaque trimestre, nous nous enverrons un colis sur un thème précis.

Pour le premier colis, le thème que nous avons choisi est l'Angleterre du XIXe siècle (que nous avons décidé d'étendre jusqu'à la première guerre mondiale).

Le premier colis vient d'arriver et je peux vous dire que Tiphanie m'a gâté comme pas possible.
Jugez plutôt.


ouahh tous ces beaux paquets rouges.

Pour les objets (que j'ai oublié de rajouter sur les autres photos, voilà pourquoi j'en parle maintenant): il y a
-une superbe tasse rouge siglé "Tea Time Terrace"
-un calendrier avec des peintures de A.R. Quinton peintre anglais du XIXe-XXe siècle, qui représente l'angleterre rural. Absolument sublime!
- une jolie carte avec un dessin de la célèbre Beatrix Potter
-un marque page magnétique avec de jolis dessins. Je l'adore!

Passons maintenant aux plaisirs gustatifs:



Bon, là, je peux vous dire que Tiphanie n'a pas du tout penser à ma ligne et elle a bien fait (même moi, je ne m'en soucis pas!).
-des muffins à l'anglaise idéal pour le breakfast.
-des petits lapins qui n'attendent qu'une chose: être croqué!
- une (grosse) boite de Quality Street, la boite à bonheur et en particulier, mon bonheur!
-une tablette de chocolat lait-corn flakes. (J'ai hâte de la goûter)
-God save the Pims (surtout ceux à la Mousse chocolat. Miam!)
-Deux boites de thés anglais (une aux fruits rouges et la deuxième au thé vert et citron (si mon angliche n'est pas trop rouillé).
- Un pot de marmelade (trop bien!)


C'est la photo "chercher l'intrus"!
Après avoir rangé toutes les bonnes choses à manger, je me suis aperçu que j'avais oublié la boite de "Fingers". Voilà pourquoi les petits fingers se retrouve avec les gourmandises culturelles.

Bon, côté livres, il y a:

Emma: Jane Austen (et ce petit mot de Tiphanie qui est désolé que cet exemplaire ne soit pas dans la collection 10/18 (car j'ai tous les Austen dans l'ancienne édition 10/18). Je la rassure de suite: il n'y a pas de mal car j'adore la collection des Classiques au Livre de Poche)

La chute de John Stone: Iain Pears (un pavé que je croise depuis un long moment en librairie et je n'ai jamais osé franchir le pas de l'achat. Grâce à Tiphanie, je n'aurai plus ce pas à franchir)

Rutland Place: Anne Perry (voilà le 5e volume des aventures de Charlotte et Thomas Pitt que je cherche depuis janvier et que je ne trouve pas et qu'il me fallait avant de lire le 4e tome qui traine dans ma PAL. Oui, j’aime bien avoir un roman d'avance dans la série avant d'entamer un tome. Je vais pouvoir continuer ma lecture de cette (longue) série.

Du côté des DVDs:

Tiphanie a opté pour les films biographiques avec:

Miss Potter
(non ce ne sont pas les aventures de la soeur d'Harry (soeur qu'il n'a pas d'ailleurs) mais bien la vie de la célèbre Beatrix Potter). (En prime, Tiphanie m'a également offert le petit livre de Pierre Lapin (de quoi retomber en enfance).

Jane (film sur la plus grande histoire d'amour de Jane Austen. La sienne)

puis un DVD qui a un lointain rapport avec l’Angleterre victorienne:


Auprès de moi toujours
: un film qui me fait envie depuis sa sortie. Mais quelle est le rapport avec le thème: ben, c'est facile: deux des actrices du film étaient également à l'affiche du film "Pride & Préjudice".

Et pour finir, un petit carnet avec une couverture de Pride & Préjudice des éditions Penguin Books. Il est vraiment magnifique. Tellement que je ne vais pas oser écrire à l'intérieur.

Voila tout ce que contenait ce big colis. Tiphanie m'a gâtée comme jamais. Je te remercie et j'ai hâte de faire ces différents voyages dans l'Angleterre victorienne.

Merci encore Tiphanie. Toi aussi tu tombe souvent juste et tu arrive à trouver ce qui me fait envie.

dimanche 25 mars 2012

Descente en librairie 10: Braderie Emmaüs

Cet après-midi je suis allé à la Braderie Emmaüs qui avait lieu ce week-end dans ma ville. J'y vais tous les ans pour essayer de glaner des romans à petits prix.
C'est souvent au petit bonheur la chance.

Je dois dire que cet après-midi la chance fut avec moi puisque je suis revenu de la braderie avec huit livres et le tout pour 6€.

Voici ce que j'ai trouvé:


Je ne sais pas si vous vous souvenez mais dans les années 90, la mode fut aux suites des grands classiques: Alexandra Ripley écrivit "Scarlett", la suite d'"Autant en emporte le vent" (que les descendants de Margaret Mitchell n'ont pas approuvés, il me semble). Mais il y eu également ce roman de Lin Haire-Sargeant: "H. Heathcliff revient à Hurlevent" qui est, vous l'aurez compris une suite du roman d'Emily Brontë: "Les Hauts de Hurlevent". Quand je l’ai vu, je me suis laissé tenter. Je verrai bien.


Autre livre venue de la mode des suites de classiques. En 1993, Susan Hill reprend là où Daphné du Maurier s'était arrêté dans "Rebecca". Que s'est il passé dans la demeure Manderley? Susan Hill nous dévoile le mystère dans cette suite de "Rebecca". J'ai été tenté car j'ai beaucoup aimé le roman de Daphné du Maurier. Je suis curieux de voir ce qu'une suite peut donner.


Un roman qui m'intrigue depuis que j'ai lu le billet de
Romanza. Pour quelques petits centimes, je n'allais pas me priver.



Une saga de cape et d'épée devenue un classique pour quelques centimes. Cela vaut le coup. Par contre,je pensais que la saga était complète et en rentrant chez moi, je me suis aperçu qu'il y avait encore 6 tomes après ceux là. Si ces premiers tomes me plaisent, j'essaierai de trouver les autres sur des sites d'occasions où dans des brocantes.


Voilà la bonne affaire de la journée (non pas que les autres ne soient pas une bonne affaire au contraire): j'allais passer à la caisse quand je remarque le roman de David Vann en bon état. Je le glisse sous le bras et je vais en caisse.

Je ne sais pas comment le monsieur qui était à la caisse a compté mais il m'a fait tous les romans que j'avais pour 6€ en tout (alors que j'avais compté 11€ en lisant les prix noté à l'intérieur des livres). Ce qui au final, fait 0.75 cts le livre (si mes calculs sont juste). Alors excusez du peu mais 0.75 cts, le roman de Vann, qui coûte dans le commerce plus de 20€ en grand format. C'est ce que j'appelle une belle affaire pour ne pas dire un beau cadeau.

En ce moment, dans les braderies Emmaüs, je suis souvent chanceux dans mes trouvailles. Pourvu que la chance soit avec moi pour la prochaine braderie en septembre.

Partir quand même

Le slow qui tue de la semaine est l'une des plus belles chansons de rupture:

Françoise Hardy: Partir quand même


Partir quand même - F.Hardy & J.Dutronc - Le clip par cantalou7301

Belle écoute de cette chanson écrite par le couple Françoise Hardy/ Jacques Dutronc!

samedi 24 mars 2012

C'est quoi, être normal?


4e de couverture: Optimiste et rafraîchissante, une comédie qui fait chaud au coeur sur les aventures d'une Amélie Poulain british. Un roman d'apprentissage drôle et émouvant, un plaidoyer pour la différence et la fantaisie.

Tout le monde vous le dira, Sherry Cracker est un peu spéciale : elle n'a ni famille ni amis, a appris la vie dans l'Encyclopædia Britannica et voue une passion inquiétante aux pantalons écossais.
Fatigué de devoir composer avec ses bizarreries, son patron, l'irascible Mr Chin, la somme de « devenir normale ». Armée de sa seule naïveté, voici notre Sherry Cracker partie à la conquête de la banalité.
Sur son chemin, elle va rencontrer un hypnotiseur charlatan, une cartomancienne bidon, un cow-boy voleur, un politicien sans scrupules, deux monte-en-l'air maladroits et même une fausse mère adoptive. Et se découvrir à l'occasion des qualités jusqu'ici bien cachées...


Je n'ai pas attendu bien longtemps avant d'ouvrir le nouveau roman de D.J. Connell. Il ne m'a pas fallu longtemps pour le dévorer non plus.
L'année dernière, je découvre la plume de D.J. Connell avec son premier roman "Julian Corkle est un fieffé menteur" (dont je vous recommande encore une fois la lecture) qui fut une révélation: Mrs Connell avait écrit sans le vouloir un petit pan de ma vie.
Dès que j'ai sû que son nouveau roman allait paraître, je me suis précipité pour me le procurer et me le faire dédicacer au Salon du Livre de Paris par la même occasion. Mais au final, qu'ai je pensé de ce nouveau roman?

En lisant les premiers chapitres, j'ai eu un petit peu de mal à entrer dans l'histoire: il faut dire que cette dernière est très étrange et je n'ai pas tout de suite vu où voulait en venir l'auteur. Heureusement pour retenir mon attention et continuer à lire le roman, il y avait Sherry, personnage attachant et fantaisiste à souhait: j'adorais ces petites observations et annotations sur ses carnets et toutes les infos qu'elle balance sur des faits historiques ou géographiques d'une manière anodine comme si tout ça était normal.

Justement la voilà la question: c'est quoi être normal? Pour Mister Chin le patron de Sherry, cette dernière est anormale (alors que moi c'est lui que je trouvais anormal). Elle n'a pas d'amis (ce qui n'est pas normal), elle a de drôles de lubies énumérés plus haut (ce qui n'est pas normal). Il lui donne son vendredi et elle a trois jours pour devenir normal. Ce week-end va alors être explosif et Sherry va vivre des aventures très rocambolesques.
D.J. Connell nous dépeint des personnages atypiques comme Nigel, le petit gamin débrouillard (le "petit bâtard" comme tout le monde le surnomme) qui s'est enfui, que tout le monde recherche et que rencontre Sherry; Jocelyn un français d'un certain âge, très distingué et apprêté,(pour ne pas dire efféminé) et alcoolique; Mister Chin, le patron asiatique de Sherry (que pour ma part, j'ai trouvé très bizarre), M. Tanderhill, un hypnotiseur très particulier, et Shanks, un mec peu recommandable. Et il y en a encore quelques autres tous plus barré les uns que les autres.

Voilà où je voulais en venir: il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour entrer complètement dans cet univers. Je pensais lire un roman réaliste comme "Julian" qui avait un peu de folie mais était quand même ancré dans une réalité. Plus j'avançais dans l'histoire de "Sherry", plus je me retrouvais à lire une fable, un conte plein d'humour, d'action et une pincée de suspens. Après avoir découvert que ce roman était éloigné de la réalité, je me suis éclaté à suivre les aventures rocambolesques de Sherry.

La plume de Mrs Connell est très agréable à suivre: c'est fluide, les dialogues sont parfois à mourir de rire tellement Sherry est dans son univers. L'auteur réussit a nous tenir en haleine. Je me suis surpris à tourner les pages de plus en plus vite, voulant savoir le fin mot de l'histoire (voilà comment j'ai réussi à lire ce livre en trois jours).
Ce qui est drôle, c'est que pour tous, Sherry est anormale (voilà pourquoi elle essaye toutes sortes de choses pour devenir normal): pour moi, c'est tout le contraire. J'ai trouvé que Sherry était la personne la plus normale du roman. Les autres personnages se comportent très bizarrement et font d'eux des gens complètement "anormaux". (Nigel est peut être le seul, avec Sherry, à être normal). Au fond la normalité n'est qu'une histoire de perception.

Je voudrais finir en faisant une petite comparaison entre Sherry et Julian: Tous deux sont fantasques, dans leur monde, mal aimé (Julian par son père et Sherry par sa mère) et tous les deux s'en fichent au final car ils réussissent à faire de leur différence une force.
Julian est comme un jumeau pour moi. Sherry est devenue mon amie: j'ai aimé sa fantaisie, son humour, son monde, même ses manies devenaient charmantes.
Surtout Sherry, n'essaie pas de devenir comme les autres: tu perdrais cette fantaisie qui fait ton charme.

Au final, un roman qui fait du bien. Un roman qui peut paraitre loufoque et complètement barré au début,tellement qu'on aurait envie de l'abandonner. Surtout n'en faites rien, vous passeriez à côté d'une héroïne formidable et d'un roman qui donne le sourire.
En un mot: D.J. Connell donne la parole aux personnes qui sortent de la norme et nous invitent à ouvrir les yeux sur un monde fabuleux.

En conclusion, je voudrais adresser quelques petites mots à l'auteur:

Chère Mrs Connell,

j'aime votre plume et vos personnages fantasques. Julian restera dans mon coeur à jamais. Je ne pensais pas que Sherry allait s'y faire une petite place. Elle a réussi haut la main. J'espère un jour retrouver ces deux personnages que j'ai aimé. Et pourquoi pas les faire se rencontrer. Je pense qu'ils s'entendraient très bien. Surtout, continuez de nous offrir d'autres histoires avec des personnages atypiques. J'ai hâte de faire la connaissance d'un autre héros où héroïne aussi atypique que Julian et Sherry dans votre prochain roman.



D.J. Connell: Sherry Cracker et les sept voleurs (Sherry Cracker gets normal), Belfond, 339 pages, 2012

vendredi 23 mars 2012

Michel Berger, celui qui chante #12

Lumière du jour (1983)

On se regarde tous avec indifférence
En chiens de faïence
Si on se rapproche, si par hasard on danse
C'est comme une défaillance
Mais moi
Tu vois
J'ai toi

Tu es ma lumière du jour
Tu es mon ultime recours
Et je t'appelle au secours
Perdu dans la nuit qui m'entoure
Mais comment vivre, dans un trou noir
Moi j'ai besoin d'y voir

Tu es ma lumière du jour
Tu es mon ultime recours
Si je t'appelle, tu accours
Tu es mon premier secours
Ma lumière du jour

Lumière du jour

Et moi
Tu vois
J'ai toi

Tu es ma lumière du jour
Tu es mon ultime recours
Et si le poids se fait trop lourd
J'appelle ton nom à mon secours
Lumière du jour
Lumière du jour
Lumière du jour

Ma lumière du jour


Michel berger-lumière du jour par damienmailis




"Lumière du jour", qui se trouve sur l'album "Voyou" est un superbe message que Michel adresse à sa femme. Il disait pourtant qu'il avait du mal à écrire des chansons qui parlent simplement du bonheur. "Lumière du jour" est là pour démontrer le contraire: une chanson magnifique; une autre déclaration d'amour pour France Gall.

mercredi 21 mars 2012

La saga des Emigrants Vol 5


4e de couverture: Tandis que l’exploitation de Karl Oskar et de Kristina prospère, et que la maisonnée s’agrandit, le Minnesota devient le trente-deuxième État des États-Unis d’Amérique. Mais la révolte gronde dans les États du sud. Et lorsque la guerre éclate, Karl Oskar est confronté à la difficulté d’être un citoyen libre, et non plus le sujet d’un souverain. D’autant qu’il est aussi époux et père de famille et que d’autres difficultés le guettent…
17 août 1862 : affamées, dépossédées de leurs terres et abusées par le gouvernement du Minnesota qui ne leur a pas versé la somme promise en échange de leurs territoires, les tribus sioux se soulèvent. Karl Oskar peut-il quitter Kristina, alors que celle-ci est affaiblie par une nouvelle grossesse ?
Les épreuves passées, les émigrants s’apercevront que la nouvelle génération s’est mêlée, jusqu’à en oublier sa langue d’origine, à celle qui est issue d’autres pays d’Europe pour former la jeune Amérique.


Risque de Spoilers sur les tomes précédents

C'est avec ce 5e volume que se clôt la saga des émigrants. J'ai attendu quelques semaines avant d'ouvrir ce dernier volume: je n'étais pas encore prêt à dire au revoir à tous ces personnages qui m'avaient accompagné pendant trois mois. L'envie de les retrouver et de savoir la suite de leurs aventures a été la plus forte et j'ai ouvert ce volume pour continuer le voyage.
Je ne serai pas original en disant que j'ai beaucoup aimé ce volume, comme les précédents. Karl Oskar et Kristina sont des personnages attachants qu'on ne peut qu'aimer.
La vie s'écoule plus ou moins paisiblement dans ce 32e état qu'est devenu le Minnesota, jusqu'à la guere civile qui oppose le Nord et le Sud. En apprenant cela, je me suis dit qu'on allait quitter le Minnesota pour suivre Karl Oskar et ses compatriotes suédois vers les zones de combat. Qu'elle n'a pas été ma surprise de découvrir qu'il n'en serait rien. Je trouve admirable de la part de l'auteur de nous parler de l'histoire de l'Amérique en restant sur les bords du lac Chisago (ancien Ki-Chi Saga). Cette guerre civile sera vécue de loin par Karl Oskar (qui a voulu s'engager mais a été refusé à cause de sa jambe gauche) et Kristina.

Je retiendrai deux scènes fortes dans ce volume: l'attaque des indiens qui débutera la guerre entre les indiens et les blancs. Cette scène là où certains personnages comme Danjel Andreason et son fils Sven, vont nous quitter, m'a fait froid dans le dos. L'auteur nous immerge dans cette barbarie de manière brutale. J'ai eu des frissons et j'ai même parfois détourner la tête du roman pour ne pas "voir".
La deuxième scène est l'une des plus belles scènes que j'ai lu: le pommier d'Astrakan que Karl Oskar a planté va donner ses premiers fruits. Kristina, alité par une fausse couche, est au plus mal. Karl Oskar va alors cueillir un des fruits du pommier qui vient de Suède et va la tendre à Kristina. En la sentant sur ses lèvres, Kristina va se croire revenue dans son pays natal.
Cette scène m'a fait pleuré tellement la symbolique du retour au pays est forte et rempli d'émotion.

En arrivant vers les dernières pages, j'ai remarqué que le personnage principal du roman était Karl Oskar (et non Robert comme je le croyait après avoir lu le premier volume): il est l'un des plus beaux personnages qui soit: fort, attachant, travailleur, doux. Il forme un très beau couple avec Kristina. Ces deux là s'aiment et cela se voit.

En arrivant vers l'épilogue de cette formidable saga, je n'ai pas pu retenir mes larmes: je savais la séparation proche.

En tournant la dernière page, j'ai poussé un soupir en me disant: "voilà, c'est fini" et une petite larme à coulée. J'ai alors dit au revoir à Karl Oskar, Kristina, Robert, Danjel, Ulrika et tous ces pionniers venus de si loin pour construire de leurs rêves, l'Amérique.

Vilhelm Moberg: La Saga des Emigrants (Vol5: Au terme du Voyage),("Nybyggarna" & "Sista Brevet Till Sverige"), Le Livre de Poche,597 pages, 1999

dimanche 18 mars 2012

Un vol pour le Salon du livre 2012



Samedi, direction salon du livre de Paris pour une folle journée:


6h00

Je me lève et je me bouscule pour foncer vers la salle de bains pour me faire beau afin d'aller déambuler dans les allées du Salon du Livre.

7h15

Comme mon train n'est qu'à 8h 25, j'en profites pour regarder mes mails et pour visionner le 2e épisode de "Smash".

7h45

Plongé dans mon épisode de "Smash" je jette tout de même un coup d'oeil sur l'heure et c'est frustré (car je n'en suis qu'à la moitié de l'épisode) que j'éteins tout.
Je vérifie de ne rien oublier et je fonce illico à la gare.

8h25

Le train est bien à l'heure: j'y prend place et je me replonge dans ma lecture de "La saga des Emigrants".

9h54

Arrivée à la gare, direction métro pour porte de Versailles. (je sais, je fais durer le suspens)

10h30

J'arrive enfin au Salon du Livre. J'entre, je tends mon billet. Devant moi, un homme avec un sac à dos se fait alpaguer par un agent de la sécurité qui lui demande s'il n'a pas de livres dans son sac (ce qui n'était pas le cas). Comme moi, j'avais deux livres (ma lecture en cours et un livre que je comptais faire dédicacer), je m'attendais à la même question, mais non. Apparemment, je dois avoir une bonne tête.
Je rentre enfin dans cette antre de la perdition (pour le porte monnaie) ou cette caverne d'Ali baba,(pour tout Lecteur qui se respecte)c'est selon, et direction...les toilettes. (Ben oui il vaut mieux être dans de bonnes dispositions).

10h40

Je déambule dans les allées en cherchant le stand France Loisirs: il ne fallait pas que j'oublie d'aller faire mon achat trimestriel. Sauf qu'arrivé au Stand, il n'y avait pas un choix mirobolant. Je n'arrivais pas à trouver un seul des livres que j’avais noté sur le catalogue. Misère, Misèèèèèèèèèèèère comme le chantait si bien Coluche. Puis,là, sous mes yeux, je vois ce livre qui faisait partie de ma liste:


Un bon petit polar historique. Ouf, je peux continuer à déambuler.

J'arrive sur le stand de l'Ecole des Loisirs mais en repart déçu car je ne trouve pas le Marie Aude Murail que je voulais (le 3e volet des aventures de Malo).

Je vais donc en face sur le stand Gallimard section jeunesse et mes yeux tombe sur le roman de John Green que je cherche depuis ma lecture de Qui es tu Alaska?, coup de coeur de l'année dernière. Ni une, ni deux, je le mets sous le bras, je passe en caisse et le mets dans mon grand sac.

Ensuite, direction le stand de chez Belfond pour acquérir le nouveau roman de D.J. Connell, que j'ai l'intention de rencontrer dans l'après-midi pour une dédicace. La rencontre à lieu à 15h: comme j’ai peur que mon budget fonde trop vite avant l'heure dite, je décide de l'acheter le matin. Sur le stand des éditions Belfond, j'engage deux conversations: la première avec une libraire qui s'occupe du stand: on parle littérature étrangère, de mes coups de coeurs, des siens et des couvertures des éditions Belfond qui attirent souvent l'oeil, je parle de mon blog. Puis, une attachée de presse des éditions Belfond se joint à la conversation. La libraire retourne à ses occupations et je continue à discuter avec la charmante attachée de presse. Je la remercie pour les romans que les Editions Belfond m'ont fait découvrir, puis de nouveau, on parle littérature étrangère, couvertures de roman (on en vient d'ailleurs à parler du changement de visuel chez 10/18) mais également de e-books, car je lui explique que même si je n’ai plus trop de place chez moi, je préfère le format papier (les e-books peuvent être utiles si l'on part en vacances et qu'on ne veux pas se surcharger niveau bagages, mais également pour découvrir et lire des romans qu'on ne veux pas forcément garder dans sa bibliothèque), expliquant qu'en ouvrant un livre, c'est comme ouvrir une porte vers un monde imaginaire qui nous emmène au loin et qu'on retrouve avec plaisir.
Puis, nous retournons chacun à nos occupations. Je passe en caisse et je continue mes découvertes.

12h10

Je pars à la recherche du Stand du Livre de Poche. Je fais donc un tour du Salon. je trouve pas. Deuxième tour, même chose. Au bout du troisième, mon regard voit le logo rouge des éditions du Livre de Poche. Ni une, ni deux, je commence a fouiller et en ressort avec quatre livres:

Rêves de garçons: Laura Kasischke (j'avais envie de lire cette auteure (que l'on compare à Joyce Carol Oates) découvert dans "les carnets de voyage de François Busnel" sur France 5. Mon choix s'est porté sur ce roman pour le titre et le résumé.)
Rose: Tatiana de Rosnay (il faisait parti de ma LAL)
La mort entre autres: Philip Kerr (j'ai succombé à la tentation en acquérant ce 4e tome des aventures de Bernie Gunther. La Trilogie Berlinoise" est toujours dans ma PAL. Cet achat m'incitera peut être à l'en sortir.
L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet: Reif Larsen (c'est le format atypique(plus grand qu'un livre de poche normal) qui m'a attiré l'oeil. Puis après avoir feuilleté cet objet fabuleux (il y a plein de dessins, d’annotations sur les côtés qui s'insère dans l'histoire), j'ai craqué).

Ensuite, je suis allé faire un tour chez Pocket jeunesse pour acquérir le premier tome d'"Hunger Games" de Suzanne Collins. (C'est la bande annonce du film qui m'a incité à franchir le pas de l'achat). En passant en caisse, le vendeur me demande pourquoi je n'achète pas les deux tomes suivants? Je lui rétorque alors que je vais d'abord commencer par le premier après on verra (et puis surtout, je n'avais pas un budget extensible). Il me glisse une petite surprise dans le sac: un badge à l'effigie de la couverture du livre.

13h00

Direction le stand de 10/18 pour encore une fois faire baisser ma LAL (mais faire grossir ma PAL). Je repars avec trois de leur titres:
Crépuscule irlandais: Edna O'Brien
La gifle: Christos Tsiolkas
L'héritage impossible: Anne B. Radge


14h00


Je déambule toujours et m'arrête devant le stand des éditions Actes Sud et m'intéresse à leur éditions poche Babel. Je tombe sur un roman de George Sand: "Mademoiselle Merquem". Je le mets dans ma besace en ayant une petite pensée pour George (que je retrouverai un petit peu plus tard avec lili et Liyah). Puis un roman de Don Delillo: Libra sur l'assassinat de Kennedy (que Tiphanie m'avait montré une heure plus tôt, lors de notre petite discussion sur nos achats entre autres).

14h46

Retour au stand Belfond pour rencontrer D.J. Connell. Son premier roman Julian Corkle est un fieffé menteur (dont je vous recommande la lecture si ce n'est pas déjà fait) fut l'un de mes coups de coeur de l'année dernière. Quelques semaines après avoir écrit ma critique, j'ai reçu un mail de Mrs D.J. Connell pour me remercier de ma gentille chronique. J'étais donc ravi de la rencontrer hier après-midi.
Cette rencontre fut magique. Je l'ai remercié de vive voix pour son gentil mail de l'année dernière et je lui ai dit, un peu ému, combien "Julian" comptait pour moi, que Julian c'était moi. Elle fut touchée par tant de gentillesse. Elle me dit, dans un français parfait, qu'un film est en préparation mais qu'il faut un peu de patience. Je lui affirme que je saurai attendre.
Elle espère que j'aimerai Sherry, héroïne de son deuxième roman (que j'ai hâte de lire).

15h05

Je déambule encore dans les allées et m'arrête au stand Albin Michel où j'achète mes deux derniers roman de la journée:
Hate List: Jennifer Brown (il étais dans ma LAL)
Les règles du jeu: Amor Towles (j'ai craqué sur cette belle couverture qui m'a fait penser aux années 30. Je lis la quatrième de couverture: l'action se déroule à à New York dans les années 30. J'emporte direct).

15h30

Petite pause déjeuner. Il était temps, je commençais à avoir les crocs.

16h00

Comme je vous le disais plus haut, je retrouve George, Lili et Liyah pour une rencontre de Bloggueurs organisée par Sophie Lit. On ne pensait pas être beaucoup: au final nous nous retrouvons 27!(info que j'ai glané sur le blog de George, à l'instant). Echanges bien sympathique ma foi. C'est agréable de rencontrer en vrai des personnes que l'on suit depuis des années sur internet par l'intermédiaire de nos blogs respectifs.

17h30

Il est temps de quitter le Salon pour retrouver mon petit chez moi. Je reprend le chemin de la gare en compagnie de George, Lili, Sophie et Marion: (vous le croirez ou non, mais on est monté dans une boite de Sardines pour aller jusqu'à la gare. (Je ne comprendrais jamais ce phénomène: la rame est bondée mais cela n'empêche pas les gens de monter). Heureusement nous avions gardé notre bonne humeur!

19h54

Je monte dans le train pour retrouver mon petit chez moi. Durant le trajet, je retourne dans le Minessota en compagnie de Karl Oskar et Kristina.

Voilà, encore une journée de folie que j'ai passé au milieu des livres. Il est maintenant temps de conclure ce billet parce que c'est pas tout, mais j'ai des livres à ranger.

Tell Him

Le slow qui tue de la semaine rassemble deux grandes voix:

Barbra Streisand & Céline Dion: Tell Him


Celine Dion & Barbra Streisand-Tell Him par djoik

Bonne écoute!

vendredi 16 mars 2012

Michel Berger, celui qui chante #11

Ballade pour une Pauline triste (1981)
Tu regardes mon journal en noir et blanc
Il est vide et banal pour un enfant
Mais moi qui suis déjà grand
J'y vois des milliers de rêves cachés dedans

Assis dans un coin d'ombre, on s'compte nos doigts
Je t'explique les secondes mais tu ne comprends pas
On a le cœur trop gros
Pour se mettre au piano

Pleure, pleure pleure
Il y a tant à pleurer
Pleure, pleure pleure
Petite abandonnée
Nos cœurs voudraient donner
Mais le monde est si lourd à porter
Et il n'y a personne ici pour nous consoler
Reste, reste à côté de moi
Reste, reste moi aussi j'ai froid
Et peur, que tous les autres
Nous aient oubliés


Tu mouilles les touches noires avec tes larmes
Ta bouche fait du drame, tes yeux font du charme
Et moi qui suis déjà grand
J'y vois des milliers de rêves cachés dedans






En 1981, Michel écrit "Ballade pour une Pauline triste" qui se trouve sur l'album "Beaurivage". C'est cette année là que France Gall et lui apprennent la maladie de leur fille. Plus rien ne sera comme avant et le regard de Michel Berger va complètement changer. On ressent dans cette ballade toute la tristesse d'un père...tristesse qu'il chante tout en douceur.

jeudi 15 mars 2012

Une Sex Comedy survoltée

Hier soir, c'était le grand soir, du moins pour moi. Je savais que j'allais vivre un grand moment. Je ne pouvais pas imaginer qu'il allait être aussi grandiose.

Mais qu'ai je donc fait hier soir pour que la soirée soit si mémorable.
Je suis simplement aller voir cette pièce:



Voici le pitch de la pièce: Deux couples adultères dans un hôtel aux abords de Paris, portes qui claquent, mensonges à tout va, retournement de situations, quiproquos et rebondissements … Arthur Jugnot et ses compères s’en donnent à cœur joie pour le plus grand plaisir du spectateur.

J'ai pris place au premier rang (il n'était pas question d'un autre rang pour voir cette pièce, je ne voulais rien rater!) et j'ai attendu en lisant le programme que la pièce débute. Je peux déjà vous dire que derrière le rideau rouge, ça chahutait déjà pas mal, signe qu'on allait passer une bonne soirée.
Le rideau s'est ouvert, les lumières se sont allumées, la musique à retenti et les acteurs sont rentré sur scène progressivement: tout d'abord Cyril Garnier, Guillaume Sentou et Arthur Jugnot. Par la suite Laurence Porteil et Gaëlle Lebert les ont rejoint et ce fut parti pour près de deux heures de folie.
Je peux vous dire qu'on s'en prend plein les yeux, plein la tête: ça crie, ça saute, ça claque les portes que les comédiens se prennent parfois en pleine poire. C'est tout simplement jubilatoire.
C'est bien simple, j'ai ri du début jusqu'à la fin, tellement qu'en sortant, je n'avais plus de voix. Car oui, on peut ne plus avoir de voix simplement à rire. Donc petit conseil pour ceux qui vont aller voir la pièce dans les prochains jours, semaines ou mois, musclez vos zygomatiques!

Les cinq comédiens sont tous formidables, sans exception: Arthur Jugnot est un petit filou qui mène tout ce petit monde par le bout du nez, Cyril Garnier est un mari volage qui ne sait plus où donner de la tête, Guillaume Sentou est un mari volage mais novice dans l'adultère ( petit aparté: Guillaume se fait assez souvent chambré dans la pièce de par sa petite taille, c'est vraiment pas juste. De plus il n'est pas si petit que ça. Bon par rapport à ses partenaires, il y a une légère différence mais je ne le vois pas petit ou alors c'est que je suis petit moi même car je fais la même taille que lui). Gaelle Lebert, (j'ai adoré sa folie douce) et Laurence Porteil (qui a un vrai tempérament de tigresse Grrr!) jouent les deux maitresses-femmes de ces deux maris volages.

Maintenant, il serait peut être temps que j'explique le titre de mon billet: le fameux terme Sex Comedy. C'est un genre de théâtre très peu connu en France. Et là je laisse la parole au génial Jean Luc Moreau metteur en scène de la pièce:
"Ce genre exploite tout ce qui tourne autour de la sexualité sans jamais la pratiquer! Les mots allusifs, les quiproquos, les sous entendus, les positions des corps, les gestes...TOUT est "sexe" sans jamais se l'avouer, sans jamais le dire! Sans jamais le vivre!
Tout le monde est "frustré"!
Les comédiens se débattent, éructent, vocifèrent, s'invectivent, se déchirent...mais ils n'arriveront jamais à concrétiser cette "sexualité" qui les hantent!
Et tout cela est cocasse, drôle..., très, très, drôle!


Et je peux vous dire que des postions équivoques, il y en a eu dans cette pièce et c'est vraiment à mourir de rire.

J'ai passé un moment fabuleux, j'ai été bluffé par le grand écart de Guillaume Sentou, le caleçon orange de Cyril Garnier , la robe rose très sexy porté par Laurence Porteil et la robe "Mon Chéri" car elle est noir avec un coeur rouge pour le décolleté, portée par Gaëlle Lebert, le lancer de bouteille d'Arthur Jugnot, le moment hilarant du "tour de magie" avec la (petite) bouteille de champagne exécuté par Arthur Jugnot, l'histoire hilarante du sanglier de Rambouillet et autres histoires abracadabrantes racontée par ce maître d'hôtel hyper malin interprété par Arthur Jugnot. Mais également le moment de l'ouverture de la bouteille de champagne: (que je vous explique, Nollet (alias Arthur Jugnot) ouvre une bouteille de champagne, le bouchon doit normalement sauter en l'air et retomber sur ou près du lit, sauf que le fameux bouchon va atterrir au premier rang vers les pieds d'un spectateur. A ce moment là, on voit un bouchon de champagne (lancé par quelqu'un en coulisse) atterrir près du lit...puis un deuxième...et enfin un troisième bouchon qui a l'honneur de sauter en parachute. Je peux vous dire qu'il y a eu un petit moment de flottement, que dans le public,nous étions pliés en deux de rire mais que les comédiens étaient au bord du fou rire.)
Vraiment, je vous le dit, c'est une pièce qu'il faut aller voir pour passer un bon moment.



(Gaëlle Lebert et Laurence Porteil n'apparaissent pas dans la vidéo. Ce sont Mathilde Penin et Juliette Meynac. Les quatre comédiennes jouent la pièce en alternance)

Petit bonus: La séance de dédicace qui s'est déroulée après a été tout aussi formidable: Laurence Porteil, Gaëlle Lebert, Arthur Jugnot, Cyril Garnier et Guillaume Sentou ont été d'une gentillesse et disponibles pour les personnes comme moi qui attendaient un petit mot. Ils sont sympathiques, adorables et c'est très facile de discuter avec eux.
En prime, j'ai eu l'immense plaisir de pouvoir faire non pas une mais DEUX photos avec Garnier et Sentou (yeeeeeeeeeeeehaaaaaaaaaaaaaaaa)(bon, là c'est mon côté fan hystérique qui parle. Un côté fan hystérique que j'ai d'ailleurs su contrôler: ça me rassure) (c'est d'ailleurs au moment de ces photos que j'ai eu confirmation que je faisais la même taille que Sentou (je lui ai d'ailleurs dit que j'étais sûr qu'on faisait la même taille, ce qui l'a fait rire). Puis, je leur ai dit au revoir et à demain à la télé (leur passage dans l'émission "On n'demande qu'à en rire" est diffusé ce soir jeudi ). Guillaume m'a alors teasé en me disant que leur sketch était du grand n'importe quoi, pas le meilleur mais vraiment déjanté. J'ai donc hâte d'être à ce soir.
J'ai également souhaité une bonne soirée à Arthur Jugnot qui m'a donné une poignée de main. La classe! J'ai fait de même avec Laurence Porteil et Gaëlle Lebert, (deux charmantes comédiennes, je peux vous le dire) et je suis rentré tout content dans mon petit chez moi.

mercredi 14 mars 2012

A la (re)conquête de l'Amérique


4e de couverture: À dix-neuf ans, en 1949, fuyant la misère de sa jeunesse à Limerick, Frank McCourt s'embarque seul pour New York, cette terre promise. Pris en charge dès son arrivée par un vieux prêtre irlandais qui le met en garde contre cette ville dépravée, il s'enfuit à toutes jambes pour échapper aux avances du saint homme aviné. L'Amérique, il devra la conquérir seul. Tour à tour balayeur dans un hôtel de luxe, docker et gratte-papier, soldat puis jeune prof déboussolé, il va cependant découvrir un pays très éloigné de celui qu'il a rêvé...

Risque de Spoilers sur le tome précédent

Dans le premier tome de ses mémoires, Frank McCourt racontait son enfance en rendant un hommage vibrant à sa mère.
Dans ce 2e tome, c'est à lui de se découvrir et de nous apprendre qui il est devenu.
A la fin des "Cendres d'Angela", il s'embarquait pour l'Amérique. Ce 2e tome commence par son arrivée dans le port de New York. Il va alors découvrir un monde parfois féroce, vivant où il va apprendre à survivre. De petits boulots en petits boulots il va progressivement réaliser son rêve, mais avant cela, il connaitra le travail sur les docks, l'armée, malgré son problème aux yeux. Progressivement ses frères et sa mère viendront le rejoindre à New York.

Au début, j'ai retrouvé avec plaisir le style si particulier, vivant, plein d'humour et de poésie qui avait fait ma joie dans "Les Cendres d'Angela" mais au fil du temps, le style s'est transformé: eh oui, Frank McCourt est devenu un jeune homme: son style évolue donc avec lui et c'est encore une fois la force de ce roman. Dans le premier, Frank McCourt retrouvait l'enfant qu'il était, dans celui ci, il redevient le jeune homme qu'il était alors et je peux vous dire que je ne l'ai pas aimé totalement. Parfois, son comportement m'énervait, ses jérémiades m'insupportaient. J'avais envie qu'il se bouge plutôt que de se plaindre.

J'ai aimé me balader avec lui dans les rues de Manhattan, prendre le ferry, découvrir Ellis Island.
Les chapitres sur l’enseignement sont passionnants et devraient plaire à tous les jeunes profs.
Comme je le disais plus haut, en parlant du style, Frank McCourt a une autre qualité: il se raconte de la façon la plus vraie, sans se donner le beau rôle: il a fait des bêtises, parfois il peut être un con: il le dit sans édulcorer sa vie. Je trouve cela admirable qu'il puisse se raconter sans tricher. Bravo!
C'est également un beau roman sur l'apprentissage de la vie. Frank débarque dans un pays qu'il ne connait pas, même si c'est le pays où il est né. Malgré les embûches qui se mettront en travers de sa route il réussira à réaliser son rêve: entrer à l'université.

Au final, un roman passionnant sur un beau parcours de vie. Même s'il n'a pas la force des "Cendres d'Angela", il conclu parfaitement l'histoire de la mère de l'auteur. Il y a un troisième tome à ses mémoires qui revient sur ses années de professorat. Je compte bien le lire un jour pour découvrir une autre facette (même si celle ci a été un peu dévoilée dans ce 2e tome) de la vie de Frank McCourt.

Frank McCourt: C'est comment l'Amérique? ('Tis), Belfond, 397 pages, 2000

Ce roman entre dans le cadre du challenge New York, mis en place par Emily



dimanche 11 mars 2012

Un petit slow d'été

Le slow qui tue de la semaine porte un prénom souvent crié sur une plage:

Christophe: Aline



Bonne écoute!

vendredi 9 mars 2012

Michel Berger, celui qui chante #10

Bébé comme la vie (1980)

Y a des couleurs qu'on oublie pas
Le cœur, quel drôle de caméra
Y a des souvenirs qui nous tiennent chaud là

Y a des détails qu'on oublie pas
Dans la tête quel drôle de cinéma
Y a des petites phrases qui nous tiennent chaud là

(Refrain) :
Comme comme bébé comme la vie
Passe vite avec ses amis
c'est l'heure de dire bonjour
Comment ça va
Et c'est fini déjà
Comme comme bébé comme la vie
Passe vite avant qu'on est compris
C'est l'heure de dire où suis-je
Quel est ce monde là
Et adieu déjà
Adieu déjà

Calme calme calme-toi
Toi tu as plus de temps que moi
C'est beau la neige tu verras
Et comme c'est beau le Sahara
Mais qui a inventé tout ça ?

Y a des moments où on s'abîme
Où le hasard nous assassine
Y a des moments où ça fait mal là
Et toi qui es un peu de moi
Mon histoire, tu la continueras
Ce s'ra plus facile de tout laisser là

(Refrain)


Bébé comme la vie par negresseblonde




Deux ans après leur mariage, France Gall et Michel Berger voient arriver dans leur vie, une jolie petite fille: Pauline. Tout leur réussi alors: leur vie professionnelle avec des albums respectifs qui trouvent leur public, et une vie privée harmonieuse que ce tout petit bébé embellit. Michel écrit alors cette chanson pour illustrer ce bonheur tout neuf: ce message qu'une mère transmet à sa fille est magnifique. Malheureusement, le destin va leur jouer un très mauvais tour: en 1981, à la naissance de leur 2e enfant Raphael, ils apprendront que Pauline est atteinte de mucoviscidose. Plus rien ne sera comme avant.
Pauline rejoindra son père Michel dans le paradis blanc à 19 ans. France déclarera dans le joli portrait que France 3 lui a consacré qu'elle a tout fait pour survivre à la perte de sa fille et sa manière de penser a été celle ci: "c'est extraordinaire de l'avoir connue pendant 19 ans et on me l'a reprise mais on me l'a quand même donnée pendant 19 ans" (phrase extraite du portrait "France Gall par France Gall" diffusé sur France 3 en 2001).
Après cette disparition, France Gall décide de ne plus chanter et elle tient parole depuis 14 ans. En ce qui concerne cette magnifique chanson qu'est "Bébé comme la vie", France écrit dans son album Best Of "Evidemment" qu'elle ne veut pas l'écouter. Ce que je comprend parfaitement.


mercredi 7 mars 2012

Il y a 50 ans ,l'Algérie


4e de couverture: SAINT-TROPEZ / KABYLIE, 1960-1962. La vie sourit à Ricky Drums, le batteur des Fury’s.
Tous les vendredis soir, leur twist fait un tabac sur la place des Lices, à Saint-Tropez.
Avec lui, Sylvie vit à deux cents à l’heure au volant de son Aston Martin, pieds nus et cheveux au vent…
Et un beau matin, Ricky reçoit ses papiers militaires. Il doit partir. Pour l’Algérie…

Là-bas, de l’autre côté de la mer, à Djidjelli, Najib resquille souvent
le cinéma Le Glacier où il dévore les films qui défilent sur l’écran.
Mais sa vie à lui, c’est pas du cinéma : d’un côté, il y a le FLN et de l’autre,
Claveline, la petite-fille de La Muda. Une Française…

À Oran, Lopez vient de décrocher son bac. Ici, ça suffit pour devenir inspecteur de police.
Il est joyeux, Lopez, terminée la misère. Mais sa toute première enquête se révèle
une poudrière, minée par les secrets de « grande muette ».
C’est là, dans un petit port inondé de lumière, qu’il va croiser les destins de Najib, de Sylvie, de Ricky,
abandonnés par l’insouciance des sixties, plongés malgré eux dans la violence et les déchirements de la guerre…


1962-2012: il y a 50 ans, la signature des accords d'Evian mettaient progressivement fin à une guerre qui aura duré 9 ans: la guerre d'Algérie.
Je trouve que la guerre d'Algérie n'est pas assez représentée que ce soit en littérature ou dans le 7e art. Il y a bien eu quelques films comme "Mon colonel" en 2006 avec Cécile de France et Bruno Solo ou "L'ennemi intime" en 2007 avec Benoit Magimel et Albert Dupontel, et même un téléfilm "L'adieu" en 2003 avec Thomas Jouannet, Melanie Doutey, Gilles Lellouche, Catherine Jacob et Jean Benguigui. Tous ont traité de ce sujet. Mais ils sont peu nombreux. A croire que c'est encore un sujet sensible ou trop proche de nous pour pouvoir en parler.

Quand le site News Book et les Editions Gulf Stream ont proposé ce livre en partenariat, j'ai foncé. Je les remercie d'ailleurs du fond du coeur de m'avoir permis de découvrir ce roman sensationnel.
Dans ce roman pour adolescents, Lilian Bathelot nous raconte cette guerre à travers des personnages très humains et attachants. Il y a Richard, jeune français insouciant, batteur dans un groupe qui se produit à Saint-Tropez. Il est jeune, plein d'avenir, un avenir radieux puisque son groupe va signer un contrat avec une maison de disques. Un évènement va venir chambouler tout ça: il reçoit ses papiers militaires et va devoir partir en Algérie faire son service. Sylvie, sa petite amie décide également de partir le rejoindre et va se retrouver à Djidjelli où elle fera la connaissance de Claveline, une française d'Algérie, qui tient le magasin de presse de ses parents. Les deux femmes vont devenir amies.
Il y a aussi Najib, un jeune algérien, orphelin qui a trouvé "une famille" parmi les habitants de Djidjelli comme Monsieur Germain, l'instituteur. Najib qui connait les fiches techniques des films par cœur et qui va se cacher sur le toit de la salle de projection pour voir tous ces films qui le font rêver...jusqu'au jour où une bombe explose dans le cinéma et qu'il est emmené par les militaires qui le prennent pour un terroriste. A partir de ce jour, sa vie va changer. il va rejoindre les membres de l'ALN et participer à des attentats. C'est son amour pour Claveline qui le fera rejoindre l'armée française. Sans oublier Lopez, qui devient inspecteur de police et qui va enquêter sur des attentats soi disant perpétré par des fellaghas...sauf que tout n'est pas aussi simple.

Lilian Bathelot réussi parfaitement à nous restituer l'époque et les tourments de cette guerre: l'insouciance du début (où l'on chante dans un bar de Saint-Tropez et où on fait la fête à la Madrague en compagnie de Brigitte Bardot), disparait devant ce monde cruel, violent et chaud qui va faire perdre leurs illusions à chacun des personnages: Richard, Najib, Lopez, Claveline et Sylvie vont mûrir au contact de ce pays en guerre. L'auteur ne nous épargne rien: que ce soit les attentats, les tortures, les missions. Tout nous est montré de manière claire: la violence est là et n'est pas épargné au lecteur: ce qui démontre encore une fois que l'auteur fait confiance à ses jeunes lecteurs pour regarder et comprendre les choses en face.
La question de l'identité est également posée par l'intermédiaire de Najib: de par son statut d'orphelin, il ne sait pas qui il est et à quel nation il appartient: voilà pourquoi il va faire partie du groupe des indépendantistes pour que l'Algérie revienne aux Algériens. sauf qu'il ne se sent pas à sa place et par amour pour Claveline française d'Algérie, (différente de Sylvie qui est une pathos (il me semble que c'est le terme exact employé par les français d'Algérie pour parler des français de France): une française de France) va combattre dans une harka pour l'armée française.
L'auteur nous déroule les évènements de cette guerre de 1960 à 1962. J'ai beaucoup aimé car même si je connaissais certains évènements de cette guerre, j'ai été ému et bluffé par la réalité de l'histoire et des personnages. Tout sonne vrai dans ce roman.

J'aurai toutefois un petit bémol: les ellipses du roman: on passe trop vite d'une saison à une autre, mais c'est seulement parce que j'en aurai voulu plus.

Les annexes à la fin du roman qui reviennent sur l'histoire de l'Algérie sont passionnantes et donnent envie d'en apprendre un peu plus sur ce pays.
Merci à Lilian Bathelot d'avoir écrit ce roman pour adolescents et merci aux Editions Gulf Stream de l'avoir publié: la Guerre d'Algérie est très peu étudiée en classe, du moins elle est souvent survolée dans les cours d'Histoire. Je trouve donc important que des auteurs écrivent des histoires sur ce sujet afin que les jeunes en apprennent plus sur ce sujet. Mais attention, même si c'est un roman pour adolescents, les adultes peuvent également le lire. J'ai plus de trente ans et j'ai trouvé ce livre passionnant du début à la fin.

Au final, un roman passionnant qui nous parle d'un sujet très peu exploité en littérature (la guerre d'Algérie) avec des personnages forts, humains et attachants qui vont perdre leurs illusions au contact de l'Algérie. Un roman à découvrir et que je vous conseille fortement que vous soyez jeunes ou moins jeunes. Si vous avez des ados, n'hésitez pas et faites lui lire ce livre: il découvrira un pan de notre histoire, qui est un peu survolé et nébuleux en cours d'Histoire (du moins c'était le cas quand j'étais au lycée), à travers une histoire touchante et vibrante d'authenticité.

Merci à News Book et aux Editions Gulf Stream pour ce partenariat et cette formidable découverte.



Lilian Bathelot: Kabylie Twist; Gulf Stream Editeurs; 355 pages, 2012

dimanche 4 mars 2012

Aibileen, Minny & Skeeter


4e de couverture: Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. Passionnant, drôle, émouvant, La Couleur des sentiments a conquis l'Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.

Dès que ce roman est paru, il a tout de suite fait l'unanimité sur la blogosphère. Je voulais également le découvrir et c'est maintenant chose faite.
A cause du travail et autres soucis, j'ai mis plus de dix jours à lire ce merveilleux roman,qui pourtant n'est pas un coup de coeur mais s'en approche grandement. Pendant les premiers jours, je lisais lentement mais surement sauf que je n'arrivais pas a m'inclure à l'histoire et à m’attacher aux personnages...ce qui me frustrait car j'avais tellement envie d'adorer ce roman.
De plus, c'est tout ce que j'aime, les années 60, l'histoire de ce sud américain qui me fascine tant mais les soucis du quotidien m'ont empêché de me glisser douillettement dans l'histoire.
Puis, il y a quatre jours, j'ai été plus tranquille et j'ai repris un rythme de lecture normal et enfin, j'ai pu m'immerger dans cette histoire et le déclic s'est fait: j'ai ressenti des sentiments forts pour Aibileen, Minny, Skeeter mais également Hilly Hollbrook, mais j'y reviendrai.

Kathryn Stockett nous parle du Sud qu'elle connait bien pour y avoir vécu elle même. La force de son roman est d’avoir donné la parole à ces bonnes noires qui servaient les blancs sans broncher. Le lecteur prend ainsi conscience du travail et de la vie de ces femmes noires qui élevaient les petits enfants blancs, servant de mère de substitution: c'est flagrant surtout avec Aibileen et ses rapports avec la petite Mae Mobley. Elle va même réussir à ouvrir son esprit sur le monde: que les hommes sont égaux et qu'il n'y a pas de différence entre les Blancs et les Noirs mis à part la couleur de peau.
Aibileen et Minny sont deux personnages atypiques, surtout Minny qui s'attire bien des ennuis en disant tout haut ce qu'elle pense. Cela lui vaudra d'être renvoyée et d'avoir des difficultés à retrouver une place: heureusement, il y a Célia Foote, jeune femme un peu déséquilibrée qui va la prendre à son service.
Puis il y a Skeeter, jeune femme blanche, qui va faire changer les choses en voulant donner la parole à ces bonnes, au risque de passer pour une paria. J'ai eu l'impression, au début que Skeeter faisait ça pour trouver un sujet fort pour son livre et jouer les rebelles mais, au contact d'Aibileen son regard va changer et une "amitié" va lier les deux femmes.

Bizarrement, le personnage pour qui j'ai ressenti les plus forts sentiments a été Hilly Hollbrook: je crois que c'est la première fois que je déteste un personnage aussi viscéralement: j'avais envie de lui faire fermer sa bouche à chaque fois qu'elle l'ouvrait et j'ai eu souvent des envies de meurtres envers ce personnage. J'ai tellement voulu qu'elle connaisse une humiliation publique que je suis frustré que ça n'arrive pas. Mais je trouve ce personnage "formidable" car il existe, comparée à Miss Leefolt, quasiment inexistante et qui ne vit que par Hilly et Aibileen.

Au final un roman que j'aurai pris le temps de lire et dans lequel je suis entré tardivement mais qui m'a procuré des sentiments forts. Kathryn Stockett rend un vibrant hommage à ces bonnes noires qui prennent soin des demeures et des enfants des blancs: un très bel hommage que l'auteur rend à Demetrie, la bonne de sa famille: elle a toujours été frustrée de ne pas lui avoir demandé ce que cela lui faisait d'être au service de sa famille. Par l'intermédiaire de Skeeter, Aibileen et Minny, Kathryn Stockett lui a redonné la parole. Touchant et bouleversant.

Kathryn Stockett: La couleur des sentiments (The Help), éditions Jacqueline Chambon, 526 pages, 2010

14/10 (Bonus 4)



High

Le slow qui tue de cette semaine va vous emmener très haut:

David Hallyday: High


David Hallyday - High par evansclan

En 1989, David Hallyday, fils aux parents très célèbres, Johnny & Sylvie, se lance dans la chanson avec "High" ...et c'est le ticket gagnant puisqu'il est plusieurs semaines n°1 du top 50, un "exploit"que son père n'a jamais atteint, à l'époque du moins.


Bonne écoute!

vendredi 2 mars 2012

Petit rappel: Challenge "La littérature fait son cinéma"



Un petit billet pour vous dire qu'à partir d'aujourd'hui, il ne vous reste plus qu'un mois (donc jusqu'au 2 avril 2012) pour arriver au bout de ce challenge.

Si vous avez oublié de me donner quelques liens, laissez les moi sous ce billet.

J'espère que vous prenez autant de plaisir à participer à ce challenge.
Je vous souhaite de belles lectures cinématographiques et vous dis au 2 avril pour le bilan...avec une petite surprise!

Michel Berger, celui qui chante #9

La Déclaration d'amour (1974)

Quand je suis seule et que je peux rêver
Je rêve que je suis dans tes bras
Je rêve que je te fais tout bas
Une déclaration, ma déclaration

Quand je suis seule et que je peux inventer
Que tu es là tout près de moi
Je peux m'imaginer tout bas
Une déclaration, ma déclaration

Juste deux ou trois mots d'amour
Pour te parler de nous
Deux ou trois mots de tous les jours
C'est tout

Je ne pourrai jamais te dire tout ça
Je voudrais tant mais je n'oserai pas
J'aime mieux mettre dans ma chanson
Une déclaration, ma déclaration

Une déclaration, ma déclaration
Juste deux ou trois mots d'amour
Pour te parler de nous
Deux ou trois mots de tous les jours
C'est tout

Quand je suis seule et que je peux rêver
Je rêve que je suis dans tes bras
Je rêve que je te fais tout bas
Une déclaration, ma déclaration

Je veux des souvenirs avec toi,
Des images avec toi,
Des voyages avec toi
Je me sens bien quand tu es là
Une déclaration, ma déclaration

J'aime quand tu es triste
Et que tu ne dis rien
Je t'aime quand je te parle
Et que tu ne m'écoutes pas
Je me sens bien, quand tu es là
Une déclaration, ma déclaration


France Gall - Ma déclaration par jojon26




Michel Berger avait écrit cette superbe déclaration pour l'interpréter lui même: une belle manière de déclarer sa flamme à l'élue de son coeur: France Gall. Oui mais voilà, France en décide autrement et fait sienne cette déclaration qui lui fera connaître de nouveau le succès. Michel Berger lui a cédé cette chanson mais il lui a également demandé d'en écrire les dernières paroles : cette partie parlée sont les propres mots de France Gall. Une manière de s'approprier encore plus ce texte qui lui était dédiée. Une belle déclaration d'amour.

jeudi 1 mars 2012

Mes lectures du mois de Février 2012




En matière de lectures, le mois de Février avait bien débuté. Puis voilà que depuis le 20 février, j'avance doucement, mais surement dans ma lecture du roman de Kathryn Stockett. Je vous rassure, ce roman me plait: si j'avance doucement, la cause en revient à la création de mon nouveau blog: Juke Box (un blog consacré à la chanson française) qui m'a pris un peu de mon temps de lecture.

Pour en revenir à mon bilan lecture, j'ai lu 5 livres (et la moitié du 6e livre tout de même).


Une saga toujours aussi passionnante à suivre avec des personnages très attachant. Je redoute le moment où je vais lire le 5e et dernier volume. Dire au revoir à tous ses personnages va être un cap difficile qu'il va falloir que je franchisse.


Un roman très intéressant qui m'en a appris plus sur la Malaisie et son histoire. Cependant, je n'ai pas accroché aux personnages. Ce qui fait un ressenti en demi-teinte.


Un beau portrait de femme qui m'a entrainé à la cour de Louis XIV. J'ai même été étonné de le lire aussi facilement et rapidement.


Un bon petit polar qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout et qui m'a fait froid dans le dos.

coup de coeur



Une belle et touchante histoire d'amour-amitié qui m'a pris aux tripes et fait versé quelques larmes. Qu'est ce que j'ai pu les aimer Emma & Dexter!

En conclusion:

5 livres lus pour un total de 3157 pages.

Au mois prochain pour le bilan lecture du mois de mars!