Ce 9e tome de la série "Isabel Dalhousie" est un petit bijou de plénitude.
Après avoir fait la connaissance d'Isabel Dalhousie et de son entourage, le mois dernier avec le 1er tome de ses aventures, j'avais découvert une femme charmante, qui m'avait plu. Ce fut donc un plaisir de la retrouver ce mois ci avec ce nouveau tome (qui paraîtra aux Editions des Deux Terres le 25 septembre 2013) où j'ai découvert que ma théorie sur un éventuel rapprochement entre Isabel et Jaimie, s'avérait juste puisqu'ils sont mariés et ont un petit garçon du nom de Charlie.
La particularité de cette série est que l'auteur se focalise plus sur ses personnages et leur vie privée que sur les enquêtes de la perspicace philosophe. L'intrigue policière est encore une fois secondaire, comme dans le premier tome, l'auteur préférant se focaliser sur les capacités de Charlie en maths (le petit bonhomme à 3 ans trois quart et a déjà des aptitudes pour les mathématiques. Isabel se demande si stimuler ses capacités à cet âge n'est pas prématuré) ou sur Eddie, le jeune vendeur, qui travaille au magasin de Cat, la nièce d'Isabel, et qui va avoir quelques problèmes sentimentaux. J'aime ce procédé dans cette série. Je préfère en savoir plus sur les personnages, sur lesquels je m'attache plus facilement et qui me donne envie de poursuivre la série pour voir leur évolution que sur l'intrigue policière.
Malheureusement, "l'intrigue policière" en pâtit, dans ce tome. Le vol du "Poussin" aurait pu être intéressant (il y a d'ailleurs certains passages trépidants comme la rencontre avec les intermédiaires des voleurs pour la rançon) mais la résolution de l'intrigue m'a beaucoup déçu. Je me suis dis: tout ça pour ce résultat là. L'auteur ne donne pas de réponse définitive, ce qui m'a frustré. Quand je lis un roman avec une enquête policière, j'aime que l'auteur me dise qui est le coupable pour savoir si j'avais raison dans mon raisonnement (car j'aime bien chercher le coupable moi aussi).
Dans ce tome, Alexander McCall Smith réunit deux de ses passions: la philosophie et l'art pictural (du moins, c'est ce que je pense puisque ces deux aspects sont souvent évoqués dans ses romans): les passages philosophiques disséminés dans le roman m'ont plu, même s'ils ne m'ont pas plus passionné que cela (je n'ai pas un penchant pour la philosophie) mais les passages parlant de peintures m'ont en revanche beaucoup plu.
Mais surtout, c'est l'air doux et tranquille qui se dégage de l'écriture d'Alexander McCall Smith qui m'a énormément charmé. J'ai eu l'impression de revenir à ces premiers jours d'été qui apporte son lot de bien être et de repos un peu languissant.
Malgré une intrigue policière qui m'a déçu par sa conclusion, j'ai pris énormément de plaisir à retrouver Isabel, Jaimie, Eddie, Grace, et avoir fait la connaissance du petit Charlie, qui me charme déjà. Pour tous les fans de la série "Isabel Dalhousie", n'hésitez pas une seconde à vous procurer ce tome dès qu'il sortira, il vous charmera autant que les premiers. Pour tous les autres, je vous invite a faire la connaissance d'Isabel Dalhousie et de sa petite troupe: vous allez tomber immédiatement sous leur charme. Vous pouvez sans crainte lire ce tome sans avoir lu les autres, car l'auteur fait peu de références aux autres tomes. Puis, comme ça vous n'aurez qu'une hâte: dévorez les 8 autres tomes pour savoir ce qui s'est passé dans la vie trépidante d'Isabel Dalhousie avant cet été rempli de promesses.
Merci aux Editions des Deux Terres de m'avoir permis de faire enfin connaissance avec Isabel Dalhousie.
Alexander McCall Smith: L'air d'été est rempli de promesses; (The Uncommon appeal of Clouds); Editions des 2 Terres; 297 pages, 2013
La particularité de cette série est que l'auteur se focalise plus sur ses personnages et leur vie privée que sur les enquêtes de la perspicace philosophe. L'intrigue policière est encore une fois secondaire, comme dans le premier tome, l'auteur préférant se focaliser sur les capacités de Charlie en maths (le petit bonhomme à 3 ans trois quart et a déjà des aptitudes pour les mathématiques. Isabel se demande si stimuler ses capacités à cet âge n'est pas prématuré) ou sur Eddie, le jeune vendeur, qui travaille au magasin de Cat, la nièce d'Isabel, et qui va avoir quelques problèmes sentimentaux. J'aime ce procédé dans cette série. Je préfère en savoir plus sur les personnages, sur lesquels je m'attache plus facilement et qui me donne envie de poursuivre la série pour voir leur évolution que sur l'intrigue policière.
Malheureusement, "l'intrigue policière" en pâtit, dans ce tome. Le vol du "Poussin" aurait pu être intéressant (il y a d'ailleurs certains passages trépidants comme la rencontre avec les intermédiaires des voleurs pour la rançon) mais la résolution de l'intrigue m'a beaucoup déçu. Je me suis dis: tout ça pour ce résultat là. L'auteur ne donne pas de réponse définitive, ce qui m'a frustré. Quand je lis un roman avec une enquête policière, j'aime que l'auteur me dise qui est le coupable pour savoir si j'avais raison dans mon raisonnement (car j'aime bien chercher le coupable moi aussi).
Dans ce tome, Alexander McCall Smith réunit deux de ses passions: la philosophie et l'art pictural (du moins, c'est ce que je pense puisque ces deux aspects sont souvent évoqués dans ses romans): les passages philosophiques disséminés dans le roman m'ont plu, même s'ils ne m'ont pas plus passionné que cela (je n'ai pas un penchant pour la philosophie) mais les passages parlant de peintures m'ont en revanche beaucoup plu.
Mais surtout, c'est l'air doux et tranquille qui se dégage de l'écriture d'Alexander McCall Smith qui m'a énormément charmé. J'ai eu l'impression de revenir à ces premiers jours d'été qui apporte son lot de bien être et de repos un peu languissant.
Malgré une intrigue policière qui m'a déçu par sa conclusion, j'ai pris énormément de plaisir à retrouver Isabel, Jaimie, Eddie, Grace, et avoir fait la connaissance du petit Charlie, qui me charme déjà. Pour tous les fans de la série "Isabel Dalhousie", n'hésitez pas une seconde à vous procurer ce tome dès qu'il sortira, il vous charmera autant que les premiers. Pour tous les autres, je vous invite a faire la connaissance d'Isabel Dalhousie et de sa petite troupe: vous allez tomber immédiatement sous leur charme. Vous pouvez sans crainte lire ce tome sans avoir lu les autres, car l'auteur fait peu de références aux autres tomes. Puis, comme ça vous n'aurez qu'une hâte: dévorez les 8 autres tomes pour savoir ce qui s'est passé dans la vie trépidante d'Isabel Dalhousie avant cet été rempli de promesses.
Merci aux Editions des Deux Terres de m'avoir permis de faire enfin connaissance avec Isabel Dalhousie.
Alexander McCall Smith: L'air d'été est rempli de promesses; (The Uncommon appeal of Clouds); Editions des 2 Terres; 297 pages, 2013
C'est la suite du club des philosophes que tu as lu le mois dernier?
RépondreSupprimerC'est ça, sauf que je suis passé du 1er tome au 9e tome sans lire les autres. Mais bon, on peut le lire sans lire les autres avant, je pense.
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