mercredi 7 septembre 2011

Deux enfants


4e de couverture: Dans un petit village de Chine... Tournesol est une petite fille aussi lumineuse que les fleurs qui portent son nom. Bronze a onze ans, et ce n'est pas un garçon comme les autres : il est muet.
Mais quand Bronze et Tournesol se rencontrent au bord du fleuve, ils n'ont pas besoin de mots pour se comprendre. Ensemble, ils vont affronter la pauvreté, le regard des autres, et connaître bien des aventures, petites ou grandes, heureuses ou malheureuses. Ils sont aussi unis que les doigts de la main ! Jusqu'au jour où...


J'ai voulu encore une fois lire un roman d'un auteur asiatique (un auteur chinois en ce qui concerne ce livre) pour voir si je pouvais accrocher.
Indubitablement, la littérature asiatique n'est pas ma tasse de thé. Je n'ai pas détesté lire "Bronze & Tournesol": c'est une histoire touchante, belle, très poétique, qui nous montre une Chine un peu hors du temps où la vie s'écoule lentement. C'est un très joli conte. Sauf que je n'y ai pas été plus sensible que ça (sauf à un moment où j'ai été ému par un évènement naturel mais tragique, parce qu'il m'a rappelé des souvenirs. Je ne vous dis pas lequel pour ne pas dévoiler trop de l'histoire). J'ai l'impression d'être hermétique à cette écriture poétique, belle au demeurant, mais qui ne m'a pas charmé.

Les deux enfants, héros de cette histoire, partage une forte amitié qui va progressivement se transformer en amour fraternel. Tournesol, recueillie par la famille de Bronze lorsqu'elle va perdre son père et se retrouver orpheline, va être un peu le rayon de soleil de Bronze, ce garçon muet que les gens du village trouvent un peu bizarre.
Ce qui est touchant également, c'est que les parents de Bronze vont prendre soin de Tournesol malgré leur pauvreté. Car, oui, Tournesol a été lâchement abandonné par les gens de l'école des cadres, là ou la petite fille habitait avec son père (qui est la ville qui se trouve de l'autre côté du fleuve. Damaïdi étant le village de Bronze se trouvant en face) et qui a demandé aux villageois quelle famille voulait la prendre chez elle.
La famille de Bronze n'a pas beaucoup de revenu mais parfois l'amour suffit. Tournesol va alors s'épanouir et aller à l'école. Bronze va se révéler être un grand frère exceptionnel et communiquer avec Tournesol d'une autre manière que la parole.

Malgré ce merveilleux conte, qui charmera surement tant les enfants que les adultes, je n'ai pas été emporté. Je pense que cette littérature et cette écriture poétique n'est pas faite pour moi. Dommage. Je passe sûrement à côté de très beaux textes. Mais on ne peut pas être emporté à tous les coups par un roman.

En conclusion, une très belle histoire au pays du soleil levant qui vous montrera que l'amitié et l'amour sont les choses les plus importantes dans la vie. Alors même si moi, je n'ai pas été charmé, laissez vous tenter. Peut être que le charme agira sur vous.

Cao Wenxuan: Bronze et Tournesol (Quingtong Kuihua), France Loisirs, 279 pages, 2010

2 commentaires:

  1. La littérature asiatique n'est pas ma tasse de thé non plus (mais étrangement les BD passent très bien !). Du coup, je passe sans regret (j'aurais quand même noter si cela avait été un coup de coeur ! mdr !)

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  2. @Joelle: Je remarque que tout comme toi, les BDs passent mieux. Je ne sais pas à quoi c'est dû.

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