4e de couverture: Voilà des semaines qu’elles attendaient ça ! Les Sopranos se retrouvent
pour partir en vacances. Manda, Chell, Kylah, Finn et Kay ont quitté le
lycée. Toutes ont suivi des chemins différents. Malgré les failles
naissantes dans leur amitié, elles n’ont pas perdu le sens de la fête.
Entre gueule de bois et perte de passeport, l’aventure commence dès
l’aéroport… qu’elles ne sont pas prêtes de quitter !
2e volet des aventures des "Sopranos", ce roman est tout aussi prenant que "Les Sopranos".
Nous sommes au début des années 2000, les Sopranos se retrouvent pour passer des vacances ensemble...sauf qu'elles ne sont pas prêt de quitter l'aéroport.
Bizarrement, j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver cette bande de filles. Je dis bizarrement car elles sont toutes un peu givrées, alcoolo...bref, des filles que je fréquenterais pas dans la vie réelle. Mais Alan Warner réussi à les rendre vraies.
Pourtant, qu'est ce que Manda à pu me saouler. Je crois qu'elle est encore pire qu'avant. Elle n'arrête pas d'ouvrir sa grande gueule, de s'enfiler des pintes de bières comme c'est pas permis. En bref, c'est l'un des personnages les plus irritables que j'ai rencontrée dans un roman. Pour vous dire, même les autres filles n'en peuvent plus de Manda.
J'ai eu un petit pincement au coeur de ne pas retrouver Orla, mon personnage préféré des "Sopranos". Le lecteur apprend son décès au début du roman. C'est Ava, nouveau personnage, et nouvelle amie de Finn qui va débarquer dns la petite bande, et elle nous réservera quelques petites surprises.
Je tire mon chapeau à l'auteur car il a réussi à me captiver alors qu'il ne se passe pas grand chose dans ce roman: on suit six filles entre beuveries et clopages, dans un aéroport, coincée là à cause de Manda qui a perdu son passeport (le boulet!). Un lieu unique pour une intrigue minime. Le roman se déroule sur 5 jours, du vendredi soir au mardi après-midi. Pourtant, j'ai tourné rapidement les pages, ravi de me retrouver dans cet univers complètement déjanté.
De plus, cette fois ci la lecture fut agréable: la traductrice a rectifié le défaut du 1er volet au niveau des dialogues.
Puis, il y a ce final renversant qui me laisse encore sur le cul. C'est à ce moment là que j'ai compris à quel moment se déroulait l'action du livre: nous sommes en 2001.
Au final, un roman qui se lit très bien, vulgaire certes, mais bien ancrée dans son époque. (D'ailleurs ce roman n'est il pas trop marqué par son époque pour passer les années? L'apprécierai-je si je le lisais dans 10 ou 20 ans?) Un roman qui peut se lire indépendamment du 1er volet. Un roman que j'ai lu très rapidement, comme hypnotisé par l'écriture d'Alan Warner et les aventures de ces 6 filles.
Ce qui est encore plus bizarre, c'est que je serai curieux d'avoir un 3e volet pour avoir de leurs nouvelles.
Alan Warner: Les étoiles dans le ciel radieux (The Stars in the Bright sky), Points, 516 pages, 2011
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