jeudi 21 février 2013

Freedom

4e de couverture:
Patty, Richard et Walter. Ils étaient libres. Libres de s’aimer, de se perdre, de choisir la vie dont ils rêvaient. Aujourd’hui, les espoirs l’ont cédé à l’amertume. Patty a épousé Walter et est devenue mère au foyer. Les enfants partis, Walter s’investit dans l’écologie et Patty se laisse submerger par le quotidien. Un jour Richard réapparaît et avec lui la question : avons-nous fait les bons choix ?

Ouf! Mon calvaire littéraire vient de se  terminer après avoir tourné la dernière page du roman de Jonathan Franzen. 

Malgré que je sois un amateur de littérature et que je ne ferme aucune porte littéraire, m'intéressant à plusieurs genres et à des auteurs différents, je sais qu'il y a des auteurs qui ne sont pas pour moi. 
Jonathan Franzen fait partie de cette catégorie là. 
Après avoir lu "Les Corrections", il y a un an et demi, j'avais eu un sentiment mitigé, certaines parties du roman m'ayant plu et d'autres qui m'avaient laissé sur le bord de la route. J'avais alors pensé que j'avais choisi une mauvaise période pour le lire: le moment de la rentrée des classes étant très chargé et qu'il  me laissait peu de temps pour la lecture. 
J'avais donc décidé de redonner une chance à Jonathan Franzen avec un autre roman. Sauf qu'au vu des avis plutôt négatifs que j’avais lu sur son dernier opus "Freedom", mon choix ne se porterait pas sur celui là. 
Malheureusement, pour moi, j'appris que je ferais parti du jury pour le Prix du Meilleur Roman des lecteurs de Points (ce n'est pas ça la mauvaise nouvelle, ça c'est génial)  et que ce roman faisait partie de la sélection (voilà la mauvaise nouvelle!)
C'est donc avec appréhension que j'ai laissé ce livre de côté, attendant d'être en vacances pour pouvoir lire ce livre dans de bonnes conditions. 

J'ai entamé ce livre doucement, avec une peur au ventre, et voilà que ce que je redoutais est arrivé: ce n'est pas la fatigue qui m'avait donné ce sentiment mitigé du roman "Les Corrections". C'est simplement que l'écriture (et les idées) de Jonathan Franzen, ne me plaisent pas. 
Je peux vous dire que je n'ai pas pris de plaisir à cette lecture et que je replongeais dans ce livre avec une souffrance viscérale. Je me suis forcé à aller au bout de ce roman qui ne m'a pas plu. 
Certes, certaines parties du roman sont intéressantes comme le passé de Patty avec Eliza ou les aventures de Joey, son fils...mais tout le reste m'a laissé de marbre et m'a plutôt énervé. Les personnages m'ont tous été antipathiques; les passages sur les palurines ont été le summum de mon exaspération: pour être honnête, j'ai même sauté des passages entiers qui parlaient de ces charmantes petites bêtes. Les passages environnementaux, écologiques, patinés de politiques me sont passé au dessus et m'ont barbés au plus haut point.

Puis, quelle idée peut bien pousser Jonathan Franzen à faire aussi long pour pas grand chose au final. Près de 800 pages sur du rien, c'est un peu lourd tout de même. A croire que Jonathan Franzen se prend pour Balzac et croit être payé au mot, délayant son histoire jusqu'à l'indigestion: cette logorrhée verbale m'a vraiment écœuré . Son propos serait plus pertinent si Jonathan Franzen était plus concis et ne noyait pas le lecteur dans un océan de pages qui ne mène nulle part.

Au final, jamais une lecture ne m'avait autant fait souffrir et j'ai vraiment poussé un ouf de soulagement en tournant la dernière page. Je suis allé au bout pour ma conscience de juré de ce prix (et de la confiance que m'ont témoigné les éditions Points). Si cela n'avait été que de moi, j'aurai abandonné depuis longtemps. 
Tout ce que ce roman m'a appris, c'est que Jonathan Franzen n'est pas un auteur pour moi. Je suis ravi que certaines personnes apprécient ses romans, ce n'est pas mon cas. Mais bon, il faut de tout pour faire un monde et on ne peut pas plaire à tout le monde. 

Jonathan Franzen: Freedom (Freedom), Points, 787 pages, 2011













4 commentaires:

  1. You did it!!! :p maintenant tu peux te sentir soulagé et passer à une lecture plus sympa. Moi non plus je ne m'y collerai plus à cet auteur!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme tu dis! Tu peux pas savoir comme ça fait du bien de laisser ce livre derrière moi. Je vais pouvoir retrouver le plaisir de lire.

      Supprimer
  2. bien bien bien... je crois que ce cher Jonathan va encore devoir patienter un peu avant de sortir de ma PAL !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'en suis fort marri si mon avis t'a dissuadé. Mais peut être que cet auteur aura un meilleur effet sur toi, qui sait?

      Supprimer