dimanche 24 février 2013

Les Contes du chat Perché

4e de couverture: Delphine et Marinette grandissent à la campagne, entourées de parents peu compréhensifs. Rien de tel donc, pour s'évader, que de fréquenter la gent animale, encline aux gamineries. Et voilà dans la cour de la ferme, parlant à qui mieux mieux, un éléphant, une panthère noire, un paon, un canard faussement sage, un cochon rêvant de devenir détective... Toujours prêts à assister les fillettes dans leurs joyeuses aventures, ces animaux doués de raison ont bien peu à apprendre des hommes !

Dimanche dernier, j'en avais tellement assez de lire le roman de Franzen que j'ai eu besoin de faire une petite pause en relisant quelques contes du chat perchés de Marcel Aymé.
Ensuite, j'ai laissé ce livre de côté pour finir le Franzen, puis j'y suis revenu hier pour le terminer aujourd'hui.

Comme beaucoup, j'ai fait la connaissance de Delphine et Marinette quand j'étais enfant, puisque ces contes du chat perché (écrit peu avant la 2e guerre) sont devenus des classiques de la littérature enfantine. Bizarrement, j'ai repris du plaisir à goûter à cette petite madeleine de Proust. Je vous accorde qu'il m'a fallu un petit temps pour me (re)faire à l'idée que les animaux étaient doués de paroles (chose qui ne me gênait pas du tout à 8 ans) mais ce sentiment est vite passé et j'ai repris beaucoup de plaisir à retrouver ces personnages qui ont bercé mon enfance.
Certains contes m'étaient encore familier comme "La patte du chat" ou "Les Boites de peintures". Mais d'autres m'étaient totalement "inconnu" comme "les cygnes" ou "La buse et le cochon". Peut être était ce parce que ces contes étaient séparés en deux volumes: "les contes Bleus" et "les Contes Rouges" du chat perché" et que je n'en ai lu qu'une partie (les contes bleus, je crois).

Marcel Aymé réussit amplement à inventer de nouveaux contes rigolos, cruels en un espace restreint puisque tout se passe pratiquement dans une ferme. Il nous montre la vie difficile des animaux qui ne s'en laissent pourtant pas compter et qui, souvent, sont beaucoup plus malin que les humains.

Ces contes sont tendres et plein de poésie et m'ont ramené en enfance.
J'espère découvrir prochainement un autre roman de Marcel Aymé pour voir un aspect plus adulte de son écriture,  avec des romans comme "La Vouivre" où "La Jument Verte", qui ont connu chacun une adaptation ciné.

Au final, ce fut un plaisir de retrouver cette madeleine de Proust qui a réussi à me faire oublier pour quelques heures le supplice que fut la lecture du roman de Franzen. Des contes à savourer sans modération. Un merveilleux plongeon dans notre enfance qui  n'a pas de prix.

Marcel Aymé: Les Contes du chat perché, Folio, 375 pages, 1939


2 commentaires:

  1. Je les ai lus enfant, j'aimais beaucoup, ce qui me fait sourire quand j'y pense c'est que mon instituteur de ce2 a appelé ses filles (qui sont plus vieilles que moi) Delphine et Marinette

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    1. Comme quoi, ça a bercé bon nombre d'enfants. Mais bon, allez jusqu'à appeler sa fille Marinette,il faut oser!

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