lundi 29 août 2016

L'or des Malatesta

4e de couverture: "Les rumeurs les plus folles couraient sur l'or de Malatesta: qu'il était habité par un démon, qu'il menait les princes à leur perte, que les royaumes sombraient après l'avoir acquis. 


Qui le contemple perd la raison,
Qui s'en saisit perd tout le reste."


Deux ans après la découverte du premier tome de la série "Volution", "Cosplay" (rebaptisé "Adamas, maître du jeu" pour sa sortie poche), me voici de retour dans l'univers très très riche de Laurent Ladouari. 

J'avais beaucoup aimé l'univers de Cosplay et j'étais curieux de voir comment Laurent allait pouvoir faire évoluer tout cela.
J'ai eu la chance de recevoir ce 2e tome, après ma rencontre avec l'auteur, lors du salon du livre à Paris, où ce dernier m'avait mis en appétit.
J'ai alors attendu l'été pour pouvoir continuer l'aventure.

Pour moi, Laurent Ladouari est un auteur fait pour les lecteurs exigeants, qui sont prêt à se triturer les méninges lors de leur lecture. Ses romans ne sont pas si facile d'accès, mais si on s'y accroche, on est sûr de passer des moments intenses et merveilleux.
Laurent a construit un univers tellement riche et complexe qu'il faut du temps pour le lire (voilà pourquoi j'ai mis deux semaines pour aller au bout ( c'est aussi dû au fait que ce 2e tome fait le double du premier en terme de pages, mais aussi que  mon exemplaire n'était pas si simple à transporter, vu l'épaisseur du livre) (mais c'est une éditions limitée, éditer spécialement pour le salon du livre, donc je ne vais pas chipoter).

Dans ce 2e tome, Laurent Ladouari fait grandir l'univers de Volution: là où Cosplay  était beaucoup centré sur l'entreprise 1T et les enjeux pour garder l'entreprise à flots, avec certains passages dans la Zone, ici, l'univers s'étant bien au delà d'une  entreprise, de la Capitale, à la Zone.

Après, donc, avoir parlé de l'univers de l'entreprise, de sa probable destruction à sa miraculeuse recréation, c'est à l'héritage et ses conséquences dont va parler cet "Or des Malatesta". Il va ainsi mettre en lumière Tancrède et Julien, deux personnages aperçu, en ombres chinoises dans le Tome 1 (Katie étant le personnage principal de "Cosplay"), qui vont recevoir un héritage lourd à porter de la part de leur père: Alexandre Malatesta...père qu'ils n'ont pas connu, Tancrède et Julien ayant grandit dans un orphelinat. Il découvre à leur 20 ans, que leur père est ce Malatesta, dont le nom est synonyme de mafia et de mort. Leur père leur propose de redorer le nom des Malatesta dans la société, et il toucheront leur part d'héritage (un magot de plusieurs millions). Julien refuse et va partir pour la Zone, Tancrède accepte.
Tancrède va alors se lancer dans une campagne de réhabilitation, en lançant une chantier énorme: un temple pour la mémoire de son père...mais voilà que tout le monde se lance à la recherche de l'Or des Malatesta. Une grande chasse au trésor commence...et le parcours du combattant, semé d'embûches de Tancrède va être un chemin de croix...mais stop, n'en disons pas trop...surtout que je pense ne pas avoir tout compris.Seulement que Tancrède est le personnage central de ce 2e volet.

Ben oui, les débuts de lecture de ce roman ont été difficiles et ardus. J'ai eu beau m'accrocher, j'ai été souvent largué, surtout que l'auteur part dans des digressions "inutiles", mais qui prennent de l'importance et tout leur sens  vers le final...et c'est ça qui est rageant chez Laurent. Le flot d'informations est tellement important qu'on se dit qu'on ne retiendra pas tout, (forcément) et pourtant, tout à son importance. Je me suis, de plus, senti perdu avec le nombre impressionnant de personnages (heureusement qu'il y a un glossaire des personnages à la fin du livre pour s'y retrouver).
Ce roman, c'est de l'aventure à toutes les pages, mais aussi des interrogations sur le poids de l'héritage et d'un nom, sur les rapports humains, sur la politique,mais cela parle aussi de science (et là croyez moi, j'étais perdu dès qu'il s'agissait de mathématiques)...mais tout cela est passionnant car Laurent a trouvé un rythme effréné, fait de cours chapitres, qui nous tiennent en haleine. C'est le digne héritier de Dumas (pour le côté aventure et feuilletonant) et Jules Verne (pour le côté scientifique et visionnaire).

En tout cas, même si je n'ai pas tout compris, que j'ai eu peur de me perdre à des moments, si j'ai eu des moments de découragements, je n'ai pas lâché et j'ai bien fait, car, plus j'avançais, plus les pièces se mettaient en place et tout à trouvé un  sens à la fin...tout en laissant une porte ouverte  pour un troisième volet qui se concentrera probablement sur Adamas, ce personnage énigmatique, qui n'a  fait qu'étendre son ombre sur les deux premiers volets.

Alors, je sais, que, malgré ces longs paragraphes, je n'ai pratiquement  rien dit du livre et que tout reste nébuleux, mais c'est pour mieux vous laisser  plonger, par vous même,  dans l'univers de "Volution" (et surtout parce que c'est un 2e volet). Si vous avez aimé "Cosplay", vous serez charmé par celui ci. Si vous voulez de l'aventure et un roman exigeant qui vous fera réfléchir et triturer les méninges, comme les romans de Jules Verne pouvaient le faire, plongez vous dans "Cosplay", puis, cet "Or des Malatesta". Vous ne serez pas déçu.
En tout cas, je serai présent pour la suite de ce cycle fantastique et hors norme.

Tout comme Balzac, Laurent Ladouari est en train d'écrire Sa Comédie Humaine: celle du XXIe siècle et au delà.

Merci à Laurent et à HC Editions de m'avoir permis de continuer le voyage.

Laurent Ladouari: L'or des Malatesta, HC Editions: 839 pages, 2016




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