lundi 23 juillet 2012

Black Hills 1

4e de couverture: Californie, 1864.
Alors qu’elle s’apprête à affronter Tom West après quatorze ans de silence, Sarah s’efforce de contenir les émotions qui menacent de la submerger. Toutes ces années n’ont pas suffi à effacer le souvenir de leur unique nuit d’amour, au lendemain de laquelle Tom l’a abandonnée sans un mot d’explication. Mais pour retrouver son enfant disparu, Sarah se sent tous les courages, même celui de se tourner vers l’homme auquel elle n’a jamais pu pardonner. Car aujourd’hui, elle n’espère plus ni promesses ni tendres paroles de Tom, elle n’attend qu’une seule chose: qu’il retrouve sa fille… Leur fille.


Ça y est!  J'ai lu mon premier Harlequin! Youhou! Il est temps d'ouvrir la bouteille de champomy car ça se fête, une chose pareille. Ben quoi, il y a pas que les filles qu'on besoin d'un peu de romances...les garçons aussi.


Eh oui, cela fait des années que je zieute ces romans des éditions Harlequin quand je vais faire mes courses mais je n'avais jamais sauté le pas. Il a fallu que je tombe sur la couverture de ce premier tome de la série "Black Hills", publié dans la collection "Les Historiques",  pour me décider.

Alors qu'est ce que ça vaut?

Honnêtement, j'ai beaucoup aimé ce premier tome. J'ai parcouru les plaines de l'Ouest américain en compagnie de Sarah, Thomas et Lucie avec plaisir. Bon, ne nous voilons pas la face, ce n'est pas le roman du siècle et parfois j'ai soupiré et levé les yeux au ciel devant certaines scènes ou certaines tournures de phrases...mais bon, c'est le genre qui veut ça. De toute façon, quand on ouvre un Harlequin, on veut de la romance, de l'aventure et le style, on s'en fiche un peu. (d'ailleurs, je me demande si le traducteur n'en rajoute pas un peu dans la niaiserie ou si c'est l'auteur qui a écrit comme ça. Et comme je ne lis pas dans la langue de Marlowe (ben quoi, y'a pas que Shakespeare comme écrivain de langue anglaise. De plus, c'est une auteur américaine donc je devrai plutôt dire que je ne lis pas dans la langue de Dickinson ou d'Edgar Allan Poe). Je disais donc avant d'être interrompu par moi même que comme je ne lis pas dans la langue de Poe, je ne peux pas vérifier)

Alors, même si j'ai aimé l'esprit de liberté et la ténacité de Sarah, j'ai préféré suivre le parcours de Lucie, chez les indiens. Les chapitres où apparait Lucie sont les plus captivants (et les moins nombreux: dommage) car l'on voit cette jeune adolescente de 14 ans survivre dans ce monde de sauvages où elle est maltraité par les indiennes qu'elles rencontrent. Aigle Danseur sera bien le seul qui prendra la défense de cette jeune fille qu'il veut prendre tout de même pour épouse.

En fait, si j'ai préféré ces passages, c'est qu'à la longue, les atermoiements et le jeu du chat et de la souris entre  Sarah et Thomas commençaient à me courir sur le haricot...mais je prenais mon mal en patience car je savais bien dans quoi je m'étais embarqué en ouvrant un roman Harlequin. 

Au final (ben oui, je vais pas en faire des pages et des pages non plus) j'ai bien aimé ce premier tome qui m'a fait voyager dans cet Ouest Américain du XIXe siècle, préférant les passages chez les indiens mais également la fin (bon pas la fin fin qui est des plus classiques) rythmée et qui nous fait tourner les pages encore plus vite. Un agréable moment que je retrouverai avec plaisir avec le tome 2...surtout que celui ci sera centré sur Lucie, 20 ans plus tard. J'ai hâte de savoir comment elle a géré sa vie après avoir connu cette épreuve.
Un roman correct, pas prise de tête, qui se lit vite: idéal pour l'été.


Jenna Kernan: La Rose de l'Ouest (Black Hills Tome 1) (High Plains Bride), Harlequin, 310 pages, 2012








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