samedi 27 août 2011

Superficielles


4e de couverture: A quinze ans, Reed Brennan fait sa rentrée en classe de seconde à la prestigieuse académie d'Easton ; le meilleur moyen d'échapper à un quotidien sinistre et une mère accro aux médicaments.
Un nouvel univers s'ouvre à elle, différent de ce qu'elle avait imaginé : sur le superbe campus, tout n'est que luxe et raffinement. Reed la boursière se sent exclue. Jusqu'au jour où elle rencontre les filles Billings. Elles sont belles, intelligentes, sûres d'elles. Elles sont toutes puissantes, dans ce monde où le pouvoir est éphémère, mais indispensable. Reed va essayer par tous les moyens, même les plus vils, de faire partie de ce clan.
Elle découvre rapidement que les Billings, derrière leurs poses affectées et leurs garde-robes de magazine, ont bien des choses à cacher. Tradition, honneur, excellence et secrets inavouables.


Bizarrement, je suis en pleine contradiction avec ce roman. Celui ci m'a énervé au plus haut point, de par ses personnages tous agaçants; pourtant je l'ai pratiquement lu d'une traite. Bon, le style de l'auteur est simple et ça se lit vite (en même temps c'est un livre jeunesse). L'auteur n'évite pas les clichés de la bande de filles populaires, du beau garçon mystérieux dont l’héroïne tombe amoureuse, héroïne qui veut à tout pris faire parti de la bande des filles populaires, quitte à faire n'importe quoi.

Reed Brennan est la fille de famille modeste qui intègre un lycée privé prestigieux et qui veut à tout prix faire partie de la bande des filles Billings. Eh bien pour tout vous dire, Reed m'a énormément énervé: je l'ai trouvé naïve, parfois à la limite de la crucherie à croire que Noelle et sa bande étaient des filles sympas. J'avais envie de lui dire: mais tires toi de là! Eh bien non, elle se met dans une mouise pas possible pour ces filles là qui lui font faire tout ce qu'elles veulent. Noelle et sa bande de filles, je les ai trouvé hypocrites, détestables. Elles ont tous les défauts de la terre. Pourtant, Reed fait tout pour entrer dans leur cercle.
J'ai toujours détesté ces filles (ou ces mecs) populaires, regardant tout le monde de haut. (Il faut dire que j'étais plutôt dans l'autre catégorie à l'école. J'ai même été le souffre-douleur d'une bande de crétins au collège et ça marque forcément). Et la bande Billings n'échappe pas à la règle.
Alors pourquoi m'avoir "infligé" cette lecture? J'avais envie de découvrir cette saga et même si j'ai trouvé les personnages détestables et que j'ai compris comment ça allait se terminer, j'ai trouvé ça plaisant à lire. C'est ce que j'appellerai un guilty pleasure (comme "Gossip Girl" for example dont je n'ai suivi que la saison 1): ce n'est pas de la grande littérature, mais j'ai passé un moment sympa et je lirai surement le Tome 2 car quelques réponses restent en suspens à la fin de ce premier tome.

En conclusion, un roman agaçant mais plaisant à lire (quand je vous parlais de contradiction, on est en plein dedans), qui parle de filles superficielles au possible avec une héroïne énervante de naïveté que j'avais envie de baffer. Pourtant, j'ai envie de lire la suite pour en savoir plus et j'espère que cette suite évitera de tomber à nouveau dans les clichés. J'aimerai être étonné. A suivre donc.

Kate Brian: Campus Tome 1: Bienvenue à Easton (Private), France Loisirs, 311 pages, 2008

4 commentaires:

  1. ohla, elles vont me saouler ces filles.Je passe ^^

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  2. @Anne Sophie: Je te comprends parfaitement!

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  3. On a un peu le même ressenti : ce n'est pas déplaisant à lire, c'est une lecture rapide mais on a souvent envie de mettre des baffes aux personnages ;) mdr !

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  4. @Joelle: Tu as tout bien résumé. Ça me rassures de ne pas être seul à penser cela du livre.

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