vendredi 25 janvier 2013

Grand-père avait un éléphant

4e de couverture: Du monde, Kounnioupattoumma ne sait rien, sinon que son grand-père avait un éléphant ! Fille de notables musulmans, elle est en âge d’être mariée. Pour sa mère, les prétendants ne sont jamais assez beaux, riches, puissants… surtout quand on songe à la splendeur passée de la famille. Hélas, la voici ruine?e ! La jeune fille peut enfin prétendre à des jours meilleurs…

Avec ce roman, je découvre la littérature indienne. C'est toujours intimidant d'entrer dans un nouvel univers géographique qu'on ne connait pas. On essaie d'y entrer à petits pas en espérant adhérer de suite à l'univers et l'histoire qui nous ait racontée.
Pour tout vous dire, j'ai eu un peu de mal à entrer dans ce livre: je lisais avec curiosité ce petit conte qui nous parle des coutumes, des traditions, superstitions et de la religion musulmane en Inde. Je trouvais le propos de l'auteur intéressant mais je n'adhérais pas du tout aux personnages. J'étais comme hermétique à ce que je lisais, sans me sentir impliqué complètement. Je lisais. Point.
C'est avec la chute du père de Kounnioupatoumma et la rencontre avec Nisar et Aïsha que le roman prend une autre tournure et que j'y ai trouvé enfin un plaisir. L'histoire d'amour qui se profile entre Patoumma et Nisar est tendre, drôle. Je me suis senti comme un bienheureux devant ce futur bonheur qui pourtant est gâché par les traditions que la Oumma (la mère) de Kounnioupatoumma n'arrête pas de rabâcher à sa fille.

Voilà un petit roman tendre, drôle, étonnant qui nous replonge en enfance, nous donne un petit goût d'exotisme qui fait du bien. Alors, même s'il m'a fallu du temps pour y entrer, j'ai bien aimé. Sans plus. C'est un petit conte qui se lit très vite, qui nous ravit sur le moment, qui nous questionne sur la religion et les coutumes d'un pays. Oui, mais après? Que m'en restera t'il dans quelque temps? Je ne sais pas.
 Mais bon, le principal n'est il pas qu'il m'ait fait passer un bon moment sur l'instant. Après tout, les histoires ne sont que des histoires, qui nous font rêver. N'est ce pas cela l'essentiel?

Vaikom Muhammad Basheer: Grand-père avait un éléphant (Ntuppuppâkkorânéntârnu), Points, 153 pages, 2005














1 commentaire:

  1. Comme toi j'ai bien aimé mais il ne restera pas dans les annales. Je l'avais surtout trouvé intéressant du fait qu'il est assez différent des autres romans indiens que j'ai lu.

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