vendredi 18 mai 2012

Le Théorème des Kattherine

4e de couverture:
Dix-neuf fois Colin est tombé amoureux.
Dix-neuf fois la fille s'appelait Katherine.
Pas Katie, ni Kat, Ni Kittie, ni Cathy, et surtout pas Catherine, mais
KATHERINE.
Et dix-neuf fois, il s'est fait larguer. 


Retrouver l'écriture de John Green fut un immense plaisir. Il a un don pour croquer des ados plus vrai que nature. J'ai aimé ce duo Colin/Hassan: ils sont touchants, attachants, drôle en ce qui concerne Hassan (Colin l'est également mais il ne le fait pas exprès), agaçant parfois en ce qui concerne Colin. 
Le roman commence comme un road book : une petite pincée de Kerouac avec son roman "Sur la Route". En même temps c'est presque une tradition aux Etats Unis pour des jeunes de vouloir prendre la route et de se laisser guider. 
Puis le livre change totalement de direction quand Colin et Hassan arrivent à Gutshot et font la connaissance de Lindsey et de sa mère Hollis. On entre alors dans une comédie romantique pas si classique que ça. L'originalité du roman c'est d'avoir lié les maths à l'amour. Colin vit mal sa rupture avec Katherine XIX et va chercher à comprendre comment il en est arrivé là, par l'intermédiaire des maths. Quand j'ai lu ça, je me suis dit: "au secours!" car les maths et moi ça fait six. C'est vous dire mon niveau. Je peux vous dire qu'au final, ce n'est pas un problème pour apprécier le roman car John Green décide à un moment de ne pas trop nous abreuver de notions mathématiques pour se concentrer sur l'histoire de ses personnages. (pour ceux qui, bien évidemment, s'intéressent aux maths et au théorème que met en place Colin, il y a un appendice à la fin du roman qui explique le théorème. Un appendice dont la lecture est bien sûr facultative et heureusement car j'ai bien tenté de le lire mais dès les premières lignes, j'avais déjà mal à la tête. Qui a dit que je n'aimais pas les maths?)

John Green m'a encore une fois emporté et j'adhère complètement à ses histoires. Dans "Katherine", j'ai beaucoup ri (la scène de la chasse au cochon sauvage restera mémorable pour moi), j'ai été touché par l'amitié de Colin et Hassan. J'ai également beaucoup aimé les notes de bas de pages de l'auteur qui m'ont souvent fait rire. Et même si je ne suis pas un surdoué comme Colin, je me suis beaucoup retrouvé en lui. 

Au final, un roman que je conseille fortement aux jeunes et aux moins jeunes, qui se lit beaucoup trop vite (et encore je l'ai fait durer cinq jours car je ne voulais pas quitter Colin, Hassan et tous les autres). J'aurai tellement aimé découvrir les romans de John Green quand j'étais ado: j'aurai peut être vécu cette période un peu plus facilement. Mais c'est une chose qui n'aurait pas pu se produire puisque John Green et moi avons le même âge.  Je vous rassure, cela ne m'empêchera pas de continuer à le lire: John Green me fait retomber en adolescence et même si cette période ne fut pas très heureuse, j'ai comme un goût de nostalgie sur la langue quand je savoure et dévore un roman de cet auteur. 

John Green: Le Théorème des Katherine (An Abundance of Katherines), Nathan, 284 pages, 2012


2 commentaires:

  1. Je ne connais pas du tout cet auteur, il est mignon en plus! (oui je sais on s'en fout qu'il soit mignon :p)

    J'ai fait une virée chez Gibert aujourd'hui mais je suis restée raisonnable :)

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    1. J'espère que tu le liras un jour car c'est vraiment un auteur fabuleux. C'est vrai qu'il est pas mal: par contre j'ai toujours beaucoup de peine à l'écouter (car John Green tiens un vlog avec son frère) car il a parfois un débit de mitraillette! C'est affolant!
      J'avais déjà remarqué que tu étais raisonnable dans tes achats. Qu'est ce que je voudrais avoir cette sagesse là.

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