mercredi 16 décembre 2009

The king of vampyr


Résumé: Répondant à l'invitation du comte Dracula qui prépare son prochain voyage en Angleterre, Jonathan Harker découvre à son arrivée dans les Carpates un pays mystérieux. Un pays peuplé de loups dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu'éprouver une angoisse grandissante. Ce comte, qui contrôle son courrier et verrouille les portes de son château, ne se reflète pas dans les miroirs et se déplace sur les murs en défiant les lois de l'apesanteur. Jonathan Harker doit se rendre à l'évidence: il est prisonnier d'un homme qui n'est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres.

Mon avis: Je voudrais d'abord dire que ma lecture du roman de Bram Stoker et la sortie d'une suite écrite par son arrière petit neveu,Dracula l'immortel n'est qu'une pure coïncidence. Je n'ai pas l'intention de lire cette suite de toute façon. Je voulais simplement changer d'univers et venir vers le fantastique tout en continuant ma découverte des classiques anglo-saxons.

Encore une fois, c'est une bonne découverte qui me fait dire que l'année prochaine, les Classiques anglais, français ou autres auront une place dans mes lectures.
Le roman de Bram Stoker nous tient en haleine jusqu'au bout. Et les styles employés (épistolaire et journaux intimes) installent une ambiance intimiste et oppressantes qui va crescendo.
Ce procédé littéraire employé par l'auteur m'a donné à réfléchir sur le choix du titre. Bram Stoker nous raconte l'histoire de Dracula par l'intermédiaire d'autres personnages comme Jonathan Harker; Mina, sa femme; Lucy, la première victime du comte à Londres; le Dr Seward et bien d'autres, sans pourtant lui donner une importance physique car il apparait peu dans le roman en définitive. Cela m'a un peu surpris.
En revanche, ce choix stylistique ne sied pas au dernier tiers du roman. Autant, pour mettre un décor en place, introduire des personnages et installer une ambiance, le style épistolaire est parfait, autant ce style casse l'action du roman quand les protagonistes partent à la poursuite du comte. J'ai trouvé ça lent, répétitif (car chaque personnages racontent la même chose en redisant ce qu'on a lu la page précédente) et j'ai été frustré par cette lenteur alors que je pensais être dans une frénésie latente, me demandant ce qui allait se passer à la page suivante. J'ai été un peu déçu par la fin. La lenteur de l'action fait que le dénouement est arrivé trop vite et je me suis dis

SPOILER: NE PAS LIRE CE QUI SUIT SI VOUS N'AVEZ PAS LU LE ROMAN ET QUE VOUS EN AVEZ L'INTENTION)...... Comment un vampire aussi puissant que Dracula peut il se faire avoir aussi facilement alors qu'on le décrivait comme indestructible. C'est comme si on m'avait menti sur la marchandise achetée.
FIN DU SPOILER

Malgré cette fin qui n'a pas séduit mes attentes, elle n'a en rien gâchée les moments de lecture que j'ai passé à lire Dracula. Et le livre est facile à lire. Comme quoi un bon classique peut nous faire passer un bon moment. Et je le redis, pas grave si je me répète: pendant mes années d'école, je me suis privé de ces lectures classiques car je les pensais barbantes alors qu'elles sont tout le contraire. Et à cause de ça, je suis passé à côté de beaucoup de choses. Mais je compte bien me rattraper.

Bram Stoker: Dracula (Dracula), Pocket, 573 pages (avec annexes), 1979 (pour la traduction); 1992 (pour la présentation et le dossier)

2 commentaires:

  1. Je l'ai lu il y a quelques années à la fac, où je suivais le cours "littérature et cinéma" et j'avais beaucoup aimé. Rien que d'en parler, j'ai envie de le relire... :)

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  2. Mais n'hésites surtout pas. Surtout que l'hiver est la bonne période pour lire des histoires fantastiques je trouve.
    Ça devait être très intéressant ce cours.

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