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vendredi 18 décembre 2009
Cinq destins harvardiens au coeur de l'Amérique
Résumé: Tout commence dans les années 50: cinq étudiants américains, plein de talents, de rêves et d'ambition, se rencontrent à Harvard, la plus célèbre université des États Unis. Grâce au journal d'Andrew Eliot, nous allons suivre l'itinéraire de leurs vies avant la réunion du 25e anniversaire de leur promotion.
Mon avis: Et j'arrête là le résumé car celui qui est donné dans mon livre résume le parcours de tous les protagonistes. Et bien sûr, j'ai fait la bêtise de lire le résumé jusqu'au bout, ce qui fait que je savais dans les grandes lignes ce qui allait se passer tout au long du roman avant même de l'avoir lu. Merci France Loisirs de m'avoir gâché le suspense.
Ce livre est intéressant pour celui qui s'intéresse à l'histoire américaine, autant sur le plan musical, universitaire, politique nationale et internationale. Car chaque personnage entrera dans l'une ou l'autre de ces catégories.
Le livre est composée de deux parties (plus un épilogue concernant la réunion des 25 ans). La 1ere partie se focalise sur les années universitaires, qui se comptent au nombre de 4. C'est la partie qui m'a le plus intéressé, mais celle qui m'a aussi frustrée, les quatre années n'étant que survolées. Arrivée à la fin de cette partie, je me suis fait cette réflexion: Non, pas déjà!
Et si.
Car ensuite, on entre de plein fouet dans la "vraie vie",le côté professionnel.Dans cette 2e partie, tout ne m'a pas plu. J'ai beaucoup aimé les paragraphes sur Danny Rossi et Ted Lambros. Celles de Danny concernant la musique car j'aime beaucoup et aussi car elles se déroulaient par moment à Broadway. Et celles de Ted, car on restait dans le domaine universitaire qui m'avait beaucoup plu dans la 1ere partie du livre.
Les paragraphes de George sont ceux avec lesquels j'ai eu le plus de mal puisqu'elles concernaient la politique et que je ne comprend pas tout de ce monde là.
En ce qui concerne, Jason, ce n'est pas que je n'ai pas aimé. C'est que, même si Erich Segal l'explique très bien ,j'étais un peu perdu parfois dans la description des conflits entre israéliens et palestiniens, entre la guerre des Six jours et de Yom Kippour.
Erich Segal aime ses personnages et ça se voit: malgré le nombre important de personnages principaux qu'il met en place (cinq persos principaux ça fait beaucoup), aucun n'est laissé de côté. Erich Segal arrive à écrire le destin de ces cinq hommes et à les faire aboutir sans en laisser un sur le bord de la route. Mais ça doit être une constante chez Segal de mettre ces personnages en difficulté et que la fin de ses livres n'ai pas forcément de happy end. C'est le cas encore dans cette Classe: pratiquement tous les personnages ont leur lots de malheur.
En conclusion, j'ai passé un moment magique en compagnie de ces cinq harvardiens. Et je regrette un peu de les laisser partir vers leurs destinées. Mais tout à une fin, heureuse ou malheureuse. Et il faut savoir tourner la page.
Erich Segal: La Classe (The Class), France Loisirs, 392 pages, 1986
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