Si j'ai sorti ce livre de ma Pal, c'est pour sa magnifique couverture qui a attiré mon oeil...sans me souvenir aucunement ce qu'il racontait.
Oui, cela m'arrive souvent de me demander ce que raconte un livre et pourquoi je l'ai acheté, surtout quand ce livre traine depuis quelques années dans mes bibliothèques. J'avais donc totalement oublié qu'il parlait d'un écrivain. (En le regardant à chaque fois dans la bibliothèque, j'étais persuadé que ce livre parlait de peinture...mais non, c'est bien d'Henry James, écrivain américain, dont on va suivre 5 années de sa vie). C'est la 2e fois que je rencontre cet écrivain dans mes lectures, devenant, dans ces romans, personnage, sans pour autant, l'avoir déjà lu.
J'ai aimé la plume de Colm Toibin, même si celle ci, n'est pas si facile d'accès. Disons, que j'ai pris le temps de lire et de m'immerger dans ce roman fort plaisant. C'est une jolie réflexion sur le "métier d'écrivain" et les aléas de la vie d'un auteur, avec ses joies, ses déboires, et ses peines...toujours affilié au défi et problème de création. C'est vraiment, à un récit intérieur auquel l'auteur nous invite. La vie d'Henry James nous ai dévoilé par petites touches, avec des retours en arrière inclus dans la narration, comme autant de souvenirs qui revient en mémoire à Henry pour mieux éclairer son présent.
Bien sûr, les chapitres m'ont plu a un degré différents: le premier sur l'échec de sa pièce est une bonne entrée en matière pour faire connaissance avec l'auteur, Henry James, qui vivra là une épreuve dont il aura du mal à se remettre. Puis petit détour par L'Irlande ensuite, Londres mais également l'Italie. J'ai trouvé agréable de deviner quelles nouvelles ou romans, se cachait derrière les idées qui venaient à Henry James (dans l'un des chapitres, j'ai clairement reconnu dans la génèse de création, le roman "Le Tour d'Ecrou"), comme Le Tour D'écrou, donc, ou "Portrait de femme", qui fut inspiré par l'une des amies d'Henry James.
En fait, ce roman est un donneur d'envie de découvrir la plume d'Henry James...mais pas tout de suite. Comme si je ne me sentais pas encore prêt à découvrir l'auteur...mais par contre, j'ai aimé le retrouver comme personnage de roman. Et les réflexions sur la création et le besoin d'écrire sont très bien retranscrit. Une jolie découverte qu'il faut prendre le temps de déguster pour ressentir tout le spectre du grand auteur américain, Henry James.
Colm Toibin: Le Maître (The Master), Editions Robert Laffont, 425 pages, 2005
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