Rencontre avec Marie Sizun

Cet après-midi, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller faire un petit tour. Le soleil était au rendez-vous et il faisait très doux, tellement qu'on voyait les personnes en tenue légère. Le printemps est là!

Comme à mon habitude, quand je vais en ville, mes pas me conduisirent à la librairie Gibert. Comme souvent allez-vous me dire! Vous n'auriez pas tort sauf que cette fois ci, il y avait une rencontre de prévue avec un auteur:


Marie Sizun.

La rencontre avait lieu à 17h30. Pour ne pas être en retard (je déteste être en retard alors le plus souvent j'ai une avance monstrueuse, quel que soit le rendez-vous), je suis arrivé à la librairie une heure avant. Je me suis dit, pas grave, je vais en profiter pour flaner parmi les rayons.
Sauf que quand on flâne, on est toujours attiré par des livres qu'on voit et pas manqué je suis passé à la caisse avec ceci:



Qui es tu Alaska? : John Green: Un roman ado qui m'a l'air très interessant sur un ado de 16 ans qui découvre la vie universitaire.
Les enfants de choeur: Tom Perrotta: le roman qui fut adapté au cinéma sous son titre original Little Children avec Kate Winslet et Patrick Wilson. Film que j'ai vu et que j'ai bien aimé. Et ce livre sera parfait pour un futur challenge qui me trotte dans la tête depuis quelques jours. Mais j'en parlerai plus tard, il faut que j'y réfléchisse encore et voir si un challenge similaire n'existe pas déjà.
Teacher Man : Frank McCourt: 3e volet de sa trilogie qui me manquait. Et comme je suis en train de lire le 1er tome: "les Cendres d'Angela", je ne pouvais pas passer à côté de ce 3e et dernier tome.

Puis ce fut le moment de la rencontre avec marie Sizun au 4e étage de la librairie. Cette rencontre fut très sympathique et conviviale. Marie Sizun est une auteur que je ne connaissais pas et dont je n'ai lu aucun de ses romans. J'avais lu une chronique de son dernier roman Plage sur le blog de George qui m'avait intrigué.

Marie Sizun nous a parlé un peu de sa vie, de son métier de professeur de français. Elle nous a dit pourquoi elle avait commencé à publier tardivement, au moment de la retraite. Car avant, elle n'avait pas le temps de s'y consacrer entièrement, mais aussi que le fait de côtoyer des grands auteurs classiques ou autres, lors de son métier d'enseignant la décourageait à aller plus loin. Elle nous a raconter l'absence de son père qu'elle n'a connu qu'à l'âge de 4 ans quand celui ci est revenu des camps de prisonniers (ce qu'elle évoque en filigrane dans son premier roman "Le Père de la petite"). Son roman "La femme de l'Allemand", qui avait ému beaucoup de lecteurs venu à cette rencontre a également été évoqué. Elle a également évoqué son admiration pour Henry James (La Coupe d'or est mentionné dans son dernier roman Plage).

Marie Sizun a également lu des extraits d'"Eclats d'enfance" et de "Plage, son dernier roman d'une manière tellement vivante et musicale (tout comme son style qui apparemment fait entendre une musique très particulière) qu'elle m'a donné envie de me plonger dans ses histoires et son écriture. Pour avoir cette musicalité si particulière,au moment de l'écriture du roman elle dit les phrases à voix haute pour voir si elles sonnent juste à l'oreille.
A propos de la la lecture qu'elle nous a faite et que le public a apprécié, elle nous a fait cette petite anecdote sur son métier d'enseignante: elle aimait beaucoup lire des extraits de romans à ses élèves: je n'ai été surpris qu'à moitié quand elle a dit qu'elle avait dans sa classe des élèves de terminale qui ne savaient pas lire correctement un texte. Elle les préparait pour l'oral de français en les encourageant à lire à voix haute. Ses élèves y prenaient beaucoup de plaisir.

C'est toujours agréable de rencontrer un auteur et de discuter avec lui de ses romans et de la manière dont il/elle les écrit. Une expérience que je renouvellerai si j'en ai l'occasion. J'aime découvrir de nouveaux auteurs et qu'ils m'ouvrent les portes de nouveaux horizons.

A la fin de la rencontre, je suis allé acheté trois de ses romans:



Trois romans qu'elle m'a gentiment dédicacé au stylo-plume.
Puis je suis parti en revenant tranquillement chez moi, flânant le nez au vent, mes livres sous le bras avec le soleil qui descendait lentement à l'horizon annonçant la fin d'une journée magnifique.