Des paysages exotiques et envoûtants, une héroïne qui doit lutter contre l’adversité pour trouver le bonheur et sa place dans la société… Sont ici réunis tous les ingrédients qui ont contribué au succès des sagas de Tamara McKinley, Sarah Lark ou Colleen McCullough.
Habituellement, ce genre de saga est tout à fait ce que j'aime: de l'aventure, de l'amour, de l'exotisme, dans une période historique qui m'est chère. Alors, il y a tout ça dans ce livre.
Sauf que je n'ai pas adhéré du tout à ce roman. J'ai su, dès le départ qu'il y avait un problème. Les soucis de Lara Penrose, institutrice anglaise, accusée d'avoir frappé le père d'un de ses élèves (alors qu'elle est parfaitement innocente) et condamnée à la prison, pour ça (!!!) et qui se voit contraint à l'exil en Australie...j'ai trouvé ça too much. C'est ça, tout simplement exagéré et trop gros pour y croire. (je pense que l'auteur aurait dû trouver autre chose ou un délit plus grave pour faire partir son héroïne vers les Territoires du Nord Australien).
Puis l'héroïne m'a exaspéré avec son comportement de bourgeoise anglaise qui découvre les territoires marécageux du Nord Australiens en s'évanouissant au moindre bruit, et ouvrant de grands yeux devant le comportement des "bouseux australiens" (le comportement de Lara envers eux m'a fait penser à cette expression là).
Alors, oui, la vie de Lara dans la petite communauté de Shady Camp est très sympathique et ses habitants sont tous chalereux (l'un des points qui m'a plu dans ce roman),que ce soit Betty, Colin, Monty, même Rick, le chasseur de crocodiles, qui viendra aider Lara à se débarrasser de ces gros mammifères), sauf que leurs comportements son parfois exagéré (on y revient encore). Et on évite pas le sempiternel triangle amoureux entre Lara et ses deux prétendants Rick, le chasseur de crocos, et Jerry, le médecin de la région, avec ses rebondissements too much, auxquels, je n'ai pas cru.
L'autre soucis, qui fait que je n'ai pas pu adhérer, c'est que j'ai souvent eu l'impression que l'auteur s'était trompé d'époque: en effet, j'avais toujours la sensation que l'action se passait au XIXe siècle, plutôt que durant la Seconde Guerre mondiale (alors celle ci se rappelle à nous durant une attaque à Darwin,mais l'impression du XIXe revenait toujours ), j'étais toujours étonné que le roman se déroule durant le 2e conflit mondial, car, devant le comportement de Lara, c'est comme si la petite communauté de Shady Camp en était resté au XIXe siècle.
Alors, c'est vrai que cela se lit bien, mais j'ai trouvé l'écriture pas adapté à notre époque, avec des termes mal choisi (comme souvent répété le terme "garçon" pour parler d'hommes murs, marié,avec plusieurs enfants), ou vieillots, qui font très XIXe (je n'ai pas de termes précis en têtes). Enfin, cela m'a fait tiquer quelquefois et m'a agacé, durant ma lecture.
En fait, je l'ai lu rapidement pour pouvoir passer à autre chose.
En fait, je l'ai lu rapidement pour pouvoir passer à autre chose.
Au final, une saga qui avait tout pour me plaire sur le papier, mais qui a fait pshitt, par une écriture semblant datée et maladroite, et des intrigues parfois trop exagérés auxquelles, je n'ai pas cru (comme si l'auteur devait faire du rocambolesques pour avoir de l'action et des révélations). Alors cela plaira probablement aux amoureux de sagas (car l'exotisme est tout de même là et les aventures de Lara sont nombreuses pour passer d'agréables moments de lectures et d'évasion), avides d'évasion, d'amour et d'exotisme, qui y trouveront leur bonheur. Pour ma part, cela ne l'a pas fait et j'en suis le premier chagriné. Dommage pour moi.
Merci tout de même, aux Editions de L'Archipel pour ce voyage en terre Australe.
Elizabeth Haran: Le pays du soleil rouge, (Flight of the Jabiru), Editions de l'Archipel, 453 pages, 2017
Elizabeth Haran: Le pays du soleil rouge, (Flight of the Jabiru), Editions de l'Archipel, 453 pages, 2017
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