Ce roman parle des hommes.
Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l’histoire d’un mensonge. Mais aussi une histoire d’amours, d’amitiés, de trahisons, d’argent, de rêves.
Ce roman est plein de rires et de larmes.
Ce roman, c’est la vie.
Il m'arrive parfois de me laisser tenter par un livre au succès retentissant, un roman qui devient populaire. C'est alors la curiosité qui m'incite à me lancer dans ces lectures populaires. (je ne suis pas sectaire ou élitiste mais plutôt éclectique). Puis, autant se faire sa propre opinion avant de juger.
Devant le plébiscite de la blogo et du public pour la saga "Joséphine Cortès" inventée par Katherine Pancol, j'ai voulu savoir pourquoi ce roman avait autant de succès.
Après l'avoir lu, je peux très bien comprendre ce succès là. Beaucoup de lectrices ont dû se retrouver dans cette quarantenaire qui met son mari à la porte et qui va mener de front vie professionnelle et vie privée. Katherine Pancol dresse le portrait de plusieurs personnages ancré dans notre époque et qui doivent affronter les aléas de la vie.
J'ai trouvé ce roman sympathique à lire, pas prise de tête, écrit simplement, avec une petite touche d'humour. Certes, des personnages sont détestables et on a envie de les baffer comme Henriette, Iris ou Hortense (respectivement mère, soeur et fille ainée de Joséphine. Eh oui, elle n'est pas très gâtée sur ce coup là) qui sont irritantes au plus haut point.
Autre bémol, les histoires parfois trop rocambolesques que fait vivre Katherine Pancol à certains de ses personnages comme Shirley et Gary (j'ai eu un peu de mal à adhérer au secret de Shirley et qui a un rapport avec une certaine grande famille d'angleterre. J'ai trouvé cela un peu too much. Mais bon, pourquoi pas après tout?) où même cette histoire avec Antoine et "ses" crocodiles, complètement déconnecté du reste. (En même temps, cela donne une légitimité au titre du roman)
Dernier petit bémol, la lenteur du début du roman: les deux premières parties qui servent de mise en place des personnages et leur mise en situation est beaucoup trop longue. 278 pages pour enfin en arriver au mensonge d'Iris et l'implication de sa soeur dans ce mensonge (l'histoire du fameux roman), cela est un peu trop.
Mis a part ces reproches, qui donnent peut être l'impression que je n'ai pas aimé ce roman alors qu'il n'en est rien, le roman se lit avec beaucoup de plaisir. Certaines histoires m'ont laissé de marbre comme Antoine et ses crocodiles où même Marcel et son envie de bébé, mais dans l'ensemble, les autres histoires étaient agréables à suivre. Certains personnages comme Shirley, Gary, Joséphine (malgré sa naïveté, qui m'a quelquefois exaspéré), Philippe, sont très sympathiques et le lecteur que je suis, les a beaucoup apprécié. De plus, le final est des plus intéressant car il renverse la donne dans certaines relations.
Au final, un roman léger, optimiste, malgré les coups dur de la vie, qui se laisse lire avec beaucoup de plaisir. Je comprend parfaitement le succès de cette saga, qui est bien ancrée dans l'air du temps mais qui donne un beau message d'espoir. Voilà un roman positif qui met du baume au coeur. Je lirai bien entendu la suite pour savoir ce que Katherine Pancol à réservé à Joséphine et à toute sa petite "famille".
Katherine Pancol: Les Yeux jaunes des crocodiles, Le Livre de Poche, 661 pages, 2006
J'avais trouvé ce roman sympathique aussi, avec quelques bémols également. J'ai lu les trois tomes et celui que j'ai le moins aimé c'est le second.
RépondreSupprimerNous avons donc le même avis. Je vais aller lire ton billet pour m'en rendre compte.
SupprimerUn roman que l'on apprécie bien sur la plage ! ;)
RépondreSupprimerCela ne fait aucun doute. D'ailleurs, peut être lirai-je le second tome lors de mes prochaines vacances d'été.
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