4e de couverture:Le concours de chorale de leur école écossaise de bonnes sœurs ? Les
Sopranos n’en ont rien à faire. Manda, Chell, Kylah, Finn et Orla
veulent rendre cette virée en ville inoubliable. À 17 ans, tout ce
qu’elles ont en tête, c’est l’alcool, les fringues, les mecs, perdre le
concours pour rentrer à temps et enflammer le dancefloor. Et l’amitié.
Parce que c’est tout ce qu’elles ont au monde, l’amitié.
Alan Warner, auteur écossais, dépeint dans ce livre, une jeunesse rebelle et désabusée qui noie ses désillusions dans l'alcool. Par l'intermédiaire de six jeunes filles, il parle de cette société qui ne croit plus en grand chose et qui voudrait sortir de leur trou paumé.
Comment suis je venu à ce livre? Grâce aux Editions Points qui ont eu la gentillesse de m'envoyer ce roman pour pouvoir faire la connaissance de ces sopranos que l'on retrouve dans un 2e tome "Les étoiles dans le ciel radieux", qui a été sélectionné pour le Prix du Meilleur Roman Points.
Je dois dire que j'ai eu quelques difficultés tout au long du roman avec le style de l'auteur (où est ce un problème de traduction, je ne sais pas) et surtout les dialogues. Ce parler jeunes m'a un peu déboussollé au départ mais je m'y suis fait progressivement laissant ces jeunes filles me raconter leurs envies, leurs parcours et leurs déboires. Mais c'est surtout que je n'ai pas l'habitude de voir des verbes introduits de cette manière là dans les dialogues: un exemple pour bien comprendre ce que j'ai du mal à expliquer:
"T'as vu la tête à Soeur Condron?
-Ouais. Et j'ai bien cru qu'Orla, elle allait basculer par la fenêtre.
-Et s'y mettre avec!" Kay sort comme ça.
(...)
-Dis Fionnula, elle va bien Orla?" Kay demande comme ça de nouveau toute sérieuse, avec son froncement du nez. (p.207)
Alors, c'est peut être une figure de style de mettre le prénom avant le verbe à la fin d'un dialogue mais j'ai été déstabilisé car j'ai plus l'habitude de lire:
-Dis Fionnula, elle va bien Orla?" demande Kay comme ça...
D'ailleurs, je n'ai pas arrêter lors de ma lecture de remmettre les verbes à leur place pour un meilleur confort de lecture.
Pourtant, ce petit désagrément sur le style, ne m'a pas empêché d’apprécier ma lecture et de prendre du plaisir à partir durant cette journée avec les cinq sopranos parti en vadrouille dans la grande ville. Ces filles n'ont pas leur langue dans leur poche: elles se saoulent à qui mieux mieux, font les boutiques (et les 400 coups par la même occasion), sortent en boite. Ils leur arrivent des tas d'aventures qui font que j'ai tourné les pages très rapidement.
Parmi ces cinq filles, c'est Orla ma préférée: elle brûle la vie par les deux bouts et veut en profiter à fond car elle a été atteinte d'un cancer et sait que celui ci pourrait revenir. J'ai été touché par Orla.
Il y a aussi Kay, qui dévoile peu à peu son vrai visage au fil du roman.
Un roman bien ancrée dans son époque: celle de la fin des années 90, qui nous dresse le portrait sans concession mais avec humour de six jeunes filles dans le vent qui ne s'en laissent pas compter. C'est parfois complètement barré mais qu'est ce que c'est bien! J'ai pris un pied d'enfer à lire ce très bon roman d'Alan Warner et suis impatient de lire la suite des aventures des Sopranos.
Merci aux Editions Points pour cette découverte.
Alan Warner: Les Sopranos (The Sopranos), Points, 405 pages, 2000
à mon avis il doit y avoir un problème de traduction parce qu'effectivement en anglais le sujet se met avant le verbe pour les verbes introducteurs du discours.
RépondreSupprimerC'est bien ce qui me semblait! En parcourant quelques pages du tome 2, j'ai vu que la traductrice (qui est la même que pour le tome 1) avait rectifié le tir en mettant les verbes dans le bon sens au niveau des dialogues. Ouf!
SupprimerJe viens de me procurer Les Sopranos, il est sur ma PAL... ravie de la perspective de "prendre un pied d'enfer" !! Anaïs http://mespetitsbouquins.blogspot.fr/
RépondreSupprimerJ'espère que tu prendras autant de plaisir que moi, à le lire.
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