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dimanche 13 novembre 2011
Enola a de qui tenir
4e de couverture: Ceux qui disent que Sherlock Holmes est le meilleur détective du monde ignorent encore l'existence de sa jeune soeur de quatorze ans... Sa mère l'a appelé Enola, qui àl'envers se lit alone, "seule" en anglais. Lorsque madame Holmes disparaît, Enola se refusant au destin trop convenu que lui ont choisi ses frères Mycroft et Sherlock décide de prendre son avenir en main et se lance, seule, à la recherche de sa mère...
Nancy Springer a réussi le pari de se fondre dans la mythologie Holmesienne en créant de toute pièce une jeune soeur au célèbre détective. J'ai apprécié retrouver ce Londres du XIXe que j'aime tant, et retrouver des personnages connu comme Sherlock, Mycroft et Lestrade, tout en faisant la connaissance de la jeune Enola, jeune fille espiègle et très moderne de par son ton et son tempérament (même si je l'ai trouvé un peu geignarde au début du roman).
Pourtant, j'ai eu du mal au début du roman. Je trouvais justement Enola un peu geignarde, à se lamenter sur l'abandon dont elle est "victime",et surtout l'action n'avançait pas beaucoup. Il m'a fallu attendre une centaine de pages et la fuite d'Enola pour Londres, pour qu'enfin l'action s'emballe et que je sois captivé au point de ne plus lâcher le roman avant la fin.
C'est également à partir de là que la première enquête d'Enola débute: avec l'enlèvement d'un jeune lord. Son arrivée à Londres fut des plus passionnante et j'admire la façon dont Nancy Springer nous décrit ce Londres mal famé. Même si je n'ai plus l'âge du lectorat visé, j'ai trouvé que ses descriptions sur les bas quartiers de Londres sont très bien écrites. On s'y croirait et l'imagination tourne à plein régime (du moins pour ma part, j'y étais dans ce Londres des bas quartiers).
Bien sûr, tout n'est pas parfait dans ce premier tome (en même temps comme beaucoup de tome dit de présentation et de mise en situation. Il en va de même en littérature et en série): l'enlèvement du lord est classique et la résolution un peu rapide mais je pense que la suite peut être intéressante. Et surtout j'ai été frustré par cette fin rapide et ouverte. Si bien que j'ai envie de savoir comment va se dérouler la suite des aventures d'Enola. Je me procurerai donc le 2e tome rapidement.
En conclusion, malgré que ce 1er tome ne soit pas parfait, j'ai pris plaisir à retrouver des personnages connu. Nancy Springer à réussi le tour de force de se fondre dans l'univers Holmesien en imaginant une héroïne volontaire, indépendante qui annonce déjà le mouvement des suffragettes évoqué dans ce roman. La femme sera indépendante n'en déplaise à ces messieurs. Enola est là pour nous en donner une preuve supplémentaire. Puis, ce premier tome se termine beaucoup trop rapidement, ce qui a fait naître en moi une petite frustration et l'envie de lire la suite car tout est loin d'être réglé. Bien au contraire.
Nancy Springer: Les Enquêtes d'Enola Holmes Tome 1: La double disparition (The Case of the Missing Marquess- An Enola Holmes Mystery), France Loisirs, 250 pages, 2007
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En tous cas j'aime la couverture :)
RépondreSupprimerIl est dans ma PAL avec quelques-uns des tomes suivants ... je pense que ce sera une belle lecture pour les vacances de Noël !
RépondreSupprimer@anne Sophie: les couvertures sont bien dans le ton et l'époque du livre.
RépondreSupprimer@Joelle: Très bonne idée; Noël (ou l'hiver est une époque formidable pour découvrir la série.