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dimanche 30 octobre 2011
La fille du capitaine
4e de couverture: A l'âge de seize ans, sur ordre de son père, Piotr Andréïtch Griniov gagne le fort de Bélogorsk où il va servir et, parce qu'il est noble, devenir d'emblée officier. Quoique la vie de garnison ne fût pas faite pour le séduire, son existence devient vite plaisante, en particulier grâce à la présence de Maria Ivanovna, la fille du capitaine, qu'il souhaiterait épouser.
Mais, au début d'octobre 1773, on apprend que le cosaque Pougatchov vient de réunir une bande de brigands et se fait passer pour Pierre III, le défunt époux de Catherine II : il ne va pas tarder à prendre le fort d'assaut et ce sera, pour Griniov, l'occasion de montrer qu'il est bien le « chevalier » de Macha.
La rébellion de Pougatchov a réellement eu lieu et Pouchkine lui a consacré un livre d'histoire avant de faire paraître en 1836, quelques semaines avant sa mort, La Fille du capitaine. Mais, dans ce roman historique, c'est à Griniov qu'il laisse le soin de raconter à la première personne les menées de ce Pougatchov qu'il affronte et qui, sous ses yeux, sous les nôtres, entre deux moments de férocité, se montre aussi capable d'humanité : fasciné par l'abîme, le brigand devient fascinant.
La littérature russe m'était totalement inconnue avant de lire La fille du capitaine de Pouchkine (pour être honnête, je n’avais entendu parler de Pouchkine que dans la chanson de Bécaud: "Nathalie". Honte sur moi). J'ai reçu ce roman pour mon anniversaire l'année dernière et je m'y suis plongé aujourd'hui car la saison s'y prête et parce qu'il était court. Je trouve plus facile de découvrir un auteur par un court roman afin de savoir si son écriture nous plait.
Je dois avouer que cette lecture m'a beaucoup plu, même si les débuts ont été un peu difficile. J’avais un petit peu de mal avec les noms des personnages qui changent constamment (apparemment, les russes ont cette manie) mais surtout d'avoir des noms à rallonge qui sont quasiment impossible à prononcer (même mentalement car oui, je ne lis pas à voix haute). Tout ça pour vous dire que c'est à partir du chapitre 3, quand Piotr Andreïtch arrive au fort que le roman à commencé à me passionner et que je ne l'ai pas lâché. C'est un roman épique qui m'a dépaysé: j'étais dans les steppes de Russie, au côté de Piotr. J'ai frémi devant les combats contre Pougatchov et je me suis demandé si Piotr allait pouvoir sauver sa bien aimée, la fille du capitaine Mironov, commandant du fort où est affecté Piotr; car bien sûr, l'amour est présent et je me suis demandé si leur amour allait vaincre tous les obstacles mis sur leur route.
J'ai aimé ce souffle épique et je suis ravi de cette découverte malgré la difficulté des noms et les conflits heureusement peu nombreux: c'est d'ailleurs une bonne chose que l'auteur ne s’appesantit pas sur les combats car ce n'est pas vraiment ce que je préfère. Un bon petit roman qui m'a fait découvrir la littérature russe qui m'était jusque là inconnue mais que je pense continuer à lire. (J'ai "Crime et Chatiments" de Dostoïevski dans ma PAL)
Pouchkine: La fille du capitaine (Kapitanskaïa dotchka), Le livre de Poche, 220 pages (avec dossier et annexes), 2006 pour la présente édition
dans la catégorie "Mort dans des circonstances particulières".
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Je l'ai dans ma PAL depuis un certain temps, et j'avoue que je n'ai jamais vraiment pousser plus loin que le premier chapitre ...
RépondreSupprimerMais si tu dis que ça vaut le coup, il faut que je le dépasse !
@Céline: ça vaut vraiment le coup. En fait, tout démarre réellement au chapitre 3.
RépondreSupprimerEn général quand je lis un roman russe je ne lis pas les noms en entier, j'suis d'accord c'est imprononçable mentalement j'ose même pas imaginer oralement ^^
RépondreSupprimer@Tiphanie: Comme je te comprends.
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