dimanche 3 février 2019

Kestavu au ciné cette semaine? #22 (Mois de Janvier 2019)

Une autre de mes résolutions de l'année est de retourner au cinéma voir des films sur grand écran. Eh bien je dois dire que, pour le moment, je tiens cette résolution car j'y vais une fois par semaine. C'est presque devenu un rituel. C'est donc reparti pour cette rubrique.
Un Kestavu au ciné, spécial cinéma ce mois ci puisque les films dont je vais  vous parler sont sorti ces derniers mois ou dernières semaines au cinéma

Voici le petit rendez-vous cinéma où je parle des films vu en DVD (principalement), à la télé (très rarement) où au ciné (encore plus rarement) au mois de janvier 2019. 

74/ Vu le 28 décembre 2018

Film de Ludovic Bernard, avec Luc Benchetrit, Lambert Wilson, Kristin Scott Thomas... (2018)


Film d'un classicisme assumé, je pense, dans sa mise en scène, dans le déroulement de l'histoire. Une histoire déjà vu ,certes, mais plein de charme, je trouve (j'ai d'ailleurs pensé à "Billy Elliot" en le voyant, même  si les deux personnages n'ont pas le même âge, et ne pratique pas la même discipline, ils ont un parcours assez semblable). En tout cas, cela a fonctionné sur moi. Les acteurs sont sans fausse note, que ce soit Lambert Wilson ou Kristin Scott Thomas. Et la révélation du film: Jules Benchetrit, dont  c'est le premier grand rôle au cinéma, parfois c'est brut, mais très prometteur pour la suite. Espérons qu'il ait  une aussi belle carrière que son grand père, Jean-Louis Trintignant. En tout cas, Marie, sa mère, doit être fière de son fiston, de là où elle est. 


75/ Vu le 4 janvier 2019

Film de Paul Dano, avec Carey Mulligan, Jake Gyllenhall, Ed Oxenbould... (2018)

Je dois dire que j'ai mis du temps à me laisser porter par le film. Il se dégage une lenteur qui nous prend et on se surprend à attendre les événements. Cependant, j'ai été fasciné par le regard adolescent que Paul Dano montre sur ce couple qui se délite. En effet, tout est vu sous le regard de Joe, le fils de ce couple qui voit ses parents s'éloigner peu à peu. Et l'on comprend certaines scènes sans les voir à l'écran, rien qu'en voyant l'expression de Joe qui assiste à la scène (d'ailleurs mention spéciale pour ce jeune acteur qui donne une image sincère de cet ado impuissant devant la dérive de l'histoire d'amour de ses parents). (  petit bémol toutefois: il n'était pas nécessaire de nous montrer la scène où la mère de Joe embrasse un autre homme: le regard de Joe suffisait amplement à nous le faire comprendre). 
Carey Mulligan montre toute l'étendue de son talent dans le rôle de cette femme délaissée qui décide de reprendre sa vie en main,après la fuite de son mari. Elle est bouleversante de justesse. 
En fait, je me suis surpris à être ému en regardant la scène finale du film, touchante à plus d'un titre et qui m'a fait monter les larmes aux yeux. C'est à ce moment là que j'ai compris que j'avais aimé ce film. 


76/ Vu le 11 janvier 2019 (Coup de Coeur)

Film d'Alexis Michalik, avec Thomas Solivérès, Olivier Gourmet, Mathilde Seigner... (2019)

Eh bien, voilà le premier coup de coeur de l'année ciné 2019! Qu'est ce que j'ai aimé ce film: l'ambiance, le jeu des acteurs, l'histoire, la musique...tout m'a plu. 
Dès les premières minutes, je suis carrément entré dans le film. C'est un film virevoltant, joyeux, touchant, drôle, rythmé. 
Je dois dire que j'attendais vraiment Thomas Solivérès au tournant dans le rôle d'Edmond Rostand, puisqu'il "prenait la place" de Guillaume Sentou dans le rôle titre (Guillaume ayant interprété le rôle au théâtre). D'ailleurs, durant quelques scènes, j'ai eu du mal à faire abstraction de ça. Puis, Thomas Solivérès à su se fondre  dans le rôle pour lui donner toute sa profondeur et son émotion. J'ai aimé le Edmond qu'il nous a proposé. 
Les autres acteurs sont tous bon, d'Olivier Gourmet à Dominique Pinon, en passant par Olivier Lejeune, où même Tom Leeb, dans le rôle de jeune premier. 
Le réalisateur, Alexis Michalik a dit s'être inspiré de "Shakespeare in Love" pour son "Edmond". Oui, alors, en voyant certaines situations, je revoyais vraiment certaines scènes de l'autre film: la muse d'Edmond, rappelle celle de Shakespeare, l'acteur jouant faux qui... vous avez compris si vous avez vu Shakespeare in love. . 
Mais bon, cela n'a pas gâché mon plaisir. J'aime "Shakespeare in love" et "Edmond" est de la même veine. 
j'ai été ému aux larmes. J'ai également beaucoup ri. Quand il m'arrive ces sentiments devant un film, c'est que le film a gagné auprès de moi. 
En vérité, un vrai coup de coeur, cet "Edmond". 



77/ Vu le 18 janvier 2019

Film de Lukas Donht, avec Victor Polster, Arieh Vorthalter, Oliver Bodart... (2018)

J'ai profité du Festival du cinéma "Télérama" qui revisionne des films marquants de l'année dernière pour aller voir le premier film de Lukas Donht, réalisateur belge, "Girl", sortie en octobre 2018. 
Le sujet du film m'interpellait beaucoup (la transidentité vu à travers une jeune adolescente, Lara, née dans le corps d'un garçon). Ce film est bouleversant en tout point, c'est vrai, mais surtout, il est surtout là pour montrer et faire comprendre ce qu'est la transsexualité. Avec beauté, Lukas Donht filme cette jeune fille, née dans le mauvais corps, qui se bat avec elle même, avec la contrainte supplémentaire de vouloir être danseuse étoile. C'est ainsi que le réalisateur, montre la douleur mentale mais également physique de cette jeune adolescente. 
Il montre également le parcours de cette adolescente, pour le changement de son nouveau corps, qui ne va pas assez vite pour elle. 
Mention spéciale au jeune danseur Victor Polster, devenu comédien pour ce film, qui livre une performance époustouflante dans ce rôle, tout en finesse, de la jeune Lara. Honnêtement, je n'ai jamais eu l'impression (sauf à de rares exceptions, quand Lara est nue dans le film) de voir un garçon déguisé en fille. Il était Lara. Point. 
Le final du film m'a fait mal au bide, même si on pouvait craindre ce climax qui, montait crescendo tout au long du film. 
Non, vraiment, un premier film grandiose d'un jeune cinéaste que je vais suivre. En tout cas, cette première oeuvre cinématographique m'a laissé complètement sans voix. 



78/ Vu le 26 janvier 2019

Film de David Roux, avec Jérémie Renier, Marthe Keller, Zita Hanrot... (2019)

Ce premier film est tout bonnement un petit bijou de sensibilité, et de fragilité. 
J'y suis allé pour son acteur principal Jérémie Renier, que j'aime beaucoup, et qui nous offre encore une fois une belle performance d'acteur, dans ce rôle de   médecin dépassé par les événements, et qui petit à petit laisse tomber le masque et fait fasse à l'impuissance de son métier devant la maladie de sa mère. 
Un film intimiste qui nous parle de l'humain, au plus proche de nous. 
C'est un film plein de beauté, vers lequel on se sent impuissant et que l'on regarde, la gorge serrée devant la détresse de cet homme...qui va lâcher prise. 
Un beau premier film intimiste, qui vous chamboule à l'intérieur. 



Voilà pour ce vingt-deuxième  rendez-vous du Kestavu au ciné cette semaine?

Et vous Kavezvousvu au ciné en ce début d'année? 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire