dimanche 5 août 2018

Sorties livresques Août 2018

Eh oui, c'est bientôt la rentrée...littéraire et les nouvelles sorties sont légions en ce mois d'août (après une petite pause en juillet).
Il est donc temps de vous parler des livres qui vont sortir prochainement dans vos librairies, et souvent le même jour. C'est ça qui va faire mal au portefeuille.

Grand Format

16 août

Résumé: Pour percevoir à nouveau l’odeur de l’encre et du plomb, pour sentir frémir le crayon sur le papier de son premier dessin, pour entendre ces rifs de guitare protestataires qui ont rythmé ses combats, il fallait partir à l’autre bout du monde et embrasser sa mémoire…  Les mains dans les poches est une promenade nostalgique et poétique qui accepte et dépose enfin ses fantômes.

Bien évidemment, c'est la couverture qui m'a de suite plu. Elle sent bon les années 50/60. Puis le résumé m'a l'air des plus nostalgiques à souhait et va faire revenir à nous des sensations d'adolescences. Alors pourquoi ne pas se laisser tenter. 



Résumé: « Les deux Français se battaient. On avait l’impression qu’ils voulaient donner à cette joute une forme de grand final et qu’ils cherchaient à mourir ensemble. Rimbaud est rentré chez nous surgissant de la foudre. Verlaine gisait, livide et glacé, le regard au vague, dans un chemin envahi de ronciers. Des liasses manuscrites débordaient de sa besace tels les restes d’un pauvre destin. Il balbutiait des mots dénués de sens. Un voile épais de flocons descendait du ciel et le rideau tombait sur ce désastre sans retour, sur une poésie qui portait en elle un peu d’immortalité. L’histoire de ces poètes semble s’achever ici, comme une oeuvre qui se referme pour se déployer, un jour peut-être, dans la mémoire des hommes. »
Ce roman a pour toile de fond la guerre de 1870 et la Commune. Rimbaud et Verlaine, ivres d’absinthe et de liberté, vivent leur épopée sulfureuse entre Paris, Bruxelles, Londres, Stuttgart, avec pour principal témoin un pasteur luthérien allemand. D’autres figures croisent leur destin, Hugo, Baudelaire, Marx, Napoléon III, Louise Michel, Henry Dunant et un juge belge viscéralement homophobe. Paul cherche l’apaisement dans l’illumination religieuse, Arthur s’étourdit dans son errance marginale, et l’aventure passionnelle se termine au coeur du Wurtemberg où Rimbaud confie à Verlaine ses derniers poèmes, comme un ultime legs à la littérature.

Vous me parlez de Rimbaud et de Verlaine et tout de suite, je suis intrigué. Ce sont deux auteurs que j'aime beaucoup mais je suis plus fasciné par leurs relations intimes que par leurs oeuvres. Oui, je sais, c'est pas bien, mais que voulez vous, on ne se refait pas. 


Résumé: Dans l’aube à peine levée sur un lac proche de Detroit, aux États-Unis, un vieil homme insomniaque laisse successivement le même message à sa fille et à son fils : il va bientôt mourir. Elle est une brillante mathématicienne et travaille à calculer les risques dans une compagnie mondiale d’assurances dont le siège est au World Trade Center, à New York. Lui est un vétéran de l’US Air Force, il dirige la sécurité à l’aéroport de Boston. C’est le matin du 11 septembre 2001 et un jeune architecte égyptien, Mohammed Atta, a pris les commandes d’un Boeing 767.
Entre roman d’espionnage et méditation historique, entre western et fable dostoïevskienne, Fanny Taillandier propose de parcourir le labyrinthe cathodique d’un millénaire dont le spectacle, d’emblée, s’impose comme une énigme.
Habituellement, je ne suis pas attiré par les livres qui nous parle trop de notre actualité proche. Mais celui ci traite d'un événement ancien de notre histoire actuelle (il remonte a 17 ans, déjà!), puis cela fait partie de l'histoire américaine qui me fascine beaucoup. Et voir ce fait divers atroce par le prisme de trois personnages peut donner quelque chose de bien. Donc à voir. 
Résumé: Plus rien n’est acquis. Plus rien ne protège. Pas même les diplômes.
À 17 ans, Léa ne s’en doute pas encore. À 42 ans, ses parents vont le découvrir. La famille habite dans le nord de l’Oise, où la crise malmène le monde ouvrier. Aline, la mère, travaille dans une fabrique de textile, Christophe, le père, dans une manufacture de bouteilles. Cette année-là, en septembre, coup de tonnerre, les deux usines qui les emploient délocalisent. Ironie du sort, leur fille se prépare à passer le bac, section « économique et social ». Pour protéger Léa et son petit frère, Aline et Christophe vont redoubler d’imagination et faire semblant de vivre comme avant, tout en révisant avec Léa ce qui a fait la grandeur du monde ouvrier et ce qui aujourd’hui le détruit. Comme le paradoxe d’Anderson, par exemple. « C’est quoi, le paradoxe d’Anderson ? » demande Aline. Léa hésite. « Quelque chose qui ne va pas te plaire », prévient-elle. Léon, dit Staline, le grand-père communiste, les avait pourtant alertés : « Les usines ne poussent qu’une fois et n’engraissent que ceux qui les possèdent.»
Je sais ce que j'ai souvent répété, que la lecture est souvent pour moi synonyme de rêve et d'évasion et que je n'aime pas trop lire des choses trop ancré dans notre réalité. Je crois même que je l'ai dit pour le livre précédent. Mais pour ce livre là, c'est différent: c'est le nom de l'auteur qui m'a fait m'arrêter sur ce livre. J'avais lu il y a un an, voire un peu plus, le précédent roman de Pascal Manoukian "Ce que tient ta main droite t'appartient" qui, malgré un sujet brûlant, m'avait énormément plu. Je suis donc prêt à retenter l'expérience avec un autre roman. Surtout que je sais comment Pascal traite ces sujets actuels. De plus, l'auteur est très sympathique. Donc je fonce direct. 

22 août (c'est vraiment la date de départ de la rentrée littéraire car beaucoup de titres sortent ce jour là). 
Résumé: Août 1992. Une vallée perdue quelque part dans l’Est, des hauts-fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a quatorze ans, et avec son cousin, pour tuer l’ennui, il décide de voler un canoë et d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence.
Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d’une vallée, d’une époque, de l’adolescence, le récit politique d’une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt. Quatre étés, quatre moments, de Smells Like Teen Spirit à la Coupe du monde 98, pour raconter des vies à toute vitesse dans cette France de l’entre-deux, des villes moyennes et des zones pavillonnaires, de la cambrousse et des ZAC bétonnées. La France du Picon et de Johnny Hallyday, des fêtes foraines et d’Intervilles, des hommes usés au travail et des amoureuses fanées à vingt ans. Un pays loin des comptoirs de la mondialisation, pris entre la nostalgie et le déclin, la décence et la rage.

C'est la couverture qui m'a attiré avant tout. Puis le résumé à fait le reste. Je sais pas, il se dégage un sentiment de nostalgie. Alors peut être parce que j'avais le même age que le personnage principal à l'époque où se déroule le roman . Mais j'ai beaucoup envie de découvrir ce titre. 

Résumé: Fin des années 1930. Lorna del Rio quitte précipitamment les beaux quartiers d’Hollywood avec la petite Jessie et fonce vers le Grand Nord-Ouest du Yukon et de l’Alaska, sur les routes, par mer et jusque sur les anciennes pistes indiennes. Son périple croise les légendes de l’épopée de l’or et des trappeurs d’antan, avec pour seul guide une mystérieuse carte folle et ses munitions de première nécessité : son étole de vi­son, sa trousse à maquillage, son colt, une fortune volée dans le coffre d’Oswald Campbell, feu l’obèse papa de Jessie ; et surtout une sacoche pleine de vilains secrets. D’où vient-elle, que fuit-elle ? Que cherche l’intrépide pin-up, qui change de nom à tout bout de champ et ment comme elle respire ?
L’histoire de cette cavale, c’est Jessie qui, quinze ans plus tard, un soir d’avril 1954, la raconte à Bud Cooper, dans la banlieue d’Anchorage. Car qui d’autre que Bud tendrait l’oreille pour comprendre ce qu’a vécu Jessie, l’année de ses six ans, protégée par Kaska, l’Indienne gwich’in, puis réfu­giée dans une autre tribu, et enfin exfiltrée par l’homme que le FBI a payé pour “délivrer” la fillette ?
Roman de la mémoire et des dernières frontières, des lé­gendes et des mythes amérindiens, Le Grand Nord-Ouest in­vite également en filigrane entre ses pages, où plane l’ombre de Jack London, toute une galaxie de figures de fiction où l’Alice de Lewis Carroll rencontrerait le Petit Chaperon Rouge, Peau d’Âne ou Ali Baba, mais aussi le Kid de Chaplin et Citizen Kane. Avec ce magistral nouveau roman, Anne-Marie Garat convie une fois de plus le lecteur à un éblouissant voyage.

Là, c'est pour le dépaysement total que ce livre doit procurer. C'est d'ailleurs pour ça que j'aime la littérature, quand celle ci m'emporte loin. Puis, ce serait une occasion de découvrir l'auteure dont j'entend beaucoup de bien. 


Résumé: La toile du monde possède le souffle sensuel et l’énergie des grands romans qui plient la réalité aux dimensions du rêve. Rêve de liberté d’une femme venue d’un autre monde, rêve de métamorphose du Paris de 1900, décor de l’Exposition universelle. Après Trois mille chevaux-vapeur et Équateur, Antonin Varenne signe une œuvre saisissante et confirme la singularité de son talent.
Aileen Bowman, trente-cinq ans, journaliste, célibataire, est venue couvrir l’événement pour le New York Tribune. Née d’un baroudeur anglais et d’une française utopiste, élevée dans le décor sauvage des plaines du Nevada, Aileen est un être affranchi de tout lien et de toute morale, mue par sa passion et ses idéaux humanistes. Au fil d’un récit qui nous immerge au cœur de la ville en chantier, du métropolitain naissant aux quartiers des bordels chers aux peintres, la personnalité singulière d’Aileen se confond avec la ville lumière. Un portrait en miroir qui dessine la toile du monde, de l’Europe à l’Amérique, du XIXe et au XXe siècle, du passé d’Aileen à un destin qu’elle n’imagine pas.
Là, c'est le contexte historique qui me plait. Le Paris du début du XXe siècle. Et une ville en pleine expansion. Cela doit être complètement fascinant. Alors pourquoi ne pas se laisser tenter. 
Résumé: « Tout était dévasté, consumé, calciné. C’est de cet enfer qu’allait renaître le Paradis. »

Dans le décor spectaculaire de la Venise renaissante, l’immense toile du Paradis devient un personnage vivant, opposant le génie de Véronèse, du Tintoret et des plus grands maîtres de la ville. Entre rivalités artistiques, trahisons familiales, déchirements politiques, Clélia Renucci fait revivre dans ce premier roman le prodige de la création, ses vertiges et ses drames.

Là encore, un roman d'époque (la Venise du XVIe siècle), et une époque qui me fascine également. J'aime bien voyager dans le temps. Une couverture des plus magnifiques et un titre fort bien trouvé et poétique à souhait. 
Ah et une autre chose. C'est un premier roman! Et j'adore lire des premiers romans qui me permettent de découvrir de nouvelles plumes et de nouvelles voix littéraires. Donc, que demandez de plus. 

Résumé: « La guerre, non, la guerre n’a rien d’essentiel ; les choses essentielles sont le vent, le goût des pierres chaudes, le soleil, les ailes des oiseaux, les cris des enfants sur la plage. »
Qu’est-ce qui brille à la même hauteur que le soleil ? L’amour ou la mort ?
Dans ce récit enfiévré, qui raconte l’Algérie avant, pendant et après l’indépendance, Aurélie Razimbaud tisse les liens subtils et poignants entre l’amour et l’abandon. Qu’il s’agisse des pays ou des êtres, comment aller dans le sens d’une réconciliation, comment panser les plaies, comment éviter qu’elles ne s’ouvrent ?
L’indépendance d’un pays, les liens d’un homme, des histoires qui se croisent : un premier roman porté le souffle tiède de la Méditerranée, une mer-maîtresse en coups de théâtre.
Les romans de la rentrée d'Albin Michel sont très romans d'époque (enfin ceux que j'ai retenu en tout cas). Autre époque, celle de l'Algérie, avant la guerre, pendant la guerre et après, durant l'indépendance. C'est cela qui m'a attiré vers ce roman. Je suis fasciné par cette époque et je trouve que c'est une période dont la littérature ne parle pas assez; Donc bravo à Aurélie Razimbaud d'avoir voulu parler de cette période là. Puis, encore une fois, c'est un premier roman, donc je dis go! 
Résumé: En octobre 1940, David Sparsholt fait son entrée à Oxford. Athlète et rameur acharné, il semble d’abord ignorer la fascination qu’il exerce sur les autres – en particulier sur le solitaire et romantique Evert Dax, fils d’un célèbre romancier. Tandis que le Blitz fait rage à Londres, l’université d’Oxford apparaît comme un lieu hors du temps où les attirances secrètes s’expriment à la faveur de l’obscurité. Autour de David, des liens se tissent qui vont marquer les décennies à venir.
Dans ce nouveau roman magistral, Alan Hollinghurst, l’un des plus grands romanciers anglais contemporains, dessine le portrait d’un groupe d’amis liés par la peinture, la littérature et l’amour à travers trois générations. Après L’Enfant de l’étranger, prix du Meilleur Livre Etranger, il poursuit une œuvre exigeante.
Pour la période évoquée qui me fascine toujours autant, même après l'avoir énormément lu. Pour le pensionnat anglais dont j'adore l'ambiance et pour la relation peut être particulière des deux personnages masculins. Ah, et pour l'auteur dont il faudrait que je sorte son livre précédent "L'enfant de l'étranger" de ma PAL. Voilà pourquoi ce livre me donne envie. 
Résumé: Au début des années 1920, le comte Alexandre Illitch Rostov, aristocrate impénitent, est condamné par un tribunal bolchévique à vivre en résidence surveillée dans le luxueux hôtel Metropol de Moscou, où le comte a ses habitudes, à quelques encablures du Kremlin. Acceptant joyeusement son sort, le comte Rostov hante les couloirs, salons feutrés, restaurants et salles de réception de l’hôtel, et noue des liens avec le personnel de sa prison dorée   – officiant bientôt comme serveur au prestigieux restaurant Boyarski –, des diplomates étrangers de passage – dont le comte sait obtenir les confidences à force de charme, d’esprit, et de vodka –, une belle actrice inaccessible – ou presque ­–, et côtoie les nouveaux maîtres de la Russie. Mais, plus que toute autre, c’est sa rencontre avec Nina, une fillette de neuf ans, qui bouleverse le cours de sa vie bien réglée au Metropol.
Trois décennies durant, le comte vit nombre d'aventures retranché derrière les grandes baies vitrées du Metropol, microcosme où se rejouent les bouleversements la Russie soviétique. 

Pour ce titre là, c'est bien simple, je l'ai mis direct dans ma liste sans même savoir de quoi ça parle. Bon, j'imagine que c'est un gentleman à Moscou. Mais je ne veux pas en savoir plus. Juste de savoir que l'auteur est celui qui  a écrit le magnifique "Les Règles du Jeu" que j'avais découvert en 2013 et qui m'avait charmé. Et le fait également que ma libraire préférée me l'a déjà conseillé cette semaine. Comme elle connait mes goûts par coeur, je ne peux que foncer. 

Résumé: « Ma mère était une créature féerique qui possédait le don de rendre beau le laid. Par la grâce de la langue française, je l’avais métamorphosée en alchimiste. C’était à ça que servaient les mots dans l’exil : combattre le réel et sauver ce qui restait de l’enchantement de l’enfance. »
  
Shirin a neuf ans quand elle s’installe à Paris avec ses parents, au lendemain de la révolution islamique en Iran, pour y retrouver sa famille maternelle. Dans cette tribu de réfugiés communistes, le quotidien n’a plus grand-chose à voir avec les fastes de Téhéran. Shirin découvre que les idéaux mentent et tuent ; elle tombe amoureuse d’un homme cynique ; s’inquiète de l’arrivée d’un petit frère œdipien et empoisonneur ; admire sa mère magicienne autant qu’elle la méprise de se laisser humilier par ses redoutables sœurs ; tente de comprendre l’effacement de son père… et se lie d’amitié avec une survivante de la Shoah pour qui seul le rire sauve de la folie des hommes.
  
Ce premier roman teinté de réalisme magique nous plonge au cœur d’une communauté fantasque, sous l’œil drôle, tendre, insolent et cocasse d’une Zazie persane qui, au lieu de céder aux passions nostalgiques, préfère suivre la voie que son désir lui dicte. L’exil oserait-il être heureux ?

Là j'avoue, c'est le titre qui m'a parlé et donné envie. Puis le sujet m'interpelle. Mais surtout, c'est la manière dont l'auteure en a parlé dans la petite vidéo sous la présentation du livre sur le site des éditions Grasset. Parler de l'exil, avec une teinte d'humour et sans forcément tomber dans le pathos, je ne demande qu'à lire. Puis c'est un premier roman. Autre raison de le découvrir. 

Résumé: Un homme en colère, Elias, se promène au bord de la mer. Il lui arrive un des plus grands malheurs qui puisse exister.
  
Une libraire de Bretagne, Léa, naguère éprise d’un marin qui s’en est allé, lui laissant en cadeau un petit guépard, vit de solitude et de rencontres sexuelles éphémères.
  
Matthieu, effrayant et gracieux, surgit dans leur vie et va bouleverser leur destinée.

C'est encore une fois, par le titre formidablement poétique, que j'ai été intrigué par ce roman. Le résumé, très succinct donne du mystère dans cette histoire de mer, de naufrage. Et puis, s'il y a une libraire dans le roman, moi je dis, fonçons. 


Résumé: Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais – ou du moins, c’est ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ?
Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et excentrique par l’entremise d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux.
Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.
Dans cette œuvre sublime, John Boyne fait revivre l’histoire de l’Irlande des années 1940 à nos jours à travers les yeux de son héros. Les Fureurs invisibles du cœur est un roman qui nous fait rire et pleurer, et nous rappelle le pouvoir de rédemption de l’âme humaine.

Avant tout, c'est l'auteur qui m'a attiré vers ce livre. J'avais tellement adoré "Le secret de Tristan Sadler"' que je ne pouvais qu'être heureux de voir un autre livre de l'auteur. Le résumé a fait tout le reste: une quête d'identité, l'Irlande. Que demander de plus. 

Résumé: On ne l’appelle jamais Antoine Orsini dans ce village perché au coeur des montagnes corses mais le baoul, l’idiot du coin. À la marge, bizarre, farceur, sorcier, bouc émissaire, Antoine parle à sa chaise, lui raconte son histoire, celles des autres, et son lien ambigu avec Florence Biancarelli, une gamine de seize ans retrouvée morte au milieu des pins et des années 80.
Qui est coupable ?
On plonge à pic dans la poésie, le monde et la langue singulière d’un homme simple, jusqu’à la cruelle vérité.

Dès que j'ai vu ce livre sur le site des éditions Stock, j'ai de suite su que c'était le livre qu'une libraire me recommandait de lire, lors d'une de nos conversations sur les livres de la rentrée littéraire. Comme je lui fait confiance, je dis OK pour la découverte. Ah et aussi pour la découverte de la Corse. 

23 août

Résumé: Porté par une grâce et un style uniques, ce roman d’apprentissage livre le portrait complexe d’une famille du Vieux Sud pétrie de littérature, mais incapable de trouver les mots pour exprimer ses grandes joies et ses infinies douleurs. Convoquant Poe, Wolfe, Faulkner ou Salinger, Phillip Lewis livre un futur classique des lettres américaines.
Sur un contrefort élevé des Appalaches se tient une étrange demeure, curiosité de verre et d’acier, que chacun, dans le petit village d’Old Buckram, prétend maudite. C’est ici que vivent les Aster.
Il y a le père, Henry Senior, intellectuel autodidacte, homme de lettres révolté dans une contrée hostile aux bibliophiles. La mère, Eleonore, femme insoumise et lumineuse, qui partage ses journées entre la contemplation de la nature environnante et l’élevage de pur-sang. La cadette, Threnody, adorable fillette affublée d’un prénom imprononçable tiré d’un poème de son père. Et, au milieu, se tient Henry Junior, petit garçon sensible et attentif, qui passe le plus clair de son temps caché dans la bibliothèque, à regarder, fasciné, la figure paternelle noircir, jour et nuit, les feuillets qui composeront le roman de sa vie. 

Des années plus tard, Henry Junior n’a qu’une idée : quitter Old Buckram. Fuir pour devenir un homme ; fuir les montagnes et ce silence intranquille qui le ronge ; et, surtout, fuir pour tenter de comprendre ce qui a poussé son père, un matin, à abandonner les siens, en emportant avec lui son mystérieux manuscrit…

Bon,là j'avoue, c'est tout ce que j'aime, donc je ne pouvais que foncer sur ce livre. Un roman d'apprentissage: le Vieux Sud des Etats Unis. . Que dire de plus a part: je veux le lire! 
Résumé: 1968. Le Nigeria et la jeune république du Biafra se déchirent, les conflits interethniques sont chaque jour plus meurtriers, la population sombre peu à peu dans le désespoir.Au cœur de cet océan de violence, la jeune Ijeoma tombe amoureuse d’Amina.
La relation des deux adolescentes est rapidement découverte et tous, mères, pères, voisins, amis, se chargent de leur rappeler qu’aux yeux de Dieu et de la loi, leur amour est criminel.

Pour Ijeoma, un choix se dessine alors : se cacher et suivre ses désirs ; ou s’oublier et jouer le rôle que la société lui impose.
Une existence prisonnière du mensonge, est-ce la seule issue qui s’offre à Ijeoma ?

C'est le sujet du livre qui m'a de suite interpellé: une histoire d'amour entre deux adolescentes dans un pays où l'homosexualité n'est pas accepté. Je ne peux qu'être séduit par ce livre. Donc, à découvrir. 
Résumé: Jim agite doucement la main en refermant la porte derrière sa femme Annie qu’il a envoyée faire des courses. Il enroule alors soigneusement son pardessus dans le sens de la longueur et le pose au pied de cette même porte. À son retour, c’est un miracle si Annie ne fait pas sauter la maison entière en craquant une allumette dans l’appartement rempli de gaz. 
Les chevilles enflées après une journée à faire l’aumône, sœur Saint-Sauveur prend la relève des pompiers auprès de la jeune femme enceinte et des voisins sinistrés de ce petit immeuble de Brooklyn. La nouvelle du suicide étant déjà parue dans le journal, elle échouera à faire enterrer Jim dans le cimetière catholique, mais c’est très vite toute la congrégation qui se mobilise : on trouve un emploi pour Annie à la blanchisserie du couvent où sa fille Sally grandit sous l’œil bienveillant de sœur Illuminata, tandis que sœur Jeanne lui enseigne sa vision optimiste de la foi. Et quand cette enfant de couvent croira avoir la vocation, c’est l’austère sœur Lucy qui la mettra à l’épreuve en l’emmenant dans sa tournée au chevet des malades. 

«Si j’étais Dieu, avait coutume de dire sœur Saint-Sauveur, je ferais les choses autrement.» À défaut de l’être, les Petites Sœurs soignantes des Pauvres Malades, chacune avec son histoire et ses secrets, sont l’âme d’un quartier qui est le véritable protagoniste du roman d’Alice McDermott.

Le résumé m'a parlé de suite. Le lieu de l'intrigue également (un quartier de New York). Puis le fait de suivre les habitants d'un immeuble et de voir leur réaction après un événement tragique. Tout ça m'a donné envie de découvrir ce livre. Donc, pourquoi pas. 

Résumé: Hiver 1663. Armand, marquis de Canilhac, est prêt à tout pour retrouver le saphir entrevu au cou de cette jeune Amérindienne, croisée dans un salon parisien. Il a reconnu la pierre que portait son frère Loup. Loup, trahi par Armand vingt ans plus tôt, condamné aux galères, et que tout le monde croit mort.
Hanté par son passé, le marquis embarque avec son fidèle Valère pour la Nouvelle-France. Le vent gonfle les voiles, et les images du Gévaudan natal ressurgissent : Loup, enfant trouvé, adopté... Loup, trop beau, trop brave, trop vivant. 
Entre la France et l'Iroquoisie barbare se tisse le destin d'un homme hors du commun, dont le portrait se précise lentement, et dont l'ombre plane, de plus en plus palpable, sur ceux qui le cherchent.
Et si Loup avait trouvé un destin à sa mesure au pays des Sauvages ?

Encore un livre qui promet un voyage dans le temps magnifique avec ce roman historique. J'ai l'impression que cette rentrée littéraire va nous emmener hors des sentiers battus et en voyage. Et c'est tant mieux! Là c'est clairement ce 17e siècle qui m'attire mais aussi le fait d'un voyage vers la Nouvelle France chez les Iroquois. Que demandez de plus. Moi, j'achète tout de suite mon billet. 

Résumé: Mexique, été 1902. Deux soeurs kidnappées aux États-Unis sont contraintes à la prostitution dans un bordel caché dans un ancien temple aztèque au coeur des montagnes. Leur père, John Lawrence Plugford, ancien chef de gang, entame une expédition punitive pour tenter de les sauver, accompagné de ses deux fils et de trois anciens acolytes : un esclave affranchi, un Indien as du tir à l’arc, et le spectral Long Clay, incomparable pro de la gâchette. Le gang s’adjoint également les services d’un jeune dandy cultivé, ambitieux et désargenté, attiré par la promesse d’une rétribution alléchante. Peu d’entre eux survivront à la sanglante confrontation dans les badlands de Catacumbas. Un western impitoyable qui balaie tout sur son passage, comme un film de Tarantino au volume poussé à fond.

Un billet sur les sorties livresques ne peut se faire que s'il y a pas un roman des éditions Gallmeister. En tout cas, c'est encore le cas, cette fois ci avec ce roman de S. Craig Zahler qui m'a l'air des plus géniaux. De plus, cela me ferait découvrir le Mexique, une contrée que je ne rencontre pas souvent dans mes lectures. Donc pourquoi pas. Et puis, le résumé à l'air des plus haletant et barré. Donc, je dis, ouais!!!


Résumé: De 1899 à 1918, dans le décor des Vosges et de leurs vignes, le destin de Louise, fille de vigneron, qui gagne sa liberté et l’amour après sa rencontre avec trois hommes.
Au premier jour des vendanges de 1899, Louise fête ses dix-huit ans sur les pentes du Montfort. Son père, Charles Vinot, viticulteur sur ces coteaux des Vosges, veille sur elle comme sur sa vigne : sans relâche. Quitte à sacrifier son bonheur, il est prêt à la marier à un vieux garçon dont la parcelle avoisine la sienne.
Mais le phylloxéra, ce fléau, ruine les vignobles. Grâce aux conseils d’un pépiniériste réputé du pays et d’un spécialiste alsacien, la vigne de Vinot sera reconstituée. Le temps d’une passion avec un ingénieur venu du Nord, le bonheur de Louise sera épargné, jusqu’à ce que cet homme révèle sa nature profonde…
Le travail patient de la terre et du vin, la paix retrouvée avec son père suffiront-ils pour que Louise, jeune rose à peine éclose, emportée par le tourbillon de l’Histoire, s’ouvre enfin au bonheur et à la liberté ? 

Tout simplement, parce que je veux continuer ma redécouverte des romans régionaux et que celui ci me parle beaucoup. Et pour garder un lien avec ma grand-mère qui aurait probablement adoré lire ce livre. Je le lirais donc pour elle. 
30 août
Résumé: Elle s’appelle Dengé. En brassière léopard et baskets Hello Kitty, elle ramasse, pour trois fois rien, des tomates bourrées de pesticides dans les champs brûlants de Floride où elle va laisser sa vie. Il se nomme Tony Jay. Accusé à tort d’un double meurtre, il a passé trente ans derrière les barreaux avant d’être innocenté, et tente de renouer avec la liberté. Engeli, quant à lui, arpente sans fin les couloirs d’un hôpital psychiatrique, hanté par les bombes au phosphore déversées sur Falloujah, prisonnier à jamais de la guerre d’Irak. Philippe Rahmy est mort en octobre 2017. En résidence d’écriture à la Fondation Jan Michalski, il travaillait sans relâche à son nouveau livre, Pardon pour l’Amérique. Fruit d’un voyage de plusieurs mois dans le sud des États-Unis, celui-ci s’ouvre sur l’élection de Donald Trump et se referme avec l’ouragan Irma. Prisonnier de la maladie qui l’avait condamné au fauteuil roulant, Philippe Rahmy a voulu s’y confronter à d’autres formes d’enfermement : le travail clandestin, l’incarcération, l’aliénation mentale. 
Par la force du langage, ce langage qui lui tenait lieu de squelette, il rend aussi bien le tangible que l’impalpable : l’immensité des Everglades, un scarabée sur le bord d’une fenêtre. Son road tripfiévreux, violent et tendre abolit les frontières entre récit, roman, poésie et essai politique. Pardon pour l’Amérique déborde de son cadre, étoffé par les digressions, enrichi par l’imprévu. Les personnages, rencontrés ou imaginés, s’expriment à vif, dans un style percutant comme un corps-à-corps.
Tout simplement pour son sujet: L'Amérique,celle d'aujourd'hui. Comme c'est mon dada et qu'elle me fascine autant, comment résister à un livre comme celui ci. Donc je dis: à découvrir. 

Voilà..........J'ai fait le tour des sorties du mois d'août  (enfin pas toute hein) avec ces 22 titres. (Et encore, j'ai laissé de côté les sorties poches du mois d'août sinon, le billet aurait été interminable). 
Et dire que ce n'est qu'une partie de la rentrée littéraire! En même temps avec plus de 500 titres, comment voulez vous en faire le tour. 
C'était donc, ma sélection des sorties du mois d'Août. 
et vous, qu'avez vous retenu comme titres? Quels sont les titres de ma liste qui vous tente? Mais, dites moi aussi quels autres titres ont retenu votre attention. 

Je vous dis au mois prochain ( ou plutôt à la fin août)  pour la suite  de la rentrée littéraire avec les sorties de septembre. 
Bonnes découvertes livresques et bonnes lectures. 

2 commentaires:

  1. Comment ne pas craquer avec tous ces titres? Je vais rester raisonable et ne noter que le titre de Pascal Manoukian, et j'avais déjà en prévision celui de Nicolas Mathieu (qui est en fait le collègue de mon copain) parce que j'ai bien aimé son roman aux animaux la guerre. D'ailleurs la couverture du livre me fait penser à celle de Théa de Mazarine Pingeot.

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    1. Oh, comme le monde est petit. Le roman de Nicolas Mathieu me fait très envie. Je pense que je craquerai aussi pour celui là.
      Mais je saurai être raisonnable aussi. En même temps, le budget n'est pas extensible.
      Et dire que ce ne sont que les titres du mois d'août.

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