vendredi 10 juin 2016

Le temps d'une saison

4e de couverture: Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, Paris est en fête. Tout est exubérance, joie et nouveauté dans le Montparnasse des années folles. Mais Angèle de Lestrange, fille d'un éminent collectionneur d'art, sort d'une expérience sentimentale douloureuse

Le Temps d'une saison avait tout pour me plaire: l'époque à laquelle se déroule le roman (les années 20), les lieux(New York et Paris, entre autres) et une intrigue légère qui devient policière. 

Pourtant, malgré un début très prometteur, où il y avait une langueur et une légèreté bienvenue, j'ai ressenti quelque chose qui m'a fait tiquer. Un petit problème qui a été un frein à ma lecture: l'écriture. (Alors, je ne sais pas si cela est dû au fait de l'auteur ou de l'exemplaire que j'ai eu entre les mains). Beaucoup de phrases me paraissaient bancales, avec des oublis de mots, à tel point que je devais reconstruire moi-même la phrase pour une meilleure compréhension; 
J'ai trouvé cependant l'intrigue bien menée, l'histoire d'Angèle qui décide de passer des vacances à New York, qui tombe amoureuse de Charles et qui se terminera par le cambriolage d'un musée et de son enlèvement (qui sera un prétexte à un voyage à travers toute l'Europe, de Londres à Budapest). Tout cela est for plaisant même si j'ai trouvé parfois certaines situations trop rapide et des éléments trop prévisibles pour m'emporter totalement. Mais c'est tout de même le style qui m'a pesé. 

Au final un court roman à l'intrigue très plaisante, mais gâché par une écriture soit mal maîtrisée par l'auteur, ou alors un problème d'impression de mon exemplaire. Cela est fort dommage, car la lecture de ce livre avait bien commencée. 

Merci à Eric et aux Editions Erick Bonnier pour cette découverte. 

Siwar al-Assad: Le temps d'une saison, Erick Bonnier, 240 pages, 2015



2 commentaires:

  1. Réponses
    1. J'ai donc allégé ta PAL d'un livre. Comme quoi, les chroniques sont aussi utiles pour ça.

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